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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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4 novembre 2014

MADELEINE BRETOU

 Madeleine Bretou : (Source : Champcevinel le chemin parcouru de Christiane Piboyeu)

- Pendant plus de 50 ans, elle a consacré son activité à s’occuper des enfants de la commune, en leur servant dès les années 1930, une soupe chaude en hiver, puis à compter de 1944, un repas complet tous les jours de classe.
- Madeleine Bretou, une vieille dame charmante, alerte et menue, à l’œil brun encore vif, avoue avec fierté bien légitime ses 86 ans* Elle nous parle de ses trois enfants, neuf petits-enfants et douze arrière petits enfants, dont l’aîné a déjà 22 ans*.
(*) (livre écrit en 1992).

Mme Bretou

- En 1928, avec son mari, elle prend la suite du café restaurant tenu autrefois par "Julou", au sujet duquel elle nous glisse une anecdote… Celui-ci organisait en son temps les bals du dimanche et à l’occasion d’une grande messe, des petits objets religieux avaient été distribués aux fidèles. Exceptionnellement Julou assistait à l’office. Au cours du sermon, Monsieur le curé se met à exhorter les jeunes de s’abstenir d’aller danser durant les périodes de certaines fêtes religieuses. Il ajoute même que le bal n’est pas une saine distraction. Toujours est-il que lorsque notre Julou entend ces paroles proférées sur un ton comminatoire, il jette rageusement la statuette qui se brise à la consternation de l’assistance atterrée par tant d’audace…
- Mme Bretou ne se souvient pas de la suite qui fut donnée à l’incident, mais on en parla toute la semaine qui suivit… Au cours de la conversation, elle cite avec beaucoup de respect le nom des quatre maires dont elle a connu les mandats : M. le baron de Chasteigner, Monsieur Tanneux, Monsieur Simonet et Monsieur Bernardin.
- "Tous très bien, dit-elle, très droits…"
- Toutefois elle avoue avoir eu quelques mots avec l’un d’eux qui, selon elle, ne mettait pas assez d’empressement à la réalisation de la cantine scolaire qui était toujours à l’état de projet.
- Elle l’eut enfin sa cantine, en 1944. Pour faciliter la chose, elle mit sa grande salle à la disposition de la municipalité et fut bientôt en mesure d’offrir aux écoliers, de vrais repas pendant la période scolaire.
- Bientôt, à l’exploitation du restaurant, se cumula celle du débit de tabac, et plus tard, elle géra la cabine téléphonique. Notre ancienne amie prétend n’avoir servi que des enfants sages qu’elle récompensait en leur distribuant des bonbons qui étaient à la vente avec le tabac et elle admet volontiers qu’en procédant ainsi, sa marge bénéficiaire sur la confiserie était plus que réduite.
- En fait, elle a donné beaucoup d’elle-même et de son temps à deux générations de Champcevinellois qui lui ont gardé de la gratitude.
- Madame Bretou reconnaît qu’elle ne s’est jamais enrichie mais qu’elle a tenté de dispenser un peu plus de bien être à tous ces gosses… et si on en juge par l’affection respectueuse que lui témoigne une grande partie des habitants du village, elle a pleinement réussi… Depuis, l’école de la commune porte son nom et cela est amplement mérité.

CHAMPCEVINEL - MADELEINE BRETOU - © BERNARD PECCABIN

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1 octobre 2014

HISTOIRE DE LA COMMUNE A TRAVERS LES SIECLES

Champcevinel à travers les siècles

- Depuis la préhistoire, la commune a vécu un certain nombre d’évènements nationaux dont certains ont plus ou moins touché la vie du village et de ses habitants. Mais au-delà de cette actualité, il y a aussi celle issue des réunions du conseil municipal, dont "Champcevinel canalblog" reviendra au fil de ses publications. Pour l’heure, cliquez sur le PDF ci-dessous pour découvrir toute une série d’informations ayant eu trait à notre Champcevinel.

L'histoire_de_la_commune_de_Champcevinel_à travers_les_siècles

CHAMPCEVINEL - HISTOIRE DE LA COMMUNE- © BERNARD PECCABIN

 

25 septembre 2014

LES ECOLES ET LES INSTALLATIONS SPORTIVES

écol maternelle

- L’école maternelle (photo novembre 1996)

école prim

- Nouvelle école primaire de Champcevinel (photo juin 1996)

Courts de tennis

- Les courts de tennis et le nouveau gymnase dont les abords sont en chantier et qui reste à cette époque une des dernières réalisations de la commune (photo juin 1996)

stade

- Stade municipal (photo novembre 1996) et terrain de hand et de basket (photo juillet 1996)

école 1905

- L’école de garçons en 1896. A noter le curieux couvre-chef de l’instituteur M. Bazinet au fond et au centre de ce document.
On reconnaît en arrière plan l’entrée de l’église avec ses deux colonnes. Mais au-delà de ce décor, j’ai une pensée pour les plus petits âgés de 6 ans pour les plus jeunes et 13 et 14 ans peut-être pour les plus vieux. En effet, 18 ans après la guerre éclate ! Les plus jeunes auront 24 ans, les plus vieux 32 ans… Certainement qu’aujourd’hui nombreux d’entre eux figurent sur le monument aux morts et parmi les 40 noms de soldats de la commune morts pour la France. (Archive sud-ouest)

restauration d'une ancienne école

- Restauration de l’ancienne école qui après guerre recevait les classes du certificat d’études. Les anciens ont eu certainement une nostalgie en redécouvrant ces bâtisses, la cour de récréation surveillée par l’instituteur issu peut-être de l’école normale de la III° République et dont le but était d’alphabétiser la population rurale et de leur apprendre les rudiments de la morale, de la politesse et de la propreté. (photo août 1998)

CHAMPCEVINEL - ECOLES ET INSTALLATIONS SPORTIVES - © BERNARD PECCABIN

16 septembre 2014

VISITE DE L’EGLISE SAINT-MARC

le clocher

- Le bourg de Champcevinel tire son originalité de par sa faible population par rapport à l’ensemble de la commune, mais aussi et surtout de par son regroupement autour de sa majesté "le clocher". Bien sûr, les lotissements ont permis de donner une nouvelle dimension à l’urbanisation, mais en définitive, on retrouve toujours sur cette bosse haute de 205 mètres une concentration d’habitations rassemblées fidèlement autour de cet ange gardien qui, s’il pouvait parler, pourrait nous raconter une belle page de l’histoire de France. (photo septembre 1996)

- Ci-contre l’extrémité du clocher et son paratonnerre. "La coq des clochers del'extrimité du clocher de Champcevinel France ne symbolise pas le peuple gaulois mais probablement l’attente du soleil levant, toujours salué par le chant des coqs. La dévotion au soleil levant, préchrétienne, mais transformée par Saint-Patrick en dévotion au "Soleil de Justice" (c'est-à-dire au Christ), était restée vive chez les moines irlandais qui ont rechristianisé la Gaule au VI-IX° siècle ; ils ont vers cette époque introduit les coqs sur le continent (photo septembre 1996)

CHAMPCEVINEL - EGLISE SAINT-MARC -
© BERNARD PECCABIN

18 décembre 2014

LA QUINQUERINETTE (commune de Champcevinel)

La Quinquerinette

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

- Cette touffe de coprins noirs d’encre (photo ci-dessus) nous accueille et nous signale que nous sommes en automne. "La Quinquerinette", ce sont deux ou trois maisons construites en 1996 (époque de ce reportage) sur le flanc d’une colline boisée, mais sur laquelle un important vignoble s’étendait au 18° siècle du bas de la route d’Agonac et en remontant jusqu’aux Landes et Valadon. A qui cette vigne de plus de trois hectares pouvait-elle appartenir ? Au châtelain de la Monzie, à celui de Borie-Petit ou à celui de Vignéras ? Mystère ! Mais revenons à notre Quinquerinette par la quelle on pénètre en passant devant la scierie Testut (photo ci-dessous). Tout en montant, on y rencontre quelques villas installées dans un cadre de calme et de paix…

scierie Testut

- La Quinquérinette, du moins sa toponymie vient du verbe requinquer, ce qui exprime une idée de force, d’entrain ou de vigueur. En définitive, ce mot exprime une situation, une petite hauteur ou quelque chose de percher, comme cette maison par exemple dont le cliché date d’octobre 1996.

Villa à la Quinquérinette

CHAMPCEVINEL – LA QUINQUERINETTE © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : les Granges de Cap Blanc
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"

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20 janvier 2015

BORIE-PETIT et son château (2° partie)

- Pour lire la 1° partie de cette publication, cliquez sur ce lien.
- L'histoire_de_Borie_Petit (cliquez sur ce PDF)

porte d'accès du pavillon

- La porte d’accès du pavillon (octobre 1996). Ci-dessous le parc et son cadre verdoyant avec la ferme et son château (juin 1996).

cadre verdoyant du château

chemin d'accès à la chapelle

- Au fond de cette allée de noisetiers se trouve l’ancienne chapelle du château au milieu d’un cadre bucolique (juin 1996).

ancienne chapelle du château

 - L’ancienne chapelle de Borie-Petit qui sert de caveau de famille. On peut remarquer en gros plan les deux colonnes d’un temple romain situé jadis dans un quartier du Toulon. Ci-dessous la sépulture au cimetière communal des familles de Crémoux, des familles d’Abzac de Ladouze et des familles du Cheyron de Beaumont (ci-dessous). Toute une génération d’une famille issue de la noblesse et qui a marqué pendant près de quatre siècles l’histoire du village comme celle du château.

sépulture des de Crémoux au cimetière

puits dans le parc du château

- Ce puits (ci-dessus) situé entre la chapelle et le château a été répertorié lors d’une étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux. Dans la cour du château, un autre puits (ci-dessous) subsiste avec une ancienne pompe à eau, ce qui souligne bien le fait que la commune a été de tous temps à la recherche de l’eau qui manquait au pays…

puits et pompe dans la cour du château

cèdre du château

- En contournant le château, je découvre le cèdre qui cache le colombier et qui de par son âge, pourrait me raconter l’histoire de ces lieux que la noblesse a occupé. (à noter que cet arbre a résisté aux assauts de la tempête de 1999)

Etrier Périgordin

- A côté du château, le manège de l’Etrier Périgordin (ci-dessus en juin 1996) accueille les adeptes du sport équestre. En parcourant ce panneau, ma pensée va vers Jean-Marie Donard qui a été un de mes collègues sous-officier à Périgueux. Je me souviens de l’avoir revu au cadre noir à Saumur beaucoup plus tard…. Depuis, la vie et le temps ont fait leur chemin… Ci-dessous, le manège du club hippique.

l'Etrier à Borie-Petit

ferme du château

- Cette habitation (ci-dessus) était autrefois la ferme de proximité du château. Située près du manège, elle est un lieu où est stocké le fourrage des chevaux et où sont installés les box des équidés.

Vignéras au loin

- Borie-Petit occupe on l’a dit une position sur le flanc d’une colline à 175 mètres d’altitude et au fond de laquelle se situe la combe avec la route d’Agonac. A l’opposé, on aperçoit le château de Vignéras qui semble venir narguer ce vieux repaire noble.

piscine du château

- La piscine privée du château ultime trace de l’ère moderne et de l’occupation de ces lieux.

cèdre et château

- La piscine en partie cachée, le salon de jardin, le cèdre et le pigeonnier qui se marient avec la nature et qui font de cet endroit un lieu privilégié pour des vacances vertes.

parc du château

- Dans ce cadre de paix et de verdure, le cèdre, le château et les poivrières construites lors de la Restauration.

hiver à Borie-Petit

- L’hiver est arrivé avec son manteau de neige. Tout le parc grelotte sous le froid. Le pavillon est visible de la grande allée d’accès. Partout les arbres sont poudrés de frimas. Tout est calme, rien ne bouge, Borie-Petit est lugubre (photos janvier 1997).

parc sous la neige

Images_d'automne à Borie_Petit (cliquez sur ce PDF)
Précisions_de_M. Alain de Crémoux (cliquez sur le PDF)
Borie_Petit_et_sa_périphérie (tempête de 1999)
Les_dégats_autour_de_Borie_Petit (tempête de 1999)

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Borie-Petit en 1866, puis en 1901 et enfin en 1936.
- 1866 : de Crémoux Pierre-Félix, vicomte, son épouse Eugénie.
- de Crémoux Marguerite, comtesse d’Abzac
- d’Abzac de Ladouze Ulrich, comte, leurs sept petits enfants et onze domestiques (institutrice, homme d’affaires, cuisiner, cocher, femme de ménage, servante, bonne, jardinier, bouvier, domestique) soit vingt et une personnes.
- En 1901 : de Chasteigner André, propriétaire, son épouse Marie, sa fille, son beau-frère, plus huit domestiques soit douze personnes.
- En 1936 : des Grottes Germaine, propriétaire, sa fille Marie de Chasteigner infirmière, plus quatre domestiques (Félix, Elisa, Eva et Claire) soit six personnes.
-  André Puypelat, cultivateur au château soit une personne.

CHAMPCEVINEL – BORIE-PETIT (2° partie) - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : 3° balade dans le vallon de Saillantrou
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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1 avril 2015

LA RUDEILLE, LES PETITES ALPES (Commune de Champcevinel)

Carte de 1846

- Relire l’exposé sur cette 4° balade.
- Les Vignes
- Autrefois les voies de communication pour accéder au bourg étaient bien différentes de celles d'aujourd'hui. Sur cette carte qui date de 1846, on retrouve pourtant les mêmes chemins. Depuis la ville de Périgueux, il y avait la voie par le vignoble (aujourd’hui rue Paul Mazy), puis celle qui monte très fort des Petites Alpes à Barbe. La voie par le vignoble était peu fréquentée, car il fallait traverser beaucoup de campagne, ce qui était peu rassurant quand on se trouvait seul à une époque où le brigandage était devenu un rituel. Il n’y avait que Boisset et sa maison bourgeoise pour se rassurer, puis plus rien jusqu’à Barbe, si ce n’est des champs et des vignes à perte de vue... On montait alors plus souvent en passant par le vallon de la rue Combe des Dames bordé de jardins potager et de vignes, puis en montant droit pour déboucher à Barbe. Ce chemin existe aujourd’hui. Nous allons d’ailleurs l’emprunter dans le sens de la descente, pour se rendre des Vignes à la Rudeille, puis aux petites Alpes.

EN ROUTE POUR LA RUDEILLE

- A l’extrémité des Vignes, débouche un chemin herbeux, juste au virage qui débouche des Vignes et en direction de Barbe. C’était le raccourci idéal à la Libération et même bien avant pour rejoindre la ville. Ce chemin n'a pas été entretenu, certainement en raison de son dénivellé trop important. Une raison pour laquelle il a été oublié par les gens qui avec la motorisation naissante et la construction de maisons, passent par Boisset pour rejoindre notre capitale.  Autrefois, lorsque les gens de Champcevinel se rendaient à pied au marché, ce chemin constituait l’itinéraire privilégié pour éviter les lacets de la rue Paul Mazy et retrouver plus vite la partie habitée de Périgueux, autrement dit la civilisation. (photo juillet 1996)

carrefour entre les Vignes et Barbe

chemin vers la Rudeille

- Les jeudis, jour de vacance scolaire, les mères de famille, habillées de leur robe longue d’antan, descendaient ce chemin avec leurs enfants, en longeant le domaine des Vignes (photo juillet 1996).

Vers la Rudeille et sous les chênes

- Elles disparaissaient ensuite sous de magnifiques chênes dont la lumière ne parvenait pas à percer l’épaisseur des feuillages (photo juillet 1996).

mi chemin vers la Rudeille

- Que de souvenirs dans les mémoires des enfants que ce petit chemin, véritable cordon entre la paisible campagne et la bruyante agglomération, et où on se remémorait les scènes du marché, des boutiques, de la rue, à une période où "se rendre en ville" constituait une fête. Aujourd’hui le petit chemin se perd et longe des haies d’où les merles effrayés s’enfuient, mécontents de voir leur territoire découvert et troublé par notre passage (juillet 1996).

sureau à la Rudeille

- On longe alors la Rudeille, lorsque le chemin passe sous un magnifique sureau (photo juillet 1996) pour déboucher ensuite sur l’impasse des petites Alpes (ci-dessous).

les Petites alpes

la Rudeille

- La Rudeille c’est toujours le territoire de la commune avec cette ancienne ferme occupée jadis par Henri Pugnet, un métayer, son épouse Marceline et ses trois enfants. Depuis cette bâtisse a été entièrement restaurée. Comme toutes les habitations anciennes, elle cache une histoire, une vie, une époque (photo juillet 1996).

ferme restaurée de la Rudeille

- Côté toponymie, la Rudeille vient de rudélar, c'est-à-dire de rouler. C’est un endroit en faits en pente, à flanc de colline et qui évoque la culbute. C'est le cas de cette ancienne ferme accrochée à flanc de coteau. (photo juillet 1996).

impasse des petites alpes

- Du bas de l’impasse des Petites Alpes, on revoit l’itinéraire qui nous a conduit à la ferme des Pugnet. Tout là-haut, on aperçoit les Vignes et son pigeonnier perché qui semble veiller sur cette combe autrefois cultivée et plantée de vignes, aujourd’hui entièrement bâtie et partagée entre Champcevinel et Périgueux (photo novembre 1996).

les petites alpes et son lotissement

- Je cherche à prendre de la hauteur sur le territoire de Périgueux pour mieux découvrir le flanc Sud de Champcevinel. De l’impasse de Coubertin, se dégage les Petites Alpes et son lotissement et au-dessus la propriété des Vignes (photo août 1996).

panorama sur les Vignes

- C’est sur ces deux photos que l’on peut comparer la différence des saisons. En diagonale ci-dessus, on devine notre petit chemin perdu dans la touffe des arbres (photo août 1996). En automne (ci-dessous), on distingue vraiment son tracé jusqu’à l'ex ferme Pugnet. Au sommet on aperçoit la couleur verte du cèdre de l’Atlas de Boisset et à droite celui plus petit du domaine des Vignes, originaire de l’Himalaya (photo novembre 1996).

panorama sur les vignes en automne

les petites alpes et les Mazades

- En jouant avec mon objectif, le champ de vision me permet d’élargir le territoire sur les Vignes, la Rudeille et les Mazades (photo novembre 1996). Ci-dessous le domaine des Vignes, la ferme restaurée de la Rudeille et les hauteurs de Boisset, toujours vus depuis l’impasse de Coubertin à Périgueux (photo novembre 1996).

vaste espace des Vignes

les vignes au téléobjectif

- Au téléobjectif, j’aperçois le petit pigeonnier placé entre l’ancienne et la nouvelle maison des Vignes, comme s’il restait le trait d’union d’une génération de gens ayant vécu sur ces terres pendant près de trois siècles (photo août 1996). Ci-dessous, la ferme des Soudeix à Barbe semble isolée parmi les bois de chênes et de châtaigniers. Un vestige survit entre le passé et le présent, avec cette ancienne demeure qui n’est plus une ferme, de l’autre la nouvelle villa habitée (photo août 1996).

Barbe vu depuis Périgueux

les petites alpes de nuit

- De nuit, on devine l’arc de cercle décrit par la rue des Petites Alpes qui dessert son lotissement (photo décembre 1996).

petites alpes et mazades by night

- Plus à l’Est, le décor nocturne s’étend sur les Basses Mazades et la côte en direction de Chaumézie (photo décembre 1996).

les Mazades vues depuis les petites alpes

- Vues des Petites Alpes, les Mazades s’étirent le long de la côte qui conduit à Chaumézie (photo août 1996). Un coup de zoom et revoilà Puyroger, ce domaine propriété de l’hôpital qui culmine à 180 mètres et sur lequel un relais radio a été installé (peut-être celui de radio 103 à cette époque) (photo août 1996). Je suis arrivé au terme de cette étape soit le moment de descendre pour monter sur Boisset que nous visiterons une prochaine fois.

 

Puyroger vu depuis les petites alpes

CHAMPCEVINEL - LA RUDEILLE, LES PETITES ALPES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Boisset

30 octobre 2014

TRADITIONS DU XIX° ET XX° SIECLE (6° partie)

Prix cycliste des fêtes de la Saint-Marc : La course a été une tradition bien présente, surtout après la libération. Les premiers prix cyclistes étaient organisés par le restaurant "Au bon accueil" d’où les coureurs partaient. Selon les époques le peloton se dirigeait vers Beausoleil, Penlèbre, Les Mazades et retour par la rue Paul Mazy, Barbe et le bourg. Parfois les coureurs descendaient par le Lac, la Combe pour revenir par la côte Durand (près de Borie-Petit). Les derniers prix cyclistes, eux se sont disputés depuis la rue Aragon, rue Louis Pergaud et retour par la rue du Majoral Fournier. Dans les années 50, un prix du Pouyaud se déroulait de ce lieu-dit et jusqu’aux Piles, où on tournait autour d’un baril, pour revenir vers le départ.

Lili Besse lors du Prix cycliste en

 

Eliane Condaminas lors du prix cycliste en 1972

Notre photo : En 1958, victoire de Jacques Suertegaray (CC Belvès) qui se voit remettre la gerbe par Lili Besse, devant le commerce de ses parents. - (photo noir et blanc)
- En 1970, Gérard Darrin (CC Périgourdin) devient le lauréat et se voit fleurir par Eliane Condaminas. - (photo couleur)

Liens sur le cyclisme à Champcevinel :
- Palmarès du Prix cycliste de la commune de Champcevinel

CHAMPCEVINEL - FÊTES ET TRADITIONS (6° et dernière partie) - © BERNARD PECCABIN

5 mai 2015

LONGUEVILLE ET LES JARTHES (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :
- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960)
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset
- Barbe

route du bourg à Longueville

- Après ma visite à Barbe, on arrive au hameau de Longueville par cette route de Périgueux qui traverse plus loin le lieu-dit de Bricard. (photo novembre 1996)

- Le nom de Longueville serait lié à un fait historique : "pendant la Fronde, la ville de Périgueux ayant refusé de recevoir la duchesse Anne de Longueville, celle-ci se retira alors dans un hameau de Champcevinel, où le propriétaire lui aurait donné asile. En souvenir de son séjour, le hameau fut baptisé du nom de la célèbre duchesse".

Longueville (traverse)

- Longueville ou du moins l’ancien hameau est situé en retrait de la route du bourg (photo novembre 96). Ce lieu-dit était occupé que par des cultivateurs qui travaillaient la vigne et la terre du plateau. Les archives nous révèlent qu’il y avait deux maisons en 1851 (famille Beau et Colombet soit six habitants). En 1901, on note toujours deux maisons (famille Veyrie et Lactien soit cinq personnes), puis en 1936 une seule famille (les Raynaud soit huit habitants). Voilà pour l’histoire et son évolution… où l’agriculture a été on le voit très présente.

anciennes maisons à Longueville

- Il reste quelques anciennes maisons (parfois restaurées), proche des bois qui mènent par un chemin jusqu’à Saillantrou (photo novembre 96).

clocher vu de Longueville

- Au lointain le clocher veille, même sur ce hameau dont Christiane Piboyeu nous a dévoilé l’origine de son nom (photo novembre 1996).

autour de Longueville

- Entre Longueville et Vieux Bricard, la nature, les cultures et la verdure nous présentent la périphérie du bourg sous un autre aspect (photo juillet 1996).

le bourg depuis Longueville

- Vue du Sud, l’église impose son architecture et rien n’est surprenant d’apprendre qu’une forteresse avait pris position en ces lieux durant la guerre de cent ans. Nos ancêtres avaient certainement bien évalué le relief, car vraiment cette place restait un véritable bastion pour surveiller l’ennemi (photo juillet 1996).

automne à Longueville

Longueville en octobre

- En quittant Longueville, les couleurs de l’automne, une fois de plus m’arrêtent pour prendre au passage deux arbres près du croisement des Jarthes (photo novembre 96 et octobre 1996).

vue aéreinne de Longueville et des Jarthes

- Cette vue aérienne permet de mesurer l’évolution de 1960 à nos jours…

allée des Jarthes

- Les Jarthes c’est d’abord cette allée de chênes qui se faufile entre deux propriétés (photo novembre 1996). Puis en arrivant, une clairière qui me permet d’apercevoir le fond du vallon et le versant de Chaumézie (photo novembre 1996, ci-dessous).

Chaumézie vu des Jarthes

- Comme on a pu le voir sur la photo aérienne, les Jarthes étaient recouvertes de vignes. Aujourd’hui, la pression immobilière et la croissance de la ville ont fait que c’est une zone bâtie. Dans la toponymie des Jarthes, on y lit que ce sont les mystères des transcriptions, les fantaisies orthographiques et les prononciations qui ont sans doute altéré le mot sarthes, qui est devenu jarthes au fil des ans. Dans ces conditions, c’est un lieu où se tenait un tailleur d’habits… ou selon le spécialiste Jean-Louis Lévêque, une maison ayant appartenu à la famille Sartre. Mais le cadastre Napoléonien, nous indique que vers 1820, aucune maison ne se trouvait ici, ce qui fait que le mystère reste entier...

CHAMPCEVINEL - LONGUEVILLE ET LES JARTHES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : d
e Bricard à Beausoleil

19 mai 2015

DE BRICARD A BEAUSOLEIL (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :
- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960)
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset
-
Barbe

- Longueville et les Jarthes

rue Majoral Fournier

La rue majoral Fournier devenu une voie périphérique du bourg

- Et voilà la dernière portion du parcours de ma quatrième balade. Celle qui me conduit de Bricard jusqu’à Beausoleil, tout en évitant le bourg. D’ailleurs sur cette photo ci-dessous, on revoit quel était l’environnement de cette contrée en 1960 (photo aérienne). Un bourg et toutes ses maisons rassemblées autour du clocher, bien éloignées de Bricard et de cette rue qui est devenue depuis celle du Majoral Fournier.

Vue aérienne de Bricard à Beausoleil

- En arrivant à ce calvaire (photo octobre 1996, ci-dessus), on peut soit rejoindre le bourg par la gauche, soit continuer sur Beausoleil par la droite.

croix de Bricard

- En montant côté gauche, on arrive alors à l’atelier du charpentier-menuisier de la commune. Ici c’était l’atelier de Charles Sudret. L’homme qui faisait les cercueils, les meubles, sans doute les roues et bien sur les charpentes de cette époque. Entre le maréchal de Champcevinel et le menuisier, il existait une collaboration pour ces deux artisans dont l’un bien sur travaillait le bois, l’autre le fer. Souvent Charles Sudret mobilisait du monde pour livrer les cercueils aux domiciles des défunts. Et quand il s’agissait de partir au Lac Lagraule ou à Cul de chien, ce n’était pas une partie de plaisir... Et pourtant, à cette époque de l’entre deux guerres où la solidarité restait le maître mot, toute expédition si l’on peut dire s’achevait par un bon casse croute et de bonnes bouteilles.

Menuiserie de Charles Sudret

- L’ancien atelier de menuiserie de Charles Sudret

- Le bourg ramassé autour du clocher nous livre aussi ses secrets. Aux archives départementales, le recensement de 1936 nous apprend qu’il y avait seize maisons, treize cultivateurs déclarés rassemblant 63 personnes au total.
Les_anciens_habitants_du_bourg_de_Champcevinel (cliquez sur ce PDF)

Touvéras

- Vu de Fosse-Rouge, on distingue une partie du lotissement qui longe la rue du Majoral Fournier et les Touvéras, jadis occupée elle aussi par la vigne et ceci depuis les Jarthes (photo août 1996).

Vieux-Bricard

La vieille ferme des Marquet, ultime vestige avec la passé agricole de la commune

- Bricard est un lieu-dit qui existait déjà sous Napoléon. Le cadastre de 1820 en témoigne. Aujourd’hui, Bricard a pris le nom de Vieux-Bricard, pour se différencier des villas environnantes. Car c’est ici que se situait le poumon de cette propriété où vivait Martial Marquet cultivateur, avec son épouse Marguerite. De cette union naîtra Théodore qui prendra la succession agricole. En se mariant avec Julienne Dutheil, ils auront deux enfants (Gilbert et Paul). La toponymie de Bricard nous indique qu’il peut s’agir d’un endroit où résidait un homme un peu fou où d’une personne ainsi surnommée.

Touvéras bas

- Du bas de cette combe à Touvéras, je distingue les maisons de Mazoulet. Ce chemin en castines, qui part du bas du chemin de Jacquou, nous amène à Penlèbre et aux Basses Mazades (photo août 1996).

clocher vu de Bas Touvéras

- Les mouvements du relief me permettent de jouer avec le clocher dans ce vallon de Bricard d’où Claude Philippon décollait en ULM (photo août 1996), de par une piste aménagée sur la prairie.

ferme de Touvéras

- Dans cette ferme des Touvéras habitaient Louis et Marie Rebière, des métayers de M. Simonet qui ont eu Claude et Claudette, . Claude restera une ancienne figure de la commune comme garde-champêtre et cantonnier de Champcevinel. Les Touveras dans sa toponymie signifient un lieu en bordure d’un champ qui n’est pas labourée. Et comme Bricard, c'est une vieille ferme qui figurait déjà sur le cadastre de la commune en 1820.

écureuil surpris à Beausoleil

- Je poursuis ma route sur Beausoleil. Cet écureuil m’a tellement surpris, que j’en ai tremblé provoquant ce flou d’image bien involontaire. L’écureuil vient ici pour décortiquer les pommes de pin en les tenant entre ses doigts et en les faisant tourner devant ses dents pour dégager les graines qu’il affectionne (photo octobre 1996).

biches à Beausoleil

- Un après-midi d’octobre, entre Couture et Beausoleil, ce sont trois biches qui attirent mon attention (photo octobre 1996).
- L’histoire de Beausoleil est courte. Ce lieu-dit n’existait pas sue le cadastre Napoléonien et pas plus sur le recensement de 1901 du village. Mais en 1936, cet endroit était habité par deux familles de cultivateurs (les Chiorozas et les Simonet). Même plus tard, un maraîcher  (M. Cambou) y cultivera des légumes pour être vendus au marché… Sur la vue aérienne en haut de page, on distingue les champs d’asperges, juste en face de la mare de Fontroubade occupée autrefois par de nombreuses lavandières. Du bourg, les femmes venaient avec une brouette pour rincer leur lessive. Parfois, même, il fallait qu’une place se libère avant d’attaquer son linge.

ancienne maison de Maxime Simonet

- Ici subsiste la maison de Maxime Simonet, ancien maire de la commune. Beausoleil dans sa toponymie n’est ni plus ni moins qu’un lieu de la commune ensoleillé du matin jusqu’au soir…

Beausoleil

- De Fosse Rouge, j’aperçois Beausoleil terme de cette étape. Je distingue même la prairie d’où les biches se sont enfuies, puis le cimetière et enfin cette route des coteaux dont je me suis servi de limite pour découper le territoire de la commune (photo août 1996)

ma 4° balade

- Un panneau de signalisation résume alors mon itinéraire, ou presque…, celui de ma 4° balade que j’achève ici.

CHAMPCEVINEL - DE BRICARD A BEAUSOLEIL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Ma cinquième balade à Champcevinel (Présentation)

9 juin 2015

LES MAZADES (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 5° balade :
- Ma 5° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)

le hameau des Mazades

- Les Mazades c’est l’extrémité d’un versant qui meurt sur la Combe des Dames à Périgueux (photo novembre 1996). C’est aussi la ville de Périgueux qui a tenté de déborder sur la campagne. Vue de l’hôpital, j’avoue qu’à la date de ces photos, la tentative a échoué puisque les espaces verts ont nettement pris le dessus. Dans sa toponymie les Mazades sont un endroit constitué de petites fermes modestes.

vue aérienne des Mazades

- En 1960, la situation des Mazades était encore plus verdoyante. D’après cette vue aérienne, on comptait une douzaine de maisons et une rue du 19 mars 1962 totalement inhabitée. En 2012 (vue ci-dessous), la situation a totalement évolué avec le béton qui a pris la relève des prairies et une rue du 19 mars bordée de villas.

les Mazades en 2012

- Lors de ma présentation de cette cinquième balade vous avez vu les Mazades au seuil de l’hiver. En plein été, la verdure et surtout les bois offrent un autre panorama. Celui d’une douce campagne, mais c’était en août 1996.

Les Mazades de nuit

- De nuit on devine malgré les ténèbres le vallon des Basses Mazades et la côté qui mène vers Penlèbre (décembre 1996).

les mazades et sa circulation

- Au petit matin, le ballet incessant des voitures donne un effet spécial sur cette photo prise un matin de novembre, alors que l’aube commence à peine à éclairer le ciel. (photo novembre 1996).

maison restaurée des Mazades

- A mi-parcours des Mazades, je découvre cette maison restaurée avec une grande minutie. Bâtie sur le flanc de la colline, elle domine le vallon qui débouche sur la Combe des Dames (photo septembre 1996).

Hauts de Mazades de nuit

- Plus haut la route de Lagrange nous permet d’aborder le sommet, un tôt matin de décembre 1996.
- Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient aux Mazades en 1936. On y trouvait la famille de Julien Congé, son épouse Angèle et son fils Georges. Ferdinand Lagarde maçon, son épouse Berthe, Fernande et Fernand ses enfants. Gaston Lagrange cimentier, son épouse Marie cultivatrice, Marcel leur fils. Marie Feyfant d’origine bretonne et Marie Le Coaer bonne à tout faire. André Durieux cultivateur, son épouse Thérèse, Pierre et Marcel ses enfants soit au total cinq maisons pour seize habitants.

Basses Mazades

- Un retour sur la rue du 19 mars 1962 nous permet de rejoindre le bourg. Le cadastre Napoléonien situe ce chemin mais avec une interruption vers le milieu du vallon, à peu près à hauteur de Penlèbre. Ce même cadastre situe Chaumézie à hauteur de cette ferme abandonnée et dévorée par les arbres, le lière et les ronces. Aujourd’hui Chaumézie se retrouve au sommet des Mazades, mais en vérité ce lieu-dit a d'abord existé au fond de ce vallon. La toponymie de Chaumézie nous indique un plateau dénudé. Ce mot viendrait du gaulois calmis, qui s’est latinisé pour donner en occitan des variantes comme chaum, d’où Chaumézie...
- Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Chaumézie en 1936. Il est indiqué la famille d’André Vigier forain de profession, puis son épouse Andréa, Michel et Huguette ses enfants, soit quatre personnes et une maison en tout et pour tout.

Dains au Basses Mazades

- Décidément ces basses Mazades me laisseront songeur avec ce parc où les daims et leurs faons acceptent d’affronter la pellicule sans la moindre frayeur (photos octobre 1996). Aujourd’hui cette route du 19 mars rejoint le chemin de Jacquou, puis le bourg… de Champcevinel !

faons aux Basses Mazades

CHAMPCEVINEL - LES MAZADES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Puy Roger, Bonneau, Penlèbre

20 novembre 2014

PASSAGE DU GR 36 SUR LA COMMUNE DE CHAMPCEVINEL

GR 36 (signatlétique)

- Le chemin de grande randonnée 36 (GR 36 Manche-Méditerranée) rentre dans la commune par la voie romaine qu’il traverse, pour rejoindre le château de Vignéras, où il dessine un méandre. Mais une de ses variantes, pénètre plus au Nord près de Missounet, venant de l’abbaye de Merlande, pour rejoindre Vignéras ou ce sentier ne fait plus qu’un. Son itinéraire descend sur la RD 3 "aux Granges", emprunte la rive gauche du ruisselet le Foncrose. Le GR 36 serpente à travers la côte Durand, passe devant le club hippique de Borie-Petit, traverse le village. Il utilise la route pour gagner la voie la plus au Nord de La Grange, puis Fosse Rouge et passe aux Cailloux, pour traverser la RD 8 et quitter la commune pour se retrouver à Trélissac.

le GR 36

Notre photo : la carte du GR 36 sur la commune de Champcevinel. Les pointillés jaunes matérialisent les limites Ouest et Est de la commune. En rouge le tracé du GR avec point d’entrée et de sortie.
NDLR : le GR est matérialisé sur le terrain par deux bandes horizontales de couleur blanche et rouge (photo en haut à gauche)

CHAMPCEVINEL - LE GR 36 - © BERNARD PECCABIN

4 décembre 2015

SUR LA VOIE ROMAINE ( Maison Neuve et Combe Donzelle)

VISITE DE MAISON NEUVE ET DE LA COMBE DONZELLE

- Revoir ma 7° balade (son parcours)
- Lire A l’Ouest de la voie romaine
- Vignéras
(entrée Ouest)

- Vignéras
(côté route d’Agonac)

Maison Neuve

autour de Maison Neuve (carte)

- Et nous voilà partis de Vignéras. En direction de la voie romaine, la culture du tournesol occupe cette grande clairière, qui appartenait autrefois à la paroisse de Chancelade, ceci sous la monarchie. Sur la carte vous trouverez l’itinéraire parcourue en points bleus et cerclé de rouge la côte 184. Cette balade est effectuée dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Tout cela pour dire que la portion comprise entre le château et la voie romaine constitue le GR 36b qui conduit les randonneurs vers l’abbaye de Merlande, à travers la forêt de Feytaud. (photo juillet 1996)

 

chemin boisée près de la Combe Donzelle

- Le GR 36b s’enfonce maintenant sous les bois puis traverse des clairières (photo mai 1997).  Un apiculteur a installé quelques unes de ses ruches. Dire que pour fabriquer un kilo de miel les ouvrières doivent butiner 800 000 fleurs et parcourir un total de 40 000 kms… !!! (photo mai 1997)

ruches à Maison Neuve

étang à Maison Neuve

- Le chemin arrive à la "petite Combe Donzelle" et longe un petit étang (photo mai 1997). A quelques mètres du point de jonction avec l’ancienne voie romaine, le chemin longe le hangar d’un artisan menuisier. La boucle de ce petit lopin de terre appartenant jadis à Chancelade est bouclée. L’histoire et la constitution des communes sous Bonaparte l’a attribué depuis et on le sait à Champcevinel.

menuiserie

Hangar d'une menuiserie à la Petite Combe Donzelle

construction récente à Maison Neuve

Construction récente à Maison neuve (octobre 1996)

- Je m’approche de cette maison construite en bordure du bois et au milieu d’une friche. On dit que Maison Neuve signifie dans sa toponymie un lieu où il y avait une maison de construction récente. Mais comme ce lieu-dit existait déjà dans le cadastre de Bonaparte, la maison en question n’existe plus depuis bien longtemps.

voie romaine

- Me voici à nouveau sur l’ancienne voie romaine près de Maison-Neuve (photo octobre 1996). Plus loin sur le plateau, on rencontre une clairière, lieu précis du Maison Neuve d’antan. Mais depuis, les nouvelles constructions sont sorties de terre comme des champignons, modifiant ainsi les limites de ce hameau si proche de Périgueux (photo octobre 1996). Il est curieux de constater qu’il n’existe aucun nom de ce lieu-dit sur les registres de recensement de 1901 comme celui de 1936. Ce qui laisse supposer que certaines personnes l’ont appelé "Pierre Plantée", qui lui figure bien dans les recensements, mais pas dans le cadastre Napoléonien… Un mystère encore qui reste à dévoiler, ce qui sera fait lors de la future rando vers Missounet.

Maison Neuve de Vignéras

Anciennes constructions de Maison Neuve près Vignéras

point géodésique

Point géodésique de Maison Neuve matérialisé par une affiche blanche au sol

- La carte de l’Institut Géographique National indique l’implantation d’un point géodésique à Maison Neuve. La position planimétrique de ce point est donnée par l’IGN avec une homogénéité de quelques centimètres sur le terrain, dans le système dit "Lambert" pour la France et pour les cartes à l’échelle 1/25000 (voir la carte en haut à gauche de cette publication avec le pint visé cerclé en rouge). Vers l’an 2000, les données topographiques destinées à gérer l’espace des communes seront effectuées grâce au programme SPOT sur une échelle de 1/5000. C’est encore l’IGN qui est chargé de répertorier ces travaux de recherche d’intérêt général et caractérisés sur le terrain par une borne ou un panneau. A Maison Neuve, j’ai trouvé ce point géodésique dans une plantation ou un verger abandonné à une altitude de 184 mètres selon la définition de la carte. Le cadastre on le voit a matérialisé le point par un piquet et une affiche (photo novembre 1996). Aujourd’hui, tout a disparu et la borne n’a pas été plantée.

point IGN

Affiche provisoire du cadastre à Maison Neuve

- La voie romaine sert de limite entre Champcevinel et Château l’Evêque. Gaz de France a installé son réseau de distribution tout le long pour desservir Château l’Evêque, d’où les travaux engagés ici près de la Combe Donzelle. La voie romaine partait de Vesunna (Périgueux) pour rejoindre Ecolisma (Angoulême). Près de Nontron, on avait la possibilité de bifurquer directement sur le Nord pour atteindre Limonum (Poitiers) (photo juillet 1996). La commune de Champcevinel débute sur le côté droit de la route, tout ceci pour dire que la portion en travaux et la route dépendent de Château-l’Evêque.

Voie romaine à la Combe Donzelle

Route de Château l'Evêque en été 1996

Haut de la Combe Donzelle

Vue depuis le haut de la Combe Donzelle sur Borie-Petit

- Depuis le haut de la Combe Donzelle, j’aperçois au loin Borie-Petit perdu dans les bois. A mes pieds, le vallon de cette combe déboisée m'interroge. Bien avant la révolution, tout le penchant gauche était occupé par la vigne et ceci sur plus de trois hectares (photo mars 1997). Au téléobjectif (photo ci-dessous), je distingue l’Etrier, l’ancienne ferme, le château et son fidèle cèdre. Entre le château et mon point de station, le vallon descend jusqu’au  carrefour de la route d’Agonac, prés des établissements Donzeaud. La toponymie de la Combe Donzelle serait un vallon où les demoiselles venaient peut-être flirter autrefois… Ce nom ne figure pas pour autant sur le cadastre Napoléonien, mais seulement  sur les cartes de l’IGN.

Borie Petit vue de la combe donzelle

Pareynou, Vignéras et Maison Neuve

Une vue qui résume ma balade avec Maison Neuve au lointain
Vignéras et Pareynou en premier plan

CHAMPCEVINEL – MAISON NEUVE DE VIGNERAS - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Combe Donzelle, Missounet, Tête sèche, Pierre Plantée, les Gravettes

5 janvier 2016

PUYFAUCON (commune de Champcevinel)

PUYFAUCON SUR LE PLATEAU DE BORIE-BRUT

- Revoir ma 8° balade (son parcours)
- Visiter Pareynou

- Si on a accédé à Pareynou par un chemin à travers bois, il en n’est pas de même pour l’étape suivante, celle de Puyfaucon. Un petit retour en arrière et nous voici à la case départ, soit au carrefour de la route de Château-l’Evêque avec celle d’Agonac. Côté gauche c’est Bas Vignéras, côté droit, c’est Bas Pareynou.

piste VTT à Peyrinet vue de Bas Vignéras

Descente vertigineuse pour les VTT dans les bois du côté de Peyrinet

- Derrière moi, les bois de Peyrinet où l’on distingue une piste qui descend droit et qui donne des émotions aux vététistes en quête de fortes sensations. (photo octobre 1996)

repères de nivellemnt à Bas Vignéras

- Après deux cent mètres de parcours, la carte m’indique un repère de nivellement "RN" identifié sur le terrain par cette borne. En vérité cela signifie que l’IGN a calculé ici avec précision l’altitude de ce point par rapport à la côte zéro donnée par le marégraphe de Marseille. Cela se traduit par un point côté à une altitude de 110 mètres qui est répertorié sur un document spécifique de l’IGN (photo novembre 1996).

vallon de Peyrinet vu de Bas Pareynou

- Du carrefour de Bas Pareynou, je jette un dernier regard sur ce vallon qui monte vers Peyrinet, pour m’engager vers le cœur de ces territoires de l’Ouest en empruntant la route de Château-l’Evêque (photo ci-dessus juillet 1996). Ce vallon qui monte vers Peyrinet constituait sous la Révolution la limite entre les paroisses de Champcevinel et de Périgueux. Le versant gauche était occupé par un vignoble appartenant à Borie-Petit, le versant droit était lui recouvert de bois à cette époque.

carrefour route de Borie-Brut

- Plus haut, un nouveau carrefour qui par le côté droit m’amène vers ma prochaine destination, celle de Puyfaucon, puis celle de Borie-Brut (photo ci-dessus juillet 1996)

ferme de Puyfaucon

- La ferme de Puyfaucon ci-dessus, conservait en 1996 son édifice d’antan au milieu d’une prairie. Aujourd’hui, plusieurs maisons neuves occupent les espaces verts. Autrefois, c’était la ferme des Gaudou, puis celle des Saint Just. Une ferme pas très ancienne, puisque ce lieu dit n’existe pas sur le cadastre Napoléonien. Donc un lieu-dit nouveau dont la toponymie nous indique que ça pouvait être un lieu où nichaient des faucons…

ferme de Puyfaucon vu de côté

- Lors de ma visite, la ferme est gardée par des chiens pas très rassurants (photo janvier 1997). En 1936 habitaient ici Louis Gaudou agriculteur, son épouse Hélia, ses deux filles Odette et Janine, plus leur belle mère soit cinq habitants.

dans la ferme de Puyfaucon

- Après avoir traversé les terres de Puyfaucon, je rentre dans une pinède sous laquelle vit un élevage de porcs. Un bruit de tronçonneuse trahit le silence des bois. Je suis à peu près à hauteur de Foncrose, sur le versant de Puyfaucon, lorsque j’aperçois des bucherons en plein ouvrage (photo ci-dessous février 1997).

tronçonneur à Puyfaucon

tronçonneur dans les bois de Puyfaucon

Découpe du bois et du pin maritime

- La Dordogne on le sait est le 3° département français avec ses 400 000 ha. Le pin maritime occupe 20% de la forêt et la filière bois cherche à se développer par l’apport des subventions européennes. Une forêt cultivée peut devenir un placement mais ici comme ailleurs, elle est mal gérée (photo février 1997). A noter qu’au 18° siècle une vigne occupait les lieux à la place de la pinède. Il en était de même pour le versant qui descendait de Borie-Brut jusqu’à Touvent.

travaux de débardage 

Travaux de débardage entre Puyfaucon et Foncrose

- Il existe des aides à la plantation et les propriétaires doivent prendre conscience de cette richesse mal exploitée qui dort. Il y a des friches agricoles, il faut éviter les friches forestières. Je suis revenu un mois après dans cette pinède de Puyfaucon. Les troncs coupés à deux mètres avaient disparus grâce aux performances de cet engin, mais les ronces envahissaient déjà tous les déchets abandonnés par les débardeurs (photo février 1997).

sentier reliant Foncrose à Puyfaucon

- En poursuivant mon itinéraire, le sentier, rejoint Foncrose et la route d’Agonac (photo ci-dessus)

CHAMPCEVINEL - PUYFAUCON - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Borie-Brut et son château

24 mars 2015

LES VIGNES (commune de Champcevinel)

Départ de la route Sud de la commune

- La rue Paul Mazy à Périgueux monte à n’en plus finir sur Champcevinel. Après le centre universitaire, on négocie un petit virage bordé de hauts murs, pour découvrir et déboucher enfin sur ce sommet tant espéré. Ici on pénètre dans la campagne et on laisse sans transition derrière soi la ville et son concert de klaxons, de bruits, d’odeurs et de fumées. (photo octobre 1997).
- Relire l’exposé sur cette 4° balade.

vue aérienne sud de la commune

- Vous trouverez ci-dessus la physionomie de l’entrée de la commune en 1960. Il s’agit d’une vue aérienne. Certes le cliché n’est pas de qualité, époque oblige,  mais il nous permet de voir tous les espaces cultivés de cette époque. Il existe encore à Périgueux un élément d’une ferme, celle des Chaminade qui se situe rue Clos Chassaing, juste après le collège portant le même nom. De cette ferme et jusqu’aux Vignes, il n’y avait que des terres cultivées (voir photo)… D’autres vues aériennes vous seront proposées, au fur et à mesure de cette balade… (cliquez sur l'image pour mieux découvrir)
NOTA : les vues aériennes ont débuté dans la région en 1945. Les cartes ont été ainsi actualisées au fil du temps et par de nombreuses missions. D’abord en noir et blanc, la couleur est venue agrémenter les clichés. Aujourd’hui, c’est grâce au satellite Spot que nous détenons toutes les informations avec une qualité de plus en plus appréciable…

LES VIGNES PORTE D’ENTRÉE SUD DE LA COMMUNE

Les Vignes

- "Les Vignes" c’est de par la toponymie un endroit planté ou occupé par la vigne. C’est précisément ce qui en était encore lors de la libération. Aujourd’hui, c’est une vaste prairie sur un versant, c’est comme un balcon, un observatoire sur la ville qui s’étire là, juste à nos pieds, avec cette combe des dames entièrement bâtie (photo octobre 1996). D’ici je distingue les limites entre la commune et la ville, matérialisées d’abord par la route du fond, puis par le long mur du cimetière du Nord qui s’étire jusqu’aux Romains (photo ci-dessous de novembre 1996).

la combe des dames vue des Vignes

Puyroger vu des Vignes

- Au lointain, le repaire de Puyroger semble seul, noyé lui aussi dans son cadre verdoyant à l’époque et d’où il lorgne l’incessant ballet des voitures des villageois et des citadins. En observant "les Vignes", je suis surpris par ce patrimoine naturel constitué par cette propriété où la prairie occupe un si vaste espace et qui permet d’emblée d’opérer la rupture avec la ville (photos ci-dessous d'octobre 1996).

autour des Vignes

demeure des Vignes

- "Les Vignes" c’est une ancienne maison bourgeoise du 18° siècle avec ses vieilles pierres, son pigeonnier, son toit, ses tuiles, son jeune cèdre de l’Himalaya (photo août 1996). Cette demeure bâtie au sommet de la côte observe la ville et semble installée là comme si elle assurait une sorte de protection avancée du village (photo juillet 1996).

demeure des Vignes bis

demeure et pigeonnier des Vignes

- "Les Vignes" ont été achetées bien après 1800 à une dame de petite vertu de Périgueux, d’après les propos de M. Roger Aubisse, propriétaire des lieux. Lors de l’achat, ses aïeux auraient trouvé dans les pièces de cette maison, huit lits… !!! Voilà pour la petite histoire. (photo août 1996).

pigeonnier des Vignes

- Ce magnifique pigeonnier d’époque, sert curieusement de WC de jardin. Il a été construit avec un arc trouvé au comptoir des chevaux à Périgueux et une arche de 1670 récupérée au Lac Lagraule (photo août 1996).

fers à chevaux aux Vignes

- Sur les poutres de cet auvent, quelques témoignages du passé où les chevaux remplaçaient la machine… Le maréchal de Champcevinel connaissait bien ces lieux. Lorsqu’il rentrait à pied de la ville, une halte s’imposait chez le père Aubisse qui offrait le verre de l’amitié. (photo août 1996).

Périgueux depuis les Vignes

- Depuis cette ancienne demeure, la ville de Périgueux apparaît comme si elle était sortie de terre, un peu à la manière d’un champignon. L’environnement a en effet conservé son cadre bucolique qui fait de Périgueux vu des Vignes, une ville dans la campagne. (photo août 1996).

ferme des Vignes

- "Les Vignes" c’est une ancienne maison de maître avec sa ferme occupée par des métayers venus de Bretagne en 1928. A cette époque, on recherchait dans le pays de la main d’œuvre pour travailler dans les terres, et la Bretagne certainement excédentaire envoya ainsi un contingent sur le Périgord. La famille Lochou occupait cette ferme et M. Aubisse me fit visiter cette habitation transformée maintenant en musée (photo août 1996).

if des vignes

- A l’intérieur, il me montre cet if trouvé dans l’ancien presbytère du village du village qui constitue une de ses pièces de collection privilégiée (photo août 1996).

bifaces et pointes moustériennes trouvés à Périgueux, Fosse Rouge et aux Vignes

- Au premier étage, les pierres du paléolithique et du néolithique me ramènent à la préhistoire et à la passion du propriétaire des lieux (photo novembre 1996). Voir ce lien pour d’autres informations.

épouvantail aux Vignes

- Dehors, une pie prise au piège sert d’épouvantail pour ses compagnes jugées trop nombreuses par le père Aubisse qui n’en finit pas de me raconter de nombreuses anecdotes sur le pays (photo novembre 1996).

verger des Vignes

- Je suis surpris de constater l’absence de vignes. Elles ont été arrachées comme partout dans tout le pays… Cependant, la carte Belleyme (sous l’ancien régime), nous la situe entre la Rudeille, Barbe et Bricard. Celle-ci descendait même jusqu’aux Basses Mazades. Une autre pièce existait sur le plateau, entre les Vignes, Boisset et le Maine, exposée face au soleil de midi et celui du couchant. Voilà pour l’histoire des Vignes, dont le nom reste aujourd’hui l’ultime mémoire de ce passé (photo septembre 1996).

mare des Vignes

- Cette mare a été creusée pour construire les murs de la ferme des métayers. Grâce aux pierres et à la terre, la maison a été bâtie et M. Aubisse ne manqua pas de me signaler qu’une mare dans le pays, c’est l’indice d’une construction dans les parages (photo novembre 1996).

NOTA :  Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient aux Vignes en 1936.
- Mirabel Eugénie, chef d’exploitation et ses deux enfants soit trois personnes.

- Lochou Jean-Marie, cultivateur et son épouse Marie et ses trois enfants soit cinq personnes.
Total : 8 personnes pour deux maisons tous agriculteurs

CHAMPCEVINEL - LES VIGNES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : La Rudeille et les Petites Alpes
  

21 avril 2015

BARBE (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :

- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (vue aérienne de 1960)

- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset

entrée de Barbe

- Lorsque vous venez de Périgueux, après avoir escaladé la rue Paul Mazy, vous rentrez dans la commune par cette route qui se faufile entre "les Vignes" et "Boisset". Puis c’est à ce virage (photo ci-dessus), que vous pénétrez à "Barbe".
- Ce tournant reste très symbolique car et comme déjà dit, c’était sur ce carrefour que la majorité des gens passaient en rentrant de Périgueux pour rejoindre le bourg. Et comme déjà dit, on montait par "La Rudeille" en venant de la Combe des Dames, pour éviter cette route des vignobles, celle qui serpentait elle sur les versants de Clos Chassaing, du Therme Saint-Sicaire, de Beaulieu et de la Grenadière, pour traverser ensuite Boisset et les Vignes, soit pas mal de terres cultivées sans maisons autour, tout en cheminant sur un mauvais chemin.
- Cette route on ne l’aimait pas lors de l’Ancien régime, car elle était peu hospitalière et c’est pour cette raison que les gens préféraient monter par la Rudeille, pour déboucher juste ici, à ce virage à Barbe. Et c’est à Barbe que l’on parvenait ainsi au sommet ! A vrai dire, Barbe devenait le premier hameau à traverser et en y arrivant, on était à peu près à mi-chemin de la ville et du bourg.
- Barbe a évolué. Si on lit le cadastre Napoléonien (1810), Barbe ne comprenait que deux maisons à vocation agricole, toutes situées sur le côté gauche de la route. La première propriété sur le côté gauche du virage, la deuxième là où habitaient les Grazziani, soit peu avant Longueville.
- Les habitants ont rapidement évolués après Bonaparte. En effet, lors du recensement de 1866 on trouve comme cultivateurs les noms d’Antoine Privat, de Pierre Borie, de Jean Pradies et de Guillaume Maurance (quatre familles) soit vingt habitants. En 1901, vivent à Barbe Frédéric Desveaux, Louis Rey, Ernest Vignéras et Jean Eymard (quatre familles toujours) soit quinze personnes. Lors du recensement de 1936, les archives départementales nous donnent André Gervaise, Pierre Soudeix, Charles Delaugeas et François Nicot soit toujours quinze personnes pour quatre exploitations (deux côté gauche, deux côté droit).

Vue aérienne de Barbe

Vue aérienne de Barbe en 1960 et de nos jours

- La toponymie de Barbe a également évolué. Sur la carte Belleyme (1761-1841), Barbe s’appelait Barbot. (voir de même sur cette carte). Ce lieu-dit se situait là où les familles Nicot et les Graziani avaient demeuré, autrement dit dans la partie appelée aujourd'hui Barbe Ouest. Barbe dans la toponymie est un domaine ou un endroit où résidait un personnage barbu, voilà pour l’histoire…
- La première maison de Barbe subsiste toujours sur ce virage. Elle se situe au milieu d’un roncier complétement abandonnée. Pourtant autrefois, elle était là comme une sentinelle qui veillait sur les allers et retours entre le bourg et la ville. Une mare pleine d’eau nous indique que la vie agricole a joué son rôle ici comme dans toute la commune.

Barbe (propriété Gervaise)

Ancienne ferme de la famille Gervaise (aperçue également sur la vue aérienne)

mare propriété Gervaise

Mare de la propriété des Gervaise

puits chez Soudeix

- Plus loin, la ferme des Soudeix et son puits (photo ci-dessus) souligne bien le problème de celui de l’eau dans cette commune. Cette ferme qui avait de même sa mare pour abreuver les bêtes et pour les besoins domestiques.

ferme de Barbe

Barbot

- La propriété des Graziani appartenait à des gens issus du milieu militaire. La rumeur disait qu’un membre de cette famille jouait du cor et que le comte de Borie-Petit répondait à son appel (photo octobre 1996). Cette ferme ressemble un peu à celle des Vignes vue lors du début de notre randonnée. D’ailleurs elle a du jouer un rôle, puisqu’un Sieur de Barbot y a vécu vers 1668 (lu sur les registres paroissiaux de l’époque).

mare de Barbe Ouest

- A l’entrée de cette ferme, une grande mare souligne bien que l’eau a pourtant été bien présente sur la commune (photo octobre 1996).

Barbe Ouest

- Le côté Ouest de la ferme reste austère (photo octobre 1996)

puits de Barbe Ouest

- Et là encore, un puits dont la margelle s’effrite et dont les ronces dévorent, nous fait comprendre qu’une vie active a existé ici dans le passé (photo octobre 1996). Elle a tellement existé, qu’une vigne s’étirait de cette ferme à celle du Maine. Le vignoble occupait tout ce versant aujourd’hui repris par une prairie et un bois.

Vignes à Barbe

Vignes (propriété des Marquet

- La vigne a constitué à Champcevinel la culture de prédilection. On plantait des cépages comme l’Herbemont, l’othello, le noah, le merlot et le bacco. Vers 1890 le phylloxéra a détruit une grande partie du vignoble et aujourd’hui, la vigne a pratiquement disparu. En 1996, celle de la famille Marquet de Bricard, subsistait, mais plus pour longtemps… A cet emplacement figure aujourd’hui une entreprise spécialisée en chaudière. Mais près de cette vigne se situait une grande mare communale (bouchée depuis les années 1970…), celle des "Rates" (orthographe non justifié). Un arrêté du maire du 8 novembre 1908 donne droit de laver le linge dans cette mare et d’y faire abreuver le bétail, d’où son importance. Plus tard, le 13 octobre 1940, le conseil municipal donne le droit pour faire suite à une demande des contributions indirectes, de monter un atelier ambulant de distillation selon les saisons.

abrupt rocheux à Barbe

- Entre la ferme des Soudeix et les petites Mazades, un abrupt rocheux m’arrête et m’oblige même à contourner cette difficulté qui se dérobe sous mes pieds. (photo octobre 1996)

Barbe Est

- Je me pose bien des questions sur cette espèce de carrière dont l’origine reste pour moi un mystère qui reste à élucider (photo octobre 1996).

Barbe (chemin des Basses Mazades)

- C’est par ce petit chemin que je reviens derrière la ferme des Soudeix pour continuer ma balade vers Longueville et les Jarthes.

CHAMPCEVINEL - BARBE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Longueville et Les Jarthes

7 juin 2016

LES FINS FONDS DE LA ROUSSIE (commune de Champcevinel)

A L’EXTREMITE DE LA ROUSSIE (autour du domaine - suite)

- Revoir ma 9° balade (son parcours)
- Touvent, point de départ de ma 9° randonnée
- La Roussie (son château et son domaine)
- L’Allée, la Bonnélie
- Panoramas autour de l’Allée

vu depuis le près de la Monzie

- De Château-l’Evêque et au-delà du lieu-dit "les Forêts", je découvre "la Monzie", propriété abandonnée qui me donne l’occasion d’embrasser le Nord de la Commune de Champcevinel. L’extrême Champcevinel finit et passe dans le vallon, devant moi, au pied de ce mamelon. On a laissé d’ailleurs sur cet arrondi déboisé une pinède qui camoufle une palombière aménagée. A gauche, les lisières sont celles de la Bonnélie, alors qu’à droite le vallon qui fuit en contre bas est celui de la Roussie (photo mars 1997). Sur la carte ci-dessous je me situe au point n° 1.

thalweg de la Roussie

- Au téléobjectif, je parviens à obtenir une belle perspective du vallon de la Roussie, avec au lointain les prairies qui longent Touvent. A l’extrême gauche, le clocher minuscule reste présent et veille sur son territoire… celui des collines et de ses trois châteaux dont je termine ce jour la visite (photo mars 1997).

carte des fins fonds de la Roussie

Le Territoire découvert (en jaune limite commune Champcevinel et Château-l'Evêque)
En rouge les zones traversées et les points de stations numérotés

jeunes châtaigniers à la Roussie

Plantation de jeunes chataigniers à la Roussie en mai 1998

- J’avais un faible pour les hauteurs de la Roussie (altitude 180 m), car dans le domaine et tout près de la Bonnélie on possédait un remarquable point de vue.

travaux à la Roussie

- Le domaine du château prenait de l’extension en ce jour du mois de mai 1998, avec une jeune plantation de châtaigniers qui devenait le prolongement de la noyeraie (photo mai 1998, point 3 sur la carte).

près du lac Lacroix

- Je partais donc ce jour là à la découverte de cette arrière zone de la Roussie, par ce petit chemin de terre quelque part proche du lac Lacroix. (point 4 sur la carte)

vers le lac Lacroix

- Ce petit chemin (point 5 sur la carte) se faufilait à travers une belle végétation et mon idée ou mon objectif était de ratisser le fond du vallon de la Roussie, autrement dit ce qui servait plus ou moins de limite entre Champcevinel et Château-l’Evêque.

palombière à la Roussie

- Sur la hauteur, je remarquais les restes de l’ancienne palombière qui autrefois était bien camouflée. Aujourd’hui, elle était isolée, plantée comme une sentinelle en train de faire le guet et en avant poste de la commune. (point 2 sur la carte)

fond du vallon de la Roussie

- Plus loin, le chemin m’amenait au fond du vallon (point 6 sur la carte). La bruyère, les ajoncs et les fougères offraient une zone refuge pour les sangliers. D’ailleurs, je retrouvais dans cette zone presque impénétrable, un fut avec du maïs (situé point 7 sur la carte), certainement l’œuvre de quelques braconniers du coin (photo mai 1998).

dans les bois de la Roussie

chemin au fond du vallon de la Roussie

- Devant moi, le chemin du vallon (point 8 sur la carte) obliquait vers Touvent, mais il faut dire que je me situais dans un endroit sauvage, certainement la plus éloignée du bourg et dont peu de gens fréquentaient ces taillis abandonnés à la végétation.

versants boisés de la Roussie

- Autrefois, toute cette zone était recouverte de bois entretenus… Cela me laissait songeur Puis un sentiment de révolte prenait le dessus devant une telle anarchie où la nature était laissée abandonnée par des forestiers négligeant et sans scrupules.

cadavre à la Roussie

- Dans cette zone reculée et oubliée, la loi de la nature avait fait son œuvre. Sur les bords de la route qui conduit du Godet à Rimolas, un jeune renard avait trouvé la mort, victime d’une roue de voiture, lors d’une de ses sorties nocturnes.

la Borne vue de Touvent

- Je parvenais à rejoindre Touvent en suivant le fond de ce vallon, jusqu'au point 9 de la carte. Au loin les hauteurs de la Borne m’envoyaient un clin d’œil. Il était temps de quitter cette région avec cette 9° balade qui prenait fin ici près du château de la Roussie.

CHAMPCEVINEL - LES FINS FONDS DE LA ROUSSIE- © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : L’arrière pays (présentation)

12 juin 2016

PARCOURIR CHAMPCEVINEL (quatrième partie)

L’ARRIERE PAYS (Commune de Champcevinel)

titres

Les lieux-dits de l'arrière pays (Commune de Champcevinel)

zone de l'arrière pays

L’arrière pays c’est toute la zone à l’intérieur de ce polygone rouge.

- "Lorsque je suis en bas de la côte Durand, l’arrière pays Champcevinellois c’est l’angle formé d’une part par la route d’Agonac et d’autre part par la transversale qui rejoint la route de Paris après avoir coupé le bourg et le village de la Grange. (voir carte détaillée ci-dessus). L’arrière pays c’est une succession de coteaux symétriques à ceux des faubourgs parcourus lors de la deuxième partie de ce reportage. Leur point commun, c’est de dévaler tous en direction du Foncrose dont le vallon prend naissance à Cornille près du lieu-dit "Rouflat" et qui encercle le secteur Ouest de la commune de Champcevinel.
- Curieusement on ne rencontrera pas de châteaux sur ces terres marquées pourtant par les Seigneurs qui possédaient deux fiefs dont celui de Bureau et de l’Herbétie. Forestier, rural et pastoral, l’arrière pays constitue un vaste territoire de chasse et un lieu de découverte idéal de la nature et de cette forêt, véritable station d’épuration qui joue un rôle capital dans l’assainissement de l’air. Ici la forêt est parfois épaisse. Des hommes ont commencé à faire des trouées et dès qu’un coin est défriché, une maison ou une ferme s’installe, formant le noyau autour duquel vient s’agglomérer un hameau comme celui des Moussouzes, de l’Herbétie, de Réjaillac ou de Chabannes pour ne citer que les principaux. Au-delà du vallon du Foncrose, le terrain monte en direction du Nord. Emergeant d’un océan de bois, Sourbarie se campe alors sur un plateau parsemé de villas, de fermes abandonnées, de près et de bosquets. A l’opposé, le lac Lagraule se cache sous les bois de chênes, de pins et de châtaigniers. Un monde grouillant de vie s’abrite dans les profondeurs des fourrés où les fleurs, les mousses, les lichens et les fougères font la joie des promeneurs, sans parler des champignons qui poussent ici comme ailleurs, lorsque le temps tiède succède à de larges averses ou lorsque la chaleur d’automne chasse les brouillards matinaux.
- L’arrière pays champcevinellois, véritable poumon communal constitue en définitive un patrimoine naturel où les hommes et les animaux vivent mystérieusement. Placée à l’écart des éléments perturbants, cette zone sauvage aux nombreux vallons, aux versants boisés, aux combes recouvertes de prairies permet aux chasseurs et aux promeneurs de trouver un havre de paix et cela chose étonnante, juste à quelques encablures de la bruyante agglomération périgourdine…"

arrière pays vu de fosse rouge

Lorsque je découvre cet océan de bois depuis mon observatoire de Fosse Rouge, je reste émerveillé et surpris par le fait de trouver une telle étendue si proche de Périgueux. L’arrière pays, tel que je l’ai baptisé c’est à la fois l’inconnu et un mystère à parcourir enfin, avec ses vallons, ses clairières et ses hameaux perdus dans cette verdoyante nature (photo octobre 1996)

piste près du lac Lagraule

La vie cachée de l’arrière pays avec cette piste forestière près du Lac Lagraule avec ses taillis où alternent pins, châtaigniers, chênes et fougères (photo octobre 1996).

CHAMPCEVINEL – L’ARRIERE PAYS, PRESENTATION - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Présentation de ma 10° balade

26 août 2015

LA GRANGE (commune de Champcevinel)

- Revenir sur ma 6° balade (présentation)
- Les fours à chaux
- Le Blanquet, Jarijoux et la route Napoléon

- Le petit Pouyaud, le Pouyaud, Chante Coucou

- Avant d’attaquer cette visite je demande à mes fidèles lecteurs de jeter un œil sur la publication du Pouyaud pour laquelle j’ai ajouté un cliché de la course cycliste de 1956.

La Grange (villa)

- Je parviens au hameau de La Grange sans savoir comment l’aborder. Etant donné que Couture a déjà été visité, je décide de l’attaquer sur le flanc Ouest où cette Périgourdine récente et en cette année 1996 occupe une position clé. (photo novembre 1996)

La grange et le lever du soleil

- C’est en effet à partir de ce mouvement de terrain que j’ai pu assister à quelques magnifiques levers de soleil. Selon les jours, les saisons, la météo, l’aube se dessine ici. Dès que le soleil s’élève, il éclaire la nature et le bourg de toute sa splendeur. A tout moment, le ciel change de couleurs. La nuit s’achève, alors que le soleil sort des brumes de Lanmary qu’il vient de réchauffer. Bientôt La Grange s’éclairera à son tour. Une journée débute ainsi sur Champcevinel… (photo octobre 1996)

le bourg vu de La Grange en novembre

- La Grange constitue aussi un observatoire privilégié sur le bourg. Parfois, la brume matinale s’accroche autour de son clocher pointu, qui pour une fois ne semble pas décidé à se faire voir et à s’imposer comme il aime tant (octobre 1996).

La Grange en août

- A la belle saison, les magnifiques chênes nous laissent entrevoir le bourg avec parcimonie (photo août 1996).

La Grange en décembre

- Mais l’hiver, la nature dépouillée donne cette image triste d’un Champcevinel qui grelotte sous son ciel de neige (janvier 1997).

demeure 8

- J’ai toujours éprouvé un certain intérêt pour cette maison périgourdine située entre Couture et La Grange. Elle occupe une position de rêve avec une façade tournée en direction du vallon de la Roussie. En faits, nous sommes comme sur un belvédère.

demeure 4

Villa de La Grange vue depuis Prunier

- Cette villa, on l’aperçoit depuis Prunier, installée là comme pour veiller sur une étendue de terres qui appartenaient au 18° siècle soit au fief de Bureau, soit au domaine de la Borie, soit à celui de la vieille ferme de La Grange dont le propriétaire était en 1996 Monsieur Rabot (photo septembre 1998). Ce site occupe de plus un point stratégique de la commune, avec des vues vers l’Est et sur la route de Paris, mais aussi sur le Sud, le bourg et Périgueux, sans oublier l’Ouest avec le vallon d’Agonac et les lisières de Château-l’Evêque et de Chancelade. Au fur et à mesure de mon approche, la demeure devient majestueuse, bien installée sur ce repaire derrière lequel se situe le vallon qui descend sur Périgueux, via les fours à chaux et la Combe des Dames.

vallon sur la Roussie

- Du carrefour de la Grange et de la Route de la Borie, j’aperçois l’étendue de l’arrière pays, immense océan de bois qui s’étend à perte de vue… Dire qu’en 1789 la paroisse de Champcevinel était dépouillée de ses bois… (on faisait avec la cuisine et le chauffage) En deux siècles, la nature a vraiment pris le dessus. Ce vallon se faufile derrière Bureau, passe entre la Séparie et Prunier, pour mourir ensuite à la scierie des Jeintrat, là-bas, à la Combe (novembre 1996).

traverse de La Grange Nord

- Derrière moi la route monte sur Fosse Rouge et dessert la Grange Nord (photo novembre 1996).

ferme Rabot

- La ferme Rabot constitue une des plus grosses fermes du hameau de La Grange. Comme partout, on y rencontre les deux piliers à l’entrée du domaine, et bien évidemment les éternels résineux (cèdre ou sapin) qui trônent ici près de l’habitation principale (photo ci-dessus novembre 1997).

résineux dans la ferme de La Grange

- Mais au-delà de ces constatations, subsiste l’emplacement de cette ferme installée juste face à cette longue combe qui dévale jusqu’au pied de la Roussie, sans doute pour mieux surveiller les troupeaux et les terres environnantes d’antan (photo novembre 1997)

corridor aérien à La Grange

- De La Grange, le ciel de Champcevinel m’invite à des spectacles très différents les uns des autres. J’ai d’abord remarqué que les voies aériennes de la commune étaient très fréquentées. Que ce soit les avions de ligne, que ce soit les palombes, que ce soit les grues, Champcevinel semble constituer un corridor privilégié pour la navigation. En ce jour de novembre, tout était calme sous le ciel bleu troublé par un petit monomoteur de Bassillac, parti peut-être à la recherche du soleil couchant qui en cette fin d’automne prenait de merveilleuses couleurs (photos novembre 1997)

coucher de soleil à La Grange

WC de jardin

- Ce petit cabanon est un WC de jardin, tel que les gens de la génération 39/45 ont connu, à une époque où les installations sanitaires et parfois l’eau n’existait pas dans certaines habitations. (photo août 1996). (Ndlr) Confirmé par Rémi Lespinasse, ce WC était celui de la famille Albano.

maisons à La Grange

 

- En montant sur Fosse Rouge, on surplombe la route des coteaux et le hameau de la Grange, alors qu’à l’horizon et à droite, on distingue une maison de la Meynie (commune de Trélissac).

mare à La Grange

- Je m’arrête devant cette réserve d’eau qui ne ressemble pas à une mare. Très claire, elle a peutêtre un lien avec la fontaine qui jaillissait en bas de la route depuis fort longtemps.C'était un lieu de distallation et elle a été aménagée en 1950 par la commune en fontaine publique. Je pense aussi à la carte Belleyme et à cette source qui vers 1750 sortait dans le vallon près du Bost, cette à dire au Nord de cette réserve (photo novembre 1996).

fontaine de La Grange (emplacement)

- La route principale de La Grange a subi de nombreuses modifications au fil du temps. C’est sous cette flêche que la fontaine coulait.

fontaine de La grange

- Aujourd’hui, tout a été bouché et ce sont des containers pour le verre qui ont pris le relais.

champignon des près

- Un champignon blanc attire ma curiosité. Mais engageons nous plutôt sur la toponymie de La Grange pour dire que c’était un lieu où l’on logeait et battait les gerbes. Dans la commune il existe deux autres lieux-dits à peu près semblables avec "les Granges" (près du bourg) et "Aux Granges" (le long de la route d’Agonac au Bas Pareyrnou). La Grange a eu une vocation rurale. Ce lieu-dit était relié selon le cadastre Napoléonien à Périgueux, en passant par Majoulet, Penlèbre et les Mazades, comme on l'a déjà vu au cours de cette 6° balade.

Avec ceux qui habitaient La Grange en 1936
(Source : recensement archives départementales)
- En 1936, le recensement nous livrait les noms de ses résidents. On y trouvait Pierre Mathé agriculteur avec son gendre Marcel Réveillas et sa fille.
- Camille Jammet le cantonnier avec Marie son épouse cultivatrice.
- Valentine Marois avec Maurice Albano son gendre, sa fille et ses petites filles tous tournés sur l’agriculture.
- Marguerite Duverneuil agricultrice, Pierre Marois cultivateur et son épouse Louise.
- Louis Lagarde cultivateur avec Françoise son épouse.
- Marie Roussarie cultivatrice et sa fille Léonie couturière.
- Martial Cornut cultivateur avec son épouse Henriette.
- Jeanne Magnen journalière avec sa fille Léa.
- Anna Roche cultivatrice.
- Jeanne Pugnet cultivatrice et son fils Marcel Montagut.
- Gaston Fargeot cultivateur avec Madeleine son épouse (Yves et Abel ses enfants).
- Pierre Régnier charcutier et son épouse Hélène avec leur fils.
- Marie Château sans profession.
- Joseph Charbonneau, son épouse Anna et leur fils cultivateurs et métayers de M. Dénard.
- soit quinze maisons avec trente cinq habitants

CHAMPCEVINEL - LA GRANGE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Les faubourgs Sud vue d’ailleurs

 

5 novembre 2015

A L’OUEST DE LA VOIE ROMAINE

DE BEAUX BELVEDERES ENCORE SUR PERIGUEUX

- Relire la 3° partie de mon parcours sur la commune
- Revenir sur ma 6° balade
- Revoir ma 7° balade (son parcours)

montée de la voie romaine

- C’est incroyable comme la nature change entre deux saisons. L’été la route s’enfonce sous les frais ombrages (photo voie romaine juillet 1996). L’hiver, les haies, les arbres, les talus ont perdu leur parure verdoyante. Tout est devenu désolation ! Voilà deux cents ans, la vigne occupait tout le versant qui descend sur l’actuelle route d’Agonac. C’est peut-être pour cette raison que ces vignes ont donné le nom à Vignéras (photo voie romaine mars 1997).

Périgueux, vu de Barbadeau

- Lorsque la voie romaine (ancienne route de Château l’Evêque) effectue son ascension juste à la sortie de la ville, je n’ai pu résister à la tentation de me rendre jusqu’à Beaupuy. Ce hameau situé à l’ouest de la voie romaine, appartenait bien avant la formation des communes, à la paroisse de Chancelade. Pour s’y rendre il suffit de consulter la carte qui figure sur la présentation de  ma 7° balade. On traverse d'abord Barbadeau, d’où l’on aperçoit la ville de Périgueux (photo décembre 1997, ci-dessus).

Cèdre et ruines de Beaupuy

- Plus loin, près de ce magnifique cèdre, se trouvent les vestiges de Beaupuy et ses mystères avec des ruines sans doute celle d’un ancien château (à droite du cèdre). Quand vous empruntez la rue Pierre Sémard à Périgueux, il suffit de lever la tête pour apercevoir cet arbre planté tout en haut d’une butte. Si vous avez du temps, allez y faire un tour c'est un magnifique panorama qui vous y attend, même si on n'est plus sur la commune de Champcevinel.

La Monzie et le Toulon vue de Barbadeau

- Du haut de ses 160 mètres, Beaupuy nous dévoile Périgueux, mais aussi et surtout le débouché de cette grande combe qui longe la route d’Agonac et qui encercle la commune de Champcevinel (photo décembre 1997). En face on remarque les hauteurs de la Monzie derrière laquelle jaillit la source du Toulon, objet de tant d'interrogations... (à lire sur ce lien)

 

le château de la Monzie vu de Barbadeau

- A l’opposé, on parvient à dénicher le château de la Monzie (appelé aussi de Cap Blanc) et son cèdre dont les verts feuillages tranchent au milieu de ce décor hivernal. (photo décembre 1997).

le Toulon vu de Beaupuy

- PERIGUEUX est là sous mes pieds, gardé par sa ceinture de collines (au nombre de 7), au fond de laquelle l’Isle, très paresseuse, s’étire en dessinant un grand méandre (photo décembre 1997).

Rue Pierre Sémard vu de Beaupuy

- La route et le chemin de fer ont pris le relais de la rivière et de sa batellererie, pour faire de Périgueux la ville que l’on connait aujourd'hui... (photo décembre 1997).

Saint-Georges vu de Beaupuy

- La magie de mon zoom me permet de cibler Saint-Front et ses coupoles qui se mirent dans la rivière, là-bas au lointain, près du quartier Saint-Georges, (photo décembre 1997) puis ci-dessous en gros plan avec en façade, les résidences de la rue Ludovic Trarieux...

Saint-Front vu de Beaupuy

- Le temps me presse, pour quitter ce point de vue de Beaupuy, ses ruines, son cèdre afin de regagner Vignéras, objet de ma future visite, tout en pensant que la proximité des lieux permettait bien cette découverte, même si elle dépasse le cadre de notre commune.

CHAMPCEVINEL - A L’OUEST DE LA VOIE ROMAINE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Visite de Vignéras, côté voie romaine 

24 août 2016

LA PALOMBIERE DES CHABANNES (Cne de Champcevinel)

SUR LE TRAJET DE LA VOIE OUBLIÉE
LA PALOMBIÈRE DES CHABANNES

palombières 9

Site des palombières dans une clairière de Chabannes

 - Ce que j’ai appelé la voie oubliée pénètre dans des bois. La vieille route d’Agonac longe la limite avec la commune de Cornille. Soudain le chemin arrive dans une clairière. Ici nous sommes dans le domaine des chasseurs. L’automne est là, la migration des oiseaux bleus va débute (photo novembre 96). Dans le bois les glands tombent lourdement. Une nourriture de choix pour les palombes. Ici les paloumayres ont choisi un chêne avec vue dégagée sur les terrasses feuillues.

palombière

Palombière en haut d'un chêne

palombière 1

- Une fois l’abri conclu, le jour peut se lever. Nos chasseurs assis sur un sac de jute, le fusil chargé, guettent et scrutent les arbres au-dessus de l’horizon en direction du Lac Lagraule. De temps en temps ils gonflent leur goitre, creusent leurs joues et leur bouche, lâchent un ʺcoucoucoucouʺ inspiré. Aucune honte à avoir, il n’y a pas deux palombes qui chantent pareil... En bas, les couloirs recouverts de fougères sont prêts, pour mieux se camoufler pour pièger l’oiseau (photo octobre 96).

palombière 2

- Tchouc, tchouc ! Le récital domestique des glands continue. Puis tout se fige. ʺFiififififi ! ʺ Un cent de palombes fait siffler le brouillard. Les recoulayres redoublent, les appeaux s’agitent et se mêlent au vol. Le cœur des chasseurs s’accélère et dans un plongeon désordonné, les belles se posent.

palombière 3

- Déjà quelques unes se délectent de petits glands, d’autres s’espianguent les plumes, d’autres encore cèdent à la paresse. Dans la cabane, on retient son souffle. Des grappes de grosses palombes, des guirlandes bleues s’étirent parmi les chênes de ce site vraiment aménagé à la perfection, ici entre les Chabannes et le Lac Lagraule. (voir emplacement sur la carte en bas de publication)

palombière 4

- Les chasseurs vivent ainsi ce stress total. Ils savourent ce bonheur qui sème la panique lors de chaque automne. L’ombre de la palombière plane, le virus, la fièvre couleur d’azur de tous les paloumayres amoureux fous du ramier en transit est là. A Chabannes on le sait ! Dans ce coin, à cheval entre Champcevinel et Cornille, près de la voie oubliée, les acharnés tapis dans le vallon et coincés entre les nuages et cette terre aux épais parfums attendent des journées entières l’arrivée des oiseaux.

palombières 10

- On caresse le dos des appeaux, avec des gestes tendres et amoureux. C’est eux qu’on envoie se mêler aux vols. Quand les palombes arrivent, elles voient leurs ʺconfrèresʺ apprivoisés, elles se mettent à planer, elles ferment les ailes, elles tournent... et se posent...

palombière 5

- Chaque année de septembre à novembre, de la Saint-Michel à la Saint-Grat, pour le grand ʺpatracʺ en passant par la Saint-Luc, jour du ʺgrand trucʺ, les chasseurs vivent cette période avec une grande frénésie. Certaines palombes passent, pressées, filant comme des hirondelles. A la veille de la Saint-Luc, les paloumayres du coteau de Chabannes, peuvent parfois voir les vols passer, sans se poser, à leur grand désespoir...
- J’avais beaucoup de respect pour ces amoureux de la chasse et de la nature. Le temps des palombes, c’est une fièvre qui monte, c’est une histoire, une tradition... pour toujours. Je regardais une dernière fois la cime des arbres. Au sol, un squelette d’oiseau gisait, victime de la loi de la nature. (photo ci-dessous)

palombière 7

carte palombière

- Après cet entracte, il fallait reprendre la route, où plutôt cette voie oubliée qui passait ici, mais qui poursuivait son cheminement dans ces bois, en plongeant sur le vallon du Foncrose, pour grimper au Lac Lagraule avant de pénétrer au Lyonnet (commune d’Agonac).

A revoir :
- Descriptif de l’Arrière pays Champcevinellois
- Parcours de ma 10° balade

- Visite de Fosse Rouge

- La table du Pouyaud

- Visite de Sept Fonts, les cailloux et le Sébrat
- Visite Prieuré de Sept Fonts et les Chabannes

CHAMPCEVINEL – PALOUMAYRES DES CHABANNES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Poursuite sur la voie oubliée et visite de Michoux

 

21 janvier 2016

LE BOST DE BORIE BRU ET SON PLATEAU

PROMENADE AU BOST ET SUR LE PLATEAU DE BORIE BRU

- Revoir ma 8° balade (son parcours)
- Visiter Pareynou
- Visiter Puyfaucon

- Visiter le château de  Borie-Bru

- Crash d’un avion sur Borie-Bru

ferme Horeau au Bost

La ferme Horeau occupe bien le site aujourd’hui

- La toponymie du Bost signifie en occitan bòsc, c'est-à-dire bois : autrement dit un endroit où il y a un bois. Il existe deux lieux-dits sur la commune qui portent ce nom. Pour bien les distinguer je le baptise "Bost de Borie-Bru". Lorsque l’on découvre les clichés des vues aériennes d’antan, il est vrai que tout le plateau était recouvert par des bois. Si on revient sur la photo du crash de l’avion dans la publication précédente, on constate l’évidence des faits.
- A vrai dire, le Bost était autrefois un petit hameau, installé juste en face de celui de Puyfaucon. Un lieu-dit où les agriculteurs travaillaient la terre et vivaient de l’exploitation du bois.

vieille grange au Bost

Ancienne grange du Bost d’antan

- Selon les statistiques de 1936, on y comptait trois habitations. On trouvait Firmin Lavigne un journalier, son épouse Gabrielle, plus deux fils et deux filles. Il y avait aussi Gabriel Chersouly un cultivateur et enfin Adrien Ducouret cultivateur, son épouse Marie, leurs deux enfants et un beau-frère soit au total douze habitants au Bost.

Vue aérienne de Borie-Bru en 1960

Vue aérienne de Borie-Bru en 1960. A remarquer l'étendue des bois sur le plateau

- Sur la vue aérienne de Borie-Bru qui date de 1960, on retrouve le château en 1, le Bost en 2, Puyfaucon en 3 et sous la flèche la ferme Horeau en construction.

ferme Horeau, côté ouest

Côté ouest de la ferme Horeau

- La ferme Horeau existe depuis les années 60. Aujourd’hui c’est une exploitation qui vit surtout par un élevage de vaches laitières Prim’Holstein. Sa production conventionnelle est cadrée par les quotas laitiers fixés par la PAC (Politique Agricole Commune). Un rapport de gestion patrimoniale établit par les étudiants du lycée agricole de Coulounieix nous souligne la présence de quatre exploitants agricoles sur Champcevinel. Il spécifie que Jean Horeau constitue le dernier agriculteur qui réside et qui vit de sa production.

plateau de Borie-Bru

Plateau de Borie-Bru avec en toile de fond le clocher de Champcevinel

- Je quitte le Bost pour me retrouver sur le plateau de Borie-Bru, entre le Bost et la Borne. On trouve quelques dolines comme dans la région de Peyrinet. On sait que les dolines sont des creux où l’eau des pluies s’infiltre, à travers les calcaires et par des voies inconnues et compliquées pour rejoindre la nappe du réservoir de l’Abîme. Ici la rencontre de ces creux en est la preuve évidente.

doline à Borie Brut

Doline sur le plateau de Borie-Bru

plim'Holstein à Borie-Bru

- Le troupeau de vaches de M. Horeau, semble repu par l’herbe grasse qui pousse sur ces hauteurs (photo octobre 1996).

vue depuis Borie-Bru

 - D’ici le panorama me dévoile l’Est de la commune. Mon téléobjectif me rapproche de Fosse Rouge et de son pylone télécom, puis la Borie avec son cèdre et l’Herbétie perdue sous les feuillages (photo octobre 1996).

la Borde

- Le cadastre Napoléonien dévoile le lieu-dit de "la Borde" qui se trouvait juste au Nord de la ferme Horeau, sur le plateau. Sans doute près de ces lisières…

sur Borie-Bru

- A mes pieds, le sol est recouvert par de la rocaille et je m’interroge sur les origines de ces rochers comme sur les raisons de leur concentration. (photo ci-dessus).

autour de Borie-Bru

- Par temps clair, j’aperçois le tracé du vallon de Foncrose, qui remonte en direction de Cornille. A gauche je distingue la butte de la Roussie, au lointain les collines de la forêt domaniale de Lanmary. (photo juillet 1997)

route du plateau de Borie-Bru

Sur le plateau de Borie-Bru la petite route qui mène à la Borne
permet de faire quelques rencontres insolites.

huppe à Borie-Bru

- J’ai pu photographier cette magnifique huppe sans l’effaroucher. Oiseau passereau, il appartiendrait à la famille des upupidés (photo juillet 1997).

déforestation à Borie-Bru

- Sur le plateau, la déforestation a fait son œuvre. Depuis la libération, les terres cultivables ont pris le relais et ça et là on retrouve des tas de roches, de déchets et de racines, issus de tous ces travaux.

vache à Borie-Bru

- Le bétail m’observe, pas très content d'être surveillé pendant leur repas : il est temps que je quitte ces lieux pour rejoindre la Borne.

CHAMPCEVINEL – BORIE BRUT ET SON CHATEAU - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : La Borne, Cul de chien

 

18 février 2016

DE LA BORNE A TOUVENT (Commune de Champcevinel)

DANS LE VALLON DE TOUVENT

- Revoir ma 8° balade (son parcours)
- Visiter Pareynou
- Visiter Puyfaucon

- Visiter Borie-Bru

- Crash d’un avion sur Borie-Bru

- Le Bost et le plateau de Borie-Bru

- Visite de la Borne et de Cul de chien

carte près de Touvent

Sur cette carte, mon parcours en venant de la Borne. Ci-dessus le chemin u point 1

- Voici sur la carte l’itinéraire que je vais parcourir. Il est tracé par un trait orange avec des repères. Je suis dans un vallon au milieu des bois et des près, dans un endroit qui dévale vers le Foncrose après avoir traversé Touvent. (point 1 sur la carte)
- J’ai baptisé cet endroit le vallon de Touvent. Il débute sur la commune de Château-l’Evêque, quelque part entre Rimolas et Cosse Noire, traverse le lac Lacroix, contourne en arc de cercle le domaine de la Roussie, se faufile entre les hauteurs de Borie-Bru et de la Roussie pour déboucher sur le promontoire de Touvent.

clairière à la Roussie Bas

- Le château de la Roussie joue là-haut à cache-cache derrière les arbres. Dans cette clairière, le repos de la campagne est complet. Je suis dans un de ces lieux où les habitations sont rares et lointaines. La nature n’est pas dérangée et reste sauvage. Seuls quelques geais s’enfuient et signalent ma progression par des cris perçants (photo octobre 1996 - point n° 2).

ruches à la Roussie

- Sur les hauteurs de la Roussie, mon zoom localise quelques ruches d’abeilles. La flore sauvage doit certainement contribuer à donner un miel excellent (photo octobre 1996 - point n° 4).

piste vers Touvent

- Cette piste forestière me mène droit au hameau de Touvent (photo mars 1997).

fleurs de prairie à Touvent

- La vie sauvage est là avec cette espèce de serpolet qui embellit la prairie de ce vallon particulièrement frais.

en route vers Touvent

- La piste forestière suit le vallon jusqu’à la route d’Agonac. Les arbres impénétrables au soleil parviennent à laisser filtrer la lumière qui tombe là et chauffe la terre. L’herbe a disparu faute de jour et d’air libre (photo octobre 1996 - point n° 3).

cueillette à Touvent

- Je rentre dans un sous bois de châtaigniers où de magnifiques cèpes m’attendent, prêts à se faire cueillir pour l’omelette du soir. Il suffit d’une nuit pour qu’ils jaillissent d’une magie, nés d’un nuage, d’une humeur, d’un caprice du temps, de la rencontre de l’eau et de la terre, d’un premier quart de lune (photo août 1996).

hameau de Touvent

- Je découvre Touvent sur une petite bosse. Derrière, on devine le Foncrose et son vallon qui file vers le lac Lagraule (point n° 5 sur la carte). Dans la toponymie, Touvent est un lieu exposé à tous les vents. Ici c’est bien le cas, d’autant plus que la nature a donné à ce lieu une petite bosse exposée au débouché d’une combe venant du Nord, de l’Ouest, du Sud et de l’Est, soit un endroit ventilé à souhaits. (photo 9 juillet 1997)

vallon des Sarthes vu de Touvent

- Côté Sud-Est, je suis surpris de rencontrer le clocher en alignement avec le vallon des Sarthes (photo juillet 1997). En 1936, seule une famille de cinq personnes occupait ce hameau. C’était une famille italienne qui travaillait la terre avec Luigi Censig, son épouse Maria et leurs trois fils Primo, Berto et Milo.

le clocher vu de Touvent

- Je ne peux m’empêcher de saisir une fois de plus mon téléobjectif pour me rapprocher de celui qui a été mon fidèle compagnon de route.

RD 3

- La départementale n° 3 sert de limite on le sait dans ce reportage photo entre les territoires de l’Ouest et l’arrière pays (photo octobre 1996). Côté gauche, j’aperçois un petit parapetqui m’invite à jeter un œil.

près de Touvent

- En contre bas, je découvre de l’eau qui croupit. L'étude sur l'hydrologie de la commune souligne la présence d'une source. Elle serait située juste au pied du hameau, dans la prairie entre ce lieu-dit et la colline boisée de Borie-Bru. Mais en regardant le terrain, je constate que nous sommes au débouché d’un vallon et peut-être que ce sont les eaux souterraines de celui-ci ou de la source qui se trouvent prisonnières ici, par manque d’entretien des fossés. (point cerclé rouge sur la carte)

chalet entre Touvent et Borie Bru

- Derrière Touvent, qui contrôle la route d’Agonac et l’accès sur la commune par la Combe, se trouve une pinède. Un petit cabanon y est installé, où les cigales n’arrêtent pas de chanter leur refrain sous le chaud soleil de l’été. Au sommet de cette pinède se situe Borie-Bru, ce qui me fait dire que ma boucle est bouclée. (point en bout de flèche rouge sur la carte)

Nivellement général IGN

- Pas tout à fait, puisque la carte me livre encore une curiosité avec un repère de nivellement (RN) scellé sur la paroi rocheuse, au bord de la route (voir carte en haut de publication). Ce repère, on en avait vu un lors de la rando à Puyfaucon, mais il était matérialisé par une borne. Ici c’est une pièce ronde qui fait office de repère. On y lit la mention "nivellemnt général".

repaire de nivellement à Touvent

Paroie rocheuse ou est incrusté le repère de nivellement entre Touvent et Foncrose.
En zoomant, on l'aperçoit sur la partie inférieure du rocher.

- Ma huitième balade touche à sa fin. On enchaînera ensuite avec la suivante qui partira de Touvent, mais pour aller sur la Roussie, son château et toute sa périphérie.

 

Touvent

Le promontoire de Touvent, au fond la colline de Borie-Bru

 

CHAMPCEVINEL - DE LA BORNE A TOUVENT - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Présentation de ma 9° balade

19 mai 2017

PROMENADE DANS LE VALLON DE VIGIER

MA PETITE RANDO AUTOUR DE VIGIER

- Revoir les reportages de cette balade
- Ma 11° balade (présentation)
- La Borie, le Bost
- Clos Fournier, Réjaillac

- Bureau, la Séparie

- L’Herbétie

- De l’Herbétie à Prunier

- De Prunier à Vigier

- Vigier restauré

Vigier et son chemin

- En 1998, je suis revenu dans ce vallon de Vigier où je pouvais faire de sérieuses comparaisons entre les différents clichés. Le petit chemin du vallon ci-dessus à gauche n’avait plus le même cachet, victime d’une grosse toilette à la tronçonneuse. (photo ci-dessus à droite). Vigier est aussi un des seuls endroit, où on échappe à la vue du clocher du bourg.

vers la métairie de Vigier

- Pour la première fois, je parvenais à la métairie du Bas-Vigier en apercevant les prairies sur mon côté gauche, alors que jusqu’alors, ce chemin étaient recouvert par des arbres qui s’enchevêtraient pour former comme une sorte de tonnelle (photo avril 1998).

métairie en ruines

Métairie au Bas Vigier en ruines

bas vigier en chantier

- La métairie vue avant les travaux allait se transformer elle aussi… (photo ci-dessus)

cour en travaux

- L’entreprise Philippon rénovait la vieille ferme mais en conservant le style d’antan.

métairie et son toit

- Alors que le chantier était en cours, je pensais à cette grange vue sous une autre époque, avec ses poutres fleuries de toiles d’araignées, cette litière que l’on changeait et ce foin que l’on donnait aux bêtes et dont l’odeur devait nous transporter vers des souvenirs, celui de la fenaison du vallon (photo avril 1998). Les charrettes vues au premier plan, nous situent cette époque de cette vie agricole si active..., de belles reliques qui animaient routes et chemins de la commune.

métairie au bas Vigier

vue sur la Roussie

- Le grand nettoyage me permettait d’apercevoir le château de la Roussie (photo ci-dessus) et les résineux plantés là-haut, comme pour contrôler les terres du vallon et celles de la métairie.

chemin vallon de Foncrose

- Après la métairie, le chemin retrouvait son visage habituel pour nous mener vers les hauteurs du Lac Lagraule.

promenade à cheval

- Un cavalier effectuait ce jour-là sa promenade, au fond de cette combe qu’il remontait tranquillement.

vache et son veau

- Dans la prairie, une vache allaitait son veau sans perdre de temps, elle-même occupée à brouter l’herbe de ce vallon. (photo septembre 1998).

vie pastorale à vigier

- Je me remémorais  cette scène bucolique du vallon avec ces vaches autour de la ferme avant sa restauration, puis en prenant du recul, celui de cette grande propriété de Vigier, pris en plein été. (photo ci-dessous)

vu sur vigier

panorama sur Vigier

- Autrefois, il y avait un imposant marronnier dans cette ferme, noyée parmi les bois environnants.

Vigier remis à neuf

- Plus tard, les travaux transformaient l’allure de la grande bâtisse. Les arbres de la cour et son marronnier avaient été coupés et la ferme paraissait isolée sur son versant, comme victime d’une grande toilette d’un printemps tardif (photos avril 1999).

Vigier après travaux

- Derrière le corps de ferme, il n’y avait plus de vigne. Tout était coquet, bien conçu et le soleil printanier finissait de parfaire la beauté de ces lieux oubliés et retirés pendant si longtemps, dans cette combe si discrète.

écurie de Vigier

Ecurie de Vigier

Vigier vu du haut de Borie Bru

- En prenant de la hauteur, j’aperçus depuis Borie-Bru, le domaine de Vigier et ses alentours. Les arbres dépouillés favorisaient ma prise de vue sur ce lieu-dit devenu en peu de temps très résidentiel… (photo avril 1999)

CHAMPCEVINEL – LE VALLON DE VIGIER - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Fleurs, champignons et insectes à Vigier

28 septembre 2017

SOURBARIE (commune de Champcevinel)

MA PROMENADE A SOURBARIE

la Borie vue de Sourbarie

Vue au téléobjectif de la Borie depuis Sourbarie

- Des hauteurs de Sourbarie, j’aperçois la Borie, son cèdre et le Haut Réjaillac.

mare à Sourbarie

- Comme à la Fouillarge (visite précédente), les mares ne manquent pas. Il est vrai que dans le passé tout le plateau de Sourbarie était occupé et bâti par des fermes qui vivaient surtout de l’élevage ovin. Ici aussi cette mare est un trou creusé pour récupérer la terre qui servait à construire les murs des habitations.

vaches à Sourbarie

Prairie à Sourbarie, au fond le vallon de Vigier, au lointain hauteurs de la Borie

- Les troupeaux se promenaient alors sur ces prairies pentues de part et d’autre du vallon du Foncrose. En été, le paysage change : le fond du vallon revit, tout comme la masse des bois qui s’accrochent sur le versant qui remonte jusqu’à la Borie (photo juillet 1997).

Chabannes vue de Sourbarie

Collines de Sept Fonts et de Trélissac vues depuis Sourbarie

- Du haut de mon observatoire, les collines de Sept Fonts se dessinent à l’horizon. Au fond les hauteurs de Trélissac et des Chabannes.

chemin venant du Lac Lagraule à Sourbarie

Chemin venant du Lac Lagraule à Sourbarie

- Je pénètre dans Sourbarie grâce à ce chemin qui vient du Lac Lagraule. Nous sommes en janvier 1997 et il me vient dans la tête que Sourbarie est un endroit où poussaient des sorbiers sauvages selon la toponymie.

Epagneul breton à Sourbarie

- Au loin, un petit épagneul breton m’attend et me fait penser à la chasse qui est pratiqué sur ces terres.

allée de buis à Sourbarie

Allée de buis dans le sens Lac Lagraule-Sourbarie

route partant de Sourbarie vers le Lac Lagraule

Route partant de Sourbarie en direction du Lac Lagraule.
Le bitume succède plus loin à un chemin herbu

- Maintenant le bitume remplace l’herbe et la terre de mon chemin de randonnée. Les haies de broussailles font place à une haie de buis qui une fois de plus me fait penser à l’église, au curé, à la cérémonie de la bénédiction des rameaux, allez savoir pourquoi…

clocher dans la brume à Sourbarie

- Dans une trouée boisée, voilà que je revois le clocher de la commune perdu dans la brume mais toujours et encore omniprésent.

fruits sourbarie

- Dans Sourbarie les mûres garnissent les grandes haies de ronces, signe évident du manque d’entretien. Les arbres des vergers sont chargés de leurs fruits d’été et bénéficient encore de quelques petits soins. La nature, l’air, la température ont permis d’offrir des pêches et des prunes pour les desserts, les pâtisseries ou les confitures.

ferme Nabat à Sourbarie

Ferme Nabat à Sourbarie

- Sourbarie se distingue avant l’an 2000, par deux grandes demeures : l’une issue d’un autre temps, l’autre très récente. L’ancienne ferme de la famille Nabat reste en retrait, camouflée par quelques arbres, comme si elle voulait se faire oublier. L’autre se situe juste au bord du vallon de Vigier, sur un abrupt (photo ci-dessous).

villa à Sourbarie

vieux puits à Sourbarie

Vestiges d'un puits à Sourbarie

- Le vieux puits compose le paysage comme on l’a déjà remarqué partout ailleurs, lors de notre long parcours. Il ne faut pas oublier que l’eau a constitué ici un sempiternel problème pour les habitants de cette commune.

traversée de Sourbarie par la route d'Agonac

Traversée de Sourbarie par la départementale Périgueux-Agonac

- Plus loin, on débouche sur la route qui relie Périgueux à Agonac. Cet axe coupe en deux parties le petit hameau de Sourbarie. En 1936, ce lieu-dit comptait vingt-deux résidents. Il y avait Elise Magnon agricultrice et son fils Georges, Henri Chartroule retraité, Henri Lamande charron, son épouse Odette et sa fille Hélène. La famille de Joseph Hurty cultivateur qui comptait neuf personnes travaillant à la ferme. Il y avait de même Christophe Nabat agriculteur, son épouse Marie-Anne et leur fils René, puis enfin Gaston Soudey agriculteur, son épouse et leur domestique. Au recensement de 1954, il ne restait plus que seize personnes soit Albert Lapeyronie avec son épouse et son fils Puis Gaston Soudey et son épouse Madeleine. Suivaient ensuite Christophe Nabat, son épouse, son fils, sa belle fille et son petit fils, Juliette Mazeau et ses deux petits enfants et enfin Angèle Personne, son fils et son domestique. Depuis ces époques, de nombreuses villas se sont bâties dans ce lieu-dit et la courbe démographique avec...

vers le lac Lacroix

Route en direction du Lac Lacroix

- Au Nord de Sourbarie, ce chemin me conduit en direction du Lac Lacroix.

carrefour limitrophe à Sourbarie

- Je longe quelques villas, mais à partir du carrefour ci-dessus, on entre dans le territoire de Château-l’Evêque.

lanmary et hauteurs de Trélissac depuis Sourbarie

A Sourbarie et à hauteur de la Bonnélie, vue sur Lanmary et les hauteurs de Trélissac
Au premier plan on distingue La Borie et les hauteurs de Réjaillac

- Depuis la route d’Agonac et à hauteur de la Bonnélie, on bénéficie d’une belle vue sur Réjaillac et la Borie. En automne, les arbres ont pris une couleur de rouille, c’est un beau décor en direction de Lanmary et des hauteurs de Trélissac qui se dégage sous mes yeux. Maintenant cap vers le Sud pour descendre en direction du vallon de Vigier.

- Revenir sur ma 11° balade sur la commune
- Le parcours de ma 12° balade à Champcevinel
- Visite du Lac Lagraule (Nord de la commune)
-
Visite du Lac Lagraule et la Fouillarge.

CHAMPCEVINEL - SOURBARIE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : De Sourbarie au vallon de Vigier

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