LES PRADES (commune de Champcevinel)
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- Visite de Bos Carat.
- Visite de la Combe
- Au dessus de la métairie de la Combe, blottie dans les bois se trouve un hameau abandonné : les Prades (dont on peut voir sa localisation ci-contre). Au carrefour des Sarthes, il suffit de prendre la petite piste sur la droite, pour aller jusqu'aux deux clairières en bout de flèche sur la carte.
- Répertorié sur la carte Belleyme de 1750, les Prades ne sont plus que des vestiges de murs écroulés et recouverts par le lierre (photo ci-dessus). A noter que ce lieu-dit ne figure pas sur le cadastre Napoléonien et que selon l'étymologie ce lieu signifie une étendue de près. Celle-ci a du bien exister au cours de la Monarchie.
- Cette clairière constituait sans doute le potager ou un pré pour les bêtes, notamment les ovins qui restaient à proximité de la ferme.
- Aux alentours des Prades, je découvre sous les bois quelques mares (certainement creusées pour bâtir) et qui témoignent bien de l’existence d’une activité rurale au siècle dernier. Cette activité était essentiellement tournée on le sait sur la viticulture, puisque tout le penchant de ce coteau était couvert par la vigne.
-Avant de quitter les Prades, je traverse une autre clairière où la fraise des bois s’est faite une place au soleil.
- De Touvent, le petit chemin recouvert de castines traverse le vallon du Foncrose, puis monte vers les Sarthes et jusqu'au bourg de Champcevinel.
- En montant en direction des Sarthes, on laisse les pâturages alors qu’à l’opposé on aperçoit les communs de la Roussie et au lointain sa jeune noyeraie (photo octobre 1996).
- Je parviens à la première maison des Sarthes abandonnée mais dont la charpente est en cours de réfection en ce mois d’octobre 1996. Elle domine son vallon et celui du Foncrose.
- L’ancienne ferme Beylot semble reprise par un amoureux de la nature, du moins à la vue des travaux engagés. Il faut dire qu'il y a beaucoup à faire, mais l'emplacement semble propice.
- Le puits encore lui trône sous un magnifique chêne, il ressemble à celui déjà vu dans plusieurs fermes du coin dont dernièrement celle de la Combe.
- Dans les communs ouverts, trône un vieux tracteur, des tonneaux, du foin, soit les traces d’une époque, d’une vie, d’un passé qui est en train de dormir…
- En face, le domaine boisé qui s’étend de Foncrose au Clédier et au fond, le vallon des Sarthes et sa verte prairie.
- Je parviens au fond du vallon où une succession de carcasses auto et de matériels agricoles rouillent le long d’une haie d’où les merles s’enfuient en sifflant, certainement pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de mon imprévisible passage.
- Plus loin quelques pommes de pins jonchent le sol, là où l’écureuil trouvera son plat de prédilection dans cette forêt où la plantation de résineux prend un réel ascendant.
- La châtaigne quand à elle reste la richesse d’un pays pauvre et exploité jadis par les Seigneurs. Et dans cet environnement, le laboureur de Champcevinel a sans doute survécu aux difficultés de sa dure existence, si bien que la commune a conservé dans ses armoiries, ce fruit bien de chez nous. Cependant il ne faut pas oublier que sous la Révolution, les bois étaient pratiquement inexistants, tout comme la châtaigne… (la carte Belleyme le prouve tout comme les cahiers de doléances de la commune).
- Face à la châtaigne, la noix cherche également à se faire une place dans ce Périgord Blanc. A la Roussie on l’a vu, elle occupe une place importante. Mais ce qui reste mystérieux, c’est la transformation de la fleur du noyer en fruit. Une fleur fragile, surtout lors des ultimes gelées d’avril…
CHAMPCEVINEL - LES PRADES et vers les SARTHES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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