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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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31 mai 2016

PANORAMAS AUTOUR DE L’ALLÉE (commune de Champcevinel)

A L’EXTREMITE DE LA ROUSSIE (autour du domaine)

- Revoir ma 9° balade (son parcours)
- Touvent, point de départ de ma 9° randonnée
- La Roussie (son château et son domaine)
- L’Allée, la Bonnélie

le bourg vu depuis l'Allée

- Depuis les lisères de la Bonnélie, je poursuis ma route. Au-delà de ses lisières qui autrefois recouvraient le plateau de la Roussie, j’aperçois à nouveau le clocher du village (photo février 1997).

le vallon du Foncrose vu de l'Allée

- A droite, j’aperçois le cèdre et le sapin de Borie-Brut, seuls au-dessus de la masse des bois. Au téléobjectif, le paysage ressemble curieusement au relief des Vosges avec des formes arrondies couvertes de bois, au fond desquelles les vallées se rejoignent. (photo octobre 1996) Il y a deux siècles, tous ces versants étaient recouverts d’innombrables rangs de vignes travaillées à la main et avec des outils rudimentaires de ses métayers. Aujourd’hui, il ne reste plus aucune trace de tout cela. Les bois ont pris le relais des vignes, seuls les châteaux des propriétaires sont restés…

les communs de la Roussie

- Sur le mamelon de la Roussie, je distingue les communs du château (photo février 1997). La Roussie et sa noyeraie termine son hibernation. Seuls les corbeaux troublent le silence de ce coin isolé et lointain de Champcevinel (photo février 1997).

vu du bas de la Roussie

Mon point de station sur la carte et domaine de la Roussie vu d'en bas

- Du fond du domaine de la Roussie, une zone inculte succède à la noyeraie. Sur le haut de ce versant se trouve l’Allée, ancien lieu-dit de la commune. Derrière la ligne de crête, on se retrouve à La Bonnélie (mars 1997).

le bourg vu depuis les Forêts

Le bourg vu depuis mon point de station aux "Forêts" (Commune de Château-L'Evêque)

- Je rejoins la route qui part des Gravettes à Rimolas. Près du lieu-dit "les Forêts", je stoppe face au village alors que je me trouve sur le territoire de Château-l’Evêque (photo octobre 1996).

Des forêts à La Grange

Des Forêts (mon point de station) à La Grange et Fosse Rouge

- A l’Est, "Fosse Rouge" se dresse avec son pylone télécom. A mes pieds se dessine le vallon qui contourne la Roussie pour rejoindre Touvent.

Fosse Rouge depuis les forêts

- Avec le téléobjectif, je me rapproche de Fosse Rouge pour distinguer le cèdre de la Borie et le pylone télécom en arrière plan, alors que devant les noyers de la Roussie ont pris leurs couleurs d’octobre (photo octobre 1996).

La Grange, Beausoleil et la Meynie

La maison "Rabot" à La Grange, Beausoleil et et la Meynie (commune de Trélissac)

- Vers le Sud-Est, je parviens à identifier "La Grange" et sa maison d’où j’assistais à de magnifiques levers de soleil. Au lointain, les peupliers en forme de pinceau, c’est la Meynie, lieu de pèlerinage de mes observations sur le bourg, sur Puyroger et sur Majoulet (photo octobre 1996).

le clocher vu depuis les Forêts

- Je quitte "les Forêts" en restituant le décor tel que je l’aperçois de cette route qui mène vers Rimolas. Je range le téléobjectif qui me permet de réaliser de belles vues mais qui détruit la notion réelle des distances. Oui, Champcevinel est loin, mais il domine encore et toujours… (photo mars 1997)

CHAMPCEVINEL - Panoramas autour de l’Allée - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"
Prochaine étape : Les fins fonds de la Roussie

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17 mai 2016

L’ALLÉE, LA BONNÉLIE (commune de Champcevinel)

L’ALLÉE, LA BONNÉLIE (autour de la Roussie)

- Revoir ma 9° balade (son parcours)
- Touvent, point de départ de ma 9° rando
- La Roussie (son château et son domaine)

l'Allée

C'est cette allée de chênes en plein domaine de la Roussie, qui a donné le nom de ce lieu-dit

- La carte de la commune éditée en 1880 tout comme le cadastre Napoléonien nous indique le lieu-dit "l’Allée" en plein domaine de la Roussie. Au Nord du château, j’ai retrouvé ce passé avec cette allée de chênes qui est sans doute à l’origine de ce lieu-dit (photo octobre 1996).

l'Allée en ruines

Derniers vestiges de l'Allée

- A l’extrémité de ce chemin ombragé, on débouche sur un pâté de maisons en ruines, aujourd’hui dévorées par des ronces et du lierre. L’Allée était sans doute une métairie de la Roussie, tout comme Maison neuve vue lors du précédent reportage.

domaine de la Roussie

Extrémité Nord-Ouest du domaine de la Roussie, près de la limite entre la commune et Château-l'Evêque

- En descendant le versant près de l’Allée, je parviens au bas de la noyeraie. Derrière ce bouquet de pins passe la limite entre la commune et celle de Château-l’Evêque. C’est une ancienne zone boisée en friches, où les forestiers ont laissé les branches à la lande, à la végétation, ce qui rend sa pénétration impossible pour les randonneurs (photo mars 1997).

la Bonnélie

- Au Nord de la Roussie on pénètre à la Bonnélie. La toponymie nous dit que cet endroit devait s’appeler "la Bonnetie", autrement dit domaine des Bonnet, propriétaire de l’époque. Ce nom a été façonné par l’évolution phonétique pour devenir la Bonnélie (photo octobre 1996).

la Bonnélie (lieu-dit)

- La Bonnélie semble restauré en partie. On retrouve ci-dessus les édifices d’antan avec des petites bâtisses couvertes de tuiles rouges.

La Bonnélie aujourd'hui

- Mais au milieu de l’ancienne ferme, un immeuble moderne vient détruire le cachet rural de ce site (photo octobre 1996).

Dépendances à la Bonnélie

noix & chataignes

- On a conservé ici de curieuses dépendances, alors que plus loin on a fait sortir un espèce d’immeuble urbain. En 1936, la famille Labrousse occupait ces lieux. C’était des cultivateurs avec Albert, son épouse Thérèse, Solange et Clément leurs premiers enfants plus Jean-François, un fils d’Albert soit cinq personnes.
Petites histoires : Lili la fille du maréchal de Champcevinel venait souvent en ces lieux passer de bons moments avec les enfants du cultivateur de la Bonnélie. Sa famille s’agrandira avec les naissances de Paulette, Michelle, Yvette et Jacques. Et quand l’heure de rentrer au bourg sonnait, Clément le farceur avait accroché le vélo de la Lili en haut d’un pommier. Alors la petite Lili devait se résoudre à rentrer à pied jusqu’au bourg. D’ailleurs c’est ce Clément qui a surnommé la Lili du surnom de "Ligueux"… Il faut aussi penser à tous les enfants de ces lieux qui sous le soleil, la pluie ou la neige, partaient à pied rejoindre l’école du bourg pour subir le sévère instituteur Etienne Fauconnet. Dans les années 50, les enfants qui n’étaient pas en âge de travailler gardaient les troupeaux de vaches et de moutons. Mais ceux qui n’en avaient pas, passaient leur temps à traîner dans la campagne. Désœuvrés, les gosses qui n’étaient point gâté passaient rendre visite aux anciens de la commune. Ils repartaient contents de ramasser un morceau de sucre dans une ferme, rarement un morceau de chocolat, plus souvent un coup de vin rouge. Ainsi se passaient cette vie oisive dans le village. On repérait les arbres fruitiers et les cerisiers comme les pruniers étaient vite dévalisés, avant l’arrivée du propriétaire, la saison de la récolte venue.
- Autour de la Bonnélie, les noyers de la Roussie viennent rejoindre un bois de chênes propice à la cueillette des cèpes. Ici aussi le déboisement a modifié la flore et les habitudes de la faune (photo octobre 1996).

- C’est l’époque des noix que l’on récolte en Périgord. Il y a la noix Marbot, la noix Grandjean, la noix corne et la franquette, soit quatre variétés qui composent la production de la région. La châtaigne aussi a son importance surtout à Champcevinel puisqu’elle figure dans les armoiries du village et n’oublions pas que dans les temps difficiles de la royauté, elle a sauvé parfois les paysans de la famine.

chataignes de la Roussie

- La châtaigne, c’est pour le Périgord une filière économique en plein essor. Elle peut constituer un revenu complémentaire pour les agriculteurs mais aussi pour les forestiers. Pour ces derniers les débouchés sont plus difficiles et il s'agit maintenant de maintenir une sylviculture rentable afin de redonner au taillis de châtaignier ses lettres de noblesse.

panorama depuis la Bonnélie

- Des lisières de la Bonnélie, j’aperçois cette vaste zone déboisée à l’extrémité de laquelle passe la route qui relie les Gravettes à Rimolas. (Voir angle de vue ci-dessus. Remarquez la vaste étendue boisée sur Château-l'Evêque)

vers les forêts

C'est ces bois de codres que l'on découvre depuis la Bonnélie.
Nous prénètrerons dans ces terres lors de notre future visite, mais programmée au printemps

NOTA : la petite Lili traversait cet ancien bois par une piste qui rejoignait les Forêts (commune de Château-l’Evêque). De là, elle allait avec ses copines de la Bonnélie voir d’autres petites amies jusqu’au Godet de Château-l’Evêque, dans une totale insouciance…

CHAMPCEVINEL - L’ALLÉE, LA BONNÉLIE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Panoramas autour de l’Allée

1 mai 2016

LA ROUSSIE (commune de Champcevinel)

LA ROUSSIE, SON CHATEAU, SON DOMAINE

la Roussie

- Revoir ma 9° balade (son parcours)
- Touvent, point de départ de ma 9° rando
- Je quitte Touvent pour monter au château. Situé tout au Nord-Ouest de la commune, cet ancien repaire noble du XVII° siècle appartenait aux Laroche-Aymon dont les deux filles, Antoinette et Catherine, furent élevées à Saint-Cyr. Merveilleusement restauré, propriété privée, il ne se visite pas. Dans les registres paroissiaux on trouve en 1668, le baptême de Marie fille d’Antoine de la Roche Aymond, écuyer, seigneurs de la Rivière et de demoiselle Philippe de Flamens. Puis le décès de Jean Marcheys, un métayer du château, inhumé dans le cimetière des pauvres de la commune et en 1674, baptême de François, fils d’Antoine de la Roche Aymond, écuyer, Seigneur de la Roussie et de Jeanne Janty dame de la Roussie.
- La Roussie, c’est dit-on le domaine des Roux, selon sa toponymie.

L'église vue depuis la Roussie

- Perdu dans ce coin de La Roussie, je respirais l’odeur des pins qui parfumaient la forêt, lorsque sur ma droite, le clocher seul au-dessus des bois vint interrompre le cours de mes rêves. C’était la première fois que je l’apercevais ainsi grâce à mon téléobjectif ! Il était seul et même bien seul juste au niveau du dessus des arbres. Il n’avait plus ses copines de maisons pour me narguer de son promontoire haut de ses 205 mètres. Non, cette fois il dominait seul comme pour me dire que jamais je ne pourrais échapper à sa divine attraction, voire à sa puissance (photo juillet 1996).
- Habitaient à la Roussie lors du recensement de 1901 : Gustave Maurel, son épouse Marie ; Louis son fils tous cultivateurs. Avec eux vivaient Jean Barnabé, son épouse Marie et leur fille Albertine soit six personnes qui travaillaient la terre sous le même toit. Ensuite on trouvait Jean Chabot, son épouse Marie et Ferdinand leur fils tous cultivateurs. Puis Jean Mazeau, Marie son épouse, leurs filles Marguerite aînée, Marie, Henriette, à nouveau Marguerite (dernière née) et enfin Anne sœur de Jean Mazeau soit sept personnes tous cultivateurs. La Roussie totalisait en 1901 seize habitants. Mais il est possible que le lieu-dit de Maison Neuve soit incluse à ces statistiques. D'autre part, tous ces cultivateurs travaillaient les terres du châtelin.
1936 : M. Jean Daniel un cantonnier des Ponts et Chaussées qui vivait avec sa mère Marie. Il y avait aussi Ernest Lagarde cultivateur au profit du château, sa femme Anna et leur fille Suzanne apprentie couturière, soit cinq personnes.

le château de la Roussie

- L’édifice du château apparut alors sous les ombrages. Baigné par le soleil de l’après-midi, la façade et ses tuiles rouges tranchaient sous le ciel bleu et au cœur de cette nature verdoyante (photo juillet 1996).

ruches du domaine de la Roussie

- Les abeilles ne connaissaient pas la paresse. Profitant du soleil de l’été et de la floraison de la nature, les ouvrières effectuaient leur ballet incessant entre la ruche et les fleurs des vergers, des jardins et des prairies.

dépendances du château de la Roussie

- Derrière le château, les communs semblaient importants. Les chênes eux aussi avaient pris de la hauteur donnant du cachet à cette résidence seigneuriale dont l’histoire m’échappait et où j’osais m’aventurer en ce jour de juillet 1996.

jeunes noyers à la Roussie

- Je quitte l’allée du château dans la crainte d’être poursuivi par une meute de chiens, lorsque je me retrouve sous une immense noyeraie.

travaux en 1950 la Roussie

- Celle-ci a pris la place des bois. Des jeunes de la commune (photo ci-dessus) ont entrepris un vaste chantier de déforestation dans les années 1950. (voir photo aérienne de cette époque en cliquant en haut de page sur "revoir ma 9° balade")

Maison Neuve de la Roussie

- Plus loin je repère l'ancienne ferme de Maison Neuve, perdue au milieu des noyers, mais bel et bien abandonnée. Etait-elle occupée autrefois par un métayer du château ? Toujours est-il que j’appellerais ce lieu Maison Neuve de la Roussie pour le différencier du Maison Neuve près du château de Vignéras, sans oublier un autre Maison Neuve près de la Grange. Autour de cette vieille bâtisse les reliques des machines agricoles et des voitures témoignent qu’une activité rurale a bien existé ici.

chemin vers Maison Neuve venant de Sourbarie

- Venant de Sourbarie, on peut accéder aussi à Maison Neuve de la Roussie depuis la route d’Agonac. D’ailleurs la maison du fond constitue bien aujourd’hui la seule maison neuve de cet endroit. Une maison que je connais bien, habitée par un ami qui se reconnaîtra...

noyers à la Roussie

- La noyeraie de la Roussie occupe en 1996 près de 27 ha. Composée de jeunes plans, elle reste l’activité agricole essentielle du domaine (photo octobre 1996).

mécanisation à la Roussie

- Je suis revenu à la Roussie lors de la récolte des noix. Je fus étonné et surpris d’assister à une mécanisation de la ramasse des fruits. La Dordogne est le deuxième département producteur de noix après l’Isère, avec une récolte estimée à 7000 tonnes (photo octobre 1996).

ramassage des noix

- On dit que la noix franquette se trouve dans les nouvelles plantations. Peut-être est-ce le cas de la Roussie ? Toujours est-il que je reste pantois devant cette machine qui aspire tout, trie les noix, refoule feuilles et tous les détritus étrangers.

déchets de ramassage de noix

- Je quitte ces vergers pour monter en direction du Nord-Ouest, parti à la découverte d'un ancien lieu-dit "l'Allée", objet de ma future rando dans ce petit coin qui n'a pas fini de nous étonner.

CHAMPCEVINEL - LA ROUSSIE ET SON DOMAINE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : L’Allée, la Bonnélie

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