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22 juin 2022

LE 55° TOUR DU LIMOUSIN A CHAMPCEVINEL

UNE ÉTAPE CHAMPCEVINEL LE GRAND PÉRIGUEUX-RIBÉRAC
 le 17 août 2022

(le retour du cyclisme dans la commune et son histoire)

première page

 Signature de la convention avec Christian Lecomte, Maire de Champcevinel,
accompagné de Max Faure et Christian Malavergne, adjoints au Maire,
et Christian Courbatère, Vice-Président de Tour du Limousin Organisation
 © Tour du Limousin

- Né en 1968 à l’initiative du Colonel Perrier, le Tour du Limousin est une belle épreuve disputée en quatre ou cinq étapes pour environ 700 à 800 kms parcourus. C’est une course au charme particulier, qui se dispute au sein d’une nature exceptionnelle. En 1975 l’épreuve passe en catégorie open, ce qui signifie ouverte aux professionnels et amateurs. Son palmarès reste éloquent. Avec le redécoupage des Régions en 2018, le Tour devient "Tour du Limousin en Nouvelle Aquitaine". En 2021 il prend le nom de "Tour du Limousin-Périgord en Nouvelle Aquitaine" et pour cette 55° édition, la deuxième étape a choisi la commune de Champcevinel comme base de départ. Le départ fictif sera donné du terrain des Sermonces. Le public aura loisir de côtoyer les meilleurs coureurs en pleine préparation avec leurs mécanos et directeurs sportifs. Vers 11h00/12h00 (horaires prévisionnels), les coureurs et la caravane rejoindront Trélissac par Beausoleil, la Grange, carrefour du Pouyaud, bas Maraval, rue Jean Jaurès pour un départ lancé de la rue de la rivière Chancel, afin de rejoindre Ribérac par les chemins des écoliers soit une distance de 184,7 km. La succession de Warren Barguil vainqueur en 2021 est donc ouverte...

2021 Dorian Godon AG2R arrivée Payzac

En 2021, l’arrivée de l’étape Agonac-Plazac avec le succès
de Dorian Godon  © Tour du Limousin

LES ÉQUIPES PRÉVUES

- Team AG2R Citroën (Fra), B & B Hôtels KTM (Fra), Bardiani-Faizane (Ita), Bingoal Pauwels Sauces (Bel), Caja Rural Seguros (Esp), Cofidis (Fra), Drone Hopper (Ita), Eolo Kometa (Ita), Kern Pharma (Esp), GB Sport Roubaix Lille Métro (Fra), Groupama FDJ (Fra), Intermarché Wanty Gobert (Bel), Lotto Soudal (Bel), Movistar (Esp), Saint-Michel Auber (Fra), Team Arkea Samsic (Fra), Team Nice Métropole (Fra) Team U Nantes Atlantique (Fra), Total Energies (Fra), UAE Team Emirates.

Palmarès de l’épreuve : à lire sur ce lien. 

LE CYCLISME A CHAMPCEVINEL (Son histoire)

Image1

Le café Besse lieu de rendez-vous du prix des fêtes
Ici en 1958 Pierrot Daudou speaker avec Guy Suertegaray le vainqueur,
fleurit par Lili Besse et Mlle Claudette Labrousse de la Bonnélie

- Autrefois le vélo constituait le moyen de locomotion pour se déplacer. Dans le Champcevinel rural, on a utilisé souvent la bicyclette soit pour aller sur les terres, soit pour aller en ville, soit pour aller vendre au marché, soit pour aller chez des amis. On a même souvent vu des remorques attelées à de vieux vélos trainant des bidons de lait que l’on transportait chez les particuliers pour la vente au porte à porte.
- A la libération, les routes n’étaient pas goudronnées, mais recouvertes de castines qui laissaient dans notre sillage un nuage de poussière qui amusait les enfants. Des enfants qui n’étaient pas tous logés à la même enseigne par manque de moyens. Une grande majorité se déplaçait à pied, même pour aller au collège ou au lycée en ville, ceci en toute saison et en tous temps. Il fallait parfois un succès au certificat d’études primaire pour se voir offrir le vélo, synonyme d’évasion et de promenades.
- En marge de cette situation, il y avait d’autres privilégiés avec les rares pratiquants de la compétition cycliste. Cette compétition existait bien, notamment lors de la fête de la Saint-Marc au mois de mai. Dans de nombreux villages, la fête c’était surtout la course cycliste, le prix des fêtes, qui rassemblait le tissus commercial pour alimenter la caisse des primes et la population locale venue soutenir et applaudir les participants.

PRIX DES FÊTES

PICT0079

Le village pavoisé pour les fêtes de la Saint-Marc

- La fête sur la commune durait trois jours, soit du samedi au lundi. Le samedi c’était surtout le repas cagouilles, le dimanche on se retrouvait après un bon repas de famille autour des attractions foraines, le lundi était destiné aux jeux pour les enfants des écoles et à la course cycliste. Dans les années 1950, la place de la commune constituait le nombril des festivités avec le café Besse où on se retrouvait pour trinquer entre amis, pour fêter des retrouvailles ou pour déguster les escargots de la patronne. Une patronne qui se chargeait de faire venir les manèges et de financer le prix des fêtes. Dans la commune il y avait d’ailleurs deux endroits pour faire la fête, à savoir : au Pouyaud, puis au bourg. Et chacun des lieux possédait son prix des fêtes, du fait de l’implantation d’un petit noyau commercial.

course aux ânes

La Saint-Marc, c’était aussi des jeux pour les enfants dont la course sur les ânes

NAISSANCE DU PRIX DES FÊTES

- C’est le Cyclo-Club Périgourdin du président René Leygues qui est venu sur la commune pour négocier la course cycliste. Chef de division à la Préfecture, René Leygues était en quelque sorte un notable qui nouera des relations avec Eva Besse. Cette Madame Besse qui avait son fils Gilles qui pratiquait le cyclisme dans le club dont René Leygues assurait la présidence. Donc le lien existait déjà. Il sera d’ailleurs renforcé lorsque Gilles Besse sera victime d’une terrible chute en 1956, lors d’une course sur les boulevards à Périgueux. Gilles Besse était un excellent coureur. En tête avec un tour d’avance sur les boulevards, son élan et sa victoire seront anéantis par un piéton ivre qui traversera la chaussée devant le café de la Bourse. L’imprudent sera tué sur le coup, le coureur Besse sera transporté à l’hôpital et restera au coma durant une dizaine de jours. La médecine à cette époque n’était pas très avancée. Alors que la famille se succédait au chevet de leur fils, M. Leygues conservera une relation privilégiée avec les Besse. D’ailleurs, il avait repéré leur fille Geneviève qui accompagnait son frère au cours des épreuves. Il demandera d’ailleurs ses services pour faire la quête dans les courses et remettre si besoin la gerbe au vainqueur. On ne confiait pas facilement ses enfants à cette époque, mais M. Leygues c’était un relationnel exceptionnel, si bien que presque tous les dimanches, on pouvait voir la 4 CV Renault de M. Migot le secrétaire, monter à Champcevinel chercher celle qui deviendra en quelque sorte la demoiselle d’honneur de la société sportive.

Image2

1958 à Périgueux lors du prix des raids hippiques sur les boulevards, Michel Gonzalez
du (VC Hendaye) fleurit par Lili Besse sous le regard de M. Pugnet sénateur maire

Claude Rebière

- Les relations étaient donc devenues amicales et le café Besse se voyait comme un lieu de rassemblement des coursiers locaux. Il y avait Gilles Besse le capitaine de route qui avait manqué le titre de champion du Limousin juniors, victime d’une crevaison au dernier tour alors qu’il roulait seul en pôle position. Il ne pratiquera pas longtemps le cyclisme car le service militaire et le séjour en AFN allait redistribuer les cartes. D’ailleurs en 1957, ils étaient 23 coureurs du club à suivre le fils Besse sous les drapeaux. Le relais fut pris par Robert Lasjaunias ami de Gilles Besse qui prenait pension au café de sa famille, puis par Claude Patoureau de Borie Bru. Et avec cette petite confrérie de coursiers il y avait Claude Rebière (notre photo à gauche), cantonnier de la commune et dirigeant du CC Périgourdin. Claude Rebière assistait à toutes les courses et soutenait le club en qualité de membre du bureau. Reconnu par les instances cyclistes, il s’était vu remettre en 1969 la médaille de vermeil de la Fédération Française de Cyclisme pour services rendus. L’ami Rebière on le sait nous a quittés en août 2013, il avait 83 ans mais sa mémoire reste vivante à Champcevinel, que ce soit pour le cyclisme, comme pour son travail au profit de la commune.

1956

1956 : Gilles Besse au premier plan à droite lors du prix du Pouyaud  sera le vainqueur

1956 Le Pouyaud avec Mlle Marois Gilles Besse vainqueur et M

En 1956 Gilles Besse vainqueur au Pouyaud aux côtés de Mlle Marois et de M. Migot

Palmarès connu de l’épreuve : (en rouge le Prix du Pouyaud, en noir le prix des fêtes).

1955 Francis Madur (CC Lindois), 1956 Gilles Besse (CC Périgueux), Gilles Besse (CC Périgueux), 1957 Lasjaunias (CC Périgueux), 1958 Robert Deschamps (CC Périgueux), Guy Suertegaray (VC Lardinois), 1960 Henri Peyramaure (VC Lardinois), 1965 Gabriel Reymondie (CC Périgueux)1964 Raynal (CC Périgueux), Jean-Pierre Puybareau (CC Périgueux), 1965 Lucien Sautier (CC Périgueux), 1966 Brian Gronin (CC Périgueux-GB), 1967 Jacques Martin (RC Mussidan), 1969 Jean-François Bardoulat (Pédale Nontron), 1970 Gérard Darrin (CC Périgueux), 1971 Christian Strugeon (CC Périgueux), 1978 Adélio Tonini (VC Bergerac), 1979 Jean-Claude Mespoulède (ASPTT Périgueux), 1995 Jean-François Robert (CC Périgueux), 1996 Denis Bégout (ASPTT Périgueux), 1997 Anthony Boyer (CC Périgueux) en minimes et Sébastien Morvan (CC Marmande) en cadets, 1998 Philippe Candau (CC Périgueux), 1999 Bruno Blangeois (CA Périgueux), 2000 Julien Michel (VC Rodez).

1964

Passage de la course avec Georges Boyer en tête en 1964
derrière l’emblématique 4 CV de M. Migot

- Et puis il y avait pas très loin de la commune le marchand de cycles Vigier, rue Combe des dames, autre lieu névralgique des adeptes de la Petite Reine. C’était là où on se préparait au mieux pour les compétitions cyclistes. On écoutait les conseils du père Vigier qui avait fait briller les couleurs de Périgueux au cours de l’entre deux guerres. Sur la commune, il y avait d’abord le prix du Pouyaud dont l’arrivée se jugeait devant le café portant le même nom. Une épreuve difficile qui se déroulait sur un "va et vient" de la route de Paris. A l’époque, il n’y avait pas beaucoup de circulation et les organisateurs n’avaient pas les problèmes que ceux qui utilisent aujourd’hui la voie publique. Dans les années 50, on installait deux barriques au milieu de la route. Une aux Piles, l’autre peu après l’auberge du Pouyaud sur la route de Paris et le circuit était tracé ainsi. Gilles Besse avait brillé en 1956 en remportant les deux prix de la commune, celui du Pouyaud et de la Saint-Marc. Un prix des fêtes de la Saint-Marc qui se déroulait lui selon plusieurs circuits.

1966

1966 et la victoire de l’anglais Brian Gronin (CC Périgourdin).
 On reconnaît avec son chapeau René Leygues Président du
Cyclo-Club Périgourdin et à droite Claude Rebière

En 1956, on allait jusqu’au haut de côte des Potences et retour. Cette route des Piles d’ailleurs laissaient de nombreuses traces sur les organismes des coureurs, avec sa succession de côtes et de faux plats. On a couru aussi du bourg en direction de Mazoulet, les Mazades, la Combe des Dames et retour par Barbe et Longueville, même en sens inverse. L’évolution du temps n’a pas favorisé la tâche des organisateurs et en 2000, soit sur la fin de ce prix des fêtes, on est resté sur un circuit de la périphérie du bourg passant du cimetière, rue Louis Aragon, rue Pergaud et retour par la rue du Majoral Fournier.

1970

1970 avec Eliane Condaminas de sept Fonts remet la gerbe à Gérard Darrin

- Autre coureur de la commune qui a marqué le cyclisme local avec Anthony Boyer.qui résidait à Bureau. Ayant débuté au Cyclo-Club Périgourdin, ce coureur vainqueur du prix des fêtes de la commune en 1997 passera par les clubs du Cycle Poitevin et de l’AVC Châteauroux en catégorie élites, soit la plus haute marche des amateurs. Pour ne pas être en reste, signalons qu’au sein de la famille Besse le vélo constituera une sorte de drogue puisque Serge et Eric Besse de Sept Fonts, les neveux de Gilles, seront eux aussi des compétiteurs. Le premier fera les beaux jours du Cyclo-Club Périgourdin où il remportera quelques succès, le deuxième au sein de la Pédale Faidherbe où il additionnera de nombreuses places d’honneur.

cyclistes de la commune

 De gauche à droite Robert Lasjaunias, Claude Patoureau dans ses vieux jours,
Serge Besse, Eric Besse et Anthony Boyer 

1996

1996, l’époque du petit circuit par Bricard, Touveras, rue Majoral Fournier
et le cimetière. Victoire de Denis Bégout (Asptt Périgueux) en maillot rouge et orange

TOUR DE FRANCE

- Dans ces années 50, le Tour de France restait présent dans les esprits de la population de la commune. Lorsque le Tour a traversé pour la première fois la Dordogne en 1952, nombreux Champcevinellois se sont déplacés à pied et en vélo entre Trélissac et Charrièras pour applaudir sur le bord de la route Jacques Vivier l’enfant du pays. Il fallait voir tous ces gens chargés de musettes et de bombonnes, certains portant les enfants soit sur la barre du cadre, soit sur le porte bagage. On avait tout prévu, jusqu’au tapis du jeu de la belote qui entourait la barre de cadre destinée à amortir les fesses d’un gosse que l’on transportait. Au cours de cette journée, il y avait déjà le folklore de l’époque avec l’incontournables casse-croûte comprenant rillettes, grillons, pâtés et poulet de la ferme tout ça dévoré avec la grosse tourte d’antan, et arrosé avec le bacco de la propriété. Jacques Vivier était un paysan, il fallait bien le soutenir et d’ailleurs l’homme de Sainte-Croix de Mareuil a su bien le rendre en l’emportant à Limoges. Les gamins venus en avait plein les yeux, ayant vu Yvette Horner et son accordéon, la caravane publicitaire laissant des casquettes et des calots en papier avec la publicité Cinzano, Dubonnet, Saint-Raphaël, Suze et autres…

1952 TDF

Si le peloton passait groupé à Charrièras, après la Coquille,
voici la bonne échappée avec Vivier

- Et puis ce fut le retour sur Champcevinel avec comme plat de résistance la côte des Grands Bruts à avaler, puis regroupement au café Besse pour boire un coup de rouge ou de blanc bien mérité, pour fêter la victoire de Vivier que le poste TSF annonçait sur sa modulation d’amplitude. Ce jour là le père Peyrat, Yvan Deschamps, Bébert Dupuy, François Bargain, les fils Marquet, Claude Rebière et Marcel Besse avaient bien arrosé ce Tour de France dont on avait entendu parler, mais jamais vu. Car jusqu’à ce jour, la grande boucle épousait le contour de nos frontières. En cette année 1952, elle avait obliqué à l’intérieur de notre pays et le Périgord constituait la première région traversée avec un contrôle de ravitaillement devant le palais de justice à Périgueux.

LE VÉLO TOUT TERRAIN, NOUVEL  ATOUT DE LA COMMUNE

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affiche 2017

Départ d’une épreuve VTT aux Sermonces  © Laurine Raud

- Avec l’évolution de la commune, le cyclisme a découvert la campagne de la commune avec l’arrivée du VTT. Ainsi de nombreuses courses et des randonnées ont été organisées à Champcevinel sur des parcours bien balisés. La proximité de la forêt de Lanmary, la commune très étendue, les belles zones boisées et les dénivelés conséquents constituent autant de gages de succès pour que le vélo vert y trouve sa place. La ligue de l’enseignement et des clubs sont venus guerroyer de temps à autres. Il était même une époque où la Ligue avec Jean-Michel Bouillerot détenait une base au Toulon, de laquelle les adeptes du tout terrain grimpaient par la Monzie la bosse de Borie-Petit pour partir s’évader dans notre belle campagne.

vtt marcheurs

Les marcheurs aussi ont fait cause commune avec le VTT © Laurine Raud 

- De nombreuses randonnées s’y sont déroulées avec comme base de départ le terrain des Sermonces d’où les Vététistes accomplissaient le Tour du Grand Périgueux. A cette manifestation "la X Champcevinel" (cinq éditions connues) était associée marche, marche nordique, trail et circuit VTT de 19, 36 et 52 km plus marché des producteurs et poste de restauration.
- Les voies vertes ont également donnée le coup de pouce indispensable pour créer des liaisons avec l’agglomération.

VTT et marché

Marché des producteurs, VTT et casse-croûte lors de la "X Champcevinel"

PARCOURS VTT

Circuit VTT permanent sur la commune de champcevinel

LE TOUR DORDOGNE SUR LA COMMUNE

- N’oublions pas non plus d’ajouter le Tour de la Dordogne qui à quatre reprises a traversé une partie de la commune. Malgré son enclavement et l’étroitesse de ses routes, les organisateurs ont ouvert les hostilités en 1991 où les coureurs venant d’Agonac pour rejoindre l’arrivée à Trélissac, traversaient le Lyonnet, Sourbarie, Bas Pareynou, la côte Durand, Borie-Petit, le clocher, Lagrange, puis direction Maraval. Réel souvenir que cette rude ascension de Borie-Petit, où de nombreux coureurs ont avalé si on eut dire leur extrait de naissance. Une étape qui avait sourit à Vincent Guillout du CRCL, ce même CRCL qui détenait en la personne de Thierry Ferrer (CRCL) le vainqueur de cette édition.

TD

Le Tour de la Dordogne, une grande organisation
qui est passée 4 fois sur la commune

- Deuxième passage en 1998 lors de l’arrivée jugée à Périgueux. Les coureurs partis de Saint-Jory de Chalais et venant d’Agonac sont montés par le Lac, puis Mazoulet, les Mazades, la combe des dames et direction les boulevards pour l’arrivée. Une première à Périgueux avec la victoire de Franck Laurence (Jean Floc’h) et le succès de Pascal Pofilet (CC Etupes) au classement général final.
- Troisième passage en 2011 lors de l’étape Nantheuil de Thiviers-Périgueux où venant de Château-l’Evêque, le peloton a traversé le Godet, carrefour des Gravettes, Bas Pareynou et direction le Toulon pour rallier une nouvelle fois le centre ville. L’étape sera pour Christophe Goutille (SC Martigues), le maillot jaune pour Angélo Tulik (Vendée U).
- Quatrième et dernier passage en 2013, où les coureurs ont emprunté la route d’Agonac par Sourbarie, le Toulon et arrivée en ville. Cette fois les coureurs effectuaient l’étape Mensignac-Périgueux, une étape longue de 163 km où de nombreuses échappées ont fusé et où tout s’est joué dans les rues de Périgueux avec la victoire de Renault Maxime (Sojasun) et de Pierre-Henri Lecuisenier (Vendée U) au général.

LA VOIE PUBLIQUE N’EST PLUS UN STADE POUR LES CYCLISTES

ou QUAND LE CYCLISME DE CLOCHER EST CONDAMNÉ

- Quand on voit au quotidien nos aménagements routiers, il est difficile de se faire une raison… On voudrait bien connaître le "petit génie" qui a imaginé tous ces ralentisseurs et autres installations qui, au prétexte de faire ralentir les usagers, ont transformé nos voies de circulation en véritables gymkhanas. Aujourd’hui ce sont les usagers et notamment les chauffeurs de bus et de poids lourds qui se tapent (le mot est approprié !) à répétition chaque jour ces toboggans de malheur que l’Europe sans doute nous impose. Les "dos d’âne", c’est vrai, portent si bien leur nom ! On a surtout une pensée particulière pour nos coureurs cyclistes et usagers du "deux-roues" qui ont embrassé le macadam grâce à ces "conneries" : ça a coûté combien au contribuable cette mauvaise plaisanterie ? Et ça coûtera combien pour remettre les voies de circulation un jour en état normal ? On aura bientôt des voitures intelligentes, certains constructeurs y travaillent ardemment. A quand des aménagements routiers intelligents ? Il y en a un qui se marre bien de là-haut, c’est Monsieur GPS ! Si on avait pensé à lui, aux capteurs et autres moyens électroniques dont on dispose sur les véhicules, il aurait pu régler la question à moindre frais et de manière imparable ! Toujours est-il que ces giratoires, dos d’âne, aménagements routiers ont détruit le stade des cyclistes, à savoir, la voie publique sur laquelle les compétitions cyclistes ne peuvent plus passer ! Une raison de plus pour que le Vélo Tout Terrain trouve une place de substitution à la place d'un cyclisme de clocher à la dérive pour la raison évoquée, mais qui n'est pas pour autant la seule...

CHAMPCEVINEL – LE CYCLISME DANS LA COMMUNE -
© BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc
quelques années avant le deuxième millénaire

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