LE PIGEONNIER
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- Ce territoire de Périgueux cédé en 1828 à Champcevinel (voir ci-contre), porte comme nom de lieu-dit "le Pigeonnier". Vous ne trouverez pas cet endroit sur la carte de l’IGN, mais il figure bien sur le plan de la commune.
- A cet endroit où se termine la ville et où la campagne débute, j’ai longtemps cherché la raison de ce lieu baptisé ainsi. La toponymie dit ni plus ni moins, que c’est un lieu où se situe un pigeonnier… A force de chercher, j’ai fini par trouver cette ancienne tour sur le territoire de Périgueux, juste à quelques mètres de la limite de Champcevinel (emplacement précisé par une étoile rouge sur la carte ci-dessous).
- Je présume donc que cette ruine en pierres constitue sans doute un clin d’œil avec ce nom de lieu, à une époque où toute cette combe appartenait à la ville de Périgueux. Depuis seule la nouvelle frontière entre les deux communes, a partagé cette agglomération qui a conservé son identité et son pigeonnier.
Ci-dessus : La route d’Agonac à la sortie de Périgueux et à l’entrée de Champcevinel
- A signaler que sous l’Ancien régime (avant 1789), la route d’Agonac n’existait pas. C’est par la route de Paris qu’on rejoignait Agonac d’après la carte Belleyme. Une route qui se partageait en deux à Sept Fonts, pour rejoindre Chabannes, le lac Lagraule puis Agonac, l’autre filant sur Sorges via Limoges… (ci-dessous la Tour qui domine la combe de Foncrose)
CHAMPCEVINEL – LE PIGEONNIER © BERNARD PECCABIN
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Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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