AUX GRANGES DE CAP BLANC (commune de Champcevinel)
- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier
- la Monzie
- La Quinquérinette
- "Aux Granges de Cap Blanc", la route d’Agonac déroule son ruban de bitume. Mais la présence toute proche de l’Etrier Périgordin (à cette époque) et du centre équestre "Péri-Cheval" de Foncrose nous permet de faire cette rencontre insolite, avec ce cavalier adepte de la randonnée.
- Poursuivant ma marche dans cette combe, je marque une petite pause au carrefour de la route de Château-l’Evêque pour admirer l’immensité du massif forestier de Borie-Petit.
- Plus loin, un vallon avec un pré en longueur monte en direction du plateau de la commune. Des bornes jaunes nous signalent la présence d’une conduite souterraine de gaz sous pression.
- Des hauteurs environnantes et déboisées, on peut apercevoir la zone d’activités économiques des "Granges de Cap blanc", composée d’une entreprise spécialisée dans l’agencement des magasins, du garage Fauconnet et de la scierie Testut vue déjà au pied de la Quinquérinette, lors d’un autre reportage.
- En balayant notre point de vue, on découvre le "Bas Vignéras" photographié en automne avec ses couleurs et ses habitations regroupées autour du carrefour et de l’entreprise Donzeaud, spécialisée dans la fabrique des clôtures. Derrière ce petit nœud routier et cette concentration d’habitations, on aperçoit les collines boisées appartenant à la commune de Champcevinel et que nous découvrirons dans la troisième partie de notre longue randonnée.
- Près de la côte Durand, subsiste encore un cabanon avec son jardin d’ouvriers abandonné et dévoré par la végétation et la vigne. A l’intérieur, on aperçoit ce qu’il reste d’une époque où les gens avaient le courage de passer leurs congés, leur week-end ou une soirée d’été dans leur potager pour subsister ou vendre quelques légumes. Je pensais alors à cet abbé Lemire, qui le 21 octobre 1896 avait fondé avec l’accord de Louis Barthou, ministre de l’Intérieur, une ligue française du coin de terre et de foyer. Ici on venait se distraire, cultiver, se retrouver à l’air pur de la campagne. Et puis il y avait la cabane ou la baraque pour partager le casse-croûte du matin, offrir l’apéro à midi, ou manger en famille le soir. C’était tout une époque qui sous mes yeux foutait le camp avec le temps !
CHAMPCEVINEL - AUX GRANGES DE CAP BLANC © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : la côte Durand
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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