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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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3 octobre 2014

LE CIMETIERE DE LA COMMUNE

Le cimetière

- Le cimetière fait toujours parti du paysage local, du bourg, du village. C’est ici que nos ancêtres reposent en paix et pour l’éternité. En cette fin d’octobre, mon ami Christian Desfarges avait effectué la grande toilette qui précède les fêtes de Toussaint, dont la taille de cet if que l’on retrouve de plus en plus en ces lieux où le souvenir nous rapproche de nos parents et amis disparus. (photo octobre1997)

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- Le cimetière et ses anciennes concessions constituent un peu l’histoire de la commune. Comme cette sépulture où repose toute la noblesse du siècle dernier. Mais tout en visitant la commune, on remarquera aussi au château de Borie-Petit un caveau familial à l’intérieur du parc. (photo octobre1996)

CHAMPCEVINEL - LE CIMETIERE COMMUNAL - © BERNARD PECCABIN

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18 septembre 2014

L’EGLISE AUJOURD’HUI

entrée de l'église

- Entrée de l’église. C’est de ce côté que se trouvait le cœur de l’église précédente, c'est-à-dire en direction de l’Est (juillet 1996).

NB : Entre 1874 et 1877, l’église Saint-Marc est édifiée sur le même emplacement que l’ancienne, en inversant l’entrée et le chœur. Consacrée le 16 mai 1878 par Monseigneur Dabert évêque de Périgueux, elle est certainement la troisième construite à cet endroit.
Véritable point de repaire des habitants de la commune, le clocher est visible depuis de nombreux hameaux du territoire. Partons à la découverte de ces lieux pour voir toujours ce clocher, et constater que nos ancêtres savaient tout compte fait bien choisir les points stratégiques sur le terrain à ces époques lointaines. (source : livre de Christiane Piboyeu "Champcevinel, le chemin parcouru".)

intérieur de l'église Saint-Marc

- Intérieur de l'église Saint-Marc. Au fond les vitraux provenent de l'atelier de Bessieras (photo novembre 1996)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les choeurs de l'église

Chœur droit ou chapelle de l’église Saint-Marc (novembre 1996) puis Chœur gauche ou chapelle de l’église.

Ci-dessous, plaque commémorative de la guerre 14-18. Sur le mur, on remarque les panneaux relatant le chemin de croix du Christ (photo nov. 1996).

plaque commémorative 14-18

 - D’autres photos en cliquant sur ce lien

 CHAMPCEVINEL - L’EGLISE AUJOURD’HUI - © BERNARD PECCABIN

22 août 2020

CHAMPCEVINEL BALAYÉ PAR L’OURAGAN MARTIN

NUIT DU 27 AU 28 DÉCEMBRE 1999

(Cette publication remplace celle du 21 novembre 2014, qui est supprimée)
Même si les clichés ont été pris deux jours après la tempête,
ils ont là pour témoigner sur l'ampleur des dégâts

1

Les petits accès comme les grands sont fermés
par des arbres qui obstruent le passage des usagers

LA FIN DU 2° MILLÉNAIRE A CHAMPCEVINEL

- On avait programmé, encadré le bogue informatique, on a eu la tempête. Une tempête tombée du ciel avec une brutalité inouïe, dévastatrice et cruelle pour notre région, et aussi pour notre Champcevinel où, de mémoire d’homme, on n’avait assisté à un pareil déchaînement de la nature.
- En l’espace de quelques heures, qui ont paru interminables, l’ouragan a couché nos certitudes, débranché notre confort, coupé nos réseaux et brisé ce que, hier encore, nous nommions des liaisons. La modernité, qui n’est pas modeste, a plié telle une vulgaire pacotille. La nature, soudain, a déshabillé l’homme de l’an 2000. L’internaute a été ramené sur terre sans ménagement, le second millénaire s’achève dans le noir...
- Au-dessus de l’écran désespérément livide de l’ordinateur domestique, on a posé une bougie. Le multimédia, la révolution numérique et la société de l’information ont été doublés par une tempête fulgurante qui les a pris en flagrant délit de carence. Ou de présomption. Qu’importe, nos allusions technologiques se sont envolées aussi.
- Alors oui la tempête qui nous a secoués est apparue comme une incongruité dans les préparatifs du sacro-saint millénaire. Parce nous avions oublié que la nature est rebelle, qu’elle se moque de nos calendriers, de nos festivités, de nos bagnoles, des normes d’une société hygiéniste et préventive, et de toutes ces puces, de tous ces câbles qui alimentent nos vides.
- Dans ce chaos, le premier recours, on l’a vu, demeure la solidarité. Quand la technique cale, il reste les mains et le cœur. De vieilles valeurs reprennent du service : la sollicitude, la compassion, l’entraide. Comme si ce siècle, qui a consacré le triomphe du matérialisme et de l’individu, ne pouvait se terminer sur une méga-fête de consumérisme, l’occasion nous est offerte de vérifier notre capacité à retaper des chaînes humaines où l’argent compte pour du beurre.
- La tempête ? Une leçon d’humilité ?... à méditer sûrement !

clos fournier

La petite menuiserie du Clos Fournier a souffert

CHAMPCEVINEL BALAYÉ PAR L’OURAGAN MARTIN

- L’histoire retiendra que dans le Sud-Ouest de la France, les jours ultimes du XX° siècle furent balayés, emportés par une tempête d’une exceptionnelle ampleur, d’une sauvagerie inouïe et dont Champcevinel ne fut pas épargné sur sa hauteur.

2

Champcevinel coupé de Périgueux ! Entre la rue Paul Mazy à
Périgueux et l’avenue du 8 mai 1945 à Champcevinel, il a fallu
tronçonner les arbres qui coupaient la route.

- Plus qu’une tempête ! Un véritable ouragan venu de l’Océan Atlantique le lundi 27 décembre 1999, entre chien et loup, au surlendemain de Noël, quand les esprits étaient déjà tournés vers la célébration festive du passage de l’an 2000.

la Roussie

Les jeunes noyers de la Roussie ont souffert

- Tornade spectaculaire, au caractère aussi soudain que brutal, aussi meurtrier que dévastateur. Aux allures ponctuellement et localement cataclysmiques. Un phénomène climatique inédit de par sa démesure et dont les effets funestes ne purent être prévus que par les météorologues. La tempête s’est enfuie vers l’Est, au cœur de la nuit, abandonnant à leur détresse des milliers et des milliers d’êtres tétanisés, des familles éplorées, des populations privées de toit ou dépourvues du moindre confort. Sylviculteurs hébétés au spectacle d’hectares de forêts anéanties. Agriculteurs abasourdis par les stigmates laissés dans la terre par ce souffle d’enfer

la grange

Près de La Grange, les gros chênes de la propriété Rabot sont couchés

- Pour les autres, la plupart d’entre nous fort heureusement, qui ont attendu que ça passe, claquemurés dans des appartements ou des maisons, un silence de fin de monde a succédé à plusieurs heures de fureur céleste. Au lever du jour, l’instinct de survie reprenant, la société tout entière s’est mise en action : évolution des dégâts, constats d’assurance, recherches d’artisans ou bricolage de fortune pour les particuliers, formidable mobilisation professionnelle et humaine des services publics.

Les Moussouzes

La sapinière des Moussouzes complètement à terre.

Borie-Bru

Sur Borie-Bru, ce gros chêne n'a pas résisté.

- Et puis au fil des heures, des jours, cet irrépressible besoin d’échanger, d’aller vers l’autre pour partager, exprimer par le geste ou la parole un peu de sa solidarité face au deuil des uns, au malheur des autres, ou tout simplement à l’embarras passager d’un bon nombre d’entre nous…

vigier

Le chemin du Bas Vigier qui longe le vallon jusqu’au Lac Lagraule
complètement obstrué par les arbres et les branches

- Non personne n’oubliera la tempête noire du lundi 27 décembre. Comme nos aînés n’ont pas oublié certains évènements tragiques de la vie, et à Champcevinel aussi, on n’est pas prête d’oublier…

vigier bis

La toiture de Vigier recouverte par une bâche.

- Les habitants de Champcevinel sont partagés entre le chagrin immense et le système D propre au lendemain de catastrophes quand il faut réapprendre à vivre, sans eau et sans électricité et parer au plus pressé.

bas vigier

La métairie de bas Vigier a perdu quelques tuiles

- Couvreur d’un jour en attendant que l’homme de l’art, aujourd’hui débordé, ne vienne prendre le relais, bûcheron de circonstance, désolé d’avoir à débiter un arbre qui paraissait pourtant indestructible et donnait ça et là un merveilleux cachet. Et puis il y a les conséquences de la catastrophe et qui ne seront pas des moindres, et pas moins durables non plus, qui a mis à bas une grande partie du patrimoine forestier de notre région. Aux premières heures du jour, la forêt de notre commune meurtrie, cassée, arrachée, n’était plus que désolation. Au lieu et place de nos bois, protégés et recherchés pour ses sentiers, ses pistes et son oxygène, gisait un immense cimetière de pins et de chênes à la tête décapitée.

carrefour

Carrefour de Borie-Petit dégagé par les servcies de la commune

- Sous l’angle humain, sous l’angle économique et sous celui de l’environnement, la tempête laissera longtemps ses traces et le désarroi de toute une population et de forestiers qui ne verront plus ce patrimoine à jamais disparu.
- Une semaine après le passage de la tempête, nul ne pouvait encore se faire une idée exacte de l’état de dévastation du paysage local. A mesure que les bois couchés seront rasés, les vieilles granges endommagées définitivement rayées de la carte, les parcs et jardins nettoyés, un autre décor devrait peu à peu se dessiner sous nos yeux… Notre paysage du troisième millénaire se bâtira sur une plaie.

rue Paul Mazy

Pour accèder au bourg les tronçonneuses ont fait leur travail rue Paul Mazy

-  Grande victime de l’ouragan, la fée électricité a quant à elle beaucoup perdu de sa magie en une seule nuit. Pour prendre ici et là les traits d’une sorcière. Le dévouement et les prouesses des agents EDF ne pourront pas faire oublier ces milliers de réveillon de l’an 2000 à la bougie et dans le froid, ces tonnes de marchandises congelées et gâchées, cette eau courante n’arrivant plus faute de jus, ces téléphones en manque d’énergie…

le Maine

Les jeunes noyers au Maine n'ont pas tous résistés à la tempête

- La campagne de tronçonnage, d’élagage, de débardage et d’empilement des bois sur les bords de route avait du plomb dans l’aile. Car pour cela, il faut du personnel qualifié et spécialisé, et les chantiers de tempête sont les plus dangereux pour les bûcherons. Il faut aussi des chemins ouverts aux engins et aux tracteurs, chemins qui sont tous aujourd’hui obstrués par les arbres abattus.

chaumézie bis

A Chaumézie les arbres et les lignes téléphoniques ont souffert

- Le ravage cessa vers deux heures du matin. Et le mardi, tout Champcevinel se retrouve sinistré. Les câbles électriques coupés ou coincés sous les troncs, ont privé d’électricité l’ensemble du département. Des milliers de kilomètres de routes, obstrués par des trocs d’arbres ont nécessité une mobilisation sans précédent des équipes de sapeurs pompiers, d’agents de l’équipement, mais aussi des employés communaux, sans oublier de nombreux particuliers et bénévoles.

127454735[1]

Borie-Petit a terriblement souffert

TÉMOIGNAGE DE PIERRE BERNARDIN, MAIRE A CETTE ÉPOQUE

(source : de Gosaldo à Champcevinel, ses mémoires publiées sur facebook)

Bernardin

La tempête nous saisit en pleine euphorie du passage à l’an 2000 tant attendu et en pleines fêtes entre noël et le jour de l’an.
Un coup de vent est bien annoncé mais le soir quand je quitte la mairie toutes les dispositions ont été prises par les services techniques. Nous sommes coutumiers du vent à Champcevinel et ce n’est pas un souffle plus musclé que d’habitude qui va nous empêcher de passer une bonne nuit.
C’est au début de mon sommeil que je suis réveillé par un bruit qui me parait anormal et m’entraine dehors. Un sifflement infernal, des branches qui volent, l’épicéa au milieu du jardin qui se contorsionne comme pour m’alerter, quel accueil et quel réveil ! Par instinct je me dirige vers la mairie et rencontre en chemin deux agents communaux qui ont eu la même réaction que moi.
Le téléphone sonne, un habitant du quartier des Mazades nous informe de la chute d’un arbre sur la route et nous suggère de poser des panneaux de signalisation. Nous sommes à pied, il faut aller chercher un véhicule aux services techniques. Devant le bâtiment se trouve la nacelle et le vieux camion Berliet, solide comme un char d’assaut. "Prendre le camion serait exagéré, prenons la nacelle ! Si nous ouvrons la porte du bâtiment le vent emportera le toit !" clame un agent. A peine installés dans la cabine, après avoir chargé les panneaux de signalisations, la nacelle entame un roulis à donner le mal de mer. "Trop dangereux" dit un agent ! "Prenons le Berliet !" dit l’autre. C’était vraiment la première fois que tout le monde appréciait le vieux camion, moi parce que je n’avais jamais espéré l’emprunter et les deux agents parce qu’ils découvraient la sécurité que leur apportait l’engin.

poteau électyrique HS

A droite, le poteau électrique à terre près de Chaumézie

Arrivés sans encombre sur le lieu indiqué une portière côté droit est bloquée par le vent. Qu’à cela ne tienne ! On sort par la gauche. Monté sur la plate-forme je veux attraper un panneau mobile. Quelle mobilité ! Il s’envole instantanément et sera retrouvé huit jours plus tard au fond d’un jardin sous des branchages. Il est temps de battre en retraite ce que nous tentons de faire un peu dépités par nôtre échec. A peine 50m plus loin nous sommes bloqués par un arbre en travers de la route. "T’as pas pris de tronçonneuse ? NON. C’est vrai que cela aurait été plus utile que les panneaux !" Le dialogue entre agents continue. Je me manifeste "Qu’à cela ne tienne on prend à gauche le chemin qui conduit au bourg !" chose faite, mais un imprévu… que l’on aurait dû prévoir… survient avec la chute d’un arbre à la vitesse d’un éclair, juste devant le camion. "Qu’à cela ne tienne on fait demi-tour et on regagne le bourg par Périgueux !" disons-nous tous les trois en même temps. A peine le demi-tour effectué un énorme sapin s’effondre et nous coupe la retraite. La bataille est perdue, on n’a pas pris les bons outils, notre char est immobilisé, heureusement personne ne nous a vu, on rentre à pied.

côte durand

La côte Durand après le passage des tronçonneuses

En chemin dans le vallon nous profitons tout de même d’un spectacle dantesque, le hurlement du vent, le craquement et le sifflement des branches qui volent, les arbres qui s’agitent et tombent, la ligne moyenne tension qui éclaire et anime le tout par le feu d’artifice de ses arcs électriques. Tolkien aurait été ravi, nous étions en pleine terre du milieu. Les hobbies étaient bien sûr à l’abri, les trolls semble-t-il étaient à l’œuvre et le seigneur des anneaux était introuvable. Au bourg le spectacle continue avec la danse effrénée tout autour de l’église de larges plaques de zinc tombées du toit. Derrière la mairie un poteau en bois, sectionné à sa base et suspendu aux fils téléphoniques bat la mesure comme un pendule mais beaucoup trop vite pour prédire l’avenir. Toutefois nous le pressentons en pensant qu’il va falloir être beaucoup plus vigilant dans les heures et les jours qui viennent.

la borie 3

Les matériaux légers, ont été déplacés et balayés comme cette tôle ondulée sur cet arbre

Attendre que le vent se calme en croisant les doigts sans pouvoir rien entreprendre est un moment beaucoup plus pénible que l’action et je suis un peu rassuré quand parviennent à la mairie les premiers témoignages. Il n’y a plus de courant, les routes sont toutes coupées, dans le hameau de Réjaillac l’accès est obstrué par un amas d’arbres de la hauteur et du volume d’un immeuble. Il n’y a plus de téléphone. Nos informateurs n’ont cependant pas vu de gros dégâts sur les bâtiments.

route de l'étrier

En fonction de leur emplacement et selon le relief, certains chênes ont résisté
(près de Borie-Petit)

Pendant que les agents communaux préparent les tronçonneuses et récupèrent le camion, le jour n’est pas encore levé que des gens commencent à affluer vers la mairie. Au fil des heures il va se passer un phénomène propre à décourager sans rémission tous ceux qui clament que le bénévolat c’est fini, que les gens sont égoïstes, que ça ne vaut pas la peine de se dévouer pour eux….d’abord ce sont les personnels communaux et les élus qui rejoignent la mairie, puis des membres du bureau d’aide sociale, des responsables associatifs, enfin des habitants venus de tous les quartiers, certains avec des tracteurs et des remorques d’autres avec leur bonne volonté. Pourtant sans téléphone personne n’a pu les prévenir.

la borie

Cet arbre au pied du poteau électrique n'a pas résisté  à La Borie

Il faut s’organiser. Des équipes sont constituées autour de quatre types d’action :
La visite des personnes âgées et vulnérables, l’inventaire des dégâts par quartiers, le déblaiement des voies de circulation, les contacts avec EDF qui mettra aussitôt un ingénieur retraité à notre disposition. Il travaillera avec un de nos conseillers municipaux, ancien maitre d’œuvre dans la construction des lignes électriques.

près de Peyrinet

Bois près de Peyrinet à terre

Seule la salle du conseil municipal est chauffée grâce à nos vieux poêles à gaz, l’installation du chauffage central ayant été retardée par bonheur pour des raisons budgétaires. Toujours grâce à nos vieux poêles le chauffage est mis en route dans la salle des fêtes au cas où il faudrait accueillir des sinistrés. Sans électricité ces lieux seront les seuls dans le bourg à offrir un minimum de confort pendant plus d’une semaine.

lagraule

La route en bas du Lac Lagraule dégagée après la tempête

Un seul téléphone fonctionne à proximité de la mairie, le mien personnel, il est vrai qu’il n’est situé qu’à une centaine de mètres. Il permet à la préfecture de commettre une bourde vers 16 heures de l’après-midi. Mon épouse en prenant la communication n’en croit pas ses oreilles. "Pourriez-vous demander à votre mari d’ouvrir la mairie ?" elle réplique "mais monsieur il y a longtemps qu’elle est ouverte, tout le monde est déjà sur place ! On n’attend plus que vous !"

rte de borie petit

La route de Périgueux à Borie-Petit

Tous les matins avant de partir en "opérations" tout le monde se retrouve dans la salle du conseil autour d’un café bien chaud et des croissants. Le nombre de bénévoles croit de jour en jour. Des habitants viennent passer un moment avec nous, heureux de retrouver du monde et de quitter leur maison froide et noire, à cause des volets roulants qui pour s’ouvrir attendent l’électricité.
Un responsable d’entreprise nous proposera de raccorder tout un quartier à des générateurs qu’il met à notre disposition mais le temps de tout installer, l’électricité reviendra.

dans les bois

Dans les bois entre Vigier et le Lac Lagraule

Le soir avant l’arrêt des activités le retraité d’EDF et le conseiller municipal compétent planchent avec nous sur le programme du lendemain. Il va falloir orienter les équipes d’électriciens dans leur travail, débroussailler et préparer l’accès aux lignes. Il faut aussi programmer le déblaiement des voies, faire le point sur les visites auprès des personnes vulnérables. Le programme établi, l’accord d’EDF obtenu, il faut constituer les équipes dans la salle du conseil, en général autour d’une boisson, parfois d’un apéro offert par la population. Cette communion dans le dévouement et le plaisir de travailler ensemble va durer plus d’une semaine. N’est-il pas vrai que la convivialité et la bonne humeur jouent le rôle des essuie-glaces ? Ils n’arrêtent pas la pluie mais ils permettent d’avancer.

michoux

Les résineux près de Michoux à terre

CHAMPCEVINEL – L’OURAGAN MARTIN EN 1999 - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire

25 août 2014

AVANT-PROPOS

parcourir

-  J’ai parcouru Champcevinel par monts et par vaux et vite, j’ai été séduit par la diversité de ses paysages et sa douceur de vivre. Au cours de nombreuses journées, je suis ainsi parti à la rencontre des moindres recoins, des chemins oubliés, de quelques curiosités, toujours muni de mon inséparable appareil à photos, témoin magique de vues inoubliables.

- Au fur et à mesure de mes découvertes, de mes rencontres avec la nature, j’ai senti le besoin de mieux comprendre Champcevinel et plus particulièrement ses racines avec son passé. M. Roger Maligne me donna le précieux tuyau objet de ma curiosité en me parlant d’un ouvrage écrit par Christiane Piboyeu "Champcevinel, le chemin parcouru".

- Après l’avoir lu et relu, le virus de cette terre champcevinelloise me colla encore plus dans la peau. Une rencontre surprise un beau jour du mois d’août avec Christiane Piboyeu renforça mes ambitions pour réaliser un reportage photo sur cette commune. L’échange de nos propos avec Christiane Piboyeu et moi-même avait pour dénominateur commun l’amour envers cette commune. Même si celle-ci n’était pas ma commune, elle restait celle de mon épouse, celle où je m’étais marié un beau jour de l’année 1976 et surtout celle de mes beaux parents, qui eux aussi avaient certainement marqué à leur manière et de leur empreinte la vie de ce paisible bourg du Périgord.

- Je pensais alors à mon beau-père maréchal-ferrant, chasseur acharné et infatigable chercheur de champignons. Je pensais à ma belle-mère, couturière et fine cuisinière du café restaurant "Au bon accueil". Deux personnes en définitive qui avaient eu d’importants contacts avec cette population à connotation rurale lors du siècle dernier, et certainement acteurs d’évènements et de faits divers oubliés…

CHAMPCEVINEL - AVANT-PROPOS © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc avant le deuxième millénaire
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8 avril 2021

LA POLONAISE DE CHAMPCEVINEL

QUI SE SOUVIENT DE CETTE DAME ?

 - Il a fallu que je découvre sur le facebook intitulé "Souvenir PERIGUEUX Le Groupe", cette photo, pour que je me décide d’en faire une publication. Car celle qu’on appelait "la Polonaise", appartient si l’on veut bien, à l’histoire de la commune. Les abonnés du groupe ont écrit beaucoup de choses sur cette dame, mais l’unanimité se situe dans le fait qu’elle venait de Champcevinel. Certains prétendent qu’elle squattait une maison sur la commune, qu’elle faisait de nombreux kilomètres avec sa remorque, rentrant la nuit chez elle. Elle récupérait au marché des invendus pour les revendre à ses clients de la ville et de sa périphérie. Si certains l’ont confondu par erreur avec la Cheucheu, voire Figuemolle ou encore Sautiquette, la majorité des gens ont compris que c’était une personne malheureuse, inoffensive, qui était toujours sur la route, jamais sur le trottoir, qu’elle était d’origine Polonaise et que certains l’avait baptisé Mamie Magda. Gille sFaure boulanger de la Combe des Dames écrit : "La dernière fois que je l'ai vu en 2001, elle était à l'hôpital psychiatrique de Vauclaire, j'avais une amie qui faisait de la dépression et qui y était. Lorsque je suis allé la voir, elle était dans la même chambre à six lits. Quand elle m'a vu, elle m'a sauté au cou car elle venait souvent à ma boulangerie et m'a demandée 2 francs pour acheter un timbre afin d'envoyer une lettre à sa famille en Pologne. Evidemment je les lui ai donnés. Puis avec mon amie on est descendu à la cafétéria de l'hôpital et je lui ai acheté deux paquets de biscuits et des bonbons, elle était folle de joie et n'arrêtait pas de me dire merci."

- "Parcourir Champcevinel" sait qu’elle habitait "aux Brousses" chez un propriétaire d’origine polonaise, aujourd’hui n’appartenant plus de notre monde. Elle passait effectivement dans des maisons, soit pour acheter soit pour vendre fruits et légumes selon les saisons. Elle allait à ce titre chez mon beau-père, le maréchal de Champcevinel pour acheter noix et châtaignes qu’elle revendait en ville à sa clientèle, celle qui avait pitié d’elle...

la Polonaise

© Facebook Souvenir Périgueux Le Groupe (opératrice : Cidalia Ferreira)

- Mais c’est en lisant le livre de Pierre Bernardin, ancien maire de la commune, que j’ai trouvé la plus belle morale de cette histoire voire de la vie de cette malheureuse personne… Dans son livre "de Gosaldo à Champcevinel(*)", Pierre Bernardin résume sa vie et termine par quelques faits divers qui ont émaillé son mandat de maire. Je dois dire que cet élu de proximité a accompli un geste remarquable pour rendre sa fin de vie plus agréable, de celle qu’on appelait "la Polonaise". Je vous invite à lire le long extrait consacré à son sujet : "Des circonstances qui m'ont permis de mieux exercer mes talents d'écoute et d'assistance sont celles des rencontres avec SOPHIE. Sophie est son surnom. Il lui a été donné en référence aux "malheurs de Sophie". Il faut dire qu'elle n'a pas été gâtée par la vie mais a fait preuve de beaucoup de courage. De son vrai nom Wladyslava Tatar elle a émigré de Pologne alors qu’elle n’avait pas 30 ans. Mal accueillie par quelqu'un qui aurait eu des liens avec sa famille, elle devra inventer une existence de survie. Au moment où j'écris elle vient de décéder à l'âge de 78 ans après une vingtaine d'années de bonheur cette fois passées à la maison de retraite de Tocane. Le nom de celle qu'on appelait trop souvent "la polonaise" figurera au moins sur un écrit et ceux qui me liront accueilleront une part de sa mémoire. Mais il faut que je vous raconte les événements qui ont précédé son départ à Tocane.
- Elle vit dans une pièce vétuste et mal chauffée, aménagée dans une vieille grange. Bien sûr sans aucun confort à part l'électricité qui permet d'alimenter une lampe pour éclairer la pièce. Elle n'accepte aucune aide et veut vivre de son travail qui consiste à récupérer au marché de Périgueux, les invendus que lui donnent les commerçants pour aller les vendre à domicile avec sa remorque. Si vous lui dites "gardez la monnaie" elle se vexe et si elle ne peut la rendre aujourd'hui elle n'oublie pas de le faire le lendemain. Quand on propose de la conduire en voiture elle accepte si une femme est présente, si l'homme est seul elle lui demande ce qu'en penserait sa femme. Par contre quand c'est le maire elle monte sans discuter et raconte sa vie. Enfin, le maire tout de même !... Elle est en bonne santé malgré ses conditions de vie précaires, grâce peut être aux marches interminables avec sa remorque connue de tous, sur toutes les routes et les rues de l'agglomération. Mais en cette fin des années 90 elle est en train de sombrer dans l'alcoolisme.
- Un soir une voisine du bourg me téléphone. Sophie ne peut franchir le ralentisseur qui est devant la porte, elle n'accepte aucune aide. Elle se lance en poussant la remorque et chaque fois celle-ci se met en travers en atteignant le talutage. Quand j'arrive, la remorque a franchi le ralentisseur, quelqu'un a dû la convaincre de tirer au lieu de pousser. Un voisin sort son fourgon, propose de charger la remorque et de la conduire avec Sophie à son domicile. Elle refuse et veut ramener sa remorque à pied. Personne ne peut la convaincre et la voilà partie, tantôt à droite tantôt à gauche la remorque se tournant encore en travers. J’essaie de l’aider mais elle titube, pour progresser je tiens la poignée du timon de la remorque et de l’autre je la prends par les épaules. Tout le monde rit surtout les hommes. Ils sont jaloux ! Enfin, après avoir parcouru une cinquantaine de mètres il faut se rendre à l’évidence. Nous ne parviendrons pas à son domicile dans un tel attelage !
- J’élève la voix, on charge la remorque, Sophie le chauffeur la voisine et moi montons dans la cabine et très vite nous nous retrouvons dans la pièce de la grange qui sert d’abri à notre infortunée amie. Le constat est sans appel, Sophie était bien ivre mais elle ne voulait surtout pas montrer dans quel état de délabrement était devenu son lieu de vie. La voisine l’aide à s’installer pour la nuit et au retour nous concluons qu’il faut trouver une solution. Grâce aux contacts pris par l’assistante sociale, la maison de retraite de Tocane nous propose de l’héberger, en échange de quelques menus travaux quotidiens. Elle passera bien sur au préalable par la case "cure de désintoxication". C’est chez moi alors que ne sachant où dormir, elle vient passer la nuit, que mon épouse et moi arrivons à la convaincre d’accepter la proposition de l’assistante sociale.
-  Son départ de Champcevinel donnera lieu à des évènements cocasses. Elle disposait d’un poulailler très peuplé avec de magnifiques coqs. L’idée nous vient de capturer la volaille, de cuisiner des coqs au vin et de vendre les bocaux pour lui faire un petit pécule. La cuisine puis la vente furent choses faciles, par contre la capture de coqs vigoureux et en liberté fut un combat épique. Nous sommes une dizaine avec des épuisettes, des bâtons, des poignées de grains, à courir pendant des heures dans tous les sens. Je me suis souvent retourné vers la route pour m’assurer que personne ne nous voyait et ne pensait "ils n’ont que ça à faire !".
(*) De Gosaldo à Champcevinel : livre disponible à Périgueux à la libraire Marbot et à la librairie les Ruelles. A Trélissac auprès de l’espace Leclerc à la Feuilleraie. Une belle tranche de vie à découvrir, celle de Pierre Bernardin avec ses origines, ses parents, son enfance, ses études, la guerre d’Algérie et ses souvenirs d’élu, à lire absolument, tellement il nous fait vivre les époques d’hier à celle d’aujourd’hui…

- De cette histoire "Parcourir Champcevinel" retient surtout l’humanisme du maire de la commune, son rôle d’élu de proximité au service des habitants. Une chose qui m’a touché, qui m’a ému et qui me prouve qu’il y a encore de bonnes gens sur cette terre et à Champcevinel.

CHAMPCEVINEL - LA POLONAISE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"

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3 octobre 2019

HABITANTS DE CHAMPCEVINEL EN 1936

QUI SONT LES 626 HABITANTS DE CETTE ÉPOQUE
Source : archives départementales de la Dordogne, recensement.)

- Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient autour du clocher et de sa périphérie. Il est vrai qu’à cette époque, le bourg semblait ramassé par un pâté de maisons d’où seul le clocher émergeait. Mais tout autour et loin à la ronde, une multitude de hameaux et de lieux-dits abritaient une population qui ne vivait que de la terre.
- Dans cette lecture les chefs de famille sont indiqués en caractères gras. Sont répertoriés les autres membres de la famille ou du ménage et leur parenté par rapport au chef de famille.
- De ses 626 habitants on dénombre 162 ménages, quelques métiers en rapport avec la vie rurale, cette vie rurale qui occupait plus de 90% de la population. D’autre part à cette époque de l’entre deux guerres, les gens hébergeaient toute la famille, du plus jeune au plus âgé. De ces maisons d’un autre temps il ne subsiste que quelques traces. Certaines servent de grange voire de débarras, d’autres agonisent au milieu d’une végétation envahissante. Retour sur cette triste époque...
 - A noter que si le bourg comptait 63 âmes, la Monzie se classait derrière avec 35 habitants, puis Lagrange 34, la Borie 28, Jarijoux 26, Sourbarie 21 et le Pouyaud 20 pour les hameaux les plus peuplés. La commune comptait en tout et comme déjà souligné 162 ménages ou familles réunies sous le même toit, ce qui représente en moyenne près de quatre personnes par foyer. De toutes ces personnes, peu d'entre elles sont aujourd'hui de notre monde...

1

- Débutons par les anciens du bourg :
- Besse Marcel - maréchal-ferrant avec son épouse Eva née Dauriac (couturière et restauratrice) plus trois enfants (Jacques, Michel, Yves), soit cinq personnes.
- Deveaux Albert - plâtrier avec son épouse Zélie née Dubreuil, soit deux personnes.
- Cornut Maurice - employé de banque et son épouse Jeanne Roche épicière (et cabine téléphonique) plus quatre enfants (Marie, François, André, Robert), soit six personnes.
- Cornut Gabriel - cultivateur et son épouse Marguerite née Déchamps, soit deux personnes.
- Lalet Léa - ménagère, soit une personne.
- Bargain François - cultivateur et son épouse Marie-Renée Andro plus trois enfants (Bernadette, François, Marie-Thérèse), soit cinq personnes.
- Bretou François - journalier et son épouse Marguerite née Dazinières, soit deux personnes.
- Bazinet Marcelle - institutrice et sa bonne (Marguerite Dupuy), soit deux personnes.
- Deveaux Fernande - cultivatrice plus ses trois enfants (Denise, Christian, Guy) et son beau-frère (Raoul Pareuil) représentant, soit cinq personnes.
- Bretou Louis - ouvrier au PO et son épouse Madeleine née Besse débitante de boissons plus trois enfants (Simone, Christiane, Marie-Louise) et Marie Veyry sa belle mère, Pierre Veyry son oncle retraité, soit sept personnes.
- Roquecave Martial - cultivateur et son épouse Suzanne Lavaud épicière plus deux enfants (André Chaudronnier et Camille cultivateur) et deux nièces (Paulette et Marthe), soit six personnes.
- Longueville Jules - cultivateur et son épouse Hélène née Gendreau plus deux enfants (Simone et Guy), soit quatre personnes.
-
Mespoulède Frédéric - ouvrier au PO et son épouse Lucie plus sa belle mère (Mélanie Pradier), soit trois personnes.
- Dougnac Alfred - cultivateur et son épouse Elisa née Roux plus son gendre (Jean-Marie Deffarge), sa fille (Suzanne), sa mère (Catherine Lamy) et son petit-fils (Bernard Deffarge), soit six personnes.
- Rebière Jean - cultivateur et son épouse Marie Chaumard, soit deux personnes.
- Sudret Charles - charpentier et son épouse Marie née Lambert plus son fils (Jean-Marie), sa mère (Marie Gourvat) et son cousin Jean Sudry journalier soit cinq personnes.
Total : 63 personnes pour seize ménages et 32 cultivateurs déclarés.

2

Bricard : Martial Marquet cultivateur, son épouse Marguerite née Rey, son fils Théodore, sa belle fille Julienne (qui a été conseillère municipale) et son petit fils Gilbert soit 5 personnes, tous cultivateurs pour un ménage.
Touvéras : Louis Rebière et Marie née Simonet avec Claude et Claudette leurs deux enfants (métayers de M. Simonet), soit 4 personnes pour un ménage.
Beausoleil : Hélène Chiorozas cultivatrice, Joseph Ropert et Henri Passerieux ses domestiques, Jean Simonet cultivateur et Marguerite Rebière son épouse, Jean Dubois vivant seul soit, six habitants avec trois ménages.
Le Lac : Vallade Fernand cultivateur, Marie-Louise née Guilou, Fernande et Jean leurs enfants, François Judet leur domestique. Tocheport Gaston cultivateur, Elise son épouse née Malifaud, Janine et Paulette leurs filles, Honorine Rebière de la famille. Manens Auguste cultivateur, son épouse Claire née Husson, Charles Husson beau frère. Ciblac Jean cultivateur, son épouse Andréa née Bernard, sa fille Suzanne sa belle mère Marie Letain, soit 17 personnes pour quatre ménages.
Les Brousses : Batacard Louis sans profession, son épouse Marie née Mespoulède. Faure Pierre cultivateur, son épouse Marie née Tocheport, Yvon et Albert leurs fils, soit six personnes pour deux ménages.
Les Sartres : Beylot Elie cultivateur, son épouse Marguerite, Marie Buisson la mère, soit trois personnes pour un ménage.
La Séparie : Chatenet René cultivateur, Suzanne son épouse née Desvaux, Guy et Lucette leurs enfants, soit quatre personnes pour un ménage.
Bureau : Lescure Georges cultivateur métayer, son épouse Marguerite née Robert, leurs enfants Ambroise et Fernand, soit quatre personnes un ménage.
En 1936, Penlèbre comptait quatre maisons avec Jean Valade et son épouse Marie née Lagrange cultivateurs. Puis Louis Constant un retraité vivant seul, Armand Bost un journalier et son épouse Catherine née Beylot, puis enfin Pierre Lagrange métayer de M. Valade, son épouse Françoise née Beau, sa fille Hélène, sa belle fille Angèle Cavillac et sa petite fille Huguette Lagrange (4 ménages pour dix habitants).

3

Bonneau a été en 1936 la ferme de Louis Bonnal, avec Elina son épouse née Roux, leurs enfants Angèle, Yvon, Roger et Marcel, tous cultivateurs et métayer de M. Devaux (un ménage pour six habitants).
Couture : il n’y avait qu’une maison habitée par Germain Laveine cultivateur et son épouse Marie, soit deux personnes pour un ménage.
Majoulet : il n’y avait que trois maisons habitées pour sept personnes. On y trouvait Alfred Lagrange cimentier de profession et son épouse Suzanne née Vallade, puis Edmond Château cultivateur vivant seul et enfin Marie Hivert cultivatrice et sa fille Françoise Jean, Joséphine (couturière) et Yvon Joussein leurs petits enfants.
Puyroger : Eloi Veyry, son épouse Anne née Lamothe, son fils Georges, sa petite fille Pierrette et Georges Brème le domestique tous occupés aux travaux de la ferme soit cinq personnes pour un ménage.
Les Mazades :On y trouvait la famille de Julien Congé, son épouse Angèle née Geneste et son fils Georges. Ferdinand Lagarde maçon, son épouse Berthe née Malifaud, Fernande et Fernand ses enfants. Gaston Lagrange cimentier, son épouse Marie née Lasjaunias cultivatrice, Marcel leur fils. Marie Feyfant d’origine bretonne et Marie Le Coaer bonne à tout faire. André Durieux cultivateur, son épouse Thérèse née Goursolle, Pierre et Marcel ses enfants soit au total cinq ménages pour seize habitants.
Chaumézie : André Vigier forain de profession, puis son épouse Andréa, Michel et Huguette ses enfants, soit quatre personnes et un ménage en tout et pour tout.
La Rudeille : Henri Pugnet cultivateur et métayer de M. Nadal, Marceline son épouse née Audrien, Marcel, Janine et René ses enfants soit un ménage pour cinq habitants.

4

Fours à chaux : Etienne Roche, sa femme Anna née Chaminade et son fils Lucien cultivateurs. Léon Faure manœuvre au Paris-Orléans; sa femme Léa née Brouillaud et leurs trois enfants Simone, Marcel et Gilbert. François Petit, son épouse Marguerite et Emilienne leur petite fille, journaliers. Joseph Peyronny également journalier, son épouse Marie née Fleurat, leur fils Louis, sa belle fille Estelle et leurs trois enfants (André, Germaine, Jacqueline). Maria Vallade et son fils Henry Lalet tous deux journaliers soit en tout neuf personnes pour cinq ménages.
Blanquet : Jean Pigeassou et son épouse Marthe née Chiorozas qui travaillaient la terre en qualité de journaliers soit un ménage pour deux habitants.
Jarijoux : On y trouvait Gaston Lassaigne agriculteur, puis Jacques Sudrie agriculteur, son épouse Françoise née Pethier, son fils Fernand, Marie sa belle fille, Henriette et Simone leurs petites filles. Il y avait aussi Henri Laguionie, son épouse Marie, ses quatre enfants (Adeline, André, Simone et Pierre tous métayers de M. Pigeassou. Jean Séneze, son épouse Marie née Massolle et ses trois enfants (Paulette, Lucienne et Paul) eux aussi métayers pour le compte de M. Pigeassou. Puis encore Martial Congé cultivateur, son épouse Marie née Dutheil et leur fils René. Léon Gourvat lui aussi cultivateur, son épouse Angèle née Chartroule, son fils René, Marie sa mère et Gabriel Rey leur domestique soit un total de vingt six personnes pour six ménages.
Le Pouyaud : Il y avait la famille Marie Colombet tous métayers avec Justin Chaulet son gendre, Angèle Batailler sa fille, Fernande et Denise Chaulet ses petites filles. Jean Pigeassou cultivateur, son épouse Marthe née Chiorozas. Jean Pelletingeas sans profession et son épouse Louise née Casteldin, Marcel Pelletingeas son fils ajusteur au PO, Elina Pigeassou la belle fille. Alphonse Rousselet retraité avec son épouse Malvina née Aubisse couturière. François Gayet cantonnier au département et son épouse Alice née Chiron débitante de boissons, leurs enfants Alice, Renée, Jeanne, Lucienne. Roger Manem maréchal-ferrant, soit six ménages pour vingt habitants.
Petit Pouyaud : Y ont vécu Guillaume Veyry, un agriculteur qui travaillait avec son épouse Marguerite née Rebière, puis Gaston Chartroule charpentier et son épouse Irène née Veyry et leurs enfants Denise et Gilbert également agricultrice, soit deux ménages en tout et pour tout pour six personnes.
Sept Fonts : Vincent Marois maréchal ferrant, son épouse Jeanne née Gourvat, leurs enfants René maréchal ferrant, André jardinier, Yvonne sans profession et Roger bucheron. Soit six personnes pour un ménage.
Le Caillou : Emile Boissavy jardinier et son épouse Marie née Laforest jardinière, soit deux personnes pour un ménage.
Les Chabannes : Louis Lafaye cultivateur et métayer de M. Lagarde, Marie née Palus son épouse, Georgette, Gabriel, René, Roland leurs enfants, Jean-Baptiste Palus le beau-père cultivateur, son épouse Marie Bercouzaraud la belle sœur soit huit personnes, un ménage.

6

Cébrat : André Beaudry cultivateur et métayer de M. Lagarde, son épouse Léonie née Pommier, ses enfants Marcel, René, Andréa, Marie et Ginette, Maria Martial sa belle mère, Céline Chaillat sans profession, Françoise Lagarde sa fille, Marcel son petit fils représentant, Yvonne Meynard sa belle petite fille soit douze personnes pour deux ménages.
Fosse Rouge : Guillaume Maligne cultivateur, Augustine son épouse née Campagnard, Roger leur fils, soit trois personnes pour un ménage.
La Grange
(Source : recensement archives départementales)..
- En 1936, le recensement nous livrait les noms de ses résidents. On y trouvait Pierre Mathé agriculteur avec son gendre Marcel Réveillas et sa fille Fernande.
- Camille Jammet le cantonnier avec Marie son épouse cultivatrice née Lescure.
- Valentine Marois avec Maurice Albano son gendre, sa fille et ses petites filles Mauricette et Marie-Claire tous tournés sur l’agriculture.
- Marguerite Duverneuil agricultrice vivant seule.
- Pierre Marois cultivateur et son épouse Louise née Papon.
- Louis Lagarde cultivateur avec Françoise son épouse née Fargeot.
- Marie Roussarie sans profession et sa fille Léonie Duverneuil couturière.
- Martial Cornut cultivateur avec son épouse Henriette née Ballonet.
- Jeanne Magnen journalière avec sa fille Léa Décamp.
- Anna Roche cultivatrice vivant seule.
- Jeanne Pugnet cultivatrice et son fils Marcel Montagut.
- Gaston Fargeot
cultivateur avec Madeleine son épouse née Montagut (Yves et Abel ses enfants).
- Pierre Régnier charcutier et son épouse Hélène née Faux avec Pierre Andrieux leur domestique.
- Marie Château sans profession.
- Joseph Charbonneau, son épouse Anna née Siméon et leur fils Léon tous cultivateurs et métayers de M. Dénard, soit quinze ménages avec trente quatre habitants.

7

La Borie : Pierre Lauseille sans profession. Gabriel Renaud cultivateur, Yvonne sa fille. Henri Beylot maçon, son épouse Ezilda née Bretonnet cultivatrice, Violette Beylot sa fille, Léontine Déon sa mère. Jean Beylot, Jeanne née Décamp son épouse, Gaston Cuménal son gendre, Marie Beylot sa fille tous cultivateurs. François Beylot, son épouse Angèle, ses enfants Yvette, André, Odette, Marcel, et Suzanne. Jean Abriat sans profession, Léontine son épouse née Mazelle cultivatrice, Marthe sa fille tous agriculteurs. Pierre Lagarde cultivateur, Hortense née Régnier son épouse, Jacques et Claude ses enfants. André Lagarde cultivateur, son épouse Edith née Bonnefond, Christiane sa fille soit vingt-huit personnes pour huit ménages.
L’Herbétie : Charles Fichet cultivateur, Gabrielle son épouse née Pompougnac, Raymond, René, Gilbert, Aimé ses enfants. Jean Gentrat, Henriette son épouse née Buisson, François Cuménal son gendre, Aline Gentrat sa fille et Suzanne Cuménal sa petite fille tous agriculteurs soit deux ménages pour onze personnes.
Prunier : Marie Marcheix cultivatrice, Angèle Soudey sa fille, René et Moïse Pigeassou leurs petits fils, soit un ménage pour quatre personnes.
Clos Fournier : Marie Rousseau cultivatrice, François Aupy son gendre, Marie Chartroule sa fille, soit un ménage pour trois personnes.
Michoux : Albert Fluchère cultivateur métayer de M. Lagarde, Madeleine son épouse née Papon, Henri, Henriette, André et Marcel leurs enfants soit un ménage pour six personnes.
Lac Lagraule : Louis Bouche cultivateur, Marguerite née Chéron son épouse, Louis Marmousse son gendre. Henri Tocheport journalier vivant seul. Soit deux ménages pour quatre habitants.
Réjaillac : Roger Vergonzanne et son épouse Anna née Lefèbre tous deux cultivateurs. Raymond Faurie cultivateur, Marie née Besse son épouse, Raymonde, Yvonne, Odette, René, Berthe ses enfants. ean Buisson cultivateur, son épouse Maria née Duclaud, Léontine leur fille, Olga Sibot leur petite fille, Roger Riboulet nourisson. Louis Serre cultivateur, Marie née Dupré son épouse. Maria Lapeyre métayer de M. Lagarde, André et Marcel Mondary leurs enfants, André Pothier leur gendre tous agriculteurs, soit cinq ménages pour vingt personnes.
Sourbarie : Elise Magnon
cultivatrice, Georges Mazeau son fils menuisier. Henri Chartroule sans profession. Henri Lamande charron, son épouse Odette née Chabriange, leur fille Hélène. Joseph Hurty, Edith, Ginette, Joseph ses enfants, Angèle Bertrand sa compagne, Léa et Andréa Personne ses belle filles, Léo et André ses beaux fils. Christophe Nabat, Marie-Anne née Boutet, René leur fils tous agriculteurs. Gaston Soudey cultivateur, Madeleine née Pigeassou son épouse, Alise Lasplangeas de l’assistance publique, soit cinq ménages pour vingt et une personnes.
La Bonnélie : Albert Labrousse cultivateur, son épouse Thérèse née Charrière, Solange et Clément leurs enfants, Jean Labrousse père d’Albert. Un ménage pour cinq habitants.
La Roussie : Jean Daniel cantonnier au département, Marie Laborde sa mère. Ernest Lagarde cultivateur métayer, Anna son épouse née Frapier, Suzanne leur fille apprentie couturière, soit cinq habitants pour deux ménages.
Vigier : Joseph Robert cultivateur métayer, Louise son épouse née Brachet, Thérèse sa fille. Antoine Snieeg cultivateur métayer de Mme. Baron, son épouse Marianne née Peydryck, Irène leur fille (d’origine Polonaise). Soit six personnes pour deux ménages.
La Combe : Maurice Lacaud cultivateur métayer de Mme Baron, Edith son épouse née Chaminade, André, Pierre et Mauricette leurs enfants, Marie Pothier sa belle mère. Un ménage pour six personnes.
Toutvent : Luigi Censig cultivateur d’origine Italienne, Maria son épouse née Ballalite, Primo, Berto, Milo ses enfants, soit un ménage pour cinq personnes.
La Borne : Henri Brieux cultivateur, Françoise son épouse née Mazière, Irène sa fille, Marie Lapouge sa mère, soit un ménage pour quatre personnes.
Cul de Chien : Justine Gros cultivatrice, Jean et Marc Corgnac ses fils, Léonie sa belle fille et Gilbert Corgnac son petit fils soit un ménage pour cinq personnes.
Borie-Bru : Marie-René Hées ingénieur, son épouse Suzanne née Arnaud de la Ménardiere, Marie-Renée Chaix leur belle fille, Lydia Luppio bonne à tout faire d’origine italienne. Corentin Andro cultivateur et métayer de M. Hées, son épouse Marie née Paul, Raymond, Louis, Janine leurs enfants. Marc Paul jardinier de M. Hées, Corantine née Guichaoué son épouse, Joseph leur fils, soit trois ménages pour douze personnes

8

Le Bost : Firmin Lavigne journalier, Gabrielle son épouse, Jean-Jacques, Marie-Jeanne, Hélène, Louis leurs enfants. Gabriel Chersouly cultivateur vivant seul. Adrien Ducouret cultivateur,son épouse Marie née Lacaud, Marcel leur fils, Yvonne leur fille apprentie couturière, Jacques Lacaud leur beau-père. Soit trois ménages pour douze habitants ;
Puyfaucon : Louis Gaudou cultivateur, son épouse Hélia née Nicot, Odette et Janine leurs filles, Malvina Saunier sa belle mère. Un ménage pour cinq personnes
Pareynou : Julien Pacaud chauffeur de taxi, son épouse Jeanne née Combelas, Paulette et Janine leurs filles soit un ménage pour quatre personnes;
Foncrose : Louis Dozol cultivateur et son épouse Louise née Detilleux. Marco Faccin cultivateur métayer de M. Dozol (d’origine italienne), son épouse Adèle née Scodellaro. Soit deux ménages pour quatre habitants
Michounet (ou Missounet) : Paul Pouyade journalier, sa compagne Reine Mathé soit un ménage pour deux personnes
Pierre plantée : Noël Petit cultivateur, son épouse Marie née Veyry, André Laroche son gendre, Madeleine Petit sa fille, Angéle Laroche sa petite fille soit un ménage pour cinq personnes
Vignéras : Pierre Chaminade cultivateur, son épouse Jeanne née Rousseau, André et Lucien leurs enfants. Sicaire Fournet cultivateur, son épouse Marie née Larrier, leur fils Jean. Pierre Le Razer cultivateur, son épouse Marie née Le Bail, Ernestine et René leurs enfants, soit trois ménages pour onze personnes.
Personnes qui résidaient à La Monzie. Nous constatons de nombreux employés de la SNCF (PO), ce qui est somme toute normal, vu la proximité du Toulon, quartier à vocation cheminote
- Thiburce Léon, journalier, son épouse Marguerite née Teillet femme de ménage et ses trois enfants soit cinq personnes.
- Mespoulède René, employé au PO, son épouse Marie née Paris et ses deux enfants Jean et Pierre soit quatre personnes
- Thémine Victor, ouvrier au PO, son épouse Angéle née Alazard et ses trois filles Georgette, Solange et Renée soit cinq personnes.
- Bonnet Bertin, ouvrier au PO, son épouse Louise née Jaly et ses trois enfants Gérard, Odette et Janine soit cinq personnes.
- Maury Jean, menuisier au PO, son épouse Eva née Pramat soit deux personnes.
- Moutard Roger, soudeur au PO, son épouse Marie-Louise née Brulan, ses deux enfants Christian et Claudette et ses beaux-parents Félix Jacoupy et Marguerite Vaunac soit six personnes.
- Gay Louis, retraité et son épouse Eugénie née Bourdeillette soit deux personnes.
- Aubrun François, menuisier au PO, son épouse Léonie née Chaillot et sa fille Pauline soit trois personnes.
- Rebière Roger, manœuvre au PO, son épouse Denise née Moulinard et ses trois enfants Jean, Yvette et Jeannette soit trois personnes.
Total : 35 personnes pour neuf ménages dont sept employés au Paris-Orléans.

 Borie-Petit : des Grottes Germaine, propriétaire, sa fille Marie de Chasteigner infirmière, plus quatre domestiques (Félix Caujolle, Elisa Lavaud, Eva Cournil et Claire Joyeux).
- André Puypelat, cultivateur au château, son épouse Aline née Ballan soit deux ménages pour huit personnes.
Moussouzes : Henri Petit retraité, son épouse Blanche née Boissel, Madeleine leur fille, Denise Roquecave bonne à tout faire. Armand Tanneux agriculteur, son épouse Marie-Louise née Boissel, Henri Baconnet leur domestique, Hélène Beau leur cuisinière et Robert Buisson cultivateur, soit deux ménages pour huit personnes.
Clédier : Louis Faure métayer de M. Tanneux et sa nièce Marguerite soit un ménage pour deux personnes.
Les Bouboux : Adrien Dupuy cultivateur, son épouse Louise née Gourvat, Albert, Yvon, Ginette et Georgette leurs enfants, Jean Dupuy père d’Adrien cultivateur soit un ménage pour sept personnes.
Les Granges : Etienne Longueville métayer de Mme de Chasteigner, son épouse Marie née Marcher, Georges et René leurs enfants. Jean Peyrat métayer de Mme de Chasteigner, son épouse Rose née Jacques, Adrien leur fils. Elie Cavillac, métayer de Mme de Chasteigner, son épouse Louise née Pommier, Madeleine, Gabriel, Renée leurs enfants, Jeanne Lacoste sa mère, soit trois ménages pour treize personnes.

5

Maison Rouge : Longueville François, cultivateur, son épouse Catherine née Gendreau et leur fils Louis mécanicien soit trois personnes. Léon Debet, cultivateur, son épouse Léonie née Allard et leurs cinq enfants Paul, Pierre, Jean, Georges et Bernadette, soit 10 personnes pour deux ménages tous agriculteurs.
Le Maine : Alicot André, cultivateur, son épouse Renée née Dumonteil domestiques de M. Sénillon soit deux personnes. Jean Gaston, métayer, son épouse Berthe née Raynaud, ses trois enfants Odette, Marcel, Marie-Solange et un domestique Edouard Hervieu, soit 8 personnes pour deux ménages tous agriculteurs.
Saillantrou : habité au recensement de 1901, mais pas en 1936.
Les Vignes : Mirabel Eugénie, chef d’exploitation, son fils Jean Aubisse et sa sœur Jeanne soit trois personnes. Lochou Jean-Marie, cultivateur et son épouse Marie née Le Bec, Raymond, Alice et Armand leurs trois enfants soit cinq personnes, soit 8 personnes pour deux ménages tous agriculteurs.
Boisset : Faure Jean-Baptiste, métayer de M. de Beaucé, son épouse Léontine née Laurent et leurs trois enfants André, Fernand et Yvonne soit cinq personnes,
5 personnes pour un ménage tous agriculteurs.
Barbe : André Gervaise cultivateur, Marie née Petit son épouse; Pierre Soudeix cultivateur, Agathe Villefer son épouse, Alexandre leur fils et Marie née Montagut leur belle fille. Charles Delaugeas cultivateur, Alice son épouse née Abriat, Marie Louise leur fille. François Nicot cultivateur, Adrienne son épouse née Rouleau, Hélène, Henri, Yvonne et René leurs enfants, soit toujours quinze personnes pour quatre exploitations agricoles.
Longueville : François Raynaud cultivateur, Marie son épouse née Bersac, Gabriel leur fils, Juliette et Marguerite sœurs de François, Marie Bersac belle sœur, René Albucher pensionnaire et Léonce Boucher nourrisson soit 8 personnes pour un ménage.

 - HABITANTS DE 1936 - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"

6 mai 2021

HABITANTS DE CHAMPCEVINEL EN 1954

QUI SONT LES 658 HABITANTS DE CETTE ÉPOQUE
Source : archives départementales de la Dordogne, (recensement.)

1968 école du baby boom en 68-70

Les enfants de l'école de la commune vers 1969, nés après le recensement de 1954
témoignage du baby boom de cette période; Aujourd'hui ils sont devenus grands-parents

- Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient autour du clocher et à sa périphérie. Il est vrai qu’en 1954, le bourg semblait ramassé par un pâté de maisons d’où seul le clocher émergeait. Mais tout autour et loin à la ronde, une multitude de hameaux et de lieux-dits abritaient une population qui ne vivait que de la terre.
- Dans cette lecture les chefs de famille sont indiqués en caractères gras. Sont répertoriés les autres membres de la famille ou du ménage et leur parenté par rapport au chef de famille ou chef de ménage.
- De ses 658 habitants recensés on dénombre 181 ménages. D’autre part à cette époque de l’après libération, les gens hébergeaient toute la famille, du plus jeune au plus âgé et on assistait aussi au baby boom de l’après guerre et au départ d’une période appelée les 30 glorieuses.
- A noter que si le bourg comptait 54 âmes, la Grange se classait derrière avec 51 habitants, puis La Monzie 38, les Mazades 37, le Lac 30, Jarijoux 27, la Borie 20, Sourbarie 16 et le Pouyaud 17 pour les hameaux les plus peuplés. La commune comptait en tout et comme déjà soulignés 181 ménages ou familles réunies sous le même toit, ce qui représente en moyenne entre trois et quatre personnes par foyer.

DES CHANGEMENTS DANS LE RECENSEMENT.

- Il semblerait que l’agent recenseur a opéré d’une manière différente par rapport à celui de 1936. Certains ménages d’un lieu-dit sont comptabilisés avec un autre hameau. Exemple : Cul de chien qui hérite des habitants de Borie-Bru et du Bost. Nous avons des lieux-dits absents tels Chaumézie, la Séparie et Michoux qui sont eux aussi probablement comptés respectivement au bénéfice des Mazades, Prunier et Clos Fournier qui lui, n’apparaissait pas avant guerre. Vignéras est dissocié puisqu’apparaît en plus le Pigeonnier et la Tuillière qui n’existaient pas en 1936. Le Petit Pouyaud est regroupé avec le Pouyaud, alors que le Petit Maine est dissocié avec le Maine. Pareynou n’apparaît plus, remplacé sans doute par route d’Agonac où figurent des habitants. Les Fours à chaux ont un complément de quartier avec la Combe des dames, tout comme Jarijoux avec les Romains. Toujours est-il que cette monographie des lieux-dits a évolué après la libération, dans une commune ancrée dans la ruralité.

1950- Débutons par les résidents du bourg : photo de 1955
- Raynal Jean, Joséphine son épouse et Isabelle sa sœur.
- Cornut Maurice, Jeanne son épouse, Jean-François son fils, Fernande sa belle fille et Patrick son petit fils.
- Eymard Joseph, Gilberte son épouse et Colette sa fille.
- Bargain Marie, François son fils, Ginette sa belle fille, Marie-Françoise sa petite fille, Bernard son petit fils, Marie-Thérèse sa fille.
- Dincq Charles et Yvonne son épouse.
- Fauconnet Etienne, son épouse Ida, Jean-Marie son fils, Jean son père, Marie-Rose sa fille, Daniel son petit fils.
- Bretou Louis et son épouse Madeleine.
- Roquecave Camille, Simone son épouse, Francis, Christian et Guy ses enfants, Suzanne sa mère.
- Lauseille Roger, Yvonne son épouse, Gérard, Guy, Gilbert, Michel, Eliane, Claudine ses enfants, Henriette sa mère.
- Longueville Georges, Madeleine son épouse, Michel, Bernard, Alain ses enfants.
- Sudret Georges, Hélène son épouse.
- Dougnac Alfred.
- Mespoulède Frédéric et Lucie son épouse.
- Besse Marcel, Eva son épouse, Michel, Yves, Gilles et Geneviève ses enfants.
- Bessou Louise-Françoise.
- Lenoir Robert et Marie-Louise son épouse.
- Rebière Jean.
Total : 54 personnes pour 17 ménages.

Bricard :
Marquet Théodore,
Julienne son épouse, Paul son fils, Louise Duteil sa belle mère.
Touvéras :
- Rebière Louis,
son épouse Marie, Claude son fils.
Beausoleil 
- Férignac Louis, Jeanne son épouse, Emilie Parisis sa belle-mère.
- Dubois Jean, Chaumard Angèle sa nièce.
- Simonet Maxime, Léa son épouse, Eliane sa fille.
Le Lac et les Brousses :
- Valade Victor, Marie son épouse, Jean son fils, Pierre leur domestique.
- Longueville Adrien, Françoise son épouse, Raymond le fils, Bleuette leur belle fille, Jacqueline et Daniel leurs petits enfants.
- Kaspéruk André.
- Grybe Barbara, Serge son fils.
- Geneste Raymond, Fernande son épouse, Danielle et Alain leurs enfants, Anna la belle mère.
- Ciblac Andréa, Colliot Lucien leur gendre, Suzanne leur fille et Gisèle leur petite fille.
- Tocheport Elise, Gaston leur fils, Honorine la belle fille, André leur gendre, Jeanine leur fille, Monique et Viviane leurs petites filles.
Les Sartres :
- Ducouret Adrien,
Marie son épouse.
Bureau :
- Lacote Elie, Adrienne son épouse, Marcel et Pierre ses enfants.
En 1954, Penlèbre comptait 4 ménages avec 13 personnes.
- Lafarge Guy, Mauricette son épouse, André et Agnès leurs enfants.
- Cheyron Raoul, Elise son épouse, Yolande et Mireille leurs enfants, Jean le beau-père et Marius leur domestique.
- Boissavy René,
Madeleine son épouse.
- Buisson Maria.
Bonneau 
:
- Chéron René, Augusta son épouse, Alice, Raymond, Marie, Raymonde, Claude, Abel, Danielle leurs enfants, Rebière Jean son beau père et Anna sa belle-mère.
Couture :
- Laveine Germain, Marie-Louise son épouse.
Majoulet :
- Maciel Manoël, Louise son épouse, Jean-Claude, Noël, Ginette, Georges et Gérard.
- Payenchet René, Madeleine son épouse, Janine et Georgette leurs filles, Emile leur beau-père.
Puyroger :
- Veyry Anne,
André son fils, André son domestiques.
Les Mazades :
- Congé Angèle, Georges le fils, Deschamps Robert, Congé Marie-Louise, Hubert et Joël leurs enfants
- Durieux André, Adèle son épouse, Marcel et Bernard leurs enfants.
- Joussein Françoise, Marie sa mère, Yvon, Huguette, Michel, Claudine leurs enfants, Madeleine Ulvoas la servante.
- Jurezenko Pierre, Eugénie son épouse, Olga leur fille.
- Lagrange Gaston, Marie son épouse, Marcel leur fils, Violette leur belle fille.
- Lagrange Alfred, Suzanne son épouse, Jean-Claude, Régis, Eliane, Gérard leurs enfants.
- Janet Gabrielle.
- Mourany André,
Irène son épouse, Christian, Antoinette, Guy leurs enfants.
Soit 37 personnes pour huit ménages.

les Mazades vues depuis les petites alpes

Les Mazades ont bénéficié toujours de la proximité de la ville pour sa population

La Rudeille :
- Pugnet Augustin, Marceline son épouse, Marcel, René, Yvette, Monique, Colette, Alain et Janine leur belle fille épouse de Marcel,
Fours à chaux :
- Le Mao Hervé, Pierrette et Jean-Claude ses enfants.
- Faure Jean, Léa son épouse, Gilbert leur fils.
- Cambon Pierre, Pierrette son épouse, Gilles leur fils.
- Bonnet René, Marie-Louise son épouse, Guy, Claude, Roger, Jeanine leurs enfants.
- Briand Auguste, Louis son fils, Désiré leur domestique.
Combe des Dames :
- Peyronnie Boris, Angèle son épouse, Germaine et Solange leurs enfants. Le Mao Jacqueline sa fille, Henri le gendre, Alain le petit fils, Thomasson Anna la sœur.
- Sudey Marcel, Léonie son épouse, Cécile leur fille.
Blanquet :
- Yvonne Lafaye,
Gérard et Marie Maud.
- Lucien Lauth, Irène son épouse, Marcel et Bernard leurs enfants.
Jarijoux :
- Angèle Gourvat.
- Darfeuille Henri, Léontine son épouse, Maurice son fils.
- Sudrie Ferdinand, son épouse Marie, Cordelier Jean son gendre, Henriette sa fille, Michèle sa petite fille. Rey Simone sa fille, Jean-Jacques, Annie, Françoise ses petits enfants.
- Dubesset Georges, Lucienne son épouse, Sylvie sa fille.
- Congé Marie, René son fils, Solange sa belle fille, Jeanine et Serge leurs petits enfants.
- Perrier Paul, Adeline son épouse, Arnal Dominique son domestique.
- Condaminas Elie, Léa son épouse, Chastenet Odon son gendre.
Les Romains :
- Féret Maurice, Andrée son épouse.
- Faurie René, Simone son épouse, Serge et Françoise leurs enfants.
Le Pouyaud :
- Pelletengeas Marcel,
Elina son épouse, Pigeassou Jean son beau-père.
- Madame Jacqueline.
- Laguionie Emile, Marguerite son épouse, Raymonde sa fille.
- Laubisse Marie, Marie-Louise sa fille.
- Chartroulle Irène, Gilbert son fils, Yvette sa belle fille, Rebière Marguerite, Chartroulle Pascal le petit-fils.
- Condaminas Raymond, Odette son épouse, Daniel leur fils.
Sept Fonts :
- Maroix Jeanne.
- Bernard Fernande.
Le Caillou :
- Boissavy Marie.
- Lagarde Ferdinand,
Berthe son épouse, Jacqueline leur fille.
Les Chabannes :
- Aguillon Raymond, Yvonne son épouse.
Cébrat :
- Desage Marcel, Yvonne son épouse, Jean-René leur fils, Louis et Josette leurs domestiques.
Fosse Rouge :
- Maligne Guillaume,
Augustine son épouse, Roger leur fils, Denise leur belle fille, Annie, Reine et Josette leurs petites filles.

ecole

Encore des jeunes de l'école en majorité de petites filles nées de parents recensés en 1954

La Grange :
(Source : recensement archives départementales)
- Pouyadou Léon, Marie son épouse.
- Régnier Pierre, Hélène son épouse.
- Mathet Ferdinand, Elise son épouse.
- Bascotto Jean, Hortense son épouse.
- Busset Valentin, Albano Maurice son gendre, Valentine sa fille, Marie-Claire la petite fille.
- Chiron Eugéne, Emma son épouse, Marcel, Raymond, Colette, Marie-Louise leurs enfants, Beylot André leur gendre, Solange sa fille, Marie-Rose et Claudine leurs petites filles, Masson Emilie leur tante.
- Corryza Henri, Marie son épouse.
- Cornut Henriette.
- Duverneuil Marie.
- Fargeot Gaston,
Madeleine son épouse, Yves, Abel et Serge leurs fils.
- Gauthier Marguerite, Raymond leur fils.
- Gasser Albert, Lucienne son épouse, Josette, Janette, Jacqueline leurs filles.
- Jemmet Camille, Justine son épouse, Labrousse Ginette leur nièce.
- Lastouillat Jean, Marguerite son épouse, Sauvanet Julien son gendre, Sauvanet Andréa leur fille, Rolande leur petite fille.
- Lagarde Guy, Suzanne son épouse.
- Maroix Louise.
- Ravine Marguerite.
La Borie :
- Bost Catherine.
- Beylot François,
Angèle son épouse, Guy et Edith leurs enfants.
- Cuménal François, Yvonne son épouse, Andrieux Jean leur domestique.
- Cuménal Gaston, Marie son épouse, André leur fils, Beylot Jean le père, Bordes Xavier leur cousin.
- Lagarde Pierre, Hortense son épouse, Claude, Gérard, Roland et Jean-Pierre leurs enfants, Françoise leur mère.
L’Herbétie :
- Gintrat Adeline.
Prunier :
- Faurie Henri, Marie son épouse, Simone et Odile leurs filles.
Clos Fournier :
- Aupy François, Marie son épouse.
Lac Lagraule :
- Tocheport Henri, Jacqueline son épouse, Josette leur fille.
Réjaillac :
- Lagarde André, Edith son épouse, Claudette et Ginette leurs enfants, Louis le père.
- Faurie Pierre, Noélie son épouse, Berthe et Daniel ses enfants.
- Froidefond Edouard, Janine son épouse.
- Nicolas Louise, Cloarec Yves son fils.

Sourbarie :
- Lapeyronnie Albert, Jeanne son épouse, Jean-Claude son fils.
- Soudey Gaston, Madeleine son épouse.
- Nabat Christophe, Anne son épouse, René son fils, Yvette sa belle fille, Gérard son petit fils.
- Mazeau Juliette, Sudret Roland son petit fils, Madeleine sa petite fille.
- Personne Angèle, Léo son fils, Hurty Joseph leur domestique.
La Bonnélie :
- Labrousse Emile, Thérèse son épouse, Solange, Paulette, Claudette, Yvette et Jacques ses enfants.
La Roussie :
- Moreau Odon, Adrienne son épouse.
Vigier :
- Samson Robert, Germaine son épouse, André son fils, Yves Mathias son domestique et Edith son épouse.
La Combe :
- Bernard Alain, Madeline son épouse.
- Carrier Raymond, pensionnaire.
Toutvent :
- Censig Marie.
- Censig Albert, Georgette son épouse, Denise et Jean-Marie ses enfants.
- Censig Louis, Irène son épouse, Desvaux Poulain leur domestique.
- Maury Jean, Marie-Louise son épouse, Marie-Claire, Jean-Noël, Didier leurs enfants.

PICT0077

La Saint-Marc dans la commune, un lieu où tous les habitants aimaient se retrouver

La Borne :
- Bost Jeanne,
Eugénie sa fille, Michel son petit fils.
Cul de Chien :
- Corgnac Jean,
Cécile son épouse, Marie sa belle-mère.
Le Bost  :
- Patoureau Gaston,
Marceline son épouse, Claude et Maryse ses enfants.
- Bordas Julien,
Marie-Louise son épouse.
- Touzat Marie.
- Beausson Marcel,
Jacqueline son épouse, Jean-Jacques le fils, Jean le père.
Puyfaucon :
- Gaudou Louis,
Elia son épouse, Denise sa fille, Henri son gendre, Odette sa fille.
Foncrose :
- Dupuy Raymond,
Renée son épouse, Monique, Jean et Jacques ses enfants. Bertrand Suzanne, Lacombe Elise et Ausseignat Christian leurs domestiques.
Michounet :
- Duplant Marcelle,
Micheline, Roland, Christian, Claude ses enfants
Pierre plantée :
- Laroche André,
Madeleine son épouse, Henri son fils, Longueville Joseph son gendre, Fanny sa fille, Jacqueline et Gisèle ses petits-enfants, Marie Petit sa belle mère.
Vignéras :
- Joubert Emile,
Georgette Delage son épouse, Jeanne Beauvieux sa fille, Paul Beauvieux son gendre, Guy et René Beauvieux leurs petit-fils.
- Delage Georges,
Eugénie son épouse, Marie sa belle mère
- Brachet Maria.
- Foussette Pierre,
Madeleine son épouse, André et Fernand leurs fils, Sicaire Fournet le beau père.
Le Pigeonnier :
- Thiburce Léon,
Marguerite son épouse, André son fils, Albertine sa belle fille.
La Tuillière :
- Debet Paul,
Thérèse son épouse, Nicole sa fille.
- Debet Jean,
Lucienne son épouse, Jacqueline et Danielle ses enfants.
Personnes qui résidaient à La Monzie
-  François Aubrun,
Léonie son épouse.
- Bonnet Bertin,
Marie-Louise son épouse, Janine sa fille.
- Capon André,
Cécile son épouse.
- Marchesseau Irène.
- Chastenet Gabriel,
Jeanne son épouse, Guy, Sylvette, Francine leurs enfants.
- Moutard Roger,
Marie-Louise son épouse.
- Rebière Marthe,
Jeanne sa fille, Marie-Thérèse sa petite fille, Jean son fils, Andrée sa belle fille, Nicole, Annie ses petites filles, Christian son petit fils.
- Thémines Georges,
Lucette son épouse, Jean-Claude et Nicole ses enfants.
Route d’Agonac :
- Testu Alfred,
Yvonne son épouse, Nicole et Christian leurs enfants.
- Daniel Jean.
- Thémines Armand,
Angèle son épouse, Chantal et Pierre ses petits enfants.
- Mespoulède René,
Marie son épouse.
Borie-Petit :
- Michel Cossec,
Marie-Madeleine son épouse, Michel son fils.
- Elise Lavaud.
- Adrien Peyrat,
Rose sa mère, Yvan son neveu.
Moussouzes :
- Guillaume Boudy,
Anna son épouse.
- Petit Blanche,
Madeleine sa fille.
- Danielle Kabanski
pensionnaire.
- Ernest Schoemann,
Jeannette son épouse, Guy et Myriam ses enfants.
Clédier :
- Louis Faure
métayer de M. Tanneux et sa nièce Marguerite soit un ménage pour deux personnes.
- Urbain Chalard, Marie son épouse, Pierre son fils, Yvonne sa belle fille, Jean-Paul, Claude, Dominique ses petits enfants.
Les Bouboux :
- Adrien Dupuy,
Louise son épouse, Albert son fils. Julien Chiron son gendre, Georgette sa fille, Christiane sa petite fille.
Les Granges :
- Robert Joseph,
Louise son épouse, Raymonde sa fille.
- Perrot Henri,
Jeanine son épouse, Jean-Claude et Monique ses enfants.
- Andro Corentin,
Marie son épouse, Janine sa fille.
Maison Rouge :
- Debet Léon,
Léonie son épouse, Pierre Baleyte son gendre.

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Ecole de Champcevinel au début des années 70

Le Maine :
- Jean Gaston,
Berthe son épouse, Odette et Marcel ses enfants. Raymond Houzard son gendre, Solange Houzard sa fille, Daniel Jean son petit-fils.
Le Petit Maine :
- Ange Marie Gesret,
Solange son épouse, Nicole, André ses enfants, Léontine sa belle-mère.
- Roger Colinet
et Hélène sa mère.
Saillantrou :
- René Gaudout, Marie-Jeanne son épouse, Jean-Martial, André et Bernadette ses enfants.
Les Vignes :
- Jean-Marie Lochou, Arnaud son fils, Clémentine sa belle fille.
- René Aubisse,
Aline son épouse, Eugénie sa mère, François, Christiane, André, Denise ses enfants.
- Mauzy Raymond,
son épouse Claudine
Boisset :
- André Faure, Fernand son frère, Hélène sa belle sœur, Fernande sa nièce, Jean-Pierre son neveu.
Barbe :
- Paul Joussain
et son épouse Marie-Louise.
- François Nicot,
son épouse Adrienne, son fils Gilbert.
- Desfarges Maurice
et son épouse Yvonne.
- Amélie Gervaise,
son fils Fernand, sa belle fille Henriette, Marcel, Bernard, Danielle ses petits enfants.
Longueville :
- Raynaud Gabriel, Victorine son épouse, Marie sa mère, Juliette et Londille ses tantes, Kertez Atila, Kertez Patricia, Bouchet Léonce tous pensionnaires.
- Dupuy Guy, Hélène son épouse, Annie et Jacques ses enfants, Zélia sa mère.

CHAMPCEVINEL - HABITANTS DE 1954 - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"

17 septembre 2023

TOUR DU LIMOUSIN 2022 DÉPART D'ÉTAPE

RETOUR EN IMAGES SUR LE DÉPART A CHAMPCEVINEL

1

Beaucoup de monde aux Sermonces pour le départ d'étape

2

- La présente publication constitue une diffusion de photos souvenirs sur le passage de l’épreuve dans la commune.

3

Monsieur le maire de la commune entouré par les autorités locales

sandy Dujardin

Sandy Dujardin (Total Energie) meilleur sprinter provisoire, au départ

- C’est le 17 août 2022 que le Tour du Limousin est venu sur la commune de Champcevinel pour une deuxième étape partant de la commune et allant rejoindre par les chemins des écoliers, la ville de Ribérac. Il y avait du monde sur le plateau des Sermonces pour encourager les coureurs mais aussi pour glaner quelques autographes ou selfies de certains concurrents. Champcevinel recevait avec les autorités du Grand Périgueux qui étaient là pour cette matinée mémorable.

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Les coureurs aux ordres du starter

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7

Quelques gadgets laissés au public par la caravane

Rappel du déroulement de l’étape

- Deux hommes, Maël Guégan (Team U Mantes Atlantique) et Maxime Urruty (Nice Métropole Côte d’Azur) ont passé une large partie de la course à l’avant, s’échappant dès les premiers kilomètres de l’étape. Même s’ils ont compté près de 7 minutes d’avance à 85 km de l’arrivée, ils n’ont rien pu faire face au peloton, qui les a repris à une dizaine de kilomètres du final. Etape remportée au sprint à Ribérac par Alex Aranburu (Movistar) qui s'est imposé au sprint, devançant Eduard-Michael Grosu (Drone Hopper - Androni-Giocattoli) et Clément Venturini (AG2R Citroën Team). L'Espagnol s'empare aussi du maillot jaune de leader du Tour du Limousin, qu’il conservera jusqu’au bout.

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Le parcours de cette deuxième étape

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Passage au coeur du bourg

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Après le giratoire du Pouyaud, direction Trélissac

CHAMPCEVINEL – DÉPART TOUR LIMOUSIN 2022 - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc

13 novembre 2015

LE CHÂTEAU DE VIGNÉRAS (entrée Ouest)

VISITE DE VIGNERAS CÔTÉ VOIE ROMAINE

- Relire la 3° partie de mon parcours sur la commune
- Revenir sur ma 6° balade
- Revoir
ma 7° balade (son parcours)
- Lire à  l’Ouest de la voie romaine
- Sûr que j’ai dépassé un peu les limites de la commune en faisant une incursion jusqu’à Beaupuy après avoir traversé Barbadeau. Mais les panoramas en valaient la peine et après tout le maréchal de Champcevinel allait bien là-bas pour y ferrer des chevaux de trait. Même qu’il aimait y aller, car à chaque occasion, un bon casse croûte lui était offert par le chef d’exploitation, une fois le travail terminé...

accès ouest de Vignéras

Route de Vignéras à la voie romaine

- Lorsque l’on quitte la voie romaine, on emprunte cette route bordée de buis qui exhale son odeur bien particulière qui me rappelle l’atmosphère des églises. Cette route nous mène droit à Vignéras (photo juillet 1996). De juillet à mars, la physionomie de la nature sur les bords de la chaussée est d’un contraste aussi saisissant que celui de la voie romaine vu sur la publication précédente. Bien avant 1800, cette route servait de limite entre Périgueux qui se trouvait côté gauche et Chancelade côté droit. Vignéras constituait alors une extrémité de la commune de Champcevinel. (photo mars 1997).

route de Vignéras en hiver

Même route en hiver avec la laurière côté gauche

ancienne allée boisée du château

Ancienne allée du château, aujourd'hui sous les bois

- Autrefois on rentrait dans Vignéras par cette grande allée qui traversait le parc et où se croisaient les cochers et les diligences (photo octobre 1998). Maintenant, les attelages d’antan ont disparu et c’est par ce chemin arrondi qu’on débouche directement dans la cour du château. C’est aussi ici qu’on entrait bien avant 1800 dans la paroisse de Champcevinel. Cette patte d’oie (photo ci-dessous) constituait en quelque sorte la limite entre les paroisses de Saint-Martin (Périgueux), de Chancelade et de Champcevinel (photo juillet 1996)

arrondi entrée Vignéras

Arrondi et entrée du château de Vignéras

pilier d'entrée côté ouest de Vignéras

Pilier d'entrée côté Ouest de Vignéras

- Parallèlement à la petite route d’accès, je découvre au-dessus et plus loin dans le bois, à l’extrémité de l’ancienne grande allée du château, ce grand pilier et les fondations d’un deuxième, qui certainement soutenaient qui sait, un portail ou une imposante grille… ? (photo janvier 1998). C’est donc depuis ici que l’on pénétrait dans le domaine du château au 18° siècle… Au lointain on distingue d’ailleurs difficilement les pierres blanches de Vignéras (photo janvier 1998).

ancienne allée de Vignéras

Ancienne allée avec en toile de fond le château de Vignéras. A gauche le pilier d'entrée

Vignéras aujourdhui

Vignéras et son vieux chemin rocailleux

- Un chemin rocailleux passe sous quelques ombrages qui dévoilent une partie de la façade du château (photo juillet 1996). Une fois la grille franchie, on peut admirer la beauté de cet édifice ayant appartenu autrefois à la famille Bouchier (noblesse de robe) puis plus près de nous à la famille de Mallet. Jamais Vignéras n’a été aussi beau que sous ce chaud soleil de juillet où le ciel et la pierre se marient avec une indéniable harmonie, alors que les volets clos rendent les lieux plus mystérieux (photo juillet 1996).

le château de Vignéras

Façade de Vignéras sous le chaud soleil de juillet

Borie-Petit vu de Vignéras

Château de Borie-Petit vu de Vignéras

- Derrière moi et à l’opposé, le château de Borie-Petit vient soudain me rappeler à son bon souvenir (photo juin 1996). Surpris par la beauté de Vignéras, il vient rompre mon attention comme pour me dire que c’est lui et l’église qui ont fait l’histoire de Champcevinel et qu’il mérite encore certains égards (photo octobre 1996).

Borie-Petit

Borie-Petit et ses dépendances, vu de Vignéras

Vignéras en octobre

Vignéras en octobre

- Je suis revenu un matin d’octobre à Vignéras. Le ciel avait changé de couleur, les pierres du château aussi ! En automne, la luminosité n’est pas comparable à celle de juillet. Les tuiles, le ciel, la façade et ses pierres deviennent autrement (photo octobre 1996). Vu de l’ancienne allée se situant dans le bois, les tons varient encore lorsque je suis repassé l’après-midi du même jour à Vignéras (photo octobre 1996).

Vignéras vue de l'allée boisée

Vignéras vu de l'ancienne allée

- De profil (cliché ci-dessous), la façade inondée par le soleil levant se détache des couches sombres de la végétation environnante (photo novembre 1996). Il est temps pour l’heure d’exploiter ce côté Ouest, puisque la prochaine fois on abordera ce domaine côté Sud par la route d'Agonac et avec de nombreuses découvertes.

Viognéras vu de profil

CHAMPCEVINEL - VIGNERAS CÔTÉ VOIE ROMAINE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Vignéras côté route d’Agonac

18 juin 2015

PUYROGER, BONNEAU, PENLEBRE

 de Puyroger à Penlèbre

Revoir les étapes de la 5° balade :
- Ma 5° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Revoir les Mazades

vue aérienne de 1950 (Puyroger et alentours)

- C’est en fouillant ma cartographie que j’ai trouvé une photographie plus ancienne que celles de 1960 déjà proposées en vue aérienne. En effet désormais je détiens des documents de février 1950, soit une époque où la photo comme l’aviation ne possédait pas les techniques d’aujourd’hui qui elles se font avec un satellite. Je reviens donc un peu en arrière pour vous montrer les Mazades en 1950. Suivons les numéros rouges pour voir très peu de maisons dans la Combe des Dames à Périgueux (n° 1). Le n° 2 représente le domaine des Vignes avec son chemin qui descend à La Rudeille. En n° 3 le carrefour de la route des Mazades, où il n’y a qu’un groupe de maisons sur la rue du 19 mars 1962. En n° 4 on aperçoit les fours à chaux, puis en n° 5 le cimetière du Nord. Pour terminer on grimpe à Puyroger (n° 6) tandis que plus loin en 7 on aperçoit la ferme en bas de Chaumézie et en n° 8 les grands espaces de Barbe. Soit un document qui nous démontre bien le caractère rural de cette commune après la libération.

PUYROGER (commune de Champcevinel)

Puyroger

- Un grand saut et me voilà dans le domaine de Puy-Rougier (devenu Puyroger) qui déjà m’adressait un clin d’œil complice lorsque M. Roger Aubisse me faisait découvrir les Vignes et son domaine. Puyroger c’est une ruine qui date du 14° siècle. Lorsque je pense à ces murs âgés de plus de 600 ans, je reste étonné de les voir encore debout. (photo août 1996). La toponymie de Puyroger est simple : c’est la propriété des Rougier qui est devenue Roger au fil du temps…

ferme de Puyroger

- Puyroger c’est aussi la ferme de l’hôpital et ses vastes espaces laissés en pâture pour les moutons. Autrefois tout ce versant était occupé par la vigne. Bien exposée au soleil, elle donnait sans doute du degré à ce vin destiné aux bourgeois de la ville voisine (photo novembre 96 ci-dessous). En 1996, cette image avait un caractère pastoral, mais aujourd’hui, tout semble fini… Ce fut un domaine occupé par Eloi Veyry, son épouse Anne, son fils Georges, sa petite fille Pierrette et par Georges Brème le domestique tous occupés aux travaux de la ferme. Sur le cadastre Napoléonien, on repère un chemin qui mènait de la ferme jusqu’à l’entrée des fours à chaux (face à la rue Coubertin) et disparu de nos jours…

Puyroger et son troupeau

Puyroger et le clocher

- Puyroger se trouve sur une hauteur et domine l’entrée de la commune de Champcevinel. Cette construction sur ce promontoire a peut-être eu une finalité, qui sait… ? Toujours est-il que du cimetière du Nord à Périgueux, on aperçoit bien la bâtisse et au loin le clocher du village qui veille sur ces terres comme un concierge sur un bâtiment…
- Petite histoire sur Puyroger (cliquez sur ce lien)

BONNEAU (commune de Champcevinel)

Bonneau

- Plus loin, voilà Bonneau et sa ferme, avec en toile de fond les habitations de Jarrijoux (photo octobre 1996)

Vue aérienne de Puyroger et Bonneau

- La vue aérienne nous montre cette zone en 1950 (1 Puyroger, 2 Bonneau, 3 Penlèbre). A remarquer qu’un bois venait longer la route juste avant Bonneau et qu’il s’y déroulait dans ces lieux une fête annuelle dans les années 50. On aperçoit aussi quelques cabanes ou abris destinés aux cultivateurs qui passaient de longues journées dans leurs terres. Bonneau a été en 1936 la ferme de Louis Bonnal, d’Elina son épouse, de leurs enfants Angèle, Yvon, Roger et Marcel, tous cultivateurs et métayer de M. Devaux.

propriété de Bonneau

- La ferme de Bonneau (ferme appartenant à M. Bonneau d’après la toponymie) c’est une petite exploitation qui a le mérite de subsister près des maisons neuves qui s’égrènent le long de la route qui mène vers Majoulet. Elle figure d’ailleurs sur le cadastre Napoléonien avec un chemin qui y menait directement depuis le haut de Chaumézie, traversait la ferme pour plonger ensuite en bas de Blanquet.

PENLEBRE (commune de Champcevinel)

 

gentilhommière de Penlèbre

- Nous voici à Penlèbre et son ancienne demeure. Lors de ses voyages à Périgueux, George Sand (1804-1876) aurait fait un séjour dans cette gentilhommière. Elle rendait visite à son amie d’enfance, Félicie Molliet, dont le père était receveur des Contributions Indirectes à Périgueux. Dans l’une de ses lettres elle écrit : "l’air est excellent, le climat tellement doux que je n’approche presque pas du feu, moi qui d’ordinaire y suis toujours fourrée…" et dans une autre missive destinée à son mari, Casimir Dudevant on peut lire : "je suis hébergée dans une maison charmante, au milieu des jardins, dans une situation délicieuse… et dans un air vif qui me donne faim quatre fois par jour… enfin, sous tous les rapports je suis bien au physique et j’aimerais à passer quelques temps ainsi, car j’engraisserais peut-être, comme Félicie…" N’est-ce pas une preuve qu’il faisait déjà bon vivre à Champcevinel ? (photo juillet 1996)

Vue depuis Penlèbre

- "Abandonnant Périgueux dans sa Combe des Dames, après avoir gravi la côte de Penlèbre au détour du chemin qui conduit au bourg, l’on découvre, lascivement offerte au regard, la colline dont les courbes harmonieuses couronnées de verdure sont entrecoupées d’un vallon verdoyant. Avançant doucement, on aperçoit bientôt, joliment campé sur le plateau, le village de Champcevinel, dont le clocher surmonté du coq traditionnel, sert de point de ralliement aux quatre coins de la commune". Ce texte est de Christiane Piboyeu lorsqu’elle a écrit son livre "Champcevinel, le chemin parcouru" en nous montrant cette image (photo août 1996)

vallon de Penlèbre

- De Penlèbre, on découvre cette combe qui va sur Bricard et où les céréales alternent avec les prairies, les bois, toujours veillés par l’imperturbable clocher (photo août 1996).

puits de Penlèbre

- Ce puits de Penlèbre prouve bien que le problème de l’eau a bien existé dans la commune. L’étude des ressources en eau évoquées lors de la visite de Peyrinet et de sa périphérie nous indique bien que ce puits a été recensé. Ce puits avait une profondeur de 11,15m, l’eau se situait à 7,60m et sa température est de 11,3 degrés. (photo octobre 1996)

Penlèbre sous la neige

- Dans sa toponymie Penlèbre serait soit un endroit fréquenté par les lièvres, soit un endroit de pet de lèbre qui est une variété de vesse de loups (champignons). En 1936, Penlèbre comptait quatre maisons avec Jean Valade et son épouse Marie cultivateurs. Puis Louis Constant un retraité, Armand Bost un journalier et son épouse Catherine, puis enfin Pierre Lagrange métayer de M. Valade, son épouse Françoise, sa fille Hélène, sa belle fille Angèle Cavillac et sa petite fille Huguette (source recensement de 1936). En hiver la neige et le froid repose la nature. La campagne semble dormir dans une paix silencieuse. La terre se purifie, la campagne reste calme, troublée de temps en temps par quelques corbeaux enquête de leur nourriture quotidienne (photo janvier 1997)

Vue de Penlèbre de nuit

- Le jour pointe dans le ciel, la nuit est en train de mourir. De Penlèbre, on aperçoit les lumières du bourg qui vont s’éteindre et Champcevinel connaîtra une nouvelle journée (photo décembre 1996).

calvaire de Penlèbre

- Ce calvaire à Penlèbre a été édifié suite au testament laissé par une habitante de Champcevinel, Mme Catherine Chautru épouse Boyer. Au terme d’un testament, la commune doit à sa générosité de cette estimable personne un don de 7500 francs (délibération du conseil municipal du 15 juillet 1875). Sur les côtés de cette croix, portent gravées dans la pierre quelques lignes qui commencent à s’estomper, rappelant le montant des legs et les obligations qui en découlent. On sait que le tiers de la somme fut consacré à la construction des écoles, un tiers à l’agrandissement du cimetière, un tiers aux budgets vicinaux. (photo juillet 1996).

CHAMPCEVINEL - PUY ROGER, BONNEAU, PENLEBRE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Majoulet, Couture

26 février 2019

ANCIENNES LIMITES SUD DE LA COMMUNE

SUR LA COMBE DES DAMES A PÉRIGUEUX

Champcevinel

A gauche les anciens territoires de la paroisse de Champcevinel

- A la fin du 18° siècle, la paroisse de Champcevinel n’avait pas les mêmes limites Sud. Disons qu’elle avait gagné des terres sur Périgueux (périphérie de la Combe des Dames), et qu’elle avait cédé par contre d’autres terres à Chancelade (près de Vignéras) et à Périgueux (près de la Monzie route d’Agonac). Nous allons au cours de cette balade présenter la zone de la Combe des Dames.....
- Donc à la fin du 18° siècle (décembre 1789), la paroisse (ancien régime) descendait jusqu’à deux cent mètres de la rue Limogeanne à Périgueux (voir carte). Ce secteur de la Combe des Dames se compose de versants avec principalement des jardins, de la vigne et quelques cultures. La route de Paris sert de limite à l’Est, celle d’Angoulême (actuelle rue Victor Hugo) au Sud, alors qu’à l’Ouest la carte Belleyme me donne quelques soucis d’appréciation. Cependant on suppose que la rue Beaulieu ou celle du Terme Saint-Sicaire situent grossièrement cette bordure.

- Dans cet ancien secteur de Champcevinel, quatre lieux-dits découpent cette zone :

  • la Combe des dames pour l’ensemble du vallon.
  • Puyabri (là où se situe l’actuelle maternité).
  • les Pourradiers pour l’extrême Sud (zone de la rue de la Boétie).
  • Notre-Dame de la Garde lieu de culte de ce quartier repris par Périgueux lors de la constitution des communes.

- Avant 1789, on totalisait sur ce secteur : quatre lieux-dits, une église, un bois, une grande étendue de vignes, des jardins et des cultures, tel était ce quartier aujourd’hui construit et appartenant à la ville de Périgueux.

pourradiers

- Les Pourradiers c’est l’angle de l’avenue Pompidou et de la rue Victor Hugo. C’est la partie entre la rue de la Boétie et l’ancienne Taverne de Maître Kanter. C’est donc ici que se situait l’extrême Sud de la paroisse. (photo octobre 1997)

pourradiers 1

- La route de Paris sert de limite Est. De Sept Fonts on rejoignait Agonac (Agonat en vieux français) en suivant la limite Est jusqu’au Lac Lagraule.

Vers Puyabri

- Ici nous sommes à hauteur de Puyabri ex-lieu dit de la paroisse, alors que ci-dessous on aperçoit côté gauche l'entrée principale du cimetière du Nord qui constitue aujourd’hui l’ultime parcelle appartenant à Périgueux.

puyabri

combe des dames

Rue Combe des Dames

- La Combe des Dames c’est un ancien vallon de Champcevinel réservé à la promenade des dames de la ville de Périgueux, dont l’agglomération se situait à quelques encablures à peine, avec la rue Limogeane, principale artère du Périgueux d’antan. La carte Belleyme reste vague quant aux limites Ouest de cette partie Sud de la paroisse. Il se peut que l’actuelle rue de la Combe des Dames sert de limite de ce territoire. Si cette hypothèse se vérifie, la rue Paul Mazy constituerait alors la suite logique de la bordure Ouest de cette époque.

combe des dames paul mazi

Carrefour de la Combe des Dames et de la rue Paul Mazi

paul Mazi

Extrémité rue Paul Mazi à hauteur de l'ancienne Ecole Normale

- On monterait alors droit en direction du bourg pour déboucher ici entre "Boisset" et "les Vignes". Je reste très perplexe quand à la réalité de mes propos que je n’ai pu vérifier. Cependant je pense que je suis plus proche de la vérité avec la thèse de la rue Beaulieu. Bien évidemment celle-ci n’existait pas à l’époque. Il s’agit des limites qui se situeraient dans cette zone, pour longer le côté Ouest de l’actuelle Ecole Normale et plonger ensuite sur le Maine, là où se retrouve l’actuelle limite de la commune.

les vignes

Boisset et les Vignes actuelle porte de la commune

puyabri 1

Puyabri à l'horizon

- "Puyabri" était un hameau à cheval entre la Combe des Dames et la route de Paris. Aujourd’hui les moutons du Centre Hospitalier n’y trouvent pas d’abris, mais un large pâturage que l’on aperçoit depuis Barbe. Voilà 200 ans, une vigne s’étirait juste sur le versant opposé avec des cépages bien exposés au soleil (photo octobre 1997). Puis vient cette Combe des Dames qui s’étire à n’en plus finir. Les dames du Puy Saint-Front tout proche ou de la Cité s’y retrouvaient ici en galante compagnie, qui sait, voire pour se promener dans cette campagne reposante... ? (N’oublions pas que les Vignes étaient l’habitation d’une dame de petite vertu selon M. Aubisse).

combe des dames 1

Vallon de la Combe des Dames

ND de la Garde

Ancienne Notre-Dame de la Garde

- J’ai localisé grâce à la carte Belleyme l’emplacement de Notre-Dame de la Garde. En reportant les distances réduites de la carte par rapport à l’échelle donnée, Notre-Dame de la Garde se situerait à l’emplacement de l’Ecole Saint-Joseph, soit un lieu où la religion a tenu pignon sur rue.

ND de la garde 1

Ancienne Notre-Dame de la Garde

Saint-Jo

- Si l’hypothèse de l’école Saint-Joseph s’avérait inexacte, il se peut à la rigueur que cette église se serait trouvée alors vers l’emplacement du lycée Laure Gatet, c'est-à-dire proche de l’extrémité de la rue des remparts.

rue des remparts

Rue des remparts : entrée annexe de Laure Gatet

CHAMPCEVINEL – ANCIENNES LIMITES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Cahier de doléances en 1789.

20 octobre 2014

TRADITIONS DU XIX° ET XX° SIECLE (3° partie)

 

Maxime Simonet officie à un mariage

 Le MariaRoger Malignege : Il consacrait la vie d’un nouveau couple, car à cette époque, le terme de concubinage était péjoratif. C’était une grande fête de famille qui durait plusieurs jours et se déroulait chez la jeune fille. Les arrangements, par contre avaient lieu chez le jeune homme. Le jour venu, le cortège quittait le domicile de la fiancée, précédé d’un accordéon, plus rarement d’un violon, et l’on se rendait à pied à la mairie puis à l’église. Il y avait à cette occasion un bal dans la salle du village décorée pour la circonstance et lorsque minuit sonnait, les nouveaux mariés, les "novios" s’échappaient pour aller passer leur nuit de noce en un lieu secret, connu seulement de quelques initiés. Ceux-ci, le moment venu, beaucoup plus tard, "vendaient la mèche" afin que les invités puissent apporter le tourin que les époux devaient déguster sous leurs regards amusés. (source Champcevinel le chemin parcouru, livre de Christiane Piboyeu)
Notre photo : Maxime Simonet (maire de 1945 à début 1977) célèbre un mariage.
 A gauche, Roger Maligne secrétaire de mairie, assiste à un mariage

Les foires : A l’occasion des foires, on amenait le bétail à Négrondes ou Thiviers. A Vigneras, se trouvait un relais avec abreuvoir où s’arrêtaient les maquignons en blouse noire et chapeau de feutre. Le grand-père de M. Longueville, M. Faure accompagnait ces marchands de bestiaux qui rentraient de la foire avec leur portefeuille bien garni, afin de les protéger des brigands qui auraient été éventuellement alléchés par le produit des transactions. Un soir, sur le chemin du retour, son attention fut attirée par de faibles gémissements qui semblaient venir de l’anfractuosité d’un rocher qui bordait la route. Intrigué et s’étant rapproché, il découvrit une portée de louveteaux qu’il amena à la mairie, ce qui lui valut une récompense… (source Champcevinel le chemin parcouru, livre de Christiane Piboyeu)

Le baron et les métayers : Le baron de Chasteigner était une figure très populaire de la commune. Très simple, il allait dblason de Louis de Chasteigner ancêtre du barone temps en temps casser la croûte chez ses métayers avec une frotte à l’ail au lard et un verre de rouge. Lorsqu’il se promenait en bordure des champs, il orientait ostensiblement son parapluie vers le sol, afin de détourner son regard et prouver qu’il se surveillait pas ses fermiers dans leur travail, mais qu’il leur faisait entièrement confiance… (source Champcevinel le chemin parcouru, livre de Christiane Piboyeu)
Notre photo : Blason de Louis de Chasteigner, ancêtre du baron

L’énoisage : Il se pratiquait le samedi et se terminait par un repas sur le coup de minuit. Repas composé de grillons, de boudin, de cerneaux de noix, accompagnant la tourte et le vin blanc. Tout cela dans une ambiance joyeuse où les chants et les rires se succédaient. (source Champcevinel le chemin parcouru, livre de Christiane Piboyeu)

tuer le cochon

Le cochon : Lorsqu’une famille tuait son porc au cours de l’hiver, les voisins étaient invités à venir tremper le jimboura, la soupe traditionnelle où cuisent les boudins avec les légumes. Et chacun repartait avec sa soupière fumante, dans laquelle étaient disposés à l’avance des tailles de pain. On vous glissait discrètement sous le bras, enveloppé dans un morceau de papier, une portion de boudin chaud et odorant et si vous étiez parmi les intimes, une ou deux grillades. (source Champcevinel le chemin parcouru, livre de Christiane Piboyeu)

CHAMPCEVINEL - FÊTES ET TRADITIONS (3° partie) - © BERNARD PECCABIN (à suivre)

26 août 2014

L'ARRIERE PAYS

- Il tire son originalité par une grande dépression qui nait sur la commune de Cornille, pour se diriger ensuite en direction du Sud-Ouest et mourir sur le quartier du Toulon à Périgueux. L’arrière pays (tel que je l’ai baptisé) est limité à l’Ouest par la route d’Agonac, au Sud par notre route des coteaux, à l’Est par la route des Piles. Sur ces vastes territoires on y rencontre un semblant de symétrie de relief à celui de la zone des faubourgs, avec une succession de plateaux partant de la transversale des coteaux pour tomber tous sur cette grande combe, curieusement asséchée mais parsemée de prairies. A l’extrême Nord, une ligne de crête boisée sert grossièrement de limite avec les communes de Château-l’Evêque et Agonac. A noter que l’arrière pays possède le point culminant de la commune avec 239 mètres à Fosse Rouge, 200 mètres au Lac Lagraule et à Sourbarie. Peu de cultures dans ces zones, quelques pâturages, des exploitations abandonnées, mais beaucoup de bois et de taillis. En somme une région isolée, calme, essentiellement à vocation rurale et forestière, lieu privilégié de randonnées, de chasse et de découverte de la nature.

l'arrière pays Champcevinellois

Notre photo : Le lac Lagraule, noyé dans les bois de l’arrière pays (août 1996)

l'arrière pays

CHAMPCEVINEL - L’ARRIERE PAYS - © BERNARD PECCABIN

26 août 2014

LES COLLINES AUX TROIS CHATEAUX

- Très boisées, elles sont limitées tour à tour par l’ancienne voie romaine et par la route d’Agonac. On y rencontre deux points hauts avec le plateau de Borie-Brut (201 m) et le hameau de la Bonnélie (185 m). Sur ce territoire on découvre une noyeraie de plus de 27 ha, mais aussi et surtout trois châteaux qui méritent un détour (Borie-Brut, Vignéras, la Roussie).

BB vu du cimetière

Notre photo : Le château de Borie-Brut dans son cadre de verdure,
vu du cimetière de la commune (juin 1996)

CHAMPCEVINEL - LES COLLINES AUX TROIS CHÂTEAUX © BERNARD PECCABIN
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1 août 2019

ANCIENNES LIMITES SUD-OUEST DE LA COMMUNE

NOUVEAUX TERRITOIRES RÉCUPÉRÉS PAR CHAMPCEVINEL 

- Après la découverte des limites Sud de la commune, il faut savoir qu’une partie de son Sud-Ouest, appartenait à Chancelade et à Périgueux. Et comme déjà dit, fin du 18° siècle, si une partie avait été conquise sur la Préfecture (voir lien ci-dessus), nous allons voir cette fois la partie qu’elle avait abandonnée. Mais pas pour longtemps, puisqu’au début du 19° siècle (au moment de la constitution des communes), notre Champcevinel reprendra sa physionomie actuelle.

champc

A gauche, les anciens territoires de la commune cédés à Chancelade et à Périgueux
1. commune de Chancelade, 2. Ville de Périgueux (ex-paroisse de Saint-Martin)

SUIVRE LES ANCIENNES LIMITES DE LA COMMUNE PAR IMAGES

prairie de Peyrinet 1

- De tous temps, les limites de Champcevinel sont passées là-bas, au fond de cette prairie, en bordure de cette lisière de bois. A gauche, on aperçoit une trouée. C’est le passage de la route qui descend sur Périgueux, juste entre Maison Rouge et les HLM des Jaures. Cette prairie est occupée aujourd’hui par un lotissement.

Vue de Peyrinet 2

- Des hauteurs de Peyrinet, on domine les étendues boisées sur Château l’Evêque (Vignéras, Combe Donzelle, Missounet, le vallon qui sépare la voie romaine du plateau de Borie-Brut et au fond duquel s’agrippe la voie romaine). En bas le carrefour de la route d’Agonac, à droite les maisons de Pareynou. Ici même (de mon poste d’observation), passaient les limites des paroisses de Saint-Martin et de Champcevinel jusqu’à la fin du 18° siècle (près de la ferme Debord).

Peyrinet 2

- Sur cette prairie de Peyrinet, quelques rangs de vignes exposaient leurs cépages au soleil il y a deux cents ans. Aujourd’hui cette prairie regorge d’insectes et de papillons (photo juin 1996).

Peyrinet 3

Peyrinet 4

- Depuis le bas de la route d’Agonac, on peut revoir ce grand vallon qui remonte vers Peyrinet. Côté gauche, un grand vignoble occupait le versant, lui aussi bien exposé au soleil et probablement propriété de Borie-Petit.

Peyrinet 5

- Le vallon dont il était question se termine par un sentier. Ils étaient la limite des anciennes paroisses entre Champcevinel et Périgueux-Saint-Martin. Sous ce tracé, passe une conduite de gaz qui rejoint Jarijoux après avoir traversé Barbe et Chaumézie.

Vignéras 1

- La limite des paroisses longeait ensuite le carrefour actuel des routes de Château-l’Evêque et d’Agonac.

Vignéras 2

- Puis la limite remontait vers Vignéras et son château, qui a priori n’existait pas encore à l’époque de la carte Belleyme, source inépuisable de mes recherches.

Vignéras 3

- C’est ci-dessus même à Vignéras qu’on arrivait au carrefour des trois paroisses : celles de Saint-Martin, de Chancelade et de Champcevinel.

Vignéras 4

- Comme on l’a vu sur la carte, l’ancienne allée du château délimitait grossièrement le territoire. Devant moi, l’allée avec côté gauche Périgueux-Saint-Martin, à droite Chancelade.

Vignéras 5

- On filait ensuite en direction de la petite Combe Donzelle par l’actuel GR 36b qui longe ci-dessus la ferme installée derrière le château de Vignéras.

Vignéras 6

- Sur le côté gauche du chemin, on était à Chancelade dont on aperçoit les terres ensemencées de tournesol jusqu’à Maison-Neuve visible à l’horizon.

Pierre plantée 1

- Passé les quelques châtaigniers, on se promenait sur ce chemin véritable séparation entre les paroisses de Chancelade et de Champcevinel.

Pierre plantée 2

- On débouche ensuite sur la voie romaine, dont les anciens ont surnommé le lieu "Pierre plantée". Au 18° siècle, tout ce qui se trouve derrière la clôture arborée de sapinettes appartenait à Champcevinel, le reste à Chancelade. Aujourd’hui, seule la route goudronnée (ex voie romaine) sépare Château-l’Evêque et Champcevinel. Chancelade n’a plus aucune terre dans ce secteur. Ainsi va l’histoire et la formation des communes qui ont voulu qu’il en soit ainsi.

CHAMPCEVINEL – ANCIENNES LIMITES (2) - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire*
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12 novembre 2023

FONCROSE INONDÉ

PETITE CRUE DE NOVEMBRE 2023

combe sèche

La combe sèche qui longe la RD 3 qui nous amène de Périgueux à Agonac

- Lorsqu’on quitte Périgueux pour rejoindre Agonac, la route départementale 3 longe une combe sèche(1) et traverse les lieux-dits de Champcevinel comme Bas Vignéras, Pareynou, Foncrose et La Combe, avant de prendre de la hauteur vers la Roussie pour quitter ce vallon qui renferme dans son sous sol un mystère, celui de l’eau.
(1) combe sèche par opposition à la combe humide d’Agonac dans laquelle coule la Beauronne

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Le Foncrose et sa petite crue saisonnière

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 Foncrose inondée

- Nous avons déjà évoqué ce problème dans ce LIEN et aujourd’hui, on profite un peu des éléments météorologiques qui ont démontré à nouveau que l’eau circule bien sous terre, et déborde lorsqu’elle atteint un certain niveau comme les images le montre à Foncrose où la résurgence se réveille.

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 Prairies du vallon inondées en bordure de la RD 3

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Sorte de puits d'où jaillit l'eau venue de sous terre à Foncrose

- On peut dire que dans le sous-terrain de cette combe, il doit couler beaucoup d’eau, puisqu’après les années de sécheresse historique que nous venons de vivre, Périgueux et sa ceinture n’ont pas manqué d’eau potable. La source du Toulon sur laquelle repose le plateau de Champcevinel a continué d’alimenter la population… Donc nul doute de la richesse cachée qui s’écoule dans ce sous sol depuis toujours…

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Le Foncrose à hauteur du bas de la côte Durand file vers Périgueux pour se jeter dans l'Isle

CHAMPCEVINEL - CRUE DE FONCROSE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc

23 novembre 2023

CAP BLANC (près de Champcevinel)

UN CHÂTEAU BIEN CACHÉ

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Camouflé dans la nature, le château de Cap Blanc et son toit d'ardoises

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- Sur la commune de Champcevinel les sentiers de randonnée ne manquent pas. En partant du plateau où se situe le gymnase, on peut rejoindre par Peyrinet la route de Cap Blanc, pour passer devant son château et descendre à la Monzie proche du quartier du Toulon à Périgueux.

IGN

Localisation du château sur la carte

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- Vous traversez alors de nombreux bois de noisetiers et de châtaigniers avant de descendre sur une route blanche. La descente s'amorce sur un chemin de castine qui arrive au bout du chemin de la Monzie, la rue qui rejoint le Bas Toulon. Arrivé en bas, on fait un virage en épingle à cheveux pour prendre le sentier très étroit qui s'enfonce dans le vallon de la Monzie.

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Côté Sud du château et une de ses tourelles

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- Le château de Cap Blanc c’est une histoire mystérieuse. Bien caché dans le feuillage, il nous livre peu de secrets et pourtant dans les années 1950, il y avait une belle kermesse avec la présence de l’Evêque de Périgueux dans ces lieux. Toute la journée, les enfants et leurs parents restaient à Cap Blanc pour participer à la messe en plein air, puis pour parcourir cette kermesse avec ses nombreux stands de loterie, partager son repas champêtre, sa musique et ses amusements divers. On dit que Cap Blanc c’était une ancienne école religieuse, où de nos jours un superbe gîte (le logis du parc) a pris place. Superbement retapé, les propriétaires y louent cinq chambres d’hôtes hors saison.

PICT0157 Bâtiments proches du château et chemin d'accès

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- Champcevinel ce sont des châteaux comme Borie-Petit, Borie-Bru, la Roussie et Vignéras. Celui de Cap Blanc lui par contre est bien à Périgueux, mais il a marqué jadis une époque de la commune…

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Le Parc du Logis, nouveau gîte de la région

CHAMPCEVINEL - CHÂTEAU DE CAP BLANC - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc

7 octobre 2014

LA COMMUNE SOUS LES SUNLIGHTS

Sous les sunlight

- Anne Bureau et Stéphane Carrétéro éclairagistes de talent illuminent le bourg en septembre 1998. Sous les sunlights on a pu admirer, le clocher, l’église et ses vitraux (ci-dessous) ainsi que les vieilles pierres. (photos septembre1998)

Vitraux de l'église sous les sunlights

CHAMPCEVINEL - SOUS LES SUNLIGHTS - © BERNARD PECCABIN

16 septembre 2014

LA VISITE DU BOURG

Visite du bourg

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