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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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9 juin 2015

LES MAZADES (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 5° balade :
- Ma 5° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)

le hameau des Mazades

- Les Mazades c’est l’extrémité d’un versant qui meurt sur la Combe des Dames à Périgueux (photo novembre 1996). C’est aussi la ville de Périgueux qui a tenté de déborder sur la campagne. Vue de l’hôpital, j’avoue qu’à la date de ces photos, la tentative a échoué puisque les espaces verts ont nettement pris le dessus. Dans sa toponymie les Mazades sont un endroit constitué de petites fermes modestes.

vue aérienne des Mazades

- En 1960, la situation des Mazades était encore plus verdoyante. D’après cette vue aérienne, on comptait une douzaine de maisons et une rue du 19 mars 1962 totalement inhabitée. En 2012 (vue ci-dessous), la situation a totalement évolué avec le béton qui a pris la relève des prairies et une rue du 19 mars bordée de villas.

les Mazades en 2012

- Lors de ma présentation de cette cinquième balade vous avez vu les Mazades au seuil de l’hiver. En plein été, la verdure et surtout les bois offrent un autre panorama. Celui d’une douce campagne, mais c’était en août 1996.

Les Mazades de nuit

- De nuit on devine malgré les ténèbres le vallon des Basses Mazades et la côté qui mène vers Penlèbre (décembre 1996).

les mazades et sa circulation

- Au petit matin, le ballet incessant des voitures donne un effet spécial sur cette photo prise un matin de novembre, alors que l’aube commence à peine à éclairer le ciel. (photo novembre 1996).

maison restaurée des Mazades

- A mi-parcours des Mazades, je découvre cette maison restaurée avec une grande minutie. Bâtie sur le flanc de la colline, elle domine le vallon qui débouche sur la Combe des Dames (photo septembre 1996).

Hauts de Mazades de nuit

- Plus haut la route de Lagrange nous permet d’aborder le sommet, un tôt matin de décembre 1996.
- Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient aux Mazades en 1936. On y trouvait la famille de Julien Congé, son épouse Angèle et son fils Georges. Ferdinand Lagarde maçon, son épouse Berthe, Fernande et Fernand ses enfants. Gaston Lagrange cimentier, son épouse Marie cultivatrice, Marcel leur fils. Marie Feyfant d’origine bretonne et Marie Le Coaer bonne à tout faire. André Durieux cultivateur, son épouse Thérèse, Pierre et Marcel ses enfants soit au total cinq maisons pour seize habitants.

Basses Mazades

- Un retour sur la rue du 19 mars 1962 nous permet de rejoindre le bourg. Le cadastre Napoléonien situe ce chemin mais avec une interruption vers le milieu du vallon, à peu près à hauteur de Penlèbre. Ce même cadastre situe Chaumézie à hauteur de cette ferme abandonnée et dévorée par les arbres, le lière et les ronces. Aujourd’hui Chaumézie se retrouve au sommet des Mazades, mais en vérité ce lieu-dit a d'abord existé au fond de ce vallon. La toponymie de Chaumézie nous indique un plateau dénudé. Ce mot viendrait du gaulois calmis, qui s’est latinisé pour donner en occitan des variantes comme chaum, d’où Chaumézie...
- Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Chaumézie en 1936. Il est indiqué la famille d’André Vigier forain de profession, puis son épouse Andréa, Michel et Huguette ses enfants, soit quatre personnes et une maison en tout et pour tout.

Dains au Basses Mazades

- Décidément ces basses Mazades me laisseront songeur avec ce parc où les daims et leurs faons acceptent d’affronter la pellicule sans la moindre frayeur (photos octobre 1996). Aujourd’hui cette route du 19 mars rejoint le chemin de Jacquou, puis le bourg… de Champcevinel !

faons aux Basses Mazades

CHAMPCEVINEL - LES MAZADES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"
Prochaine étape : Puy Roger, Bonneau, Penlèbre

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28 mai 2015

5° BALADE A CHAMPCEVINEL

5° balade

DOUCE CAMPAGNE CHAMPCEVINELLOISE

- Revenir sur ma 4° balade
- Me voilà revenu pour ainsi dire à la case départ, côté Sud de la commune. Nous sommes rentrés déjà dans la commune par la côté Durand, par Cap Blanc, puis par les Jaures et enfin par la route du clocher (avenue du 8 mai 1945).

les mazades

Le hameau des Mazades vu depuis les hauteurs de Périgueux (novembre 1996)

- Aujourd’hui nous allons découvrir la voie communale n° 4, appelée route des Mazades ou encore route de Penlèbre. Mais force est de constater que ce chemin devenu route, avait pour but de relier la ville de Périgueux au village de Lagrange, qui constitue le deuxième hameau de la commune de par sa superficie et de par sa population. D’ailleurs le cadastre Napoléonien de 1820, indique bien que cette voie s’appelait chemin de Périgueux à Lagrange.
- Nous allons partir par les Mazades pour découvrir toute sa périphérie mangée plus ou moins par la ville débordante. Puis nous passerons par Chaumézie, Puyroger, Bonneau, Penlèbre, Majoulet et Couture qui sera le terme de cette cinquième balade. D'illeurs un panneau indique biennotre itinéraire, àconditin de le lire de bas en haut...

parcours de ma 5° balade

CHAMPCEVINEL - MA 5° BALADE A CHAMPCEVINEL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Les Mazades

19 mai 2015

DE BRICARD A BEAUSOLEIL (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :
- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960)
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset
-
Barbe

- Longueville et les Jarthes

rue Majoral Fournier

La rue majoral Fournier devenu une voie périphérique du bourg

- Et voilà la dernière portion du parcours de ma quatrième balade. Celle qui me conduit de Bricard jusqu’à Beausoleil, tout en évitant le bourg. D’ailleurs sur cette photo ci-dessous, on revoit quel était l’environnement de cette contrée en 1960 (photo aérienne). Un bourg et toutes ses maisons rassemblées autour du clocher, bien éloignées de Bricard et de cette rue qui est devenue depuis celle du Majoral Fournier.

Vue aérienne de Bricard à Beausoleil

- En arrivant à ce calvaire (photo octobre 1996, ci-dessus), on peut soit rejoindre le bourg par la gauche, soit continuer sur Beausoleil par la droite.

croix de Bricard

- En montant côté gauche, on arrive alors à l’atelier du charpentier-menuisier de la commune. Ici c’était l’atelier de Charles Sudret. L’homme qui faisait les cercueils, les meubles, sans doute les roues et bien sur les charpentes de cette époque. Entre le maréchal de Champcevinel et le menuisier, il existait une collaboration pour ces deux artisans dont l’un bien sur travaillait le bois, l’autre le fer. Souvent Charles Sudret mobilisait du monde pour livrer les cercueils aux domiciles des défunts. Et quand il s’agissait de partir au Lac Lagraule ou à Cul de chien, ce n’était pas une partie de plaisir... Et pourtant, à cette époque de l’entre deux guerres où la solidarité restait le maître mot, toute expédition si l’on peut dire s’achevait par un bon casse croute et de bonnes bouteilles.

Menuiserie de Charles Sudret

- L’ancien atelier de menuiserie de Charles Sudret

- Le bourg ramassé autour du clocher nous livre aussi ses secrets. Aux archives départementales, le recensement de 1936 nous apprend qu’il y avait seize maisons, treize cultivateurs déclarés rassemblant 63 personnes au total.
Les_anciens_habitants_du_bourg_de_Champcevinel (cliquez sur ce PDF)

Touvéras

- Vu de Fosse-Rouge, on distingue une partie du lotissement qui longe la rue du Majoral Fournier et les Touvéras, jadis occupée elle aussi par la vigne et ceci depuis les Jarthes (photo août 1996).

Vieux-Bricard

La vieille ferme des Marquet, ultime vestige avec la passé agricole de la commune

- Bricard est un lieu-dit qui existait déjà sous Napoléon. Le cadastre de 1820 en témoigne. Aujourd’hui, Bricard a pris le nom de Vieux-Bricard, pour se différencier des villas environnantes. Car c’est ici que se situait le poumon de cette propriété où vivait Martial Marquet cultivateur, avec son épouse Marguerite. De cette union naîtra Théodore qui prendra la succession agricole. En se mariant avec Julienne Dutheil, ils auront deux enfants (Gilbert et Paul). La toponymie de Bricard nous indique qu’il peut s’agir d’un endroit où résidait un homme un peu fou où d’une personne ainsi surnommée.

Touvéras bas

- Du bas de cette combe à Touvéras, je distingue les maisons de Mazoulet. Ce chemin en castines, qui part du bas du chemin de Jacquou, nous amène à Penlèbre et aux Basses Mazades (photo août 1996).

clocher vu de Bas Touvéras

- Les mouvements du relief me permettent de jouer avec le clocher dans ce vallon de Bricard d’où Claude Philippon décollait en ULM (photo août 1996), de par une piste aménagée sur la prairie.

ferme de Touvéras

- Dans cette ferme des Touvéras habitaient Louis et Marie Rebière, des métayers de M. Simonet qui ont eu Claude et Claudette, . Claude restera une ancienne figure de la commune comme garde-champêtre et cantonnier de Champcevinel. Les Touveras dans sa toponymie signifient un lieu en bordure d’un champ qui n’est pas labourée. Et comme Bricard, c'est une vieille ferme qui figurait déjà sur le cadastre de la commune en 1820.

écureuil surpris à Beausoleil

- Je poursuis ma route sur Beausoleil. Cet écureuil m’a tellement surpris, que j’en ai tremblé provoquant ce flou d’image bien involontaire. L’écureuil vient ici pour décortiquer les pommes de pin en les tenant entre ses doigts et en les faisant tourner devant ses dents pour dégager les graines qu’il affectionne (photo octobre 1996).

biches à Beausoleil

- Un après-midi d’octobre, entre Couture et Beausoleil, ce sont trois biches qui attirent mon attention (photo octobre 1996).
- L’histoire de Beausoleil est courte. Ce lieu-dit n’existait pas sue le cadastre Napoléonien et pas plus sur le recensement de 1901 du village. Mais en 1936, cet endroit était habité par deux familles de cultivateurs (les Chiorozas et les Simonet). Même plus tard, un maraîcher  (M. Cambou) y cultivera des légumes pour être vendus au marché… Sur la vue aérienne en haut de page, on distingue les champs d’asperges, juste en face de la mare de Fontroubade occupée autrefois par de nombreuses lavandières. Du bourg, les femmes venaient avec une brouette pour rincer leur lessive. Parfois, même, il fallait qu’une place se libère avant d’attaquer son linge.

ancienne maison de Maxime Simonet

- Ici subsiste la maison de Maxime Simonet, ancien maire de la commune. Beausoleil dans sa toponymie n’est ni plus ni moins qu’un lieu de la commune ensoleillé du matin jusqu’au soir…

Beausoleil

- De Fosse Rouge, j’aperçois Beausoleil terme de cette étape. Je distingue même la prairie d’où les biches se sont enfuies, puis le cimetière et enfin cette route des coteaux dont je me suis servi de limite pour découper le territoire de la commune (photo août 1996)

ma 4° balade

- Un panneau de signalisation résume alors mon itinéraire, ou presque…, celui de ma 4° balade que j’achève ici.

CHAMPCEVINEL - DE BRICARD A BEAUSOLEIL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Ma cinquième balade à Champcevinel (Présentation)

5 mai 2015

LONGUEVILLE ET LES JARTHES (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :
- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960)
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset
- Barbe

route du bourg à Longueville

- Après ma visite à Barbe, on arrive au hameau de Longueville par cette route de Périgueux qui traverse plus loin le lieu-dit de Bricard. (photo novembre 1996)

- Le nom de Longueville serait lié à un fait historique : "pendant la Fronde, la ville de Périgueux ayant refusé de recevoir la duchesse Anne de Longueville, celle-ci se retira alors dans un hameau de Champcevinel, où le propriétaire lui aurait donné asile. En souvenir de son séjour, le hameau fut baptisé du nom de la célèbre duchesse".

Longueville (traverse)

- Longueville ou du moins l’ancien hameau est situé en retrait de la route du bourg (photo novembre 96). Ce lieu-dit était occupé que par des cultivateurs qui travaillaient la vigne et la terre du plateau. Les archives nous révèlent qu’il y avait deux maisons en 1851 (famille Beau et Colombet soit six habitants). En 1901, on note toujours deux maisons (famille Veyrie et Lactien soit cinq personnes), puis en 1936 une seule famille (les Raynaud soit huit habitants). Voilà pour l’histoire et son évolution… où l’agriculture a été on le voit très présente.

anciennes maisons à Longueville

- Il reste quelques anciennes maisons (parfois restaurées), proche des bois qui mènent par un chemin jusqu’à Saillantrou (photo novembre 96).

clocher vu de Longueville

- Au lointain le clocher veille, même sur ce hameau dont Christiane Piboyeu nous a dévoilé l’origine de son nom (photo novembre 1996).

autour de Longueville

- Entre Longueville et Vieux Bricard, la nature, les cultures et la verdure nous présentent la périphérie du bourg sous un autre aspect (photo juillet 1996).

le bourg depuis Longueville

- Vue du Sud, l’église impose son architecture et rien n’est surprenant d’apprendre qu’une forteresse avait pris position en ces lieux durant la guerre de cent ans. Nos ancêtres avaient certainement bien évalué le relief, car vraiment cette place restait un véritable bastion pour surveiller l’ennemi (photo juillet 1996).

automne à Longueville

Longueville en octobre

- En quittant Longueville, les couleurs de l’automne, une fois de plus m’arrêtent pour prendre au passage deux arbres près du croisement des Jarthes (photo novembre 96 et octobre 1996).

vue aéreinne de Longueville et des Jarthes

- Cette vue aérienne permet de mesurer l’évolution de 1960 à nos jours…

allée des Jarthes

- Les Jarthes c’est d’abord cette allée de chênes qui se faufile entre deux propriétés (photo novembre 1996). Puis en arrivant, une clairière qui me permet d’apercevoir le fond du vallon et le versant de Chaumézie (photo novembre 1996, ci-dessous).

Chaumézie vu des Jarthes

- Comme on a pu le voir sur la photo aérienne, les Jarthes étaient recouvertes de vignes. Aujourd’hui, la pression immobilière et la croissance de la ville ont fait que c’est une zone bâtie. Dans la toponymie des Jarthes, on y lit que ce sont les mystères des transcriptions, les fantaisies orthographiques et les prononciations qui ont sans doute altéré le mot sarthes, qui est devenu jarthes au fil des ans. Dans ces conditions, c’est un lieu où se tenait un tailleur d’habits… ou selon le spécialiste Jean-Louis Lévêque, une maison ayant appartenu à la famille Sartre. Mais le cadastre Napoléonien, nous indique que vers 1820, aucune maison ne se trouvait ici, ce qui fait que le mystère reste entier...

CHAMPCEVINEL - LONGUEVILLE ET LES JARTHES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : d
e Bricard à Beausoleil

21 avril 2015

BARBE (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :

- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (vue aérienne de 1960)

- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset

entrée de Barbe

- Lorsque vous venez de Périgueux, après avoir escaladé la rue Paul Mazy, vous rentrez dans la commune par cette route qui se faufile entre "les Vignes" et "Boisset". Puis c’est à ce virage (photo ci-dessus), que vous pénétrez à "Barbe".
- Ce tournant reste très symbolique car et comme déjà dit, c’était sur ce carrefour que la majorité des gens passaient en rentrant de Périgueux pour rejoindre le bourg. Et comme déjà dit, on montait par "La Rudeille" en venant de la Combe des Dames, pour éviter cette route des vignobles, celle qui serpentait elle sur les versants de Clos Chassaing, du Therme Saint-Sicaire, de Beaulieu et de la Grenadière, pour traverser ensuite Boisset et les Vignes, soit pas mal de terres cultivées sans maisons autour, tout en cheminant sur un mauvais chemin.
- Cette route on ne l’aimait pas lors de l’Ancien régime, car elle était peu hospitalière et c’est pour cette raison que les gens préféraient monter par la Rudeille, pour déboucher juste ici, à ce virage à Barbe. Et c’est à Barbe que l’on parvenait ainsi au sommet ! A vrai dire, Barbe devenait le premier hameau à traverser et en y arrivant, on était à peu près à mi-chemin de la ville et du bourg.
- Barbe a évolué. Si on lit le cadastre Napoléonien (1810), Barbe ne comprenait que deux maisons à vocation agricole, toutes situées sur le côté gauche de la route. La première propriété sur le côté gauche du virage, la deuxième là où habitaient les Grazziani, soit peu avant Longueville.
- Les habitants ont rapidement évolués après Bonaparte. En effet, lors du recensement de 1866 on trouve comme cultivateurs les noms d’Antoine Privat, de Pierre Borie, de Jean Pradies et de Guillaume Maurance (quatre familles) soit vingt habitants. En 1901, vivent à Barbe Frédéric Desveaux, Louis Rey, Ernest Vignéras et Jean Eymard (quatre familles toujours) soit quinze personnes. Lors du recensement de 1936, les archives départementales nous donnent André Gervaise, Pierre Soudeix, Charles Delaugeas et François Nicot soit toujours quinze personnes pour quatre exploitations (deux côté gauche, deux côté droit).

Vue aérienne de Barbe

Vue aérienne de Barbe en 1960 et de nos jours

- La toponymie de Barbe a également évolué. Sur la carte Belleyme (1761-1841), Barbe s’appelait Barbot. (voir de même sur cette carte). Ce lieu-dit se situait là où les familles Nicot et les Graziani avaient demeuré, autrement dit dans la partie appelée aujourd'hui Barbe Ouest. Barbe dans la toponymie est un domaine ou un endroit où résidait un personnage barbu, voilà pour l’histoire…
- La première maison de Barbe subsiste toujours sur ce virage. Elle se situe au milieu d’un roncier complétement abandonnée. Pourtant autrefois, elle était là comme une sentinelle qui veillait sur les allers et retours entre le bourg et la ville. Une mare pleine d’eau nous indique que la vie agricole a joué son rôle ici comme dans toute la commune.

Barbe (propriété Gervaise)

Ancienne ferme de la famille Gervaise (aperçue également sur la vue aérienne)

mare propriété Gervaise

Mare de la propriété des Gervaise

puits chez Soudeix

- Plus loin, la ferme des Soudeix et son puits (photo ci-dessus) souligne bien le problème de celui de l’eau dans cette commune. Cette ferme qui avait de même sa mare pour abreuver les bêtes et pour les besoins domestiques.

ferme de Barbe

Barbot

- La propriété des Graziani appartenait à des gens issus du milieu militaire. La rumeur disait qu’un membre de cette famille jouait du cor et que le comte de Borie-Petit répondait à son appel (photo octobre 1996). Cette ferme ressemble un peu à celle des Vignes vue lors du début de notre randonnée. D’ailleurs elle a du jouer un rôle, puisqu’un Sieur de Barbot y a vécu vers 1668 (lu sur les registres paroissiaux de l’époque).

mare de Barbe Ouest

- A l’entrée de cette ferme, une grande mare souligne bien que l’eau a pourtant été bien présente sur la commune (photo octobre 1996).

Barbe Ouest

- Le côté Ouest de la ferme reste austère (photo octobre 1996)

puits de Barbe Ouest

- Et là encore, un puits dont la margelle s’effrite et dont les ronces dévorent, nous fait comprendre qu’une vie active a existé ici dans le passé (photo octobre 1996). Elle a tellement existé, qu’une vigne s’étirait de cette ferme à celle du Maine. Le vignoble occupait tout ce versant aujourd’hui repris par une prairie et un bois.

Vignes à Barbe

Vignes (propriété des Marquet

- La vigne a constitué à Champcevinel la culture de prédilection. On plantait des cépages comme l’Herbemont, l’othello, le noah, le merlot et le bacco. Vers 1890 le phylloxéra a détruit une grande partie du vignoble et aujourd’hui, la vigne a pratiquement disparu. En 1996, celle de la famille Marquet de Bricard, subsistait, mais plus pour longtemps… A cet emplacement figure aujourd’hui une entreprise spécialisée en chaudière. Mais près de cette vigne se situait une grande mare communale (bouchée depuis les années 1970…), celle des "Rates" (orthographe non justifié). Un arrêté du maire du 8 novembre 1908 donne droit de laver le linge dans cette mare et d’y faire abreuver le bétail, d’où son importance. Plus tard, le 13 octobre 1940, le conseil municipal donne le droit pour faire suite à une demande des contributions indirectes, de monter un atelier ambulant de distillation selon les saisons.

abrupt rocheux à Barbe

- Entre la ferme des Soudeix et les petites Mazades, un abrupt rocheux m’arrête et m’oblige même à contourner cette difficulté qui se dérobe sous mes pieds. (photo octobre 1996)

Barbe Est

- Je me pose bien des questions sur cette espèce de carrière dont l’origine reste pour moi un mystère qui reste à élucider (photo octobre 1996).

Barbe (chemin des Basses Mazades)

- C’est par ce petit chemin que je reviens derrière la ferme des Soudeix pour continuer ma balade vers Longueville et les Jarthes.

CHAMPCEVINEL - BARBE - © BERNARD PECCABIN
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Prochaine étape : Longueville et Les Jarthes

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8 avril 2015

BOISSET (commune de Champcevinel)

- Relire l’exposé sur cette 4° balade.
- Les Vignes
- Visite de Boisset

- "Les Vignes" c’est du côté droit de la route qui mène jusqu’au bourg. Sur la gauche, se situe Boisset avec ses belles périgourdines qui succèdent aux pavillons proches de la ville de Périgueux. Ici les maisons ont pris les couleurs du Périgord avec leurs toits de tuiles et les niches qui donnent un cachet particulier à ces habitations modernes (photo octobre 1996).

villas de Boisset

autres villas de Boisset

- Mais il y a surtout cette maison ancienne de Boisset qui date de la fin du 17° siècle et du début du 18° siècle et dont la galerie et les fenêtres à meneaux nous replongent dans le passé (ci-dessous photo juin 1996). D’après la toponymie, Boisset est un lieu couvert de taillis ou de petits bois.

entrée de Boisset

Demeure de Boisset

- Boisset a été le fief des Lascoups, puis aujourd’hui celui de la famille de Beaucé. A vrai dire Boisset est une maison de maître, une ancienne propriété, un peu comme celle des Vignes qui lui fait face, avec la différence qu’ici la noblesse a certainement occupé ces murs (photo octobre 1996).

Boisset en octobre

 - En parcourant les registres paroissiaux on peut lire entre autre pour l’époque allant de 1674 à 1739, le baptême de Pierre, fils de Jean Tamarelle, seigneur de Boisset et du Breuil, avocat à la cour et de Marie-Antoinette Dalvy, son épouse. Sur le registre de 1730 à 1759, on retrouve le baptême de Gabrielle, fille de Jean Tamarelle, sieur du Breuil et de Boisset et d’Antoinette Dalvy, demoiselle. Puis sur celui de 1760 à 1792 on y voit le baptême de Mathurin, fils de Messire François de la Salle, écuyer, seigneur de Chabarlen et de dame Madeleine de Lascoup, habitant Boisset. Comme les pierres, Boisset possède donc son histoire et les registres de la paroisse attestent bien que ce fut un lieu privilégié de la noblesse (photo octobre 1996).

vue générale de Boisset

Vue générale de Boisset

vue de Boisset

Vieilles pierres à Boisset

vigne vierge de Boisset

- Côté Ouest, la vigne vierge recouvre les vieux murs de l’habitation (photo octobre 1996).

cèdre de l'Atlas à Boisset

 - Et puis dans le parc cet comme dans toutes les maisons de maître, il y a le cèdre, qui symbolise une certaine puissance. M. Aubisse de la propriété d’en face, me précise que c’est un cèdre de l’Atlas (photo octobre 1997). Nous apercevrons cet arbre de bien loin au cours de notre balade...

crocus à Boisset

- Au pied d’un chêne et toujours dans le parc de Boisset, les crocus forment un tapis parmi les pierres anciennes rassemblées ici comme des reliques du passé (photo octobre 1996).

NOTA :  Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Boisset en 1936.
- Faure Jean-Baptiste, métayer de M. de Beaucé, son épouse Léontine et leurs trois enfants soit cinq personnes.
Total : 5 personnes pour une maison tous agriculteurs

CHAMPCEVINEL - BOISSET - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Barbe

1 avril 2015

LA RUDEILLE, LES PETITES ALPES (Commune de Champcevinel)

Carte de 1846

- Relire l’exposé sur cette 4° balade.
- Les Vignes
- Autrefois les voies de communication pour accéder au bourg étaient bien différentes de celles d'aujourd'hui. Sur cette carte qui date de 1846, on retrouve pourtant les mêmes chemins. Depuis la ville de Périgueux, il y avait la voie par le vignoble (aujourd’hui rue Paul Mazy), puis celle qui monte très fort des Petites Alpes à Barbe. La voie par le vignoble était peu fréquentée, car il fallait traverser beaucoup de campagne, ce qui était peu rassurant quand on se trouvait seul à une époque où le brigandage était devenu un rituel. Il n’y avait que Boisset et sa maison bourgeoise pour se rassurer, puis plus rien jusqu’à Barbe, si ce n’est des champs et des vignes à perte de vue... On montait alors plus souvent en passant par le vallon de la rue Combe des Dames bordé de jardins potager et de vignes, puis en montant droit pour déboucher à Barbe. Ce chemin existe aujourd’hui. Nous allons d’ailleurs l’emprunter dans le sens de la descente, pour se rendre des Vignes à la Rudeille, puis aux petites Alpes.

EN ROUTE POUR LA RUDEILLE

- A l’extrémité des Vignes, débouche un chemin herbeux, juste au virage qui débouche des Vignes et en direction de Barbe. C’était le raccourci idéal à la Libération et même bien avant pour rejoindre la ville. Ce chemin n'a pas été entretenu, certainement en raison de son dénivellé trop important. Une raison pour laquelle il a été oublié par les gens qui avec la motorisation naissante et la construction de maisons, passent par Boisset pour rejoindre notre capitale.  Autrefois, lorsque les gens de Champcevinel se rendaient à pied au marché, ce chemin constituait l’itinéraire privilégié pour éviter les lacets de la rue Paul Mazy et retrouver plus vite la partie habitée de Périgueux, autrement dit la civilisation. (photo juillet 1996)

carrefour entre les Vignes et Barbe

chemin vers la Rudeille

- Les jeudis, jour de vacance scolaire, les mères de famille, habillées de leur robe longue d’antan, descendaient ce chemin avec leurs enfants, en longeant le domaine des Vignes (photo juillet 1996).

Vers la Rudeille et sous les chênes

- Elles disparaissaient ensuite sous de magnifiques chênes dont la lumière ne parvenait pas à percer l’épaisseur des feuillages (photo juillet 1996).

mi chemin vers la Rudeille

- Que de souvenirs dans les mémoires des enfants que ce petit chemin, véritable cordon entre la paisible campagne et la bruyante agglomération, et où on se remémorait les scènes du marché, des boutiques, de la rue, à une période où "se rendre en ville" constituait une fête. Aujourd’hui le petit chemin se perd et longe des haies d’où les merles effrayés s’enfuient, mécontents de voir leur territoire découvert et troublé par notre passage (juillet 1996).

sureau à la Rudeille

- On longe alors la Rudeille, lorsque le chemin passe sous un magnifique sureau (photo juillet 1996) pour déboucher ensuite sur l’impasse des petites Alpes (ci-dessous).

les Petites alpes

la Rudeille

- La Rudeille c’est toujours le territoire de la commune avec cette ancienne ferme occupée jadis par Henri Pugnet, un métayer, son épouse Marceline et ses trois enfants. Depuis cette bâtisse a été entièrement restaurée. Comme toutes les habitations anciennes, elle cache une histoire, une vie, une époque (photo juillet 1996).

ferme restaurée de la Rudeille

- Côté toponymie, la Rudeille vient de rudélar, c'est-à-dire de rouler. C’est un endroit en faits en pente, à flanc de colline et qui évoque la culbute. C'est le cas de cette ancienne ferme accrochée à flanc de coteau. (photo juillet 1996).

impasse des petites alpes

- Du bas de l’impasse des Petites Alpes, on revoit l’itinéraire qui nous a conduit à la ferme des Pugnet. Tout là-haut, on aperçoit les Vignes et son pigeonnier perché qui semble veiller sur cette combe autrefois cultivée et plantée de vignes, aujourd’hui entièrement bâtie et partagée entre Champcevinel et Périgueux (photo novembre 1996).

les petites alpes et son lotissement

- Je cherche à prendre de la hauteur sur le territoire de Périgueux pour mieux découvrir le flanc Sud de Champcevinel. De l’impasse de Coubertin, se dégage les Petites Alpes et son lotissement et au-dessus la propriété des Vignes (photo août 1996).

panorama sur les Vignes

- C’est sur ces deux photos que l’on peut comparer la différence des saisons. En diagonale ci-dessus, on devine notre petit chemin perdu dans la touffe des arbres (photo août 1996). En automne (ci-dessous), on distingue vraiment son tracé jusqu’à l'ex ferme Pugnet. Au sommet on aperçoit la couleur verte du cèdre de l’Atlas de Boisset et à droite celui plus petit du domaine des Vignes, originaire de l’Himalaya (photo novembre 1996).

panorama sur les vignes en automne

les petites alpes et les Mazades

- En jouant avec mon objectif, le champ de vision me permet d’élargir le territoire sur les Vignes, la Rudeille et les Mazades (photo novembre 1996). Ci-dessous le domaine des Vignes, la ferme restaurée de la Rudeille et les hauteurs de Boisset, toujours vus depuis l’impasse de Coubertin à Périgueux (photo novembre 1996).

vaste espace des Vignes

les vignes au téléobjectif

- Au téléobjectif, j’aperçois le petit pigeonnier placé entre l’ancienne et la nouvelle maison des Vignes, comme s’il restait le trait d’union d’une génération de gens ayant vécu sur ces terres pendant près de trois siècles (photo août 1996). Ci-dessous, la ferme des Soudeix à Barbe semble isolée parmi les bois de chênes et de châtaigniers. Un vestige survit entre le passé et le présent, avec cette ancienne demeure qui n’est plus une ferme, de l’autre la nouvelle villa habitée (photo août 1996).

Barbe vu depuis Périgueux

les petites alpes de nuit

- De nuit, on devine l’arc de cercle décrit par la rue des Petites Alpes qui dessert son lotissement (photo décembre 1996).

petites alpes et mazades by night

- Plus à l’Est, le décor nocturne s’étend sur les Basses Mazades et la côte en direction de Chaumézie (photo décembre 1996).

les Mazades vues depuis les petites alpes

- Vues des Petites Alpes, les Mazades s’étirent le long de la côte qui conduit à Chaumézie (photo août 1996). Un coup de zoom et revoilà Puyroger, ce domaine propriété de l’hôpital qui culmine à 180 mètres et sur lequel un relais radio a été installé (peut-être celui de radio 103 à cette époque) (photo août 1996). Je suis arrivé au terme de cette étape soit le moment de descendre pour monter sur Boisset que nous visiterons une prochaine fois.

 

Puyroger vu depuis les petites alpes

CHAMPCEVINEL - LA RUDEILLE, LES PETITES ALPES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Boisset

24 mars 2015

LES VIGNES (commune de Champcevinel)

Départ de la route Sud de la commune

- La rue Paul Mazy à Périgueux monte à n’en plus finir sur Champcevinel. Après le centre universitaire, on négocie un petit virage bordé de hauts murs, pour découvrir et déboucher enfin sur ce sommet tant espéré. Ici on pénètre dans la campagne et on laisse sans transition derrière soi la ville et son concert de klaxons, de bruits, d’odeurs et de fumées. (photo octobre 1997).
- Relire l’exposé sur cette 4° balade.

vue aérienne sud de la commune

- Vous trouverez ci-dessus la physionomie de l’entrée de la commune en 1960. Il s’agit d’une vue aérienne. Certes le cliché n’est pas de qualité, époque oblige,  mais il nous permet de voir tous les espaces cultivés de cette époque. Il existe encore à Périgueux un élément d’une ferme, celle des Chaminade qui se situe rue Clos Chassaing, juste après le collège portant le même nom. De cette ferme et jusqu’aux Vignes, il n’y avait que des terres cultivées (voir photo)… D’autres vues aériennes vous seront proposées, au fur et à mesure de cette balade… (cliquez sur l'image pour mieux découvrir)
NOTA : les vues aériennes ont débuté dans la région en 1945. Les cartes ont été ainsi actualisées au fil du temps et par de nombreuses missions. D’abord en noir et blanc, la couleur est venue agrémenter les clichés. Aujourd’hui, c’est grâce au satellite Spot que nous détenons toutes les informations avec une qualité de plus en plus appréciable…

LES VIGNES PORTE D’ENTRÉE SUD DE LA COMMUNE

Les Vignes

- "Les Vignes" c’est de par la toponymie un endroit planté ou occupé par la vigne. C’est précisément ce qui en était encore lors de la libération. Aujourd’hui, c’est une vaste prairie sur un versant, c’est comme un balcon, un observatoire sur la ville qui s’étire là, juste à nos pieds, avec cette combe des dames entièrement bâtie (photo octobre 1996). D’ici je distingue les limites entre la commune et la ville, matérialisées d’abord par la route du fond, puis par le long mur du cimetière du Nord qui s’étire jusqu’aux Romains (photo ci-dessous de novembre 1996).

la combe des dames vue des Vignes

Puyroger vu des Vignes

- Au lointain, le repaire de Puyroger semble seul, noyé lui aussi dans son cadre verdoyant à l’époque et d’où il lorgne l’incessant ballet des voitures des villageois et des citadins. En observant "les Vignes", je suis surpris par ce patrimoine naturel constitué par cette propriété où la prairie occupe un si vaste espace et qui permet d’emblée d’opérer la rupture avec la ville (photos ci-dessous d'octobre 1996).

autour des Vignes

demeure des Vignes

- "Les Vignes" c’est une ancienne maison bourgeoise du 18° siècle avec ses vieilles pierres, son pigeonnier, son toit, ses tuiles, son jeune cèdre de l’Himalaya (photo août 1996). Cette demeure bâtie au sommet de la côte observe la ville et semble installée là comme si elle assurait une sorte de protection avancée du village (photo juillet 1996).

demeure des Vignes bis

demeure et pigeonnier des Vignes

- "Les Vignes" ont été achetées bien après 1800 à une dame de petite vertu de Périgueux, d’après les propos de M. Roger Aubisse, propriétaire des lieux. Lors de l’achat, ses aïeux auraient trouvé dans les pièces de cette maison, huit lits… !!! Voilà pour la petite histoire. (photo août 1996).

pigeonnier des Vignes

- Ce magnifique pigeonnier d’époque, sert curieusement de WC de jardin. Il a été construit avec un arc trouvé au comptoir des chevaux à Périgueux et une arche de 1670 récupérée au Lac Lagraule (photo août 1996).

fers à chevaux aux Vignes

- Sur les poutres de cet auvent, quelques témoignages du passé où les chevaux remplaçaient la machine… Le maréchal de Champcevinel connaissait bien ces lieux. Lorsqu’il rentrait à pied de la ville, une halte s’imposait chez le père Aubisse qui offrait le verre de l’amitié. (photo août 1996).

Périgueux depuis les Vignes

- Depuis cette ancienne demeure, la ville de Périgueux apparaît comme si elle était sortie de terre, un peu à la manière d’un champignon. L’environnement a en effet conservé son cadre bucolique qui fait de Périgueux vu des Vignes, une ville dans la campagne. (photo août 1996).

ferme des Vignes

- "Les Vignes" c’est une ancienne maison de maître avec sa ferme occupée par des métayers venus de Bretagne en 1928. A cette époque, on recherchait dans le pays de la main d’œuvre pour travailler dans les terres, et la Bretagne certainement excédentaire envoya ainsi un contingent sur le Périgord. La famille Lochou occupait cette ferme et M. Aubisse me fit visiter cette habitation transformée maintenant en musée (photo août 1996).

if des vignes

- A l’intérieur, il me montre cet if trouvé dans l’ancien presbytère du village du village qui constitue une de ses pièces de collection privilégiée (photo août 1996).

bifaces et pointes moustériennes trouvés à Périgueux, Fosse Rouge et aux Vignes

- Au premier étage, les pierres du paléolithique et du néolithique me ramènent à la préhistoire et à la passion du propriétaire des lieux (photo novembre 1996). Voir ce lien pour d’autres informations.

épouvantail aux Vignes

- Dehors, une pie prise au piège sert d’épouvantail pour ses compagnes jugées trop nombreuses par le père Aubisse qui n’en finit pas de me raconter de nombreuses anecdotes sur le pays (photo novembre 1996).

verger des Vignes

- Je suis surpris de constater l’absence de vignes. Elles ont été arrachées comme partout dans tout le pays… Cependant, la carte Belleyme (sous l’ancien régime), nous la situe entre la Rudeille, Barbe et Bricard. Celle-ci descendait même jusqu’aux Basses Mazades. Une autre pièce existait sur le plateau, entre les Vignes, Boisset et le Maine, exposée face au soleil de midi et celui du couchant. Voilà pour l’histoire des Vignes, dont le nom reste aujourd’hui l’ultime mémoire de ce passé (photo septembre 1996).

mare des Vignes

- Cette mare a été creusée pour construire les murs de la ferme des métayers. Grâce aux pierres et à la terre, la maison a été bâtie et M. Aubisse ne manqua pas de me signaler qu’une mare dans le pays, c’est l’indice d’une construction dans les parages (photo novembre 1996).

NOTA :  Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient aux Vignes en 1936.
- Mirabel Eugénie, chef d’exploitation et ses deux enfants soit trois personnes.

- Lochou Jean-Marie, cultivateur et son épouse Marie et ses trois enfants soit cinq personnes.
Total : 8 personnes pour deux maisons tous agriculteurs

CHAMPCEVINEL - LES VIGNES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : La Rudeille et les Petites Alpes
  

19 mars 2015

MA 4° BALADE A CHAMPCEVINEL

 4° balade

 SUR LA ROUTE DU CLOCHER DE CHAMPCEVINEL

- Revenir sur ma 3° balade
Après avoir découvert le bourg, son accès par la côte Durand, puis par les Jaures et Saillantrou, voici une quatrième voie, sans doute la principale, celle qui relier le centre ville de Périgueux au clocher de Champcevinel.

Départ de la route Sud de la commune

C'est ici que débute la découverte de Champcevinel, côté Sud, en venant du centre ville

zone de la 4° balade

- Cette voie portait le nom de voie communale numéro un, devenue aujourd’hui avenue du 8 mai 1945. Autrefois c’était un chemin de terre, recouvert ensuite de castines, puis goudronné au fur et à mesure de l’arrivée du progrès. Notre route était bordée de haies de ronces très hautes et comprenait tout son long neuf à dix fermes ou propriétés avant que la commune ne devienne cité dortoir à la suite des trente années glorieuses.

- Cette route encore aurait beaucoup de choses à nous raconter, car elle constituait la voie Sud pour accéder de la commune à la ville de Périgueux. Fallait voir tous ces paysans l’emprunter pour aller au marché de la ville, sans oublier les épouses des fermiers qui a dos de mule, en vélo ou avec une remorque, descendaient les bidons de lait fruit de leur élevage pour les vendre aux citadins. Une descente dangereuse que la rue Paul Mazy, mais très difficile à remonter pour ceux qui rentraient de la ville pour retrouver sur ce terrier, où il faisait si bon vivre…

- Nous allons débuter cette quatrième balade par les Vignes, la Rudeille, les petites Alpes, suivie par quelques arrêts pour des points de vues sur les lieux environnants. Ensuite nous retournerons sur Boisset, Barbe, Longueville, les Jarthes, Vieux Bricard, Tauvéras et Beausoleil, terme de cette rando, sans oublier le côté Est du vallon, dont le fond descend jusqu’aux petites Mazades.
- Cette route, revêt une certaine importance, car c'est par elle et grâce à elle que l'on rejoignait le centre ville, celui de Périgueux.

- Suite de la balade sur ce lien

CHAMPCEVINEL - 4° BALADE - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : les Vignes
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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4 mars 2015

LES GRANGES

DE SAILLANTROU CAP SUR LES GRANGES 

carte des Granges

- Présentation de ma 3° balade
-
Maison Rouge

- La Chataigneraie

-
Le Petit Maine, le Maine et Saillantrou

 - Je quitte Saillantrou et ses bois pour remonter en direction des Granges. Mais la toponymie me permet de rappeler ce qu’est Saillantrou : c’est un lieu où se trouve peut-être encore une source, ou un cours d’eau qui jaillit d’un creux, d’une anfractuosité. Et c’est en remontant justement le vallon, que je rencontre ce trou d’eau (voir ci-dessus localisation sur la carte et photo ci-dessous de juin 1996) qui est lui-même peut-être à l’origine du nom du lieu-dit. Ici il y a du rocher et de l’eau, soit deux éléments qui peuvent expliquer cela. Toujours est-il que c’est sans doute ici que les biches vues il y a quelques jours viennent ici pour s’abreuver.

mare de Saillantrou

- En remontant le plateau en direction des Granges, j’aperçois le hameau de Longueville, à travers les arbres (photo novembre 96). Mais pas de commentaires, ils seront donnés lors de mon passage au cours d’une autre balade.

LONGUEVILLE

- Il faut savoir que dans la commune de Champcevinel, il existe plusieurs lieux-dits où le mot "grange" est donné. Nous avons "Aux Granges" (à côté de Cap Blanc et déjà visitées) "les Granges", lieu de notre visite et "La Grange" à l’Est de la commune. Ceci étant dit, nous voici maintenant au sommet de notre vallon où se trouve cette mare (photo juin 1996). Selon les dires, cette mare n’a jamais été connue asséchée par la rigueur du temps. Aujourd’hui elle sert d’abreuvoir à un troupeau de limousines. Autrefois et au printemps, les jonquilles s’y cueillaient abondamment ce qui prouve que nous sommes sur un lieu humide, chose rare sur une hauteur…

mare des Granges

- En automne, les chênes (ci-dessous) qui entourent la mare prennent de belles couleurs (photo novembre 1996).

arbres aux Granges

Les Granges

 - Les Granges sont trois métairies appartenant au domaine de Borie-Petit. Aujourd’hui elles sont restaurées en devenant même très coquettes. (photo juillet 1996) Autrefois de nombreux métayers sont venus y habiter pour travailler les terres du château. C’était l’époque où l’on déménageait en attelant les bœufs à la charrette. Il y avait peu de meubles : table, chaise, lit, armoire et buffet, si bien qu’un seul voyage suffisait. Pas de frigo, pas de gazinière, tout se faisait au feu de cheminée…

Mai d'élu aux Granges

 - Le mai du conseiller vient témoigner l’attachement des gens aux traditions du pays (photo septembre 1996).

marronnier

- Les Granges c’est aussi ce magnifique marronnier qui force le respect par son envergure régulière et son éclatante santé (photo octobre 1996).

pommiers des Granges

- C’est aussi et encore des pommiers capables de vous donner des fruits sains et venus grâce au bon air du plateau (photo septembre 1996).

villa des Granges

- Plus loin, cette maison bourgeoise éveille mon esprit. Primitivement, c’était un plain pied avec des dépendances pour les bêtes et le matériel. (photo septembre 1996). Les anciens prétendent que d’un de ses hangars, il partait un souterrain jusqu’au château de Borie-Petit. On transportait même dans ce boyau des barriques de vin, jusqu’au chai du comte…

debet (ferme)

- Au milieu d’une prairie, l’ancienne ferme des Debet reste là avec son mystérieux passé et surtout pour sa place privilégiée sur le plateau, véritable sentinelle pour surveiller les allées et venues entre l’église du bourg et le château (photo septembre 1996).

citerne des granges

- Aujourd’hui cette ferme est transformée. Seule sa grange et ses vieilles pierres témoignent que certainement de nombreuses générations de métayers se sont succédé pour travailler les terres. Sur le côté de la cour, on découvre un puits. Vu l’imposante margelle, c’est sans doute une citerne à eau (photo septembre 1996). Cette supposition peut se confirmer, puisqu’un puits avait été creusé au milieu du pré de ce plateau, par le comte de Chasteigner (voir balade de la Châtaigneraie).

calvaire des Granges

- Je parviens au final de mon étape avec ce calvaire qui aurait été conçu avec les pierres de l’ancienne église construite entre le 16° et le 17° siècle (photo septembre 1996). Ces monuments en forme de croix évoquent les épisodes de la Passion. En 1598, ils furent érigés pour conjurer la peste. Nombreux sur les bords des chemins, parfois détruits ou abandonnés, ils ne sont plus remplacés, les habitants n’ayant plus la foi de leurs aïeuls. Sur la commune il en existe encore comme à Bricard, Borie-Petit, Penlèbre et Sept Fonts. D’autres ont disparus dont ceux construits sous les ordres de la noblesse du château de Borie-Petit…

vu depuis les Granges en hiver

- Deux mois après, la neige et l’hiver sont là. Ni hommes, ni bêtes ne sortent. Seules les cheminées révèlent la vie cachée du bourg. La plaine, les haies, les arbres, semblent morts, tués par le froid (photo janvier 1997).

maison Debet

ferme des Debet

- Quatre mois après je retrouve le plateau des Granges avec un épais tapis d’herbes où flambaient les pissenlits et une variété de renoncules (photos avril 1997).

vers les Granges

- Les noyers au bord de la route des Granges, étaient chargés de leurs fleurs à chatons, un nouveau cycle de la nature débutait après la mort de l’hiver si rigoureux en cette contrée (photos avril 1997). Le maréchal de Champcevinel a été un des derniers qui a ramassé les noix, selon une convention avec le château de Borie-Petit. C'était le temps où l'on faisait l'huile de noix au moulin de Rochevideau (commune de La Chapelle-Faucher), pressée conclue par un bon casse-croûte à base de grillons, de rillettes et de boudins, le tout arrosé par un Bergerac sans oublier le café et sa goutte, histoire de prolonger cette belle fête.

métairie restaurée des Granges

- Nichée dans son parc, cette maison devenue résidence se préparait à accueillir ses hôtes pour des vacances vertes parmi les bois et la verdure de cette campagne calme, paisible et vivifiante (photos avril 1997).

Les Granges - promenade équestre

Les Granges : promenade équestre des enfants sur le chemin en direction de Peyrinet

NOTA :  Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient aux Granges en 1936.
- Longueville Etienne, métayer de Mme de Chasteigner, son épouse Marie et ses deux enfants soit quatre personnes.

- Peyrat Jean, métayer de Mme de Chasteigner, son épouse Rose et leur fils soit trois personnes.
-
 Cavillac Elie, métayer de Mme de Chasteigner, son épouse Louise, la mère de Elie et ses trois enfants soit six personnes.
Total : 13 personnes pour trois maisons tous métayers du château

CHAMPCEVINEL - LES GRANGES - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : 4° Balade sur la route du clocher
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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24 février 2015

LE PETIT MAINE, LE MAINE, SAILLANTROU

- Présentation de ma 3° balade
-
Maison Rouge

- La Chataigneraie

- Après la visite de la Chataigneraie, là-haut sur le terrier, on redescend pour reprendre le cours de notre balade, celle qui pénètre dans le vallon de Saillantrou. A ma gauche se trouve la butte de Maison-Rouge, à ma droite la route des coteaux, celle qui va de Boisset à Barbe…

le petit Maine et la route des Jaures

- Le Petit Maine constitue une des portes d’entrée de la commune. A vrai dire, la ville de Périgueux se termine ici, par la rue Jean Secret. En 1996, voilà ce que donnait ce lieu-dit, avec à droite la route qui monte vers Borie-Petit. Aujourd’hui, cet espace de verdure n’existe plus, puisqu’il est occupé comme chacun sait par des petites habitations pour les étudiants du pôle universitaire de la ville de Périgueux. (photo octobre 1996)

Le petit Maine

- Un coup de zoom, me permet de voir ce Petit Maine qui ressemble à une petite ferme abandonnée avec dans le fond des bois qui jouxtent la caserne Ardent du Picq et le pôle universitaire.

carrefour du Maine de Champcevinel

- Du haut du Petit Maine, on aperçoit au premier plan le carrefour du chemin du Maine et de la route qui monte vers Borie-Petit. Aujourd’hui, un grand giratoire occupe ce fond de vallon. En quelque sorte, un lieu où la ville est venue manger notre belle campagne. (photo octobre 1996). Plus loin, les hauteurs des Jaures, en direction de Borie-Petit. 

vallon de la rue Jean Secret

- Côté Sud, on aperçoit une combe étroite où la ville de Périgueux s’étrangle entre les hauteurs du Puy Bernard et la rue Jean Secret. Ici encore se termine la ville pour passer le relais à la commune de Champcevinel. (photo octobre 1996)

cour du Petit Maine

- Le Petit Maine semble compter de nombreuses années d’existence. Une ancienne ferme, certainement occupé maintenant par des citadins ? (photo octobre 1996)

Roncier au puits du Petit Maine

- Au bas, ce vieux puits dévoré par les ronces signale une trace de vie, peut-être celui d’un ancien jardin, qui s’estompe avec le temps… (photo octobre 1996)

puits débroussaillé du Petit Maine

- En repassant quelques temps après, un toilettage des lieux nous permet de voir sa margelle et son système de puisage. L’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux a recensé ce puits pour lequel il a été relevé une profondeur de 7,30 m, un niveau d’eau de 2,36 m et une température de l’eau évoluant entre 7,4° et 9,7°.

squash du Maine

- Nous sommes en route pour Saillantrou, via la ferme du Maine. Au bord du chemin, un squash bâti dans ce vallon occupe les lieux, mais aussi une ancienne ferme (ci-dessous) dont on a cherché à conserver son aspect primitif. La toponymie du Maine nous indique qu’il s’agit de la forme occitane d’un manoir, voire d’un château. Cette ferme a été occupée un temps par la famille Jean. Elle appartenait à un pharmacien de la ville de Périgueux…

corps de ferme du Maine

abeille butinant une fleur de lière

 

- Alors que nous sommes fin octobre, il fait doux et des abeilles butinent encore les fleurs de lierre. J’observe ces vaillantes ouvrières, en pensant qu’au stade de la saison actuelle, c’est certainement leur dernière sortie avant les mauvais jours. (photo octobre 1996)

 

La ferme du Maine

 - Cette ferme du Maine est extraordinaire. Je me trouve à peine à 300 mètres de la ville et ici rien ne laisse présager que la ville soit si proche. La nature est verte, reposante, calme et solitaire (photo octobre 1997).

Le Maine vu des lisières de Boisset

- Vue du vallon qui mène vers Boisset, je cadre une dernière fois cette ferme, son chemin de terre avec en toile de fond les ultimes maisons de la rue Jean Secret à Périgueux.

vallon de Saillantrou

- Il fait bon dans le vallon de Saillantrou fréquenté par de nombreux promeneurs qui effectuent la traditionnelle boucle en passant par le Maine, Saillantrou, Longueville, le bourg, Borie-Petit, les Jaures et retour. Ci-dessus l’automne amène ses teintes traditionnelles (photo octobre 1996).

Rochers sur le chemin de Saillantrou

- Sur le côté gauche du vallon, un abrupt rocheux renforce le massif forestier de Maison-Rouge. Et là encore l’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux a décelé de nombreuses fissures remplies d’argile et de petites grottes. Il n’est pas impossible que l’Isle ou l’eau, remontait jusqu’ici, il y a des millions d’années…

chemin de Saillantrou

- Tout le long de ce chemin herbu, on ne rencontre que du bois ou de la prairie et même parfois les deux. Ce chemin a d’ailleurs un temps servi il faut le dire, aux gens de la commune de Champcevinel. Il constituait un raccourci pour rejoindre directement le quartier Clos Chassaing, à Périgueux… (photo septembre 1996).

Saillantrou

 - Au fond du vallon, blotti autour des bois, se trouve enfin "Saillantrou" avec ses murs de pierres restaurées (photo juin 1996).

piste forestière de Saillantroux à les granges

- Je poursuis à pas lents ce vieux chemin devenu forestier en direction de Longueville, l’esprit parti dans les rêves par cette belle nature, lorsque soudain des biches prises de panique s’enfuient dans les fourrés, en direction des Granges, objet de notre prochaine visite.

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient au Maine en 1936.
- Alicot André, cultivateur, son épouse René domestiques de M. Sénillon soit deux personnes.
- Jean Gaston, métayer, son épouse Berthe, ses trois enfants et un domestique Edouard, soit six personnes.

Total : 8 personnes pour deux maisons tous agriculteurs

- En 1936, Saillantrou n'était pas habité semble t-il, mais au recensement de 1901, un certain Albert Chabert cultivateur, occupait les lieux avec son épouse et sa mère.

CHAMPCEVINEL - LE PETIT MAINE, LE MAINE et SAILLANTROU - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Les Granges
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17 février 2015

LA CHATAIGNERAIE, SON STADE, SA PERIPHERIE

carte la châtaigneraie

- Présentation de ma 3° balade
-
Maison Rouge

- Quittant Maison-Rouge, la balade se poursuit par Peyrinet déjà visité pour rejoindre la Châtaigneraie et son plateau (voir carte). Ce châtaignier* plus que centenaire appartient au domaine de Borie-Petit. Il a résisté à l’assaut des tronçonneuses et appartient au patrimoine local (photo juin 1996).
(*) l’hypothèse de l’ancienneté de ce châtaignier est parfaitement plausible puisqu’une fois de plus la carte Belleyme nous livre ses secrets sur la couverture végétale de la région. A ce sujet, un bois recouvrait le plateau dans un quadrilatère entre les Granges, Les Bouboux, le Clédier, Borie-Petit et Saillantrou. On était alors vers 1780. D’ailleurs, l’origine du nom du lieu-dit (la Châtaigneraie) puise certainement sa source à ce bois occupé ici et jadis par des châtaigniers….

Vieux chataignier entre Peyrinet et les Granges

chemin entre Peyrinet et les Granges

- Aujourd’hui, la plantation du pin constitue la majorité du peuplement forestier. Ce chemin qui s’enfonce dans la forêt fait la joie des promeneurs à pied, à cheval ou en VTT.

stade de la Chataigneraie

camping sauvage à la Chataigneraie

- Le stade de la châtaigneraie (domaine de Borie-Petit) reste un lieu de rencontre sportif et assure en même temps le plein air aux scolaires (photo octobre 1996). En été, c’est aussi un lieu pour le camping sauvage sous les majestueux chênes de l’ex-domaine de Borie-Petit. A noter que ces chênes (sur côté gauche) ont été déracinés lors de la tempête de décembre 1999.

croix de Borie-Petit

- A l’extrémité du terrain, on peut remarquer un calvaire en fer forgé, mais dépourvu de date et d’épitaphe (photo octobre 1996). Cette croix avait été forgée par Michel Besse fils du maréchal de Champcevinel, à la demande de la comtesse de Chasteignier. Aujourd’hui, il ne reste plus de trace de cette croix….

le clocher vu de la Chataigneraie

- Depuis les lisières de Borie-Petit, le clocher continue de veiller sur son territoire (photo juillet 1996). Entre la châtaigneraie et les Granges, un troupeau de limousines (ci-dessous) rumine sous les ombrages alors que le chaud soleil de juillet brille haut dans le ciel (photo juillet 1996)

Limousines à la Chataigneraie

vie grouillante dans un pré de la Chataigneraie

- Au sol, une vie grouillante d’insectes se promène dans les herbes en pleine floraison. C’est une sorte de micro cosmos… A gauche on aperçoit le gymnase alors que le clocher pointe discrètement à l’horizon, du moins pour ceux savent bien observer… (photo juillet 1996)

peuplier à la Chataigneraie

- Ce magnifique arbre situé pas très loin des courts de tennis appartiendrait selon le défunt Monsieur Sudret à une espèce de peuplier. Très majestueux, il domine tout le plateau et reste visible même depuis Sourbarie. Il n’est pas sur qu’il existe encore de nos jours…

le village depuis la chataigneraie

- Depuis les lisières de la Châtaigneraie, je cadre mon appareil photo sur le clocher de la commune et les habitations anciennes, de sorte d’obtenir une vue du bourg comme au temps jadis. (photo novembre 1996).

puits à la chataigneraie

- En élargissant mon champ de visibilité, on remarque un nouveau lotissement et un puits qui a été creusé par le comte de Chasteigner à sa demande (photo novembre 1996). Selon certains témoins, celui serait très profond… sans plus… et aurait servi de ravitaillement pour les métayers du château et pour abreuver leur bétail.

CHAMPCEVINEL - LA CHATAIGNERAIE - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Le Petit Maine, le Maine et Saillantrou
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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12 février 2015

MAISON ROUGE (commune de Champcevinel)

Maison Rouge

- Présentation de ma 3° balade
- Maison Rouge est une ancienne métairie de Borie-Petit. Elle occupe une place stratégique sur un espèce de promontoire dominant le val de Périgueux. Elle était occupée à une certaine époque par la famille Debet. En bas serpente la route des Jaures, qui sert de limite entre la ville et la commune (lire plus bas sur la carte). Au-delà, on aperçoit une espèce de landes, puis la ferme encerclée par le domaine des bois. Maison Rouge selon la toponymie, est une habitation construite avec de l'argile rouge. (photo juillet 96)

Maison Rouge vu du Puy Bernard

- Vue de la rue Marguerite Eberentz au Puy Bernard (commune de Périgueux), Maison Rouge nous offre son patrimoine naturel avec sa grange, ses dépendances, son jardin et ses toits coiffés de tuiles. (photo octobre 1996).

Carte autour de Maison Rouge

l'eau à Maison Rouge

- Près de la façade Est, une ancienne pompe attire mon attention. Celle-ci (du moins son puits), n’est pas répertoriée comme tant d’autres par l’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux. Seuls en ces lieux, les HLM des Jaures, sont désignés comme foyer potentiel de pollution pour la source du Toulon qui coule sous le plateau ou sous le terrier comme on dit ici et comme nous l’avons déjà lu. (photo juin 1996).

Maison Rouge vu de sous les ombrages

- Depuis le Sud, je distingue mieux les communs de cette métairie restaurée en maison de maître, puis des petits bâtiments qui s’alignent sur les deux côtés de la cour. (photo juin 96).

mare près de Maison Rouge

- Par cette belle journée d’été, je me plais à être seul dans les bois des alentours. Alors que je remonte vers le Nord de Maison Rouge, une mare presque asséchée vient réveiller les paroles d’un certain M. Aubisse. A savoir qu’en dehors des mares naturelles, les autres mares aux eaux terreuses ont été creusées, dans le but de récupérer la terre et les cailloux qui servaient à construire les murs des maisons à une époque lointaine où il n'y avait pas de ciment. (photo juin 96)

piste forestière sous la pinède près de Maison Rouge

- Dans cette pinède entre Maison Rouge et la Châtaigneraie, la lumière du soleil parvient à se frayer un passage à travers la verdure. Ce petit chemin reste un lieu de promenade privilégié pour les habitants des Jaures et de Périgueux si proche. Plus loin il débouche sur les Granges (photo juin 96) que nous visiterons plus tard. Selon la carte Belleyme (parue sous l'ancien régime), une vigne existait au dessus de Maison Rouge, mais sur le versant qui descend sur Saillantrou… Aujourd'hui le domaine des bois a pris le dessus...

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Maison Rouge en 1936.
- Longueville François, cultivateur, son épouse Catherine et leur fils soit trois personnes.

- Léon Debet, cultivateur, son épouse Léonie et leurs cinq enfants soit sept personnes.
Total : 10 personnes pour deux maisons tous agriculteurs

CHAMPCEVINEL - MAISON ROUGE - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : La Chataigneraie
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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27 janvier 2015

BALADE DANS LE VALLON DE SAILLANTROU

- Revenir sur ma 2° balade à Borie-Petit
- Nous sommes rentrés dans la commune de Champcevinel par la route de la Monzie, la côte Durand et celle des Jaures. Aujourd’hui nous poursuivons notre balade en pénétrant dans la commune par la route des Jaures, via le Maine puis Saillantrou.

balade vers Saillantrou

- Belle balade que ce vallon et son plateau que nous allons découvrir. Nous débuterons par Maison-Rouge, pour enchaîner par La Châtaigneraie, le plateau de Borie-Petit au bourg, le bourg vu des Granges, le Petit Maine, Le Maine, Saillantrou et à nouveau les Granges, pour une visite.
- Vous retrouverez d’ailleurs ci-dessus la carte de notre randonnée, avec en rouge la limite entre la ville et la commune, plus quelques repères de lieux-dits que nous avons cités.

lever de soleil à Maison Rouge

- Un matin le décor du jour naissant vient me surprendre du côté de Maison-Rouge. Au-dessus des bois, l’aube et sa lumière annoncent certainement une belle journée (octobre 1996).

le vallon de Saillantrou

- D’une hauteur de Périgueux, je remarque la route qui mène de la rue Jean Secret à Périgueux aux Jaures, puis ce vallon du Maine dont j’aperçois l’extrémité du pâturage de la ferme. D’ici le panorama me dévoile Maison-Rouge, la route qui serpente vers Borie-Petit et qui sert ici de limite entre la commune et Périgueux où je me trouve avec mon appareil photos. A droite, la naissance du vallon du Maine et noyé dans les bois le cèdre de Boisset qui cherche à dominer son territoire (octobre 1997). En somme, une vue de ma balade se dégage sous mes yeux...

Périphérie du Maine

- Près de la ferme du Maine, le vallon se divise en deux parties. A gauche, le petit chemin mène à Saillantrou, alors que devant, je remonte en direction de Barbe et de Boisset. Ici même et sur le versant gauche, les vignes descendaient depuis la ferme Graziani et jusqu’à cette lisière de bois, voilà plus de deux siècles déjà !

CHAMPCEVINEL - VALLON DE SAILLANTROU - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Maison Rouge
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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20 janvier 2015

BORIE-PETIT et son château (2° partie)

- Pour lire la 1° partie de cette publication, cliquez sur ce lien.
- L'histoire_de_Borie_Petit (cliquez sur ce PDF)

porte d'accès du pavillon

- La porte d’accès du pavillon (octobre 1996). Ci-dessous le parc et son cadre verdoyant avec la ferme et son château (juin 1996).

cadre verdoyant du château

chemin d'accès à la chapelle

- Au fond de cette allée de noisetiers se trouve l’ancienne chapelle du château au milieu d’un cadre bucolique (juin 1996).

ancienne chapelle du château

 - L’ancienne chapelle de Borie-Petit qui sert de caveau de famille. On peut remarquer en gros plan les deux colonnes d’un temple romain situé jadis dans un quartier du Toulon. Ci-dessous la sépulture au cimetière communal des familles de Crémoux, des familles d’Abzac de Ladouze et des familles du Cheyron de Beaumont (ci-dessous). Toute une génération d’une famille issue de la noblesse et qui a marqué pendant près de quatre siècles l’histoire du village comme celle du château.

sépulture des de Crémoux au cimetière

puits dans le parc du château

- Ce puits (ci-dessus) situé entre la chapelle et le château a été répertorié lors d’une étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux. Dans la cour du château, un autre puits (ci-dessous) subsiste avec une ancienne pompe à eau, ce qui souligne bien le fait que la commune a été de tous temps à la recherche de l’eau qui manquait au pays…

puits et pompe dans la cour du château

cèdre du château

- En contournant le château, je découvre le cèdre qui cache le colombier et qui de par son âge, pourrait me raconter l’histoire de ces lieux que la noblesse a occupé. (à noter que cet arbre a résisté aux assauts de la tempête de 1999)

Etrier Périgordin

- A côté du château, le manège de l’Etrier Périgordin (ci-dessus en juin 1996) accueille les adeptes du sport équestre. En parcourant ce panneau, ma pensée va vers Jean-Marie Donard qui a été un de mes collègues sous-officier à Périgueux. Je me souviens de l’avoir revu au cadre noir à Saumur beaucoup plus tard…. Depuis, la vie et le temps ont fait leur chemin… Ci-dessous, le manège du club hippique.

l'Etrier à Borie-Petit

ferme du château

- Cette habitation (ci-dessus) était autrefois la ferme de proximité du château. Située près du manège, elle est un lieu où est stocké le fourrage des chevaux et où sont installés les box des équidés.

Vignéras au loin

- Borie-Petit occupe on l’a dit une position sur le flanc d’une colline à 175 mètres d’altitude et au fond de laquelle se situe la combe avec la route d’Agonac. A l’opposé, on aperçoit le château de Vignéras qui semble venir narguer ce vieux repaire noble.

piscine du château

- La piscine privée du château ultime trace de l’ère moderne et de l’occupation de ces lieux.

cèdre et château

- La piscine en partie cachée, le salon de jardin, le cèdre et le pigeonnier qui se marient avec la nature et qui font de cet endroit un lieu privilégié pour des vacances vertes.

parc du château

- Dans ce cadre de paix et de verdure, le cèdre, le château et les poivrières construites lors de la Restauration.

hiver à Borie-Petit

- L’hiver est arrivé avec son manteau de neige. Tout le parc grelotte sous le froid. Le pavillon est visible de la grande allée d’accès. Partout les arbres sont poudrés de frimas. Tout est calme, rien ne bouge, Borie-Petit est lugubre (photos janvier 1997).

parc sous la neige

Images_d'automne à Borie_Petit (cliquez sur ce PDF)
Précisions_de_M. Alain de Crémoux (cliquez sur le PDF)
Borie_Petit_et_sa_périphérie (tempête de 1999)
Les_dégats_autour_de_Borie_Petit (tempête de 1999)

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Borie-Petit en 1866, puis en 1901 et enfin en 1936.
- 1866 : de Crémoux Pierre-Félix, vicomte, son épouse Eugénie.
- de Crémoux Marguerite, comtesse d’Abzac
- d’Abzac de Ladouze Ulrich, comte, leurs sept petits enfants et onze domestiques (institutrice, homme d’affaires, cuisiner, cocher, femme de ménage, servante, bonne, jardinier, bouvier, domestique) soit vingt et une personnes.
- En 1901 : de Chasteigner André, propriétaire, son épouse Marie, sa fille, son beau-frère, plus huit domestiques soit douze personnes.
- En 1936 : des Grottes Germaine, propriétaire, sa fille Marie de Chasteigner infirmière, plus quatre domestiques (Félix, Elisa, Eva et Claire) soit six personnes.
-  André Puypelat, cultivateur au château soit une personne.

CHAMPCEVINEL – BORIE-PETIT (2° partie) - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : 3° balade dans le vallon de Saillantrou
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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15 janvier 2015

BORIE-PETIT et son château (1° partie)

deuxième balade

- Depuis le bord de la route venant de Peyrinet, j’aperçois le château de Borie-Petit (ci-dessus) avec la masse harmonieuse de ses bâtiments coiffés de toits. La deuxième balade débute ici… Borie-Petit était autrefois une grosse ferme (appartenant à la famille Boudit) achetée par Guilhem de Petit, un bourgeois de Périgueux. (Une borie était une grosse ferme où on utilisait des bœufs, par opposition au travail à la main chez les pauvres paysans).

entrée de Borie-Petit

- On pénètre dans Borie-Petit par cette allée de platanes (photo juin 1996 ci-dessus), de chênes et de châtaigniers, qui d’une saison à l’autre prend des couleurs naturelles (photo novembre 96 ci-dessous).

entrée de Borie-Petit en automne

calvaire de Borie-Petit

- Au coin d’un carrefour subsiste un calvaire. La date partiellement effacée serait du 29 mars 1917. Je parviens à déchiffrer une sorte d’épitaphe : "A nous le souvenir, à lui l’immortalité".

pavillon de Borie-Petit

- Au fond de l’allée et sous la voute des arbres apparait le pavillon, point de passage pour rejoindre la cour intérieure du château (photo juin 1996).

entrée du château

- Borie-Petit ancienne ferme agricole est devenu château bâti sur le haut d’un versant qui surplombe la Combe qui longe la route d’Agonac. Si au cours de la guerre de Cent Ans et des guerres de religion, l’église de Champcevinel a été marquée par l’histoire, on peut dire que depuis le 16° siècle, c’est ce château de Borie-Petit qui a marqué l’histoire et la vie de la commune. L’alignement du pavillon, d’une tour, d’une poivrière avec l’entrée côté Ouest nous donne cette belle image (photo septembre 1996).

côté Sud du château

- Le côté Sud du château et une des poivrières construite sous l’impulsion du vicomte Félix de Crémoux. A gauche, on aperçoit sa majesté le cèdre qui prône dans la cour du domaine.

vu de l'ancienne grille côté sud

- Borie-petit (ci-dessus) vu de l’ancienne grille d’entrée côté Sud (juin 1996). Les girouettes avec les fleurs de lys symbole de la royauté sur le toit du pavillon sont toujours en place (septembre 1996).

girouettes de Borie-Petit à fleurs de lys

colombier de Borie-Petit

- Le gros colombier comme raconté correspond à la possession de 700 hectares de terres au 17° siècle (septembre 1996).

pavillon côté allée et côté cour

- Le pavillon vu côté allée à gauche (juin 1996) et vu côté cour à droite (octobre 1996).

pavillon et enceinte nord-est

- Le pavillon et l’enceinte côté Nord-Est (juin 1996). Ci-dessous l’angle Sud-Est de l’enceinte du château et son pavillon (juin 1996).

pavillon et enceinte sud-est

poivrières côté ouest

- Ci-dessus, les deux poivrières construites sur le côté Ouest du château par la vicomte Félix de Crémoux pendant la Restauration (septembre 1996).

cour du château

cour du château en automne

- Un jour d’automne, la vigne vierge prend toutes ses couleurs dans la cour du château (octobre 1996)

enceinte extérieure vu du club hyppique

- L’enceinte extérieure vue du club hippique (juin 1996) et ci-dessous une vue des communs dans la cour du château (octobre 1996).

communs du château

Attention, cette publication concernant Borie-Petit a une suite à lire lors d'une prochaine édition

L'histoire_de_Borie_Petit (à télécharger)

Décès_de_la_Marquise_Yolande_de_Chasteigner_de_la_Rocheposay (à télécharger) le 02.01.2017

CHAMPCEVINEL – BORIE-PETIT (1° partie) - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : le château de Borie-Petit (suite)
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la deuxième partie de la visite 

6 janvier 2015

PEYRINET et SON MONDE SECRET (Cne de Champcevinel)

 

carte des sentiers de Peyrinet

PINEDES, BOIS, SENTIERS ET DOLINES DE PEYRINET

 

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

- La Quinquérinette

- Aux Granges de Cap blanc

-
La Côte Durand

Le point de notre parcours : (cliquez sur la carte pour agrandir)
- Sur la carte en jaune, limite entre Périgueux et la commune
 Cercle rouge : dolines recencées
- Polygone rouge : ancienne prairie de Peyrinet devenue lotissement

Vignéras en novembre 1996

- Des bois de Borie-Petit je poursuis mon itinéraire pour découvrir sur la colline opposée, le château de Vignéras, véritable balcon surplombant la route d’Agonac qui séloigne au fur et à mesure de mon ascension. On reviendra sur ce domaine de Vignéras lorsqu’on se promènera dans cette contrée, ceci lors de la 3° partie de ce voyage à travers la commune. (photo de Vignéras en novembre 1996)

¨Pareynou vu de Borie-Petit

- On grimpe en remontant le vallon de Peyrinet et au loin, voilà la vieille ferme de Pareynou qui en cette période hivernale démontre une certaine tristesse sous les nuages gris de ce ciel de novembre 1996.

sentier entre Borie-Petit et Peyrinet

- Mais c’est en juin que je découvre la beauté colorée du vallon qui séparait jadis Périgueux de Champcevinel. (sentier entre Borie-Petit et Peyrinet) En cette belle journée, toutes les senteurs de la terre se répandent autour du promeneur que je suis. Seuls, quelques moustiques viennent de temps en temps perturbé cette solitude sous le chaud soleil qui annonce l’été.

conduite de gaz près de Peyrinet

- Plus haut, c’est la rencontre avec les repères et le balisage de la conduite de gaz qui emprunte ce vallon près de Peyrinet. (conduite de gaz) On continue alors à monter au milieu de l’herbe pâle et des fougères vertes qui tranchent sous le ciel bleu de juin. (près de Peyrinet ci-dessous)

Près de Peyrinet

Bruyère sauvage à Peyrinet

- La bruyère sauvage (ci-dessus) toute fleurie et parfumée se mêle à l’odeur des pins. A ma gauche, un sentier se perd à travers les bois de châtaigniers. Je me dirige sur le versant opposé qui me permet de découvrir la toiture du château de Borie-Petit et une de ses tours noyée dans un cadre luxuriant de verdure. (Borie-Petit vu du sentier ci-dessous)

Borie-Petit vu d'un sentier à Peyrinet

sentier près des Landes

- En escaladant cet abrupt je me dirige vers les Landes, un lieu-dit de Périgueux (voir carte en début de publication) limitrophe avec la commune. (sentier près des Landes) Ce sentier rocailleux emprunté par les randonneurs de VTT et de promenade à chevaux traverse une zone pauvre où seuls des petits chênes rabougris et des pins cherchent à grandir dans une zone aride et sans eau.

coupe de bois près de Peyrinet

- Près de Peyrinet, les bucherons ont (coupe de bois) coupé à la fin de l’hiver quelques stères de bois de chauffage. C’est vrai que le travail du bois occupe une grande place dans la vie économique de notre Périgord.

doline pleine à Peyrinet

- A côté de cette clairière, l’eau dormante d’une mare fait miroir avec le ciel. Mais il ne s’agit pas ici d’une mare mais d’une doline pleine dont l’eau s’infiltrera longuement dans les couches de calcaire, pour rejoindre la nappe qui alimente la source de l’Abîme au Toulon.

Près des Landes à Peyrinet

- Je parviens maintenant à rejoindre par les bois la route entre "les Landes" et "Peyrinet", véritable tonnelle où se mêlent les châtaigniers et les noisetiers. Cette route recouverte de castine et vue à la Monzie est maintenant bitumée. Elle sert ici de limite entre Champcevinel et Périgueux. Mais à partir d'ici, je suis enfin parvenu sur le plateau, voire sur le terrier comme disait les anciens de la commune...

Doline aux Landes

- A hauteur des Landes, voici une doline de plus et plus loin (doline des Landes ci-dessus et à la ferme de Valadon ci-dessous) en voici une autre près de la ferme de Valadon, soit des témoins sur l’histoire de l’eau évoqué dans un chapitre précédent. On sait que les dolines sont des creux où l’eau des pluies s’infiltre, à travers les calcaires et par des voies inconnues et compliquées pour rejoindre la nappe du réservoir de l’Abîme. Ici la rencontre de ces creux en est la preuve évidente.

doline à Valadon

PEYRINET (lieu-dit de la commune de Champcevinel)

pacage à Peyrinet

- Je sors des bois pour retrouver cette grande prairie avec un troupeau de limousines en train de paître l’herbe sauvage du plateau. Au fond du pré, j’aperçois une lisière de bois qui plonge entre Maison Rouge et les Jaures. Elle sert aussi de limite entre Périgueux et Champcevinel.

Microcosmos à Peyrinet

- Je me dois de dire que j’ai traversé ce pâturage en juin et c’est impensable le nombre d’insectes que j’ai rencontré dans les herbes, tout comme des papillons d’une certaine beauté digne du film Microcosmos, le peuple de l’herbe...

Peyrinet (1996-2002)

- Aujourd’hui il ne reste plus rien de ce pré, véritable réserve de petites bêtes. Vers l’an 2002, la main de l’homme est venue pour détruire ce monde minuscule afin de construire un lotissement. Voilà des clichés qui témoignent sur l’avant et sur l’après Peyrinet, vu du sol comme vu du ciel… Dommage que ce havre de paix n’existe plus aujourd’hui… (Peyrinet 1996 à 2002)

métairie de Peyrinet

- Sur la route, en direction de Borie-Petit, voilà la petite métairie de Peyrinet dans son style d’époque et qui nous plonge dans le passé. L’impression ici est produite par la solitude, le panorama forestier, la maison endormie dans sa chemise blanche. Près du jardin, se trouve une mare asséchée qui ne vit plus…(mare de Peyrinet ci-dessous) Peyrinet n'a jamais eu d'eau, lorsqu'elle était métairie ! Pas de puits, pas de citerne, puisqu'autrefois, le métayer venait tous les jours au village avec sa charrette et son bourricot, pour se ravitailler en eau dans la grande citerne municipale creusée derrière l'église. En 1901, c'était un certain Jean Bonnet (cultivateur) et son épouse Marguerite qui occupait ces lieux. En 1936, lors du recensement suivant, aucune mention n'est faite sur les occupants...

mare de Peyrinet en hiver

- Peyrinet a une étymologie pas très déterminée. C’est soit un ouvrier de carrières, soit le diminutif du prénom Pierre, soit un lieu où se situait une petite cour empierrée. L’histoire ne nous dit pas laquelle des trois possibilités attestent le nom de ce lieu-dit.

paysage vu de Peyrinet

- A côté de la métairie, une autre prairie me permet de jeter encore un œil sur Pareynou à droite et le Bas Vignéras en bas à gauche (carrefour de la route de Château-l’Evêque), ceci après avoir escaladé un poteau électrique, histoire de prendre un peu de hauteur. (paysage vu de Peyrinet)

route de Borie-Petit venant des Jaures

- Je rentre à nouveau dans les sous-bois de Borie-Petit en empruntant la classique route qui traverse les Jaures, venant de Périgueux. La pinède dégage encore de bonnes odeurs et c’est sur cette note et par cette route que je quitte Peyrinet.

CHAMPCEVINEL - PEYRINET - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : 2° Balade à Borie-Petit
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29 décembre 2014

LA CÔTE DURAND (commune de Champcevinel)

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier
- la
Monzie

- La Quinquérinette

- Aux Granges de Cap blanc

- En venant du vallon du Foncrose, il existe plusieurs itinéraires pour accéder sur le plateau de la commune de Champcevinel. Il y a d’abord un chemin en castine que l’on a vu partant de La Monzie. Il y a aussi un sentier qui s’accroche au versant et qui grimpe en direction du lieu-dit"aux Landes", un autre enfin qui rejoint la métairie de Peyrinet. Mais pour les usagers motorisés, il existe cette côte Durand (ci-dessous) sur laquelle on vient butter et qui serpente sous les arbres, jusqu’au domaine du château de Borie-Petit.

côte Durand

- Le Maréchal de Champcevinel m’a toujours dit que cette côte portait le nom du Maire, Etienne Durand en l’occurrence, car c’est lui qui au cours de ses mandats (1872-1900), a fait tracer cette voie pour lui éviter de faire le détour par la Combe via le Lac pour rejoindre le bourg et sa mairie, alors qu’il demeurait à Vignéras. Voilà pour l’anecdote… !!! Aujourd’hui, cette voie sert de déviation aux habitants du Nord-Ouest de Périgueux qui travaillent sur Trélissac. Compte-tenu de son dénivelé et de sa largeur restreinte, elle est interdite dans le sens de la descente et est devenue une route à sens unique sur laquelle les cyclistes peuvent se tester.

côte Durand début et fin octobre 1996

Ci-dessus la côte Durand début octobre 1996, puis vu fin octobre 1996.

CHAMPCEVINEL - LA COTE DURAND - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Peyrinet
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26 décembre 2014

AUX GRANGES DE CAP BLANC (commune de Champcevinel)

Granges de Cap Blanc

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

-  La Quinquérinette

- "Aux Granges de Cap Blanc", la route d’Agonac déroule son ruban de bitume. Mais la présence toute proche de l’Etrier Périgordin (à cette époque) et du centre équestre "Péri-Cheval" de Foncrose nous permet de faire cette rencontre insolite, avec ce cavalier adepte de la randonnée.

carrefour Cap blanc

- Poursuivant ma marche dans cette combe, je marque une petite pause au carrefour de la route de Château-l’Evêque pour admirer l’immensité du massif forestier de Borie-Petit.

vallon près de la côte Durand

- Plus loin, un vallon avec un pré en longueur monte en direction du plateau de la commune. Des bornes jaunes nous signalent la présence d’une conduite souterraine de gaz sous pression.

Rando aux Granges

- Des hauteurs environnantes et déboisées, on peut apercevoir la zone d’activités économiques des "Granges de Cap blanc", composée d’une entreprise spécialisée dans l’agencement des magasins, du garage Fauconnet et de la scierie Testut vue déjà au pied de la Quinquérinette, lors d’un autre reportage.

le carrefour vers Château-l'Evêque

- En balayant notre point de vue, on découvre le "Bas Vignéras" photographié en automne avec ses couleurs et ses habitations regroupées autour du carrefour et de l’entreprise Donzeaud, spécialisée dans la fabrique des clôtures. Derrière ce petit nœud routier et cette concentration d’habitations, on aperçoit les collines boisées appartenant à la commune de Champcevinel et que nous découvrirons dans la troisième partie de notre longue randonnée.
- Près de la côte Durand, subsiste encore un cabanon avec son jardin d’ouvriers abandonné et dévoré par la végétation et la vigne. A l’intérieur, on aperçoit ce qu’il reste d’une époque où les gens avaient le courage de passer leurs congés, leur week-end ou une soirée d’été dans leur potager pour subsister ou vendre quelques légumes. Je pensais alors à cet abbé Lemire, qui le 21 octobre 1896 avait fondé avec l’accord de Louis Barthou, ministre de l’Intérieur, une ligue française du coin de terre et de foyer. Ici on venait se distraire, cultiver, se retrouver à l’air pur de la campagne. Et puis il y avait la cabane ou la baraque pour partager le casse-croûte du matin, offrir l’apéro à midi, ou manger en famille le soir. C’était tout une époque qui sous mes yeux foutait le camp avec le temps !

jardin aux Granges

CHAMPCEVINEL - AUX GRANGES DE CAP BLANC © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : la côte Durand
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18 décembre 2014

LA QUINQUERINETTE (commune de Champcevinel)

La Quinquerinette

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

- Cette touffe de coprins noirs d’encre (photo ci-dessus) nous accueille et nous signale que nous sommes en automne. "La Quinquerinette", ce sont deux ou trois maisons construites en 1996 (époque de ce reportage) sur le flanc d’une colline boisée, mais sur laquelle un important vignoble s’étendait au 18° siècle du bas de la route d’Agonac et en remontant jusqu’aux Landes et Valadon. A qui cette vigne de plus de trois hectares pouvait-elle appartenir ? Au châtelain de la Monzie, à celui de Borie-Petit ou à celui de Vignéras ? Mystère ! Mais revenons à notre Quinquerinette par la quelle on pénètre en passant devant la scierie Testut (photo ci-dessous). Tout en montant, on y rencontre quelques villas installées dans un cadre de calme et de paix…

scierie Testut

- La Quinquérinette, du moins sa toponymie vient du verbe requinquer, ce qui exprime une idée de force, d’entrain ou de vigueur. En définitive, ce mot exprime une situation, une petite hauteur ou quelque chose de percher, comme cette maison par exemple dont le cliché date d’octobre 1996.

Villa à la Quinquérinette

CHAMPCEVINEL – LA QUINQUERINETTE © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : les Granges de Cap Blanc
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