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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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7 janvier 2016

BORIE BRU (commune de Champcevinel)

LE CHATEAU ET SON SITE

- Revoir ma 8° balade (son parcours)
- Visiter Pareynou
- Visiter Puyfaucon

Borie-Bru vu depuis Puyfaucon

- Après Puyfaucon, je mets le cap sur le château de Borie-Brut. Nous avons visité Borie-Petit, Vignéras, voici donc la troisième merveille de la commune qui se présente à l'horizon. Je laisse sur le côté gauche le Bost et son hameau sur lequel je reviendrais pour rejoindre le château.
- La toponymie nous indique que c’était une borie appartenant à une famille Bru. Je parviens donc directement par la route au château, gardé par son cèdre qui siège sur son parc (photo juillet 1996). (Nota : Bru est écrit tantôt avec un "t", tantôt sans la lettre "t")

route du château (au fond Puyfaucon)

- Venant de Puyfaucon et du Bost, une petite route bitumée m’amène droit au château (photo ci-dessus septembre 1996).

champ de maïs près du château

- Un champ de maïs en pleine floraison occupe le terrain alentour (photo juillet 1996). Puis la mare qui a longtemps servi aux bouilleurs de crus. Un arrêté municipal en date du 13 octobre 1940 autorisait d’ailleurs ici même la distillation des alcools en ces lieux, tout comme à la mare de Barbe ou à la fontaine de la Grange (photo septembre 1996).

mare de Borie Bru

bourg vu de borie bru

- Soudain à ma droite, le bourg de la commune et son clocher sont là pour me surveiller, une fois de plus (photo juillet 1996).

entrée du château de Borie-Bru

- Ancienne borie, puis repaire tenu en arrière fief par le maire et consuls de Périgueux, Borie-Bru appartenait au 14° siècle à M. de Méredieu, conseiller du roi au siège Présidial de Périgueux, puis à la famille de La Douze. C’est actuellement un centre aéré très moderne, propriété de la Caisse d’Allocations Familiales de la Dordogne (photo juillet 1996).

cour du château et son arbre

- Dans la cour les bâtiments destinés aux enfants entourent ce sapin visible à plusieurs kilomètres à la ronde avec le cèdre son compère (photo septembre 1996).

Piscine de Borie-Brut

- Plus loin, la piscine fait la joie des petits périgourdins durant les vacances scolaires. J’ai alors une pensée pour les aviateurs anglais tombés si près un 5 août 1944, et pour qui nous devons une parcelle de notre liberté et pour lesquels on évoquera leur drame lors de la future publication (photo septembre 1996).

portail d'entrée de Borie-Brut

- Ici se trouve l’entrée initiale du château, lorsque celui-ci n’était qu’une Borie accessible (peut-être) depuis la route d’Agonac (photo septembre 1996). Pourtant le cadastre Napoléonien ne nous indique pas une entrée de ce côté..., ce qui signifie que celle-ci date sans doute du début du 20° siècle.

portail d'entrée et terrain de jeu à Borie-Bru

- Aujourd’hui et pour la sécurité des enfants, on a agrandi et clôturé le domaine. Au fond on retrouve les deux piliers d’entrée spécifiques aux grandes propriétés du temps jadis, puis devant, une grande allée avec des rochers d’où l’eau jaillissait et ruisselait (photo septembre 1996).

façade Est de Borie-Brut

- Je ne me lasse pas de prendre des photos de ce château, notamment la façade Est derrière laquelle se dégage les deux cèdres vus à plusieurs kilomètres à la ronde (photo juillet 1997).

communs du château Borie Bru

- Les communs aussi ont eu leur histoire avec les valets et les métayers qui allaient et venaient pour travailler, pour stocker les récoltes et la nourriture des bêtes (photo juillet 1997).

espaces verts autour de Borie-Bru

- A part tout cela, Borie-Brut c’est comme ailleurs : avec son calme et sa verdure devenus pour l’heure paradis des enfants de Périgueux et de sa périphérie (photo juillet 1997).

façade est du château

- Retour sur cette façade Est que l’on peut apercevoir depuis Fosse Rouge, depuis la place de Gaulle au bourg ou encore du cimetière. On reconnait d’ailleurs l’alignement des petites niches situées au niveau au niveau du toit et visibles à des kilomètres à la ronde (photo janvier 1996).

le bourg vu de puis Borie-Bru

- Avant de quitter ce site, je jette un dernier regard sur le clocher dont le téléobjectif trahit la distance (1750 mètres à vol d’oiseau) (photo janvier 1997). En 1936 vivaient Marie-René Hées, ingénieur civil patron du domaine avec son épouse Suzanne Arnaud de la Ménardière, plus Marie-René Chaix sa belle fille et Lydia Luppio bonne à tout faire. Au château vivaient aussi une famille de métayers de M. Hées avec Corentin Andro, son épouse Marie, Raymond, Louis, Janine ses enfants. Résidaient enfin M. Marc Paul le jardinier de M. Hées avec son épouse Corentine et son fils Joseph, soit 12 habitants.

CHAMPCEVINEL – BORIE BRUT ET SON CHATEAU - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"

Prochaine étape : 5 août 1944 à Borie-Brut

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5 janvier 2016

PUYFAUCON (commune de Champcevinel)

PUYFAUCON SUR LE PLATEAU DE BORIE-BRUT

- Revoir ma 8° balade (son parcours)
- Visiter Pareynou

- Si on a accédé à Pareynou par un chemin à travers bois, il en n’est pas de même pour l’étape suivante, celle de Puyfaucon. Un petit retour en arrière et nous voici à la case départ, soit au carrefour de la route de Château-l’Evêque avec celle d’Agonac. Côté gauche c’est Bas Vignéras, côté droit, c’est Bas Pareynou.

piste VTT à Peyrinet vue de Bas Vignéras

Descente vertigineuse pour les VTT dans les bois du côté de Peyrinet

- Derrière moi, les bois de Peyrinet où l’on distingue une piste qui descend droit et qui donne des émotions aux vététistes en quête de fortes sensations. (photo octobre 1996)

repères de nivellemnt à Bas Vignéras

- Après deux cent mètres de parcours, la carte m’indique un repère de nivellement "RN" identifié sur le terrain par cette borne. En vérité cela signifie que l’IGN a calculé ici avec précision l’altitude de ce point par rapport à la côte zéro donnée par le marégraphe de Marseille. Cela se traduit par un point côté à une altitude de 110 mètres qui est répertorié sur un document spécifique de l’IGN (photo novembre 1996).

vallon de Peyrinet vu de Bas Pareynou

- Du carrefour de Bas Pareynou, je jette un dernier regard sur ce vallon qui monte vers Peyrinet, pour m’engager vers le cœur de ces territoires de l’Ouest en empruntant la route de Château-l’Evêque (photo ci-dessus juillet 1996). Ce vallon qui monte vers Peyrinet constituait sous la Révolution la limite entre les paroisses de Champcevinel et de Périgueux. Le versant gauche était occupé par un vignoble appartenant à Borie-Petit, le versant droit était lui recouvert de bois à cette époque.

carrefour route de Borie-Brut

- Plus haut, un nouveau carrefour qui par le côté droit m’amène vers ma prochaine destination, celle de Puyfaucon, puis celle de Borie-Brut (photo ci-dessus juillet 1996)

ferme de Puyfaucon

- La ferme de Puyfaucon ci-dessus, conservait en 1996 son édifice d’antan au milieu d’une prairie. Aujourd’hui, plusieurs maisons neuves occupent les espaces verts. Autrefois, c’était la ferme des Gaudou, puis celle des Saint Just. Une ferme pas très ancienne, puisque ce lieu dit n’existe pas sur le cadastre Napoléonien. Donc un lieu-dit nouveau dont la toponymie nous indique que ça pouvait être un lieu où nichaient des faucons…

ferme de Puyfaucon vu de côté

- Lors de ma visite, la ferme est gardée par des chiens pas très rassurants (photo janvier 1997). En 1936 habitaient ici Louis Gaudou agriculteur, son épouse Hélia, ses deux filles Odette et Janine, plus leur belle mère soit cinq habitants.

dans la ferme de Puyfaucon

- Après avoir traversé les terres de Puyfaucon, je rentre dans une pinède sous laquelle vit un élevage de porcs. Un bruit de tronçonneuse trahit le silence des bois. Je suis à peu près à hauteur de Foncrose, sur le versant de Puyfaucon, lorsque j’aperçois des bucherons en plein ouvrage (photo ci-dessous février 1997).

tronçonneur à Puyfaucon

tronçonneur dans les bois de Puyfaucon

Découpe du bois et du pin maritime

- La Dordogne on le sait est le 3° département français avec ses 400 000 ha. Le pin maritime occupe 20% de la forêt et la filière bois cherche à se développer par l’apport des subventions européennes. Une forêt cultivée peut devenir un placement mais ici comme ailleurs, elle est mal gérée (photo février 1997). A noter qu’au 18° siècle une vigne occupait les lieux à la place de la pinède. Il en était de même pour le versant qui descendait de Borie-Brut jusqu’à Touvent.

travaux de débardage 

Travaux de débardage entre Puyfaucon et Foncrose

- Il existe des aides à la plantation et les propriétaires doivent prendre conscience de cette richesse mal exploitée qui dort. Il y a des friches agricoles, il faut éviter les friches forestières. Je suis revenu un mois après dans cette pinède de Puyfaucon. Les troncs coupés à deux mètres avaient disparus grâce aux performances de cet engin, mais les ronces envahissaient déjà tous les déchets abandonnés par les débardeurs (photo février 1997).

sentier reliant Foncrose à Puyfaucon

- En poursuivant mon itinéraire, le sentier, rejoint Foncrose et la route d’Agonac (photo ci-dessus)

CHAMPCEVINEL - PUYFAUCON - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Borie-Brut et son château

22 décembre 2015

PAREYNOU (commune de Champcevinel)

MA RANDO A PAREYNOU

- Revoir ma 8° balade (son parcours)

parcours vers Pareynou

- Pour rejoindre Pareyrou, je décide de monter par le chemin des écoliers (point 1 sur la carte). En vérité il s’agit d’un chemin de terre qui montre droit à travers un bois. De 101 mètres au bord de la route d’Agonac, je vais me retrouver à la côte 164 mètres, soit un surplomb qui domine le vallon du Foncrose. En bas de Pareynou et face à la côte Durand se tient cette petite villa bâtie dans une clairière verdoyante. Aujourd’hui l’air frais de l’automne et du vallon semblent m’annoncer la fin des beaux jours (photo octobre 1996).

dans les bois de Pareynou

- Si on perce les mystères des bois qui longent cette villa, on attrape vite ce chemin de terre qui grimpe sur la ferme de Pareynou, soit un lieu dit qui se trouvait au cadastre Napoléonien (photo octobre 1996). On y rencontre même à la belle saison des cèpes que les limaces dévorent en toute quiétude (photo octobre 1996). Pas loin, une zone recouverte de petits chênes et bien exposée, semble propice à la pousse des truffes.

bolet dans les bois de Pareynou

ferme de Pareynou

Ferme de Pareynou

- Pareynou dans sa toponymie était un lieu où se trouvait jadis un tailleur de pierres, ou peut être encore un diminutif de Pierre. La ferme est construite sur l’extrémité d’une crête. (photo octobre 1996) En arrivant sur la propriété, une vache et son veau blanc m’accueillent tandis que les chiens prévenus de ma visite n’arrêtent pas d’aboyer (photo octobre 1996). En 1936, le recensement m’indique quatre habitants avec Julien Pacaud un chauffeur de taxi, son épouse Jeanne et ses deux filles Paulette et Janine. En somme un hameau sans agriculteur dans l'entre deux guerres...

vaches à Pareynou

Borie Petit vu depuis Pareynou

- Après avoir traversé la ferme, le zoom me permet de fixer Borie-Petit, son pigeonnier et son cèdre qui se confond avec les bois environnants (photo ci-dessus octobre 1996).

côté Nord de la ferme

- Je quitte la ferme de Pareynou envahie par une multitude de reliques de pièces agricoles en empruntant le chemin en direction de Puyfaucon (photo septembre 1996). Cette piste forestière (en face du point 3 sur la carte) descend sur Foncrose. Elle a reçu cette nuit sans doute, la visite des sangliers. Ils ont retourné la terre à la recherche de petits rongeurs, de plantes à bulbes ou à la saison de glands et de châtaignes (photo ci-dessous de mars 1997).

chemin vers Foncrose à Pareynou

Pareynou vu depuis Borie-Petit

Pareynou et son corps de ferme vu depuis la périphérie de Peyrinet (juillet 1998) 

bois de Pareynou 

- Autour de Pareynou il y a de magnifiques bois de chênes (point n° 2 sur la carte) et de châtaigniers, favorables à la pousse des champignons. Ici tout est calme, la nature repose en paix, dans une solitude troublée par les chants des oiseaux ou par les véhicules qui passent plus bas sur la route d’Agonac (photo octobre 1998).

vue sur le clocher depuis Pareynou

- Avant de quitter ce chemin de Pareynou (point 3 sur la carte), j’aperçois au lointain le clocher qui veille. En face je distingue soit le Clédier soit les Bouboux (photo mars 1997). Un coup de zoom effectué lors d’un précédant passage en septembre me permet de comparer à la fois l’écart des saisons en terme de végétation et l’échelle des distances réelles, puis réduites ensuite par la manipulation de mon téléobjectif (photo septembre 1996).

zoom sur le clocher depuis Pareynou

CHAMPCEVINEL - PAREYNOU - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Visite de Puyfaucon

15 décembre 2015

8° BALADE A CHAMPCEVINEL

SUR LE PLATEAU DE BORIE BRUT

8° balade

- Relire la 3° partie de mon parcours sur la commune
- Revenir sur ma 7° balade
- Revenir sur ma balade à Missounet, Tête Sèche, les Gravettes et Pierre Plantée

route de Borie-Brut

Route de Château-l'Evêque et de Borie-Brut

- Après Borie-Petit et Vignéras, voici le château de Borie-Brut que nous allons visiter, ainsi que tous ses alentours. Notre 8° balade va débuter par l’ascension de Pareynou. Nous visiterons ensuite Puyfaucon, le Bost, Borie-Brut, puis nous filerons sur la Borne et Cul de Chien. Nous nous enfoncerons ensuite dans les bois du vallon de la Borne, pour déboucher au pied de la Roussie et terminer notre parcours à Touvent.
- Cette région de Borie-Brut a beaucoup évolué. Les images aériennes de 1945 (que je publierais au fur et à mesure de ma rando), démontrent que le plateau était particulièrement boisé à cette époque. Mais depuis 1960 environ, un agriculteur a travaillé la terre. D’ailleurs il reste ici le dernier agriculteur de la commune qui vit dans la commune et qui travaille de son élevage comme de ses récoltes. Jean Horeau est venue de Vendée dans le cadre des migrations rurales. Vingt-trois familles se sont installées à cette époque comme lui en Dordogne. Vers l’an 2007, Jean Horeau a collaboré avec les jeunes étudiants en BTS "protection gestion de la nature" de Coulounieix-Chamiers, qui ont établi ensemble, un dossier de gestion patrimoniale de la commune au demeurant très intéressant.
- J’ai rencontré Jean Horeau par hasard sur ses terres de Borie-Brut. Et c’est encore lui qui m’a conduit sur les lieux du crash d’un avion anglais le 5 août 1945. Nous profiterons d’ailleurs au cours d’une randonnée de revenir de plus près sur ce qui s’était passé ce jour là sur la commune.

balade à Borie-Brut

CHAMPCEVINEL - 8° BALADE A CHAMPCEVINEL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Visite de Pareynou

10 décembre 2015

MISSOUNET, TÊTE SÈCHE, LES GRAVETTES, PIERRE PLANTÉE

DÉCOUVERTE DE DEUX LIEUX-DITS OUBLIÉS

- Revoir ma 7° balade (son parcours)
- Lire A l’Ouest de la voie romaine
- Vignéras
(entrée Ouest)

- Vignéras
(côté route d’Agonac)

- Maison Neuve et Combe Donzelle (sur la voie romaine)

Missounet et Tête Sèche sur la carte

- La voie romaine déroule son long tapis de bitume. Côté gauche, des bois, encore des bois, toujours du bois. Sur ma carte, au milieu des bois figure le lieu-dit "Missounet". A priori, c’est une maison isolée au cœur des bois. Après de longues recherches, j’ai retrouvé Missounet. Une sorte de clairière envahit, un ancien jardin mangé par une vigne folle (photo juillet 1996).

verger à Missounet

ruines à Missounet

- Plus loin, seul ce pan de mur me permet de repérer et d’identifier une des maisons de ce hameau. Missounet tans sa toponymie signifie "Michounet", un diminutif de Michel qui a donné son nom au hameau. Un hameau qui figure sur le cadastre Napoléonien et qui comptait en 1936 deux habitants, Paul Pouyade un journalier et son épouse Reine (photo juillet 1996).

Missounet et son aire à sangliers

- Près de Missounet je trouve ce fût de maïs, certainement laissé par des braconniers qui traquent le sanglier. Celui-ci fréquente les fourrés impénétrables où il trouve de bonnes conditions de sécurité (photo juillet 1996).

voie romaine vers Tête Sèche

- Je regagne difficilement la voie romaine à travers des ronciers. Je suis au niveau de Tête Sèche, un autre hameau oublié de la commune, qui figurait aussi sur le cadastre de Napoléon. D’ailleurs il n’était plus habité en 1936, mais en 1901, on trouvait François et Marie Marchive, sa fille Françoise et son gendre Raymond Simon, tous cultivateurs.

Tête Sèche

Emplacement de Tête Sèche avec arbres et lières

- Tête Sèche sur ma carte ce sont des ruines dans les bois. Je m’y rends pour découvrir en définitive cette espèce de clairière qui correspondait peut-être à l’emplacement du jardin voire d’un verger (photo juillet 1996). Au fond du supposé jardin, seules quelques poutres subsistent et finissent de pourrir (photo juillet 1996). Tête Sèche dans sa toponymie est un lieu où se dressait un arbre en train de mourir, dont la cime était déjà sèche, s’agissant sans doute d’un orme.

ruines à Tête Sèche

Ruines à Tête Sèche au milieu des bois

carrefour des Gravettes

- Je parviens au carrefour des "Gravettes" qui marque la limite entre Château-l’Evêque et Champcevinel. La limite passe ici sur cette patte d’oie que l’on voit sur la carte. (photo juillet 1996). Les Gravettes n’existent pas sur le cadastre Napoléonien de Champcevinel. Mais il existe plus bas sur la commune de Château-l’Evêque. Certains appellent cet endroit les Brandes…

les gravettes

Route des Gravettes en direction de "Les Forêts" (Commune de Château-l'Evêque)

- La route file en direction de Cul de Chien. La desserte et le côté gauche sont du domaine de Château-l’Evêque, les maisons à droite de la route sont à Champcevinel. (photo mars 1997). Les Gravettes expriment la nature du sol, quelque peu sablonneux. La toponymie nous indique que le mot vient du mot occitan la grave, les grèzes, (grésa : sable aggloméré)

A LA RECHERCHE DE PIERRE PLANTÉE

- Vous ne trouverez pas de lieu-dit ni dans les archives, ni sur une carte. Ce qui signifie que je ne suis pas arrivé à le situer avec exactitude. Il n’existe pas sur le cadastre Napoléonien, mais il est bien sur les fiches de recensement du village.
Analyse du sujet :
- Au lieu-dit la "Pierre Plantée" (commune de Château-l’Evêque), se trouve une borne anépigraphe (borne militaire) datée du règne de l'empereur Florien en 270 après J.-C. Cette borne se situerait sur la voie romaine. D’autre part, Christiane Piboyeu dans son livre "Champcevinel, le chemin parcouru", nous raconte qu’il a existé une flèche moustérienne à "Peyre Plantade" (Pierre Plantée) qui est exposée au Musée de Périgueux. Elle nous dit aussi que l’on peut remarquer aux extrémités de la commune, trois pierres-borne anciennes : l’une appelée "Pierre Plantée" se trouve placée dans la direction de Château-l’Evêque, les deux autres derrière le village de Sourbarie. (Nota : je n’ai pu voir la réalité de ces bornes sur le terrain)
- L’ensemble de ces éléments soulignent bien, que ce lieu-dit a bien existé. Sur les documents de recensement aux archives départementales, on nous dit bien qu’à "Pierre Plantée" habitait en 1936, un cultivateur Noël Petit, son épouse Marie, sa fille Madeleine et son gendre André Laroche. Parallèlement à cette observation, rien ne figure à Maison Neuve, ceci en matière de recensement. D’autre part, comme les lieux-dits sont recensés avec un ordre de passage de l’agent recenseur, on relève qu’en 1936, Missounet, Pierre Plantée, Vignéras ont été relevés dans cet ordre. Or entre Missounet et Vignéras, il y a Maison Neuve, ce qui nous laisse supposer que Pierre Plantée serait sans doute une habitation de Maison Neuve (la voie romaine à côté, peut confirmer cette hypothèse). Des anciens de la commune m'ont confirmé que Pierre Plantée se situe bien à côté de Maison Neuve, sur la voie romaine (carrefour proche de Saint-Angel et Nouzarède).
- Nous sommes arrivés au terme de cette 7° balade. Désormais on met le cap vers Borie-Brut et sa périphérie, point central de notre 8° balade que nous présenterons ultérieurement.

CHAMPCEVINEL - MISSOUNET, TETE SECHE, LES GRAVETTES, PIERRE PLANTEE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Présentation de ma 8° balade

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4 décembre 2015

SUR LA VOIE ROMAINE ( Maison Neuve et Combe Donzelle)

VISITE DE MAISON NEUVE ET DE LA COMBE DONZELLE

- Revoir ma 7° balade (son parcours)
- Lire A l’Ouest de la voie romaine
- Vignéras
(entrée Ouest)

- Vignéras
(côté route d’Agonac)

Maison Neuve

autour de Maison Neuve (carte)

- Et nous voilà partis de Vignéras. En direction de la voie romaine, la culture du tournesol occupe cette grande clairière, qui appartenait autrefois à la paroisse de Chancelade, ceci sous la monarchie. Sur la carte vous trouverez l’itinéraire parcourue en points bleus et cerclé de rouge la côte 184. Cette balade est effectuée dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Tout cela pour dire que la portion comprise entre le château et la voie romaine constitue le GR 36b qui conduit les randonneurs vers l’abbaye de Merlande, à travers la forêt de Feytaud. (photo juillet 1996)

 

chemin boisée près de la Combe Donzelle

- Le GR 36b s’enfonce maintenant sous les bois puis traverse des clairières (photo mai 1997).  Un apiculteur a installé quelques unes de ses ruches. Dire que pour fabriquer un kilo de miel les ouvrières doivent butiner 800 000 fleurs et parcourir un total de 40 000 kms… !!! (photo mai 1997)

ruches à Maison Neuve

étang à Maison Neuve

- Le chemin arrive à la "petite Combe Donzelle" et longe un petit étang (photo mai 1997). A quelques mètres du point de jonction avec l’ancienne voie romaine, le chemin longe le hangar d’un artisan menuisier. La boucle de ce petit lopin de terre appartenant jadis à Chancelade est bouclée. L’histoire et la constitution des communes sous Bonaparte l’a attribué depuis et on le sait à Champcevinel.

menuiserie

Hangar d'une menuiserie à la Petite Combe Donzelle

construction récente à Maison Neuve

Construction récente à Maison neuve (octobre 1996)

- Je m’approche de cette maison construite en bordure du bois et au milieu d’une friche. On dit que Maison Neuve signifie dans sa toponymie un lieu où il y avait une maison de construction récente. Mais comme ce lieu-dit existait déjà dans le cadastre de Bonaparte, la maison en question n’existe plus depuis bien longtemps.

voie romaine

- Me voici à nouveau sur l’ancienne voie romaine près de Maison-Neuve (photo octobre 1996). Plus loin sur le plateau, on rencontre une clairière, lieu précis du Maison Neuve d’antan. Mais depuis, les nouvelles constructions sont sorties de terre comme des champignons, modifiant ainsi les limites de ce hameau si proche de Périgueux (photo octobre 1996). Il est curieux de constater qu’il n’existe aucun nom de ce lieu-dit sur les registres de recensement de 1901 comme celui de 1936. Ce qui laisse supposer que certaines personnes l’ont appelé "Pierre Plantée", qui lui figure bien dans les recensements, mais pas dans le cadastre Napoléonien… Un mystère encore qui reste à dévoiler, ce qui sera fait lors de la future rando vers Missounet.

Maison Neuve de Vignéras

Anciennes constructions de Maison Neuve près Vignéras

point géodésique

Point géodésique de Maison Neuve matérialisé par une affiche blanche au sol

- La carte de l’Institut Géographique National indique l’implantation d’un point géodésique à Maison Neuve. La position planimétrique de ce point est donnée par l’IGN avec une homogénéité de quelques centimètres sur le terrain, dans le système dit "Lambert" pour la France et pour les cartes à l’échelle 1/25000 (voir la carte en haut à gauche de cette publication avec le pint visé cerclé en rouge). Vers l’an 2000, les données topographiques destinées à gérer l’espace des communes seront effectuées grâce au programme SPOT sur une échelle de 1/5000. C’est encore l’IGN qui est chargé de répertorier ces travaux de recherche d’intérêt général et caractérisés sur le terrain par une borne ou un panneau. A Maison Neuve, j’ai trouvé ce point géodésique dans une plantation ou un verger abandonné à une altitude de 184 mètres selon la définition de la carte. Le cadastre on le voit a matérialisé le point par un piquet et une affiche (photo novembre 1996). Aujourd’hui, tout a disparu et la borne n’a pas été plantée.

point IGN

Affiche provisoire du cadastre à Maison Neuve

- La voie romaine sert de limite entre Champcevinel et Château l’Evêque. Gaz de France a installé son réseau de distribution tout le long pour desservir Château l’Evêque, d’où les travaux engagés ici près de la Combe Donzelle. La voie romaine partait de Vesunna (Périgueux) pour rejoindre Ecolisma (Angoulême). Près de Nontron, on avait la possibilité de bifurquer directement sur le Nord pour atteindre Limonum (Poitiers) (photo juillet 1996). La commune de Champcevinel débute sur le côté droit de la route, tout ceci pour dire que la portion en travaux et la route dépendent de Château-l’Evêque.

Voie romaine à la Combe Donzelle

Route de Château l'Evêque en été 1996

Haut de la Combe Donzelle

Vue depuis le haut de la Combe Donzelle sur Borie-Petit

- Depuis le haut de la Combe Donzelle, j’aperçois au loin Borie-Petit perdu dans les bois. A mes pieds, le vallon de cette combe déboisée m'interroge. Bien avant la révolution, tout le penchant gauche était occupé par la vigne et ceci sur plus de trois hectares (photo mars 1997). Au téléobjectif (photo ci-dessous), je distingue l’Etrier, l’ancienne ferme, le château et son fidèle cèdre. Entre le château et mon point de station, le vallon descend jusqu’au  carrefour de la route d’Agonac, prés des établissements Donzeaud. La toponymie de la Combe Donzelle serait un vallon où les demoiselles venaient peut-être flirter autrefois… Ce nom ne figure pas pour autant sur le cadastre Napoléonien, mais seulement  sur les cartes de l’IGN.

Borie Petit vue de la combe donzelle

Pareynou, Vignéras et Maison Neuve

Une vue qui résume ma balade avec Maison Neuve au lointain
Vignéras et Pareynou en premier plan

CHAMPCEVINEL – MAISON NEUVE DE VIGNERAS - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"
Prochaine étape : Combe Donzelle, Missounet, Tête sèche, Pierre Plantée, les Gravettes

24 novembre 2015

LE CHÂTEAU DE VIGNÉRAS (entrée côté route d’Agonac)

VISITE DE VIGNERAS CÔTÉ ROUTE D’AGONAC

 

Vignéras vu côté Sud

Le hameau des Granges, la route d'Agonac et Vignéras qui domine sur les hauteurs

- Revoir ma 7° balade (son parcours)
- Lire A l’Ouest de la voie romaine
- Vignéras
(entrée Ouest)

chemin de Vignéras en juillet

Le chemin qui monte à Vignéras. A droite la route d'Agonac près des Granges de Cap Blanc

- De 98 mètres au départ de la route d’Agonac, on parvient directement à 165 mètres pour se retrouver sur ce belvédère construit au 18° siècle. Verdoyant en juillet (photo juillet 1996), dénudé de sa végétation en mars, le chemin de Vignéras est aujourd’hui emprunté par les adeptes du GR 36 qui relie la Manche à la Méditerranée. Il faut dire que ce GR 36 se partage en deux itinéraires à partir de l’abbaye de Merlande. Un tronçon traverse Chancelade, Beaupuy pour déboucher au château, une variante arrive de la forêt de Feytaud après avoir traversé Chamarat (commune de Château-l’Evêque), pour déboucher juste derrière le château.

chemin de Vignéras en hiver

Le chemin vers Vignéras en hiver

dépendances du château de Vignéras

Dépendances du château de Vignéras

- Venant de la route d’Agonac, on débouche sur les communs du château de Vignéras. D’apparence vétuste, ils n’ont pas l’importance de ceux de Borie-Petit, château qui avait une vocation tournée vers l’exploitation agricole, de par ses métairies et de par sa superficie (photo octobre 1996). Depuis ce petit jardin de Vignéras, j’aperçois le grand croissant décrit par le vallon du Foncrose. En fouillant le vallon je parviens à dénicher Foncrose, puis la Combe et à l’horizon, les bois du Lac Lagraule (photo octobre 1996).

Vu sur le vallon de Foncrose

Vue sur le vallon de Foncrose et les bois du Lac Lagraule

ferme de Vignéras

Ferme de Vignéras

- Derrière Vignéras, la vieille ferme a conservé son cachet d’antan. Une partie du bâtiment semble servir de gite pour permettre aux citadins de passer quelques vacances en pleine nature (photo mars 1997). En face de la ferme subsiste cette vieille chaudière où l’on fait cuire la nourriture des bêtes ou encore les boudins lorsque la traditionnelle fête du cochon arrivé (photo mars 1997).

chaudière à Vignéras

Ancienne chaudière à Vignéras

étang de Vignéras

Etang derrière le château de Vignéras

- Sur la route qui conduit vers la petite Combe Donzelle, je rencontre cet étang où il y a quelques temps déjà, un héron venait pêcher sa pitance en toute quiétude (photo janvier 1998). Aujourd’hui l’étang mériterait un brin de débroussaillage.

Restes de briqueterie

Restes des bâtiments de l'ancienne briquèterie de Vignéras

-  Situé derrière le château, on peut y rencontrer à ses côtés les vestiges de l’ancienne tuilerie de Vignéras, longée par le GR 36b (photo janvier 1998). C’était la tuilerie d’Etienne Durand maire de la commune de 1872 à 1900. Il résidait au château avec Thérèse son épouse, ses quatre enfants, un enfant d’un hospice, deux domestiques et neuf tuiliers qui exploitaient son affaire (source : recensement de 1872). A Vignéras et toujours à cette époque, il y avait de plus trois cultivateurs et deux autres tuiliers avec leur famille, qui vivaient sur ces hauteurs... Le maire Etienne Durand, fatigué de faire le détour par la Combe, pour rejoindre la mairie du village, fit construire la route qui de la route d'Agonac monte vers Borie-Petit pour déboucher à l'Ouest du bourg. C'est pour cette raison que les anciens on appelé cette portion de route la côte Durand.

sur la route de bas Vignéras

Pilier d'entrée d'une maison au Bas Vignéras

- Dans le jardin d’une villa bâtie sur le versant Est à Bas-Vignéras, je rencontre ce chapiteau avec quelques frises dont l’origine soulève quelques interrogations (photo janvier 1998). Toujours à l’Est et à flanc de collines, on peut découvrir de nombreux trous creusés dans le sol. Le mystère de ces trous a été bien vite élucidé. En faits, ce sont les ouvriers de la tuilerie à la recherche d’argile, qui auraient laissé ces traces, fruit de leurs efforts pour obtenir l’indispensable matière première (photo janvier 1998).

côté Nord de Vignéras

Terrain travaillé par les tuiliers à la recherche d'argile

piliers à Vignéras

Piliers dans les taillis de Vignéras

- Décidément, ce côté Est de Vignéras me livrera encore quelques traces d’un passé avec ces trois colonnes perdues là dans un taillis. La quatrième aurait été basculée dans le vide, vers la route d’Agonac, par des enfants insouciants et heureux de rencontrer une telle aubaine pour jouer avec… Je me pose bien des questions sur ces quatre colonnes. Est-ce l’ancienne entrée du domaine, ou est-ce l’emplacement de l’ancienne chapelle ? Mystères… (photos janvier 1998).

ensemble de piliers à Vignéras

Rencontre avec trois piliers mystérieux dans les taillis de Vignéras

- Avant de quitter Vignéras, je regagne la cour du château. Je me situe sur un belvédère qui domine la dépression qui longe cette route d’Agonac. A mes pieds, le parc du château et son bassin, au loin les maisons des Moussouzes et les sapins qui tranchent près de la côte Durand, dont le parcours avait été tracé par le maître de ces lieux, Etienne Durand alors maire de la commune de 1982 à 1900. (photo novembre 1996).

bassin et parc de Vignéras

Au fond le vallon de Foncrose, la côte Durand et une maison des Moussouzes

- C'est ici, au ras de ce bassin que passait les limites de la commune de Champcevinel avec celle de Chancelade, avant le 19° siècle (voir sur la carte ci-dessous)

avant le 19° siècle

En jaune les limites actuelles, en rouge celle d'avant le 19° siècle. La zone 1 appartenait à Chancelade, la zone 2 à Périgueux

- Le recensement de Vignéras de 1936 nous indique trois cultivateurs avec :
- Pierre Chaminade, son épouse Jeanne, André et Lucien ses enfants
- Sicaire Fournet, son épouse Marie et son fils Jean
- Pierre Le Razer, son épouse Jeanne, Ernestine et René leurs enfants, soit onze personnes.

- Depuis, cette région a bien changé. La vue aérienne ci-dessous nous montre Vignéras et sa périphérie en 1960. On remarque le chemin de terre qui monte au château (1), le château et ses terres (2), le carrefour des routes d'Agonac et de Château l'Evêque (3), la côté Durand et son carefour (4), les Granges de Cap Blanc (5), la voie romaine (6).

vue aérienne de Vignéras en 1960

CHAMPCEVINEL - VIGNERAS CÔTÉ VOIE ROMAINE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Vers la voie romaine

13 novembre 2015

LE CHÂTEAU DE VIGNÉRAS (entrée Ouest)

VISITE DE VIGNERAS CÔTÉ VOIE ROMAINE

- Relire la 3° partie de mon parcours sur la commune
- Revenir sur ma 6° balade
- Revoir
ma 7° balade (son parcours)
- Lire à  l’Ouest de la voie romaine
- Sûr que j’ai dépassé un peu les limites de la commune en faisant une incursion jusqu’à Beaupuy après avoir traversé Barbadeau. Mais les panoramas en valaient la peine et après tout le maréchal de Champcevinel allait bien là-bas pour y ferrer des chevaux de trait. Même qu’il aimait y aller, car à chaque occasion, un bon casse croûte lui était offert par le chef d’exploitation, une fois le travail terminé...

accès ouest de Vignéras

Route de Vignéras à la voie romaine

- Lorsque l’on quitte la voie romaine, on emprunte cette route bordée de buis qui exhale son odeur bien particulière qui me rappelle l’atmosphère des églises. Cette route nous mène droit à Vignéras (photo juillet 1996). De juillet à mars, la physionomie de la nature sur les bords de la chaussée est d’un contraste aussi saisissant que celui de la voie romaine vu sur la publication précédente. Bien avant 1800, cette route servait de limite entre Périgueux qui se trouvait côté gauche et Chancelade côté droit. Vignéras constituait alors une extrémité de la commune de Champcevinel. (photo mars 1997).

route de Vignéras en hiver

Même route en hiver avec la laurière côté gauche

ancienne allée boisée du château

Ancienne allée du château, aujourd'hui sous les bois

- Autrefois on rentrait dans Vignéras par cette grande allée qui traversait le parc et où se croisaient les cochers et les diligences (photo octobre 1998). Maintenant, les attelages d’antan ont disparu et c’est par ce chemin arrondi qu’on débouche directement dans la cour du château. C’est aussi ici qu’on entrait bien avant 1800 dans la paroisse de Champcevinel. Cette patte d’oie (photo ci-dessous) constituait en quelque sorte la limite entre les paroisses de Saint-Martin (Périgueux), de Chancelade et de Champcevinel (photo juillet 1996)

arrondi entrée Vignéras

Arrondi et entrée du château de Vignéras

pilier d'entrée côté ouest de Vignéras

Pilier d'entrée côté Ouest de Vignéras

- Parallèlement à la petite route d’accès, je découvre au-dessus et plus loin dans le bois, à l’extrémité de l’ancienne grande allée du château, ce grand pilier et les fondations d’un deuxième, qui certainement soutenaient qui sait, un portail ou une imposante grille… ? (photo janvier 1998). C’est donc depuis ici que l’on pénétrait dans le domaine du château au 18° siècle… Au lointain on distingue d’ailleurs difficilement les pierres blanches de Vignéras (photo janvier 1998).

ancienne allée de Vignéras

Ancienne allée avec en toile de fond le château de Vignéras. A gauche le pilier d'entrée

Vignéras aujourdhui

Vignéras et son vieux chemin rocailleux

- Un chemin rocailleux passe sous quelques ombrages qui dévoilent une partie de la façade du château (photo juillet 1996). Une fois la grille franchie, on peut admirer la beauté de cet édifice ayant appartenu autrefois à la famille Bouchier (noblesse de robe) puis plus près de nous à la famille de Mallet. Jamais Vignéras n’a été aussi beau que sous ce chaud soleil de juillet où le ciel et la pierre se marient avec une indéniable harmonie, alors que les volets clos rendent les lieux plus mystérieux (photo juillet 1996).

le château de Vignéras

Façade de Vignéras sous le chaud soleil de juillet

Borie-Petit vu de Vignéras

Château de Borie-Petit vu de Vignéras

- Derrière moi et à l’opposé, le château de Borie-Petit vient soudain me rappeler à son bon souvenir (photo juin 1996). Surpris par la beauté de Vignéras, il vient rompre mon attention comme pour me dire que c’est lui et l’église qui ont fait l’histoire de Champcevinel et qu’il mérite encore certains égards (photo octobre 1996).

Borie-Petit

Borie-Petit et ses dépendances, vu de Vignéras

Vignéras en octobre

Vignéras en octobre

- Je suis revenu un matin d’octobre à Vignéras. Le ciel avait changé de couleur, les pierres du château aussi ! En automne, la luminosité n’est pas comparable à celle de juillet. Les tuiles, le ciel, la façade et ses pierres deviennent autrement (photo octobre 1996). Vu de l’ancienne allée se situant dans le bois, les tons varient encore lorsque je suis repassé l’après-midi du même jour à Vignéras (photo octobre 1996).

Vignéras vue de l'allée boisée

Vignéras vu de l'ancienne allée

- De profil (cliché ci-dessous), la façade inondée par le soleil levant se détache des couches sombres de la végétation environnante (photo novembre 1996). Il est temps pour l’heure d’exploiter ce côté Ouest, puisque la prochaine fois on abordera ce domaine côté Sud par la route d'Agonac et avec de nombreuses découvertes.

Viognéras vu de profil

CHAMPCEVINEL - VIGNERAS CÔTÉ VOIE ROMAINE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Vignéras côté route d’Agonac

5 novembre 2015

A L’OUEST DE LA VOIE ROMAINE

DE BEAUX BELVEDERES ENCORE SUR PERIGUEUX

- Relire la 3° partie de mon parcours sur la commune
- Revenir sur ma 6° balade
- Revoir ma 7° balade (son parcours)

montée de la voie romaine

- C’est incroyable comme la nature change entre deux saisons. L’été la route s’enfonce sous les frais ombrages (photo voie romaine juillet 1996). L’hiver, les haies, les arbres, les talus ont perdu leur parure verdoyante. Tout est devenu désolation ! Voilà deux cents ans, la vigne occupait tout le versant qui descend sur l’actuelle route d’Agonac. C’est peut-être pour cette raison que ces vignes ont donné le nom à Vignéras (photo voie romaine mars 1997).

Périgueux, vu de Barbadeau

- Lorsque la voie romaine (ancienne route de Château l’Evêque) effectue son ascension juste à la sortie de la ville, je n’ai pu résister à la tentation de me rendre jusqu’à Beaupuy. Ce hameau situé à l’ouest de la voie romaine, appartenait bien avant la formation des communes, à la paroisse de Chancelade. Pour s’y rendre il suffit de consulter la carte qui figure sur la présentation de  ma 7° balade. On traverse d'abord Barbadeau, d’où l’on aperçoit la ville de Périgueux (photo décembre 1997, ci-dessus).

Cèdre et ruines de Beaupuy

- Plus loin, près de ce magnifique cèdre, se trouvent les vestiges de Beaupuy et ses mystères avec des ruines sans doute celle d’un ancien château (à droite du cèdre). Quand vous empruntez la rue Pierre Sémard à Périgueux, il suffit de lever la tête pour apercevoir cet arbre planté tout en haut d’une butte. Si vous avez du temps, allez y faire un tour c'est un magnifique panorama qui vous y attend, même si on n'est plus sur la commune de Champcevinel.

La Monzie et le Toulon vue de Barbadeau

- Du haut de ses 160 mètres, Beaupuy nous dévoile Périgueux, mais aussi et surtout le débouché de cette grande combe qui longe la route d’Agonac et qui encercle la commune de Champcevinel (photo décembre 1997). En face on remarque les hauteurs de la Monzie derrière laquelle jaillit la source du Toulon, objet de tant d'interrogations... (à lire sur ce lien)

 

le château de la Monzie vu de Barbadeau

- A l’opposé, on parvient à dénicher le château de la Monzie (appelé aussi de Cap Blanc) et son cèdre dont les verts feuillages tranchent au milieu de ce décor hivernal. (photo décembre 1997).

le Toulon vu de Beaupuy

- PERIGUEUX est là sous mes pieds, gardé par sa ceinture de collines (au nombre de 7), au fond de laquelle l’Isle, très paresseuse, s’étire en dessinant un grand méandre (photo décembre 1997).

Rue Pierre Sémard vu de Beaupuy

- La route et le chemin de fer ont pris le relais de la rivière et de sa batellererie, pour faire de Périgueux la ville que l’on connait aujourd'hui... (photo décembre 1997).

Saint-Georges vu de Beaupuy

- La magie de mon zoom me permet de cibler Saint-Front et ses coupoles qui se mirent dans la rivière, là-bas au lointain, près du quartier Saint-Georges, (photo décembre 1997) puis ci-dessous en gros plan avec en façade, les résidences de la rue Ludovic Trarieux...

Saint-Front vu de Beaupuy

- Le temps me presse, pour quitter ce point de vue de Beaupuy, ses ruines, son cèdre afin de regagner Vignéras, objet de ma future visite, tout en pensant que la proximité des lieux permettait bien cette découverte, même si elle dépasse le cadre de notre commune.

CHAMPCEVINEL - A L’OUEST DE LA VOIE ROMAINE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Visite de Vignéras, côté voie romaine 

28 octobre 2015

7° BALADE A CHAMPCEVINEL

DE VIGNERAS A LA VOIE ROMAINE ET VUES SUR PERIGUEUX

7° balade

- Relire la 3° partie de mon parcours sur la commune.
- Revenir sur ma 6° balade.

carte 7° balade

En couleur orange la limite ouest de la commune de Champcevinel

- Me voici maintenant sur ce territoire de l’Ouest de la commune. Une contrée où l’on pourrait penser être à Périgueux, à Chancelade, voire à Château-l’Evêque. Mais non, nous sommes bel et bien à Champcevinel, juste de l’autre côté de la route départementale n°3 qui va sur Agonac.

Voie romaine de Vignéras

La voie romaine qui grimpe du côté de Vignéras

- Nous allons donc visiter d’abord le château de Vignéras, emprunter la voie romaine, avec une escapade sur Bardadeau et Beaupuy. On découvrira des panoramas depuis Vignéras, puis ce sera un parcours vers certains lieux-dit comme Maison Neuve, la Combe Donzelle, Missounet, Tête Sèche et les Gravettes terme de ma sixième balade.
- Mais avant de partir on prendra un peu de recul pour apercevoir Périgueux, la Monzie et le départ de cette longue combe au fond de laquelle coule par temps de grosses pluies le Foncrose.

Périgueux

Périgueux vue depuis le Pigeonnier

- Nous avons découvert en son temps le Pigeonnier en son temps. De cette hauteur, on peut voir Périgueux (photo ci-dessus). Au lointain sur la colline j’aperçois Coulounieix, au centre le quartier du Toulon vestige de la bataille du chemin de fer et au premier plan les pavillons sur la route d’Agonac, ceux qui longent la RD3 (photo mars 1997). C’est aussi ici que le Foncrose vient se jeter dans l’Isle. J’avais déjà aperçu Périgueux depuis les Vignes, je l’avais revu depuis le Petit Maine, je le découvrais à nouveau et pour la dernière fois ici près du Pigeonnier.

La Monzie depuis le Pigeonnier

La Monzie, le Foncrose, la RD 3 sur Agonac au bas de la photo

- De la voie romaine on reconnaît le quartier de la Monzie et la piste recouverte de castine qui grimpe en diagonale pour rejoindre Peyrinet dont on aperçoit les sombres pins au sommet de la colline. En bas je parviens à repérer la route d’Agonac qui fuit sous mes pieds au ras de cette colline de Vignéras. Le souvenir du ruisseau revient dans mon esprit au moment même où je distingue son tracé au fond de cette combe.

CHAMPCEVINEL – PRESENTATION 7° BALADE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : A l’Ouest de la Voie Romaine

16 septembre 2015

PARCOURIR CHAMPCEVINEL (troisième partie)

3° partieLES COLLINES ET SES TROIS CHÂTEAUX

Vignéras

La château de Vignéras en été

- Fini les coteaux et les vallons de la zone Sud de la commune, fini les résidences et les lotissements de banlieue ! Maintenant et pour la première fois on abandonne le cœur du territoire, on quitte le bourg et son clocher pour partir non pas à la conquête du Far-West, mais bien pour celle des Territoires de l’Ouest.
- Autrefois on accédait sur ces terres après avoir franchi cette grande dépression que les métayers travaillaient à la sueur de leur front, pendant que les seigneurs des quatre châteaux parcouraient à cheval les collines du haut desquelles ils surveillaient les paysans, leurs cultures et leurs troupeaux. Si cette grande combe constituait la moelle épinière de la vie rurale, aujourd’hui la route démarque ce territoire et l’isole du clocher. Ici j’ai en effet comme le sentiment de ne plus appartenir à Champcevinel, mais bien ailleurs…
- Les bois et les taillis occupent les trois-quarts de la superficie. Seul le plateau de Borie-Brut a résisté à la forêt qui a même reculé face à l’assaut des tronçonneuses qui ont éclairci la ligne de crête en direction de la Borne, puis jusqu’aux Gravettes. Dans cette contrée, l’histoire laisse des traces de son passé avec l’ancienne voie romaine, le château de Vignéras vaste logis du 18° siècle, Borie-Brut ancienne borie du 14° siècle ou enfin la Roussie repaire noble qui daterait vraisemblablement du 17° siècle.
- Assurément les territoires de l’Ouest constituent un témoignage du passage de la bourgeoisie et de la noblesse périgourdine venue en voisins pour s’expatrier sur ces collines isolées et où le gibier trouve refuge sans problèmes. Dans cette région, la grande noyeraie de la Roussie devient un centre d’intérêt économique en plein essor, sans oublier évidemment les chemins forestiers qui permettent ici comme ailleurs d’effectuer des promenades toniques dans un cadre de paix et de solitude.

Principaux lieux-dits visités : Vignéras, Maison Neuve, Combe Donzelle, Missounet, Tête Sèche, les Gravettes, Pareynou, Puyfaucon, Borie-Brut, le Bost, la Borne, Cul de chien, Toutvent, la Roussie, la Bonnélie

- Liens correspondants :
- Le bourg (objet de la première partie de ce reportage)
- Parcourir Champcevinel (présentation de la 2° partie)
- Présentation générale du territoire communal
(plan de visite de la commune)

ZONE GEOGRAPHIQUE DES COLLINES ET DES SES TROIS CHÂTEAUX

zone et carte des collines

- Depuis mon observatoire de Fosse Rouge, je parviens à m’approcher de cette zone des collines de l’Ouest, dont j’aperçois le plateau cultivé près du Bost puis le château de Borie-Brut bâti près de la grande dépression au fond de laquelle serpente la route d’Agonac et le Foncrose lors des grandes pluies. Voilée par la brume matinale, la campagne s’éveille au rythme du soleil qui monte au fil des heures. Une nouvelle journée commence ainsi, à Champcevinel… (photo octobre 1996)

CHAMPCEVINEL – PRESENTATION 3° PARTIE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Présentation de ma 7° balade

 

8 septembre 2015

TITRES ET SUJETS DE "PARCOURIR CHAMPCEVINEL"

PUBLICATIONS ET NOTES DIVERSES SUR LA COMMUNE

LA VISITE DU BOURG (attention page en construction)

- Pour mieux naviguer sur ce blog, je vous propose cette table de matières et de titres, véritable répertoire pour accéder directement sur les sujets de votre choix. Pour la retrouver il suffit de cliquer dans la colonne de gauche (paragraphe catégories) sur "Titres et sujets du blog".

106256953_o[1]

- Avant propos concernant ce blog.
- Le territoire de Champcevinel (d’hier à aujourd’hui évolution de sa cartographie).
- La carte Belleyme de 1764 (le territoire de la commune à cette époque).
- Présentation générale du territoire communal (plan de visite de la commune).
-
Le bourg(objet de la première partie de ce reportage).
- Les faubourgs, ses résidences et Borie-Petit (deuxième partie de ce reportage).
- Les collines aux trois châteaux (troisième partie de ce reportage).
- L’arrière pays Champcevinellois (quatrième partie de ce reportage).
- Etymologie et toponymie de Champcevinel (deux PDF à découvrir).
- L’énigme préhistorique de Champcevinel.
-
Les armoiries de Champcevinel.

106385671[1]

- Champcevinel le chemin parcouru (livre de Christiane Piboyeu).
- Histoire de la commune à travers les siècles (PDF à lire).
- Fêtes et traditions du 19° et 20° siècle (1° partie).
- Fêtes et traditions du 19° et 20° siècle (2° partie).
- Fêtes et traditions du 19° et 20° siècle (3° partie).
- Fêtes et traditions du 19° et 20° siècle (4° partie).
- Fêtes et traditions du 19° et 20° siècle (5° partie).
- Fêtes et traditions du 19° et 20° siècle (6° partie).
- La vie dans la commune à la Libération (PDF avec liste des résidents du bourg en 1936).
- Forgeron-maréchal un vieux métier dans la commune.
- Passage du GR 36 dans la commune.
- L’ouragan Martin balaye la commune en 1999.
- 5 août 1944 dans le ciel de la commune.
- Lexique de la commune de Champcevinel (série de PDF à découvrir).
- La visite du bourg (présentation).
- L’église Saint-Marc.
- L’église de Champcevinel en 1353.
- L’église aujourd’hui (photographies).
- Autour de la place de l’abbé Boisseuil.
- La périphérie du bourg (nouveaux quartiers) Extraits du registre du curé en 1722.
- Anciens et nouveaux quartiers du bourg.
- Les écoles et les installations sportives.

106385723[1]

- Le bourg vu de nuit Histoire de la commune.
- Histoire de la commune à travers les siècles (PDF à lire).
- Hiver sur le village.
- Le cimetière de la commune.
- La vie au bourg Cahier de doléances de la commune en 1789.
- La commune sous les sunlights.
- Madeleine Bretou (une figure de la commune d’antan).
- Le Maréchal de Champcevinel (connaître ce personnage).
- Forgeron-maréchal un vieux métier dans la commune.
- Passage du GR 36 dans la commune.
- L’ouragan Martin balaye la commune en 1999 (les dégâts à Borie Petit et sur la commune et d’autres photos de la tempête sur la commune).
 - 5 août 1944 dans le ciel de la commune.
- Lexique de la commune de Champcevinel (série de PDF à découvrir).

LES FAUBOURGS, SES RESIDENCES ET BORIE-PETIT (2° partie)

PREMIERE BALADE

 - Balade sur un trésor, l’eau à Champcevinel (présentation de ma 1° balade) et l’hydrologie de la commune.

- Le Pigeonnier.
- La Monzie.
- La Quinquérinette.
- Aux Granges de Cap blanc
-
La Côte Durand
-
Peyrinet et son monde secret

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DEUXIEME BALADE

- Borie-Petit (1° partie) et histoire de Borie-Petit.
- Borie-Petit (2° partie) PDF sur images d’automne au parc du château, images sur la tempête de 1999, précisions de M. Alain de Crémoux.

TROISIEME BALADE

- Dans le vallon de Saillantrou.
- Maison Rouge.
- La Chataigneraie.
- Le Petit Maine, le Maine et Saillantrou.
- Les Granges.

QUATRIEME BALADE

- Sur la route du clocher.
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960).
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846).
- Boisset.
- Barbe.
 - Longueville et les Jarthes.
- de
Bricard à Beausoleil.

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CINQUIEME BALADE

- Douce campagne Champcevinelloise.
- Les Mazades.
- Puyroger, Bonneau, Penlèbre.
- Majoulet, Couture.

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SIXIEME BALADE

- Sur la route Napoléon.
- Les fours à chaux.
- Le Blanquet, Jarijoux et la route Napoléon.
- Le petit Pouyaud, le Pouyaud, Chante Coucou.
- La Grange.
- Les faubourgs Sud vus d’ailleurs.

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LES COLLINES ET SES TROIS CHATEAUX (3° partie)

SEPTIEME BALADE

- De Vignéras à la voie romaine avec vues sur Périgueux.
- A l’Ouest de la Voie romaine (belvédères sur Périgueux).
- Visite du château de Vignéras (côté voie romaine).
- Visite du château de Vignéras (côté route d’Agonac)
- Sur la voie romaine (Maison Neuve et Combe Donzelle).
- Missounet, Tête Sèche, les Gravettes, Pierre plantée.

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HUITIEME BALADE

- Sur le plateau de Borie-Brut.
- Visite de Pareynou.
- Découverte de Puyfaucon.
- Borie-Bru etson château.
- 5 août 1944à Borie-Brut.
- Le Bost et le plateau de Borie Brut.
- La Borne et Cul de chien.
- De la Borne à Touvent.

NEUVIEME BALADE

- Présentation de ma neuvième balade.
- Touvent point de départ de la rando.
- Le château de la Roussie.
- L’Allée, la Bonnélie.
- Panorama autour de l’Allée.
- Les fins fonds de la Roussie
.

AP

L'ARRIERE PAYS (4° partie)

DIXIEME BALADE.

- Présentation de ma 10° balade (Sur les traces de la voie oubliée).
- Fosse Rouge (point culminant de la commune).
- Sept Fonts, les Cailloux, Sébrat.
- Prieuré de Sept Fonts, les Chabannes.
- La palombière des Chabannes.
- Michoux et la voix oubliée.

ONZIEME BALADE.

- Présentation de ma 11° balade (à travers fiefs et borie).
- La Borie, le Bost (visite d’une ancienne propriété).
- Clos Fournier et Réjaillac. (le Champcevinel rural).
- Bureau, la Séparie.
- L’Herbétie et on cadre bucolique.
- De l’Herbétie à Prunier.
- De Prunier à Vigier.
- Vigier restauré.
- Promenade dans le vallon de Vigier.
- Fleurs, champignons et insectes à Vigier.

AP 1

DOUZIEME BALADE.

- Voyage aux fins fonds du territoire.
- En route pour le Lac Lagraule.
- Du Lac Lagraule à La Fouillarge.
- Sourbarie.
- De Sourbarie à Vigier.

TREIZIEME BALADE.

- Présentation de ma balade.
- Le Lac, les Brousses.
- Le Bos Carat.
- La Combe.
- Les Prades.
- Les Sarthes.
- Foncrose.
- Le Clédier.
- Les Moussouses, les Mathieux.
- Les Bouboux.

AP 2

AUTRES LECTURES

- Anciennes limites Sud de la commune (Combe des Dames à Périgueux).
- Cahier de doléances et de remontrances.
- Anciennes limites Sud-Ouest de la commune. (Chancelade et Périgueux).
- Habitants de Champcevinel en 1936 (tous les noms selon le recensement).
- Champcevinel, ultime décennie du 20° siècle.
- Figures de la commune.
- Mares et étangs de la commune.
- Eau, puits, sources et fontaines de la commune.
- Croix et Calvaires de la commune.
- La Polonaise de Champcevinel.
- Habitants de Champcevinel en 1954
(tous les noms selon le recensement).
- Le 55° Tour du Limousin à Champcevinel et histoire du cyclisme au village.
- Rétro photo du Tour du Limousin à Champcevinel.
- Le nouveau Peyrinet est arrivé (un lotissement et des patates).
- Saillantrou Bas, un ancien lieu-dit de la commune.
- Foncrose inondé.
- Cap Blanc, un château bien caché.

- TABLE DES TITRES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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7 septembre 2015

SURVOL DES FAUBOURGS SUD DE CHAMPCEVINEL

- Revenir sur ma 6° balade (présentation)
- Les fours à chaux
- Le Blanquet, Jarijoux et la route Napoléon

- Le petit Pouyaud, le Pouyaud, Chante Coucou

-
La Grange

faubourgs et lieux-dit vus de la Meynie

Depuis la Meynie à Trélissac, vue sur le sud du bourg ci-dessus
et sur la zone Nord ci-dessous avec le téléobjectif

zone Nord du bourg aperçue de la Meynie

vue de Fosse Rouge en août

Vue depuis Fosse Rouge en juillet avec en toile de fond le clocher et les territoires de l'Ouest

vue en octobre depuis le poste Télécom

Vue en octobre sur le bourg, sa périphérie depuis le Pylone Télécom de Fosse Rouge

CARTE

- C’est la deuxième partie de mon voyage dans Champcevinel qui s’achève ici. Après la visite du Bourg, nous venons de visiter toute la région qui se situe entre Périgueux et le centre du village. Je vous offre juste ces quelques clichés de ces balades, vues d’un point haut de la commune. Et prochainement place à la troisième partie, celle des territoires de l’Ouest, autrement dit toute la zone qui se situe à l’ouest de la route départementale d’Agonac que nous allons visiter en plusieurs balades et dans le même style que celui que nous venons d’achever. (ci-contre plan simplifié de visite. Pensez à cliquer sur l'image pour agrandir)

CHAMPCEVINEL - SURVOL DES FAUBOURGS SUD - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Les Territoires de l’Ouest

26 août 2015

LA GRANGE (commune de Champcevinel)

- Revenir sur ma 6° balade (présentation)
- Les fours à chaux
- Le Blanquet, Jarijoux et la route Napoléon

- Le petit Pouyaud, le Pouyaud, Chante Coucou

- Avant d’attaquer cette visite je demande à mes fidèles lecteurs de jeter un œil sur la publication du Pouyaud pour laquelle j’ai ajouté un cliché de la course cycliste de 1956.

La Grange (villa)

- Je parviens au hameau de La Grange sans savoir comment l’aborder. Etant donné que Couture a déjà été visité, je décide de l’attaquer sur le flanc Ouest où cette Périgourdine récente et en cette année 1996 occupe une position clé. (photo novembre 1996)

La grange et le lever du soleil

- C’est en effet à partir de ce mouvement de terrain que j’ai pu assister à quelques magnifiques levers de soleil. Selon les jours, les saisons, la météo, l’aube se dessine ici. Dès que le soleil s’élève, il éclaire la nature et le bourg de toute sa splendeur. A tout moment, le ciel change de couleurs. La nuit s’achève, alors que le soleil sort des brumes de Lanmary qu’il vient de réchauffer. Bientôt La Grange s’éclairera à son tour. Une journée débute ainsi sur Champcevinel… (photo octobre 1996)

le bourg vu de La Grange en novembre

- La Grange constitue aussi un observatoire privilégié sur le bourg. Parfois, la brume matinale s’accroche autour de son clocher pointu, qui pour une fois ne semble pas décidé à se faire voir et à s’imposer comme il aime tant (octobre 1996).

La Grange en août

- A la belle saison, les magnifiques chênes nous laissent entrevoir le bourg avec parcimonie (photo août 1996).

La Grange en décembre

- Mais l’hiver, la nature dépouillée donne cette image triste d’un Champcevinel qui grelotte sous son ciel de neige (janvier 1997).

demeure 8

- J’ai toujours éprouvé un certain intérêt pour cette maison périgourdine située entre Couture et La Grange. Elle occupe une position de rêve avec une façade tournée en direction du vallon de la Roussie. En faits, nous sommes comme sur un belvédère.

demeure 4

Villa de La Grange vue depuis Prunier

- Cette villa, on l’aperçoit depuis Prunier, installée là comme pour veiller sur une étendue de terres qui appartenaient au 18° siècle soit au fief de Bureau, soit au domaine de la Borie, soit à celui de la vieille ferme de La Grange dont le propriétaire était en 1996 Monsieur Rabot (photo septembre 1998). Ce site occupe de plus un point stratégique de la commune, avec des vues vers l’Est et sur la route de Paris, mais aussi sur le Sud, le bourg et Périgueux, sans oublier l’Ouest avec le vallon d’Agonac et les lisières de Château-l’Evêque et de Chancelade. Au fur et à mesure de mon approche, la demeure devient majestueuse, bien installée sur ce repaire derrière lequel se situe le vallon qui descend sur Périgueux, via les fours à chaux et la Combe des Dames.

vallon sur la Roussie

- Du carrefour de la Grange et de la Route de la Borie, j’aperçois l’étendue de l’arrière pays, immense océan de bois qui s’étend à perte de vue… Dire qu’en 1789 la paroisse de Champcevinel était dépouillée de ses bois… (on faisait avec la cuisine et le chauffage) En deux siècles, la nature a vraiment pris le dessus. Ce vallon se faufile derrière Bureau, passe entre la Séparie et Prunier, pour mourir ensuite à la scierie des Jeintrat, là-bas, à la Combe (novembre 1996).

traverse de La Grange Nord

- Derrière moi la route monte sur Fosse Rouge et dessert la Grange Nord (photo novembre 1996).

ferme Rabot

- La ferme Rabot constitue une des plus grosses fermes du hameau de La Grange. Comme partout, on y rencontre les deux piliers à l’entrée du domaine, et bien évidemment les éternels résineux (cèdre ou sapin) qui trônent ici près de l’habitation principale (photo ci-dessus novembre 1997).

résineux dans la ferme de La Grange

- Mais au-delà de ces constatations, subsiste l’emplacement de cette ferme installée juste face à cette longue combe qui dévale jusqu’au pied de la Roussie, sans doute pour mieux surveiller les troupeaux et les terres environnantes d’antan (photo novembre 1997)

corridor aérien à La Grange

- De La Grange, le ciel de Champcevinel m’invite à des spectacles très différents les uns des autres. J’ai d’abord remarqué que les voies aériennes de la commune étaient très fréquentées. Que ce soit les avions de ligne, que ce soit les palombes, que ce soit les grues, Champcevinel semble constituer un corridor privilégié pour la navigation. En ce jour de novembre, tout était calme sous le ciel bleu troublé par un petit monomoteur de Bassillac, parti peut-être à la recherche du soleil couchant qui en cette fin d’automne prenait de merveilleuses couleurs (photos novembre 1997)

coucher de soleil à La Grange

WC de jardin

- Ce petit cabanon est un WC de jardin, tel que les gens de la génération 39/45 ont connu, à une époque où les installations sanitaires et parfois l’eau n’existait pas dans certaines habitations. (photo août 1996). (Ndlr) Confirmé par Rémi Lespinasse, ce WC était celui de la famille Albano.

maisons à La Grange

 

- En montant sur Fosse Rouge, on surplombe la route des coteaux et le hameau de la Grange, alors qu’à l’horizon et à droite, on distingue une maison de la Meynie (commune de Trélissac).

mare à La Grange

- Je m’arrête devant cette réserve d’eau qui ne ressemble pas à une mare. Très claire, elle a peutêtre un lien avec la fontaine qui jaillissait en bas de la route depuis fort longtemps.C'était un lieu de distallation et elle a été aménagée en 1950 par la commune en fontaine publique. Je pense aussi à la carte Belleyme et à cette source qui vers 1750 sortait dans le vallon près du Bost, cette à dire au Nord de cette réserve (photo novembre 1996).

fontaine de La Grange (emplacement)

- La route principale de La Grange a subi de nombreuses modifications au fil du temps. C’est sous cette flêche que la fontaine coulait.

fontaine de La grange

- Aujourd’hui, tout a été bouché et ce sont des containers pour le verre qui ont pris le relais.

champignon des près

- Un champignon blanc attire ma curiosité. Mais engageons nous plutôt sur la toponymie de La Grange pour dire que c’était un lieu où l’on logeait et battait les gerbes. Dans la commune il existe deux autres lieux-dits à peu près semblables avec "les Granges" (près du bourg) et "Aux Granges" (le long de la route d’Agonac au Bas Pareyrnou). La Grange a eu une vocation rurale. Ce lieu-dit était relié selon le cadastre Napoléonien à Périgueux, en passant par Majoulet, Penlèbre et les Mazades, comme on l'a déjà vu au cours de cette 6° balade.

Avec ceux qui habitaient La Grange en 1936
(Source : recensement archives départementales)
- En 1936, le recensement nous livrait les noms de ses résidents. On y trouvait Pierre Mathé agriculteur avec son gendre Marcel Réveillas et sa fille.
- Camille Jammet le cantonnier avec Marie son épouse cultivatrice.
- Valentine Marois avec Maurice Albano son gendre, sa fille et ses petites filles tous tournés sur l’agriculture.
- Marguerite Duverneuil agricultrice, Pierre Marois cultivateur et son épouse Louise.
- Louis Lagarde cultivateur avec Françoise son épouse.
- Marie Roussarie cultivatrice et sa fille Léonie couturière.
- Martial Cornut cultivateur avec son épouse Henriette.
- Jeanne Magnen journalière avec sa fille Léa.
- Anna Roche cultivatrice.
- Jeanne Pugnet cultivatrice et son fils Marcel Montagut.
- Gaston Fargeot cultivateur avec Madeleine son épouse (Yves et Abel ses enfants).
- Pierre Régnier charcutier et son épouse Hélène avec leur fils.
- Marie Château sans profession.
- Joseph Charbonneau, son épouse Anna et leur fils cultivateurs et métayers de M. Dénard.
- soit quinze maisons avec trente cinq habitants

CHAMPCEVINEL - LA GRANGE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Les faubourgs Sud vue d’ailleurs

 

14 août 2015

LE PETIT POUYAUD, LE POUYAUD, CHANTE COUCOU

- Revenir sur ma 6° balade (présentation)
- Les fours à chaux
- Le Blanquet, Jarijoux et la route Napoléon

LE PETIT POUYAUD

- Nous voici à nouveau sur cette ancienne voie romaine, appelée on ne sait pourquoi route Napoléon, puisqu'après tout, jamais l’empereur n’y est passé… Ici c'est le "Petit Pouyaud" et son ancienne ferme vestige d'une autre époque, celle où l'agriculture régnait en maître...

Le petit Pouyaud

- Napoléon on le sait a fait beaucoup de choses, dont le cadastre en 1826 pour lequel nous sommes contents d’y faire référence afin de pouvoir faire une comparaison entre avant hier et aujourd’hui… Le long de cette route de Paris, il est sans doute temps de se situer les lieux-dits de cette extrémité Nord de notre balade (photo aérienne de 1996).

La Grange en 1996

- Nous ne les verrons pas tous. Nous visiterons le Petit Pouyaud, le Vignaud, le Pouyaud puis Chante Coucou. Les autres lieux feront parti des futures étapes, mais il faut rappeler que cette partie intitulée "les faubourgs, ses résidences et Borie-Petit" s’arrête à la route qui relie le bourg à La Grange, qui elle fera l’objet de la prochaine étape.

- Pour l’heure, disons que le Petit Pouyaud constitue un petit groupe de maisons dont voici en début de page une des anciennes fermes du Champcevinel rural. Y ont vécu Guillaume Veyry, un agriculteur qui travaillait avec son épouse Marguerite, puis Gaston Chartroule charpentier et son épouse Irène également agricultrice, soit deux ménages en tout et pour tout.

le bois du Pouyaud sous le brouillard

LE POUYAUD DE CHAMPCEVINEL

- Un matin d’octobre le brouillard occupe le vallon de Jarijoux qui vient mourir ici près du Pouyaud (photo octobre 1996). Au lointain, les bois de Chante Coucou et leur végétation maintiennent cette brume alors que la rosée de la nuit recouvre l’herbe pacagée par un troupeau de vaches.

le clocher vue de la route de Paris

- Une heure après, le soleil a nettoyé de ses rayons le brouillard envahissant. Les plateaux au modelé mollement ondulés apparaissent avec leurs bois de feuillus et de conifères, avec en prime le clocher de la commune (octobre 1996).

vu depuis Chante Coucou

- A l’Est, les pâturages revivent, la route de Paris s’anime et là-haut "la Meynie" domine et restera une fois de plus le témoin d’une belle journée d’automne, propice aux passages des palombes (octobre 1996). De Chante Coucou, les yeux découvrent cette percée entre les bois, occasionnée sans doute par le passage de cette ligne EDF. A mes pieds le vallon de Jarijoux termine sa longue ascension.

La Meynie là-haut

- La Meynie, je l’avais repéré lors de ma balade près des Granges, juste à côté du bourg. Mais je ne pensais pas en faire mon futur point d’observation, si près du Petit Pouyaud que l'on aperçoit côté gauche grâce à mon téléobjectif.

bois du Pouyaud

- Près du Pouyaud, la fougère tranche sous cette pinède qui abrité le monde des oiseaux mais aussi celui des insectes heureux de trouver les chauds rayons de soleil (photo octobre 1996). Derrière la pinède, un autre laboureur travaille sa vigne qui vient de produire sa récolte et qui mérite des soins particuliers avant la froidure de l’hiver (ci-dessous photo octobre 1996).

travaux de la vigne au Pouyaud

- Sur un virage de la route de Paris,  le "relais de Napoléon" ne peut se manquer... Il est devenu depuis "la Table du Pouyaud". Sur la carte comme sur le cadastre Napoléonien, cet endroit s’appelait "le Vignaud". Mais ce lieu-dit semble avoir été oublié pour devenir le Pouyaud qui se trouve autour du carrefour de la route de Trélissac, soit quelques centaines de mètres plus loin…

auberge du Pouyaud

- Ici et lors de l’ancien temps, une activité avait créé une vie avec un restaurant et une forge. Il y avait même une fête en avril avec son prix cycliste et ses coureurs qui effectuaient un va et vient entre le restaurant et Les Piles. La forge était tenue par Roger Manem, puis ensuite par Michel Besse le fils du maréchal de Champcevinel…, avant qu’il ne s’installe bien plus tard et un peu plus loin, à Sept Fonts... !

prix du Pouyaud en 1956

Le Prix des fêtes du Pouyaud en avril 1956
gagné par Gilles Besse, un des fils du maréchal de Champcevinel

 

pintades au Pouyaud

Troupeau de pintades au Pouyaud, signe de la ruralité

- Le Pouyaud (ou le Vignaud) était assez peuplé en 1936. Le commerce plus les agriculteurs et le passage sur la route de Paris ont contribué à créer un pôle attractif. Il y avait la famille Colombet tous métayers, Jean Pigeassou cultivateur, Alphonse Rousselet retraité avec son épouse couturière, François Gayet cantonnier et son épouse Alice débitante de boissons, Roger Manem maréchal-ferrant, Jean Pelletingeas cultivateur soit cinq maisons pour six ménages et vingt habitants.
- Le Pouyaud est pour sa toponymie un dérivé occitan de pueg/puel qui signifie puy. Un puy c’est ni plus ni moins qu’une colline, un sommet, une hauteur. L’emplacement de l’auberge le vérifie mais on ne sait pas pourquoi on appelait cet endroit "le Vignaud" en 1826, nom que l’on trouve encore de nos jours sur la carte de l’IGN… Le cadastre Napoléonien place le Pouyaud là où se situe aujourd'hui le lieu-dit "les Cailloux". Reste à savoir qui croire ???

CHANTE COUCOU

route de Chante Coucou bis

- On accède à Chante Coucou soit en remontant un chemin venant du Blanquet, soit par cette petite route qui descend depuis La Grange. (photo octobre 1996)

travaux des champs à Chante Coucou

- Les agriculteurs sont en plein travaux, car en mois d’octobre 1996, c’est la période des semailles. Chante Coucou est un quartier résidentiel partagé entre La Grange et le lotissement de Majoulet. Bien évidemment, ce lieu-dit n'existait pas dans l'ancien temps et sa toponymie ne mérite pas de commentaires..., puisque tout le monde imagine sa signification.

maisons à Chante Coucou

- La route de Chante Coucou devient chemin à hauteur de la dernière maison. Un paloumayre de la Vigerie reconnaîtra d'ailleurs cet endroit...

Chante coucou

- Le chemin pénètre dans les bois de Chante Coucou. Nous sommes sous les chênes et certainement que ces lieux constituent des endroits propices à la cueillette des champignons, la saison venue...

Chante coucou bis

- Au fur et à mesure que l'on avance, le chemin devient étroit. Si autrefois les attelages des cultivateurs permettaient de rendre les lieux plus accessibles, il en n'est plus ainsi aujourd'hui... Mais ces chemins constituent de belles balades pour les randonneurs de plus en plus nombreux, d'autant plus que la ville est de plus en plus proche...

CHAMPCEVINEL - LE PETIT POUYAUD, LE POUYAUD, CHANTE COUCOU - © BERNARD PECCABIN
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Prochaine étape : La Grange

 

7 août 2015

BLANQUET, JARIJOUX, ROUTE NAPOLEON

 - Revenir sur ma 6° balade (présentation)
- Les fours à chaux
- Deuxième étape de cette balade avec départ sur Blanquet. Lorsque l’on quitte les fours à chaux, on se retrouve dans la même configuration que lorsque l’on partait du Maine à Saillantrou. Comme là-bas, on démarre d’une combe asséchée pour longer une barre rocheuse, puis on traverse un bois pour arriver à Blanquet et après avoir escaladé une côte, on ne se retrouve pas à Longueville, mais cette fois à Jarijoux.

Vers le Blanquet

Route des fours à chaux vers Blanquet

- Comme déjà dit la route des fours à chaux emprunte le fond du vallon en traversant une zone boisée parsemée de frênes et de noisetiers (photo octobre 1996).

Débouché sur Blanquet

- Le chemin castiné arrive enfin dans une zone découverte où le goudron prend le relais et après une longue chevauchée dans un bois où les arbres forment comme un genre de tunnel. On retrouve la lumière et un nouveau coin de la commune.

Le Blanquet

- Ici nous sommes au Blanquet, un lieu dit qui n’existait pas dans le cadastre Napoléonien, ce qui signifie que ce lieu-dit est devenu depuis une nouvelle zone habitable. La toponymie de Blanquet signifie "petit blanc". Il peut s’agir d’un enfant très blond (albinos) dont l’existence reste attachée à cet endroit. En 1936 il n’y avait qu’une ferme occupée par Jean Pigeassou et son épouse Marthe qui travaillaient la terre.

de Blanquet à Jarijoux

- Blanquet constitue un carrefour pour cette combe. D’ici on peut accéder sur les hauteurs de Jarijoux (photo octobre 1996).

de Blanquet à Chante Coucou

- A défaut, on met le cap sur Chante Coucou après avoir bifurqué sur le flanc Ouest du vallon par cette route (photo octobre 1996).

chemin de Blanquet à Chante Coucou

- Une route qui se transforme vite en chemin qui traverse un bois, celui de Chante Coucou(photo octobre 1996)

Villa à Jarijoux

- Jarijoux c’est la limite Est de la commune qui s’étale parallèlement à la route de Paris à une hauteur variant de 180 à 185 mètres. On y trouve quelques belles villas et trois chemins de traverse.

Jarijoux et son vieux puits

- Mais aussi des vestiges du passé, comme ce puits (appartenant à la famille Sudrie) surmonté par un coq lui-même posé sur un socle armé de ses quatre points cardinaux (photo août 1996). Cette route a d’ailleurs prix le nom de vieux puits pour cette évidence. Plus loin le goudronné fait place à un chemin de terre qui se transforme en sentier dans un bois de chênes (photo ci-dessous).

chemin puis sentier à Jarijoux

- La toponymie de Jarijoux nous indique que le mot vient de garric/jarric, une forme occitane signifiant chêne. Donc probablement un endroit autrfois planté de chênes.

anciennes fermes de Jarijoux

- Il y a aussi des anciennes maisons, certainement celles qui ont fait les débuts de l’existence de ce lieu-dit qui existait dans le cadastre Napoléonien. De l’autre côté de la route de Paris, il y avait un Jarijou (sous une autre orthographe/écrit sans la lettre x), à la même hauteur, mais appartenant à la commune de Trélissac.

poste à gaz à Jarrijoux

Poste à gaz à Jarijoux

- Jarijoux était assez peuplé en 1936. On y trouvait Gaston Lassaigne agriculteur, puis Jacques Sudrie, son épouse Françoise, son fils Fernand et sa petite famille tous cultivateurs. Il y avait aussi Henri Laguionie, son épouse Marie, ses quatre enfants tous métayers de M. Pigeassou. Jean Séneze, son épouse Marie et ses trois enfants eux aussi métayers pour le compte de M. Pigeassou. Puis encore Martial Congé cultivateur, son épouse Marie et leur fils et enfin Léon Gourvat lui aussi cultivateur, son épouse Angèle, son fils René, sa mère et son domestique soit un total de six maisons.
Jarijoux a été un lieu où se tenait une chapelle dont personne ne peut aujourd’hui définir l’endroit. Et comme autrefois la vigne occupait bien le terrain, le conseil municipal avait décidé dans sa réunion du 18 janvier 1948, d’y créer un atelier ambulant de distillerie. De ce point éloigné, le bourg a rempli toujours sa mission, avec comme observateur le clocher encore témoin de ses hameaux... (photo octobre 1996)

 

clocher vu de Jarijoux

 

 

route de Paris

- Après avoir laissé derrière moi les Romains et la proche banlieue de Périgueux, la route de Paris déroule son long ruban de bitume. A gauche, c’est Champcevinel, mais la route et les hameaux comme ici celui de Barberousse et de Chantecor appartiennent à la commune de Trélissac. Cette route en fait est une ancienne voie romaine, tracée d’une manière rectiligne et utilisée par les pèlerins allant de Vézelay à Saint-Jacques de Compostelle. Il est clair que nous sommes bien sur un chemin de pèlerinage puisqu’au Sud de Thiviers, un lieu-dit s’appelle "le Jacquier", un terme pour désigner ces voyageurs vers Compostelle.

route Napoléon

- Aujourd’hui il ne reste plus grand-chose de l’ancien Jarijoux. Une zone économique et artisanale, des habitations et une zone d’activités avec une piscine ont pris le relais des exploitations agricoles du temps jadis… Il suffit pour s'en rendre compte de voir le Jarijoux de 1960 et de le comparer avec celui d'aujourd'hui...

Jarijoux en 1960

CHAMPCEVINEL - BLANQUET, JARIJOUX, ROUTE NAPOLEON - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Petit Pouyaud, le Pouyaud, Chante Coucou

27 juillet 2015

LES FOURS A CHAUX À CHAMPCEVINEL

- Revenir sur ma 6° balade (présentation)

Vue des Romains

- Alors que je me promène un beau jour du mois d’août en direction de la route de Paris, le clocher de Champcevinel une fois de plus vient me surprendre. Du haut de la rue Pierre de Coubertin à Périgueux, je l’aperçois, fier comme Artaban, en train de me surveiller comme le lait sur le feu. Décidément, il n’arrête pas de me fasciner. Son site m’étonne d’ailleurs de plus en plus ! Pire, je peste contre lui, malheureux et jaloux de ne pouvoir bénéficier d’une telle situation stratégique, qui en ont fait de lui un témoin de choix lors de la Guerre de Cent Ans et même bien après ! (photo août 1996) Je profite de cet instant pour signaler que tout le côté droit de la route de Paris appartenait au 19° siècle à la commune de Champcevinel, ceci jusqu’au carrefour de chez Maître Kanter. Toute cette zone s’appelait Puyabri et était couverte de vignes…

barre rocheuse de Puyroger

- En descendant la rue de Coubertin à Périgueux, j’observe le domaine de Puyroger, lorsque dans un abrupt rocheux je suis intrigué par une espèce de grotte(photo septembre 1996). Pour y accéder, je me rends à Puyroger. Je descends une barre rocheuse après avoir laissé le fond de mon pantalon dans la clôture de barbelés qui protégeait elle-même le pourtour de cette zone, somme toute dangereuse qui s’ouvrait sur un ravin.

abrupt de Puyroger

- Après de nombreuses tentatives infructueuses et très acrobatiques, je parviens dans un milieu hostile au pied de la barre,  composé de végétations sauvages, de ronces, de lierres et d’acacias, d’où je ne peux ni avancer, ni reculer… Je rebrousse chemin ne pouvant accéder à mon but dans cette zone impénétrable. Plus loin, je finis par apercevoir l’entrée de la grotte, objet de mes interrogations (photo septembre 1996). Mais je suis vite déçu de constater que cette cavité n’est qu’un petit boyau long de trois mètres, en point c’est tout (photo ci-dessous de septembre 1996). Il n'y aura pas de nouveau Lascaux à Champcevinel (mdr)...

grotte dans la falaise de Puyroger

Vue aérienne des fours à chaux en 1960

Vue aérienne des fours à chaux et de sa périphérie en 1960 et ci-dessous actuellement
En jaune, limite sud de la commune

Vue aérienne des fours à chaux (2012)

Puyabri

- En me retournant, j’aperçois la ville de Périgueux et tout là-haut le domaine de l’hôpital avec sa maison de retraite et sa maternité d’où j’avais pris à plusieurs reprises des vues sur la Rudeille, les Vignes, les Mazades et Puyroger. En fait il s’agit d’une colline de la ville de Périgueux, celle de Puyabri qui et comme déjà signalé faisait partie intégrante de la commune au 19° siècle.

LES FOURS A CHAUX : LE DOMAINE DES RENARDS

trou de renard à Puyroger

- Soudain je suis surpris par une odeur de putréfaction ! Je découvre des plumes d’oiseaux disséminées. Plus loin, surprise des trous de renards ! Grâce à cette grotte, je venais de trouver le repaire de Goupil le renard, maître des ces lieux et tout proche de la ville. Je me pose des questions sur ce canidé au museau pointu ? Comment peut-il accéder jusqu’à son trou ? En remontant péniblement la barre rocheuse, je comprends le manège du renard qui utilise les racines des arbres plantées au bord du précipice et qui sortent de terre. Comme moi, il doit s’aider de ces éléments pour se hisser vers son territoire de chasse, ou pour s’agripper et se retenir lorsqu’il descend dans sa tanière. Sous les barbelés, je relève des indices tels des poils de sa robe lorsque la nuit notre voleur rentre ici avec peut-être une poule encore chaude entre ses crocs, volée à Bonneau ou ailleurs… Dans le ciel, les buses n’arrêtent pas de tournoyer autour de ce ravin, véritable repaire et cimetière des victimes de ces carnassiers.

route de Blanquet aux fours à chaux

- Je reprends mon chemin en direction des fours à chaux. Coincé entre le cimetière du Nord et les habitations, je traverse ce lieu dit qui de par sa toponymie constitue une zone où on exploitait au 19° siècle des carrières pour fabriquer de la chaux. Au fond, on distingue le cimetière...
NOTA : Le four à chaux est une catégorie de four à calcination dans lequel on transforme le calcaire en chaux par calcination et accessoirement où l’on cuit la céramique. C'est généralement un ouvrage vertical fixe et ouvert par le haut, mais on trouve également des fours horizontaux et rotatifs.

habitations des fours à chaux

- Derrière les habitations, l’abrupt rocheux soutient la colline de Puyroger (photo septembre 1996).

les poudrettes

- Je reprends mon chemin au fond de cette combe. Derrière cette barrière se trouve les vestiges des Poudrettes de la ville de Périgueux (photo septembre 1996). Un lieu qui a de tous temps occasionné des querelles des gens habitant le secteur. On en comprend d’ailleurs les raisons… Une délibération du conseil municipal de la commune de Champcevinel, en date du 20 août 1936 stipule : "En ce qui concerne la demande d’ouverture d’un dépôt de vidanges au lieu-dit les Roches, étant donné qu’à diverses reprises, notamment en 1923, les fosses situées aux endroits indiqués sur le plan annexé, à la suite de fortes pluies ont débordé en entraîné les matières jusqu’à l’intérieur du bas du cimetière de Nord, emplissant les tombeaux, ainsi que les immeubles des fours à chaux, et le puits de Madame Bonnet, il ne faut pas que de pareils faits puissent se reproduire." La situation aux fours à chaux a été à maintes reprises tendues. Entre la vue du cimetière et l’odeur des fosses de vidanges, on comprend le problème…

les fours à chaux vus du cimetière du Nord

- Vu du cimetière du Nord, j’aperçois cette zone boisée et la barre rocheuse d’où nos renards se faufilent pour partir chasser soit sur les hauteurs, soit dans cette combe étroite (photo septembre 1996).

les fours à chaux et son bois

- Plus loin, la zone s’éclaircit. Les bucherons laissent quelques chênes qui eux pourront prendre de l’ampleur, libérés des pousses embarrassantes qui ont été nettoyées tout autour. Reste à découvrir qui était les gens qui habitaient ces lieux en 1936, date de référence de notre reportage en la matière. S’y trouvaient Etienne Roche, sa femme Anna et son fils Lucien cultivateurs. Léon Faure manœuvre au Paris-Orléans; sa femme Léa et leurs trois enfants. François Petit, son épouse Marguerite et Emilienne leur petite fille, journaliers. Joseph Peyronny également journalier, son épouse Marie, leur fils Louis, son épouse Estelle et leurs trois enfants. Maria Vallade et Henry Lalet tous deux journaliers soit en tout cinq maisons. Terminons avec le cadastre Napoléonien sur lequel les fours à chaux, n’existaient pas comme de bien entendu, puisque toute cette zone constituait un grand espace de pâturages, de bois et de vignes.

CHAMPCEVINEL - LES FOURS A CHAUX - © BERNARD PECCABIN
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Prochaine étape : Blanquet, la route Napoléon, Jarijoux

17 juillet 2015

6° BALADE A CHAMPCEVINEL

6° balade

SUR LA ROUTE DE NAPOLEON

- Revenir sur ma 5° balade
- Revoir les Mazades

- Revoir Puyroger, Bonneau, Penlèbre

-
Revoir Majoulet, Couture

- Ceux qui chercheront la raison pour connaître le fin mot de ce nom "route Napoléon" en seront pour leur frais. Cette route qui part de Périgueux à Limoges, très souvent rectiligne est en fait une ancienne voie romaine qui a été baptisé plus tard route Napoléon. Cette route sert de limite entre la commune de Champcevinel et celle de Trélissac. Nous nous trouvons plein Est du territoire et c’est ici aussi que se déroule ma 6° balade qui sera la dernière de la partie Sud de la commune que j’avais baptisée
"les faubourgs, ses résidences et Borie-Petit".

route Napoléon

Côté gauche commune de Champcevinel, côté droit commune de Trélissac

- Au cours de cette balade nous allons découvrir successivement les fours à chaux, l’abrupt rocheux de Puyroger, Blanquet, Jarjoux, Chante-Coucou, le Pouyaud, La Grange et quelques paysages aperçus depuis Fosse Rouge.
- Belle balade encore, à une époque où la campagne existait encore… c’était en 1996.

6° balade (carte)

- La carte IGN de cette zone mérite certaine correction. On peut par exemple remplacer les Poudrettes par les Fours à chaux, le Vignaud par le Pouyaud et ajouter le Blanquet un lieu-dit qui n’est pas mentionné.

CHAMPCEVINEL - 6° BALADE A CHAMPCEVINEL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Les fours à chaux

8 juillet 2015

MAJOULET, COUTURE (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 5° balade :
- Ma 5° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Revoir les Mazades
- Revoir Puyroger, Bonneau, Penlèbre

MAJOULET

 

Périgourdine à Majoulet

 

- Majoulet ce sont de belles maisons périgourdines construites dans ce site du pays, de part et d’autre de la route reliant Périgueux à La Grange (photos octobre 1996). Mais à l’origine et selon le cadastre Napoléonien, Majoulet c’était juste un pâté de maisons, dont on peut connaître encore l’emplacement.

Demeure à Majoulet

- D’ailleurs en 1936 il n’y avait que trois maisons habitées. On y trouvait Alfred Lagrange cimentier de profession et son épouse Suzanne, puis Edmond Château cultivateur et enfin Marie Hivert cultivatrice et sa fille Françoise. Trois maisons situées sur le côté droit de la route ci-dessous.

Majoulet

- Ce chemin devenu route et bordée de haies a ainsi vu passer des troupeaux, des charrues, des gens à pied, bref tout ce qui constituait la vie rurale de la commune. (photo octobre 1996). Aujourd’hui, il n’y a que des habitations, des villas et des lotissements, soit une zone urbaine en quelque sorte…

Majoulet vu de Fosse Rouge

- De mon point de repaire de Fosse Rouge (pylône télécom), je découvre son lotissement qui s’étire de la route vicinale jusqu’aux bois de Chante Coucou (photo octobre 1996). Une zone où un certain temps se trouvait le stade de l'AC Champcevinel football.

Majoulet en 1996

- Le téléobjectif me permet de jouer avec les paysages verdoyants parsemés de maisonnette aux toits de tuiles rouges, alors que les crêtes couronnées de verdures sombres cernent l’horizon, sans oublier la grande faille au fond de laquelle serpente l’Isle. (photo août 1996)
- On écrit soit Majoulet, soit Mazoulet. A vrai dire, sa toponymie nous dit que c’est un lieu où se situait le prieuré de Saint-Maïeul d’où Mayoulet puis Majoulet. C’est un endroit où il y avait effectivement un Prieuré où logea Simon de Beaulieu, archevêque de Bourges (1284-1291) lorsqu’il fit sa visite de la province de Bordeaux. Ce prieuré était occupé par des moines "noirs", dépendant de Saint-Martial de Limoges en 1283 (Bénédictins). Une bulle de Grégoire VII nomma le Prieuré de Majoulet ou Saint-Maïeul, parmi les possessions de Cluny.

Majoulet sous la neige

- Un matin de janvier la route de Majoulet se couvre de sa parure hivernale. Seuls quelques passereaux en quête de nourriture troublent le silence de cette campagne devenue lugubre. (photo janvier 1997)

COUTURE, TERME DE MA 5° BALADE

 

Couture sous la neige

 

- Je parviens ensuite à Couture endimanché aussi de sa robe blanche et entouré par la maigreur grelottante des arbres presque nus, plantés sur cette butte où la bise glaciale accentue la froidure de l’atmosphère (photo janvier 1997).

Couture et le clocher

- A la belle saison, Couture devient un havre de verdure où la prairie reste reine. Je peux même jouer encore avec mon appareil qui aperçoit la pointe du clocher de la commune qui me nargue au ras de la prairie où l’herbe pousse drue (octobre 1996).

Maisonnette à Couture

- Voletant entre les buissons et la pelouse, les merles se goinfrent de vers et d’insectes pour nourrir toute leur nichée. Il faut dire que Couture dans sa toponymie est une pièce de terre cultivée, ou encore des cultures issues de bonnes terres (photo octobre 1996)

ancienne ferme de Couture

- Couture c’est une ferme restaurée bâtie sur un mamelon entouré d’arbres, à la même altitude que le bourg, soit 205 mètres. Ce lieu-dit figurait déjà sur le cadastre Napoléonien, probablement à l’emplacement de cette ferme. En 1936, il n’y avait qu’une maison habitée par Germain Laveine cultivateur et son épouse Marie. Couture est également un lieu où la distillation ambulante se pratiquait. (photo octobre 1996)

espaces verts à Couture

- Couture et le clocher semblent surveiller ce grand vallon qui vient mourir ici près de Beausoleil, là où un jour trois biches profitaient d’une trêve et du calme de cette paisible nature pour brouter quelques fines herbes (photo octobre 1996). Cette grande prairie bien exposée face au soleil de l’après-midi, était elle aussi recouverte par une grande vigne qui s’étendait jusqu’au bas du vallon d’après la carte de 1780.

Couture vu de Fosse Rouge

- Je me souviens de cette journée d'été du mois d'août 1996. C’était une journée si tranquille que rien ne remuait nulle part, pas une herbe, pas une feuille. Tout semblait immobile jusqu’à cette butte arrondie sur laquelle campait le village et devant laquelle je passais des heures à rêver depuis Fosse Rouge et de mon observatoire. Au premier plan j'observais Couture qui se reposait, Beausoleil et enfin le clocher qui surveillait...

Vue aérienne de Majoulet et de Couture

- Par rapport à 1960, la zone de ma balade avait évolué, comme en témoigne cette vue aérienne où l’on repère Majoulet, Couture, La Grange, le chemin de La Grange à Blanquet et le bois de Chante-Coucou… A l’heure uù cette publication sera lue, il en sera autrement…

CHAMPCEVINEL - MAJOULET et COUTURE- © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Prochaine étape : Ma 6° balade à Champcevinel (Présentation)
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18 juin 2015

PUYROGER, BONNEAU, PENLEBRE

 de Puyroger à Penlèbre

Revoir les étapes de la 5° balade :
- Ma 5° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Revoir les Mazades

vue aérienne de 1950 (Puyroger et alentours)

- C’est en fouillant ma cartographie que j’ai trouvé une photographie plus ancienne que celles de 1960 déjà proposées en vue aérienne. En effet désormais je détiens des documents de février 1950, soit une époque où la photo comme l’aviation ne possédait pas les techniques d’aujourd’hui qui elles se font avec un satellite. Je reviens donc un peu en arrière pour vous montrer les Mazades en 1950. Suivons les numéros rouges pour voir très peu de maisons dans la Combe des Dames à Périgueux (n° 1). Le n° 2 représente le domaine des Vignes avec son chemin qui descend à La Rudeille. En n° 3 le carrefour de la route des Mazades, où il n’y a qu’un groupe de maisons sur la rue du 19 mars 1962. En n° 4 on aperçoit les fours à chaux, puis en n° 5 le cimetière du Nord. Pour terminer on grimpe à Puyroger (n° 6) tandis que plus loin en 7 on aperçoit la ferme en bas de Chaumézie et en n° 8 les grands espaces de Barbe. Soit un document qui nous démontre bien le caractère rural de cette commune après la libération.

PUYROGER (commune de Champcevinel)

Puyroger

- Un grand saut et me voilà dans le domaine de Puy-Rougier (devenu Puyroger) qui déjà m’adressait un clin d’œil complice lorsque M. Roger Aubisse me faisait découvrir les Vignes et son domaine. Puyroger c’est une ruine qui date du 14° siècle. Lorsque je pense à ces murs âgés de plus de 600 ans, je reste étonné de les voir encore debout. (photo août 1996). La toponymie de Puyroger est simple : c’est la propriété des Rougier qui est devenue Roger au fil du temps…

ferme de Puyroger

- Puyroger c’est aussi la ferme de l’hôpital et ses vastes espaces laissés en pâture pour les moutons. Autrefois tout ce versant était occupé par la vigne. Bien exposée au soleil, elle donnait sans doute du degré à ce vin destiné aux bourgeois de la ville voisine (photo novembre 96 ci-dessous). En 1996, cette image avait un caractère pastoral, mais aujourd’hui, tout semble fini… Ce fut un domaine occupé par Eloi Veyry, son épouse Anne, son fils Georges, sa petite fille Pierrette et par Georges Brème le domestique tous occupés aux travaux de la ferme. Sur le cadastre Napoléonien, on repère un chemin qui mènait de la ferme jusqu’à l’entrée des fours à chaux (face à la rue Coubertin) et disparu de nos jours…

Puyroger et son troupeau

Puyroger et le clocher

- Puyroger se trouve sur une hauteur et domine l’entrée de la commune de Champcevinel. Cette construction sur ce promontoire a peut-être eu une finalité, qui sait… ? Toujours est-il que du cimetière du Nord à Périgueux, on aperçoit bien la bâtisse et au loin le clocher du village qui veille sur ces terres comme un concierge sur un bâtiment…
- Petite histoire sur Puyroger (cliquez sur ce lien)

BONNEAU (commune de Champcevinel)

Bonneau

- Plus loin, voilà Bonneau et sa ferme, avec en toile de fond les habitations de Jarrijoux (photo octobre 1996)

Vue aérienne de Puyroger et Bonneau

- La vue aérienne nous montre cette zone en 1950 (1 Puyroger, 2 Bonneau, 3 Penlèbre). A remarquer qu’un bois venait longer la route juste avant Bonneau et qu’il s’y déroulait dans ces lieux une fête annuelle dans les années 50. On aperçoit aussi quelques cabanes ou abris destinés aux cultivateurs qui passaient de longues journées dans leurs terres. Bonneau a été en 1936 la ferme de Louis Bonnal, d’Elina son épouse, de leurs enfants Angèle, Yvon, Roger et Marcel, tous cultivateurs et métayer de M. Devaux.

propriété de Bonneau

- La ferme de Bonneau (ferme appartenant à M. Bonneau d’après la toponymie) c’est une petite exploitation qui a le mérite de subsister près des maisons neuves qui s’égrènent le long de la route qui mène vers Majoulet. Elle figure d’ailleurs sur le cadastre Napoléonien avec un chemin qui y menait directement depuis le haut de Chaumézie, traversait la ferme pour plonger ensuite en bas de Blanquet.

PENLEBRE (commune de Champcevinel)

 

gentilhommière de Penlèbre

- Nous voici à Penlèbre et son ancienne demeure. Lors de ses voyages à Périgueux, George Sand (1804-1876) aurait fait un séjour dans cette gentilhommière. Elle rendait visite à son amie d’enfance, Félicie Molliet, dont le père était receveur des Contributions Indirectes à Périgueux. Dans l’une de ses lettres elle écrit : "l’air est excellent, le climat tellement doux que je n’approche presque pas du feu, moi qui d’ordinaire y suis toujours fourrée…" et dans une autre missive destinée à son mari, Casimir Dudevant on peut lire : "je suis hébergée dans une maison charmante, au milieu des jardins, dans une situation délicieuse… et dans un air vif qui me donne faim quatre fois par jour… enfin, sous tous les rapports je suis bien au physique et j’aimerais à passer quelques temps ainsi, car j’engraisserais peut-être, comme Félicie…" N’est-ce pas une preuve qu’il faisait déjà bon vivre à Champcevinel ? (photo juillet 1996)

Vue depuis Penlèbre

- "Abandonnant Périgueux dans sa Combe des Dames, après avoir gravi la côte de Penlèbre au détour du chemin qui conduit au bourg, l’on découvre, lascivement offerte au regard, la colline dont les courbes harmonieuses couronnées de verdure sont entrecoupées d’un vallon verdoyant. Avançant doucement, on aperçoit bientôt, joliment campé sur le plateau, le village de Champcevinel, dont le clocher surmonté du coq traditionnel, sert de point de ralliement aux quatre coins de la commune". Ce texte est de Christiane Piboyeu lorsqu’elle a écrit son livre "Champcevinel, le chemin parcouru" en nous montrant cette image (photo août 1996)

vallon de Penlèbre

- De Penlèbre, on découvre cette combe qui va sur Bricard et où les céréales alternent avec les prairies, les bois, toujours veillés par l’imperturbable clocher (photo août 1996).

puits de Penlèbre

- Ce puits de Penlèbre prouve bien que le problème de l’eau a bien existé dans la commune. L’étude des ressources en eau évoquées lors de la visite de Peyrinet et de sa périphérie nous indique bien que ce puits a été recensé. Ce puits avait une profondeur de 11,15m, l’eau se situait à 7,60m et sa température est de 11,3 degrés. (photo octobre 1996)

Penlèbre sous la neige

- Dans sa toponymie Penlèbre serait soit un endroit fréquenté par les lièvres, soit un endroit de pet de lèbre qui est une variété de vesse de loups (champignons). En 1936, Penlèbre comptait quatre maisons avec Jean Valade et son épouse Marie cultivateurs. Puis Louis Constant un retraité, Armand Bost un journalier et son épouse Catherine, puis enfin Pierre Lagrange métayer de M. Valade, son épouse Françoise, sa fille Hélène, sa belle fille Angèle Cavillac et sa petite fille Huguette (source recensement de 1936). En hiver la neige et le froid repose la nature. La campagne semble dormir dans une paix silencieuse. La terre se purifie, la campagne reste calme, troublée de temps en temps par quelques corbeaux enquête de leur nourriture quotidienne (photo janvier 1997)

Vue de Penlèbre de nuit

- Le jour pointe dans le ciel, la nuit est en train de mourir. De Penlèbre, on aperçoit les lumières du bourg qui vont s’éteindre et Champcevinel connaîtra une nouvelle journée (photo décembre 1996).

calvaire de Penlèbre

- Ce calvaire à Penlèbre a été édifié suite au testament laissé par une habitante de Champcevinel, Mme Catherine Chautru épouse Boyer. Au terme d’un testament, la commune doit à sa générosité de cette estimable personne un don de 7500 francs (délibération du conseil municipal du 15 juillet 1875). Sur les côtés de cette croix, portent gravées dans la pierre quelques lignes qui commencent à s’estomper, rappelant le montant des legs et les obligations qui en découlent. On sait que le tiers de la somme fut consacré à la construction des écoles, un tiers à l’agrandissement du cimetière, un tiers aux budgets vicinaux. (photo juillet 1996).

CHAMPCEVINEL - PUY ROGER, BONNEAU, PENLEBRE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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