LE PETIT MAINE, LE MAINE, SAILLANTROU
- Présentation de ma 3° balade
- Maison Rouge
- La Chataigneraie
- Après la visite de la Chataigneraie, là-haut sur le terrier, on redescend pour reprendre le cours de notre balade, celle qui pénètre dans le vallon de Saillantrou. A ma gauche se trouve la butte de Maison-Rouge, à ma droite la route des coteaux, celle qui va de Boisset à Barbe…
- Le Petit Maine constitue une des portes d’entrée de la commune. A vrai dire, la ville de Périgueux se termine ici, par la rue Jean Secret. En 1996, voilà ce que donnait ce lieu-dit, avec à droite la route qui monte vers Borie-Petit. Aujourd’hui, cet espace de verdure n’existe plus, puisqu’il est occupé comme chacun sait par des petites habitations pour les étudiants du pôle universitaire de la ville de Périgueux. (photo octobre 1996)
- Un coup de zoom, me permet de voir ce Petit Maine qui ressemble à une petite ferme abandonnée avec dans le fond des bois qui jouxtent la caserne Ardent du Picq et le pôle universitaire.
- Du haut du Petit Maine, on aperçoit au premier plan le carrefour du chemin du Maine et de la route qui monte vers Borie-Petit. Aujourd’hui, un grand giratoire occupe ce fond de vallon. En quelque sorte, un lieu où la ville est venue manger notre belle campagne. (photo octobre 1996). Plus loin, les hauteurs des Jaures, en direction de Borie-Petit.
- Côté Sud, on aperçoit une combe étroite où la ville de Périgueux s’étrangle entre les hauteurs du Puy Bernard et la rue Jean Secret. Ici encore se termine la ville pour passer le relais à la commune de Champcevinel. (photo octobre 1996)
- Le Petit Maine semble compter de nombreuses années d’existence. Une ancienne ferme, certainement occupé maintenant par des citadins ? (photo octobre 1996)
- Au bas, ce vieux puits dévoré par les ronces signale une trace de vie, peut-être celui d’un ancien jardin, qui s’estompe avec le temps… (photo octobre 1996)
- En repassant quelques temps après, un toilettage des lieux nous permet de voir sa margelle et son système de puisage. L’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux a recensé ce puits pour lequel il a été relevé une profondeur de 7,30 m, un niveau d’eau de 2,36 m et une température de l’eau évoluant entre 7,4° et 9,7°.
- Nous sommes en route pour Saillantrou, via la ferme du Maine. Au bord du chemin, un squash bâti dans ce vallon occupe les lieux, mais aussi une ancienne ferme (ci-dessous) dont on a cherché à conserver son aspect primitif. La toponymie du Maine nous indique qu’il s’agit de la forme occitane d’un manoir, voire d’un château. Cette ferme a été occupée un temps par la famille Jean. Elle appartenait à un pharmacien de la ville de Périgueux…
- Alors que nous sommes fin octobre, il fait doux et des abeilles butinent encore les fleurs de lierre. J’observe ces vaillantes ouvrières, en pensant qu’au stade de la saison actuelle, c’est certainement leur dernière sortie avant les mauvais jours. (photo octobre 1996)
- Cette ferme du Maine est extraordinaire. Je me trouve à peine à 300 mètres de la ville et ici rien ne laisse présager que la ville soit si proche. La nature est verte, reposante, calme et solitaire (photo octobre 1997).
- Vue du vallon qui mène vers Boisset, je cadre une dernière fois cette ferme, son chemin de terre avec en toile de fond les ultimes maisons de la rue Jean Secret à Périgueux.
- Il fait bon dans le vallon de Saillantrou fréquenté par de nombreux promeneurs qui effectuent la traditionnelle boucle en passant par le Maine, Saillantrou, Longueville, le bourg, Borie-Petit, les Jaures et retour. Ci-dessus l’automne amène ses teintes traditionnelles (photo octobre 1996).
- Sur le côté gauche du vallon, un abrupt rocheux renforce le massif forestier de Maison-Rouge. Et là encore l’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux a décelé de nombreuses fissures remplies d’argile et de petites grottes. Il n’est pas impossible que l’Isle ou l’eau, remontait jusqu’ici, il y a des millions d’années…
- Tout le long de ce chemin herbu, on ne rencontre que du bois ou de la prairie et même parfois les deux. Ce chemin a d’ailleurs un temps servi il faut le dire, aux gens de la commune de Champcevinel. Il constituait un raccourci pour rejoindre directement le quartier Clos Chassaing, à Périgueux… (photo septembre 1996).
- Au fond du vallon, blotti autour des bois, se trouve enfin "Saillantrou" avec ses murs de pierres restaurées (photo juin 1996).
- Je poursuis à pas lents ce vieux chemin devenu forestier en direction de Longueville, l’esprit parti dans les rêves par cette belle nature, lorsque soudain des biches prises de panique s’enfuient dans les fourrés, en direction des Granges, objet de notre prochaine visite.
NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient au Maine en 1936.
- Alicot André, cultivateur, son épouse René domestiques de M. Sénillon soit deux personnes.
- Jean Gaston, métayer, son épouse Berthe, ses trois enfants et un domestique Edouard, soit six personnes.
Total : 8 personnes pour deux maisons tous agriculteurs
- En 1936, Saillantrou n'était pas habité semble t-il, mais au recensement de 1901, un certain Albert Chabert cultivateur, occupait les lieux avec son épouse et sa mère.
CHAMPCEVINEL - LE PETIT MAINE, LE MAINE et SAILLANTROU - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Les Granges
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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