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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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24 février 2015

LE PETIT MAINE, LE MAINE, SAILLANTROU

- Présentation de ma 3° balade
-
Maison Rouge

- La Chataigneraie

- Après la visite de la Chataigneraie, là-haut sur le terrier, on redescend pour reprendre le cours de notre balade, celle qui pénètre dans le vallon de Saillantrou. A ma gauche se trouve la butte de Maison-Rouge, à ma droite la route des coteaux, celle qui va de Boisset à Barbe…

le petit Maine et la route des Jaures

- Le Petit Maine constitue une des portes d’entrée de la commune. A vrai dire, la ville de Périgueux se termine ici, par la rue Jean Secret. En 1996, voilà ce que donnait ce lieu-dit, avec à droite la route qui monte vers Borie-Petit. Aujourd’hui, cet espace de verdure n’existe plus, puisqu’il est occupé comme chacun sait par des petites habitations pour les étudiants du pôle universitaire de la ville de Périgueux. (photo octobre 1996)

Le petit Maine

- Un coup de zoom, me permet de voir ce Petit Maine qui ressemble à une petite ferme abandonnée avec dans le fond des bois qui jouxtent la caserne Ardent du Picq et le pôle universitaire.

carrefour du Maine de Champcevinel

- Du haut du Petit Maine, on aperçoit au premier plan le carrefour du chemin du Maine et de la route qui monte vers Borie-Petit. Aujourd’hui, un grand giratoire occupe ce fond de vallon. En quelque sorte, un lieu où la ville est venue manger notre belle campagne. (photo octobre 1996). Plus loin, les hauteurs des Jaures, en direction de Borie-Petit. 

vallon de la rue Jean Secret

- Côté Sud, on aperçoit une combe étroite où la ville de Périgueux s’étrangle entre les hauteurs du Puy Bernard et la rue Jean Secret. Ici encore se termine la ville pour passer le relais à la commune de Champcevinel. (photo octobre 1996)

cour du Petit Maine

- Le Petit Maine semble compter de nombreuses années d’existence. Une ancienne ferme, certainement occupé maintenant par des citadins ? (photo octobre 1996)

Roncier au puits du Petit Maine

- Au bas, ce vieux puits dévoré par les ronces signale une trace de vie, peut-être celui d’un ancien jardin, qui s’estompe avec le temps… (photo octobre 1996)

puits débroussaillé du Petit Maine

- En repassant quelques temps après, un toilettage des lieux nous permet de voir sa margelle et son système de puisage. L’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux a recensé ce puits pour lequel il a été relevé une profondeur de 7,30 m, un niveau d’eau de 2,36 m et une température de l’eau évoluant entre 7,4° et 9,7°.

squash du Maine

- Nous sommes en route pour Saillantrou, via la ferme du Maine. Au bord du chemin, un squash bâti dans ce vallon occupe les lieux, mais aussi une ancienne ferme (ci-dessous) dont on a cherché à conserver son aspect primitif. La toponymie du Maine nous indique qu’il s’agit de la forme occitane d’un manoir, voire d’un château. Cette ferme a été occupée un temps par la famille Jean. Elle appartenait à un pharmacien de la ville de Périgueux…

corps de ferme du Maine

abeille butinant une fleur de lière

 

- Alors que nous sommes fin octobre, il fait doux et des abeilles butinent encore les fleurs de lierre. J’observe ces vaillantes ouvrières, en pensant qu’au stade de la saison actuelle, c’est certainement leur dernière sortie avant les mauvais jours. (photo octobre 1996)

 

La ferme du Maine

 - Cette ferme du Maine est extraordinaire. Je me trouve à peine à 300 mètres de la ville et ici rien ne laisse présager que la ville soit si proche. La nature est verte, reposante, calme et solitaire (photo octobre 1997).

Le Maine vu des lisières de Boisset

- Vue du vallon qui mène vers Boisset, je cadre une dernière fois cette ferme, son chemin de terre avec en toile de fond les ultimes maisons de la rue Jean Secret à Périgueux.

vallon de Saillantrou

- Il fait bon dans le vallon de Saillantrou fréquenté par de nombreux promeneurs qui effectuent la traditionnelle boucle en passant par le Maine, Saillantrou, Longueville, le bourg, Borie-Petit, les Jaures et retour. Ci-dessus l’automne amène ses teintes traditionnelles (photo octobre 1996).

Rochers sur le chemin de Saillantrou

- Sur le côté gauche du vallon, un abrupt rocheux renforce le massif forestier de Maison-Rouge. Et là encore l’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux a décelé de nombreuses fissures remplies d’argile et de petites grottes. Il n’est pas impossible que l’Isle ou l’eau, remontait jusqu’ici, il y a des millions d’années…

chemin de Saillantrou

- Tout le long de ce chemin herbu, on ne rencontre que du bois ou de la prairie et même parfois les deux. Ce chemin a d’ailleurs un temps servi il faut le dire, aux gens de la commune de Champcevinel. Il constituait un raccourci pour rejoindre directement le quartier Clos Chassaing, à Périgueux… (photo septembre 1996).

Saillantrou

 - Au fond du vallon, blotti autour des bois, se trouve enfin "Saillantrou" avec ses murs de pierres restaurées (photo juin 1996).

piste forestière de Saillantroux à les granges

- Je poursuis à pas lents ce vieux chemin devenu forestier en direction de Longueville, l’esprit parti dans les rêves par cette belle nature, lorsque soudain des biches prises de panique s’enfuient dans les fourrés, en direction des Granges, objet de notre prochaine visite.

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient au Maine en 1936.
- Alicot André, cultivateur, son épouse René domestiques de M. Sénillon soit deux personnes.
- Jean Gaston, métayer, son épouse Berthe, ses trois enfants et un domestique Edouard, soit six personnes.

Total : 8 personnes pour deux maisons tous agriculteurs

- En 1936, Saillantrou n'était pas habité semble t-il, mais au recensement de 1901, un certain Albert Chabert cultivateur, occupait les lieux avec son épouse et sa mère.

CHAMPCEVINEL - LE PETIT MAINE, LE MAINE et SAILLANTROU - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Les Granges
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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17 février 2015

LA CHATAIGNERAIE, SON STADE, SA PERIPHERIE

carte la châtaigneraie

- Présentation de ma 3° balade
-
Maison Rouge

- Quittant Maison-Rouge, la balade se poursuit par Peyrinet déjà visité pour rejoindre la Châtaigneraie et son plateau (voir carte). Ce châtaignier* plus que centenaire appartient au domaine de Borie-Petit. Il a résisté à l’assaut des tronçonneuses et appartient au patrimoine local (photo juin 1996).
(*) l’hypothèse de l’ancienneté de ce châtaignier est parfaitement plausible puisqu’une fois de plus la carte Belleyme nous livre ses secrets sur la couverture végétale de la région. A ce sujet, un bois recouvrait le plateau dans un quadrilatère entre les Granges, Les Bouboux, le Clédier, Borie-Petit et Saillantrou. On était alors vers 1780. D’ailleurs, l’origine du nom du lieu-dit (la Châtaigneraie) puise certainement sa source à ce bois occupé ici et jadis par des châtaigniers….

Vieux chataignier entre Peyrinet et les Granges

chemin entre Peyrinet et les Granges

- Aujourd’hui, la plantation du pin constitue la majorité du peuplement forestier. Ce chemin qui s’enfonce dans la forêt fait la joie des promeneurs à pied, à cheval ou en VTT.

stade de la Chataigneraie

camping sauvage à la Chataigneraie

- Le stade de la châtaigneraie (domaine de Borie-Petit) reste un lieu de rencontre sportif et assure en même temps le plein air aux scolaires (photo octobre 1996). En été, c’est aussi un lieu pour le camping sauvage sous les majestueux chênes de l’ex-domaine de Borie-Petit. A noter que ces chênes (sur côté gauche) ont été déracinés lors de la tempête de décembre 1999.

croix de Borie-Petit

- A l’extrémité du terrain, on peut remarquer un calvaire en fer forgé, mais dépourvu de date et d’épitaphe (photo octobre 1996). Cette croix avait été forgée par Michel Besse fils du maréchal de Champcevinel, à la demande de la comtesse de Chasteignier. Aujourd’hui, il ne reste plus de trace de cette croix….

le clocher vu de la Chataigneraie

- Depuis les lisières de Borie-Petit, le clocher continue de veiller sur son territoire (photo juillet 1996). Entre la châtaigneraie et les Granges, un troupeau de limousines (ci-dessous) rumine sous les ombrages alors que le chaud soleil de juillet brille haut dans le ciel (photo juillet 1996)

Limousines à la Chataigneraie

vie grouillante dans un pré de la Chataigneraie

- Au sol, une vie grouillante d’insectes se promène dans les herbes en pleine floraison. C’est une sorte de micro cosmos… A gauche on aperçoit le gymnase alors que le clocher pointe discrètement à l’horizon, du moins pour ceux savent bien observer… (photo juillet 1996)

peuplier à la Chataigneraie

- Ce magnifique arbre situé pas très loin des courts de tennis appartiendrait selon le défunt Monsieur Sudret à une espèce de peuplier. Très majestueux, il domine tout le plateau et reste visible même depuis Sourbarie. Il n’est pas sur qu’il existe encore de nos jours…

le village depuis la chataigneraie

- Depuis les lisières de la Châtaigneraie, je cadre mon appareil photo sur le clocher de la commune et les habitations anciennes, de sorte d’obtenir une vue du bourg comme au temps jadis. (photo novembre 1996).

puits à la chataigneraie

- En élargissant mon champ de visibilité, on remarque un nouveau lotissement et un puits qui a été creusé par le comte de Chasteigner à sa demande (photo novembre 1996). Selon certains témoins, celui serait très profond… sans plus… et aurait servi de ravitaillement pour les métayers du château et pour abreuver leur bétail.

CHAMPCEVINEL - LA CHATAIGNERAIE - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Le Petit Maine, le Maine et Saillantrou
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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12 février 2015

MAISON ROUGE (commune de Champcevinel)

Maison Rouge

- Présentation de ma 3° balade
- Maison Rouge est une ancienne métairie de Borie-Petit. Elle occupe une place stratégique sur un espèce de promontoire dominant le val de Périgueux. Elle était occupée à une certaine époque par la famille Debet. En bas serpente la route des Jaures, qui sert de limite entre la ville et la commune (lire plus bas sur la carte). Au-delà, on aperçoit une espèce de landes, puis la ferme encerclée par le domaine des bois. Maison Rouge selon la toponymie, est une habitation construite avec de l'argile rouge. (photo juillet 96)

Maison Rouge vu du Puy Bernard

- Vue de la rue Marguerite Eberentz au Puy Bernard (commune de Périgueux), Maison Rouge nous offre son patrimoine naturel avec sa grange, ses dépendances, son jardin et ses toits coiffés de tuiles. (photo octobre 1996).

Carte autour de Maison Rouge

l'eau à Maison Rouge

- Près de la façade Est, une ancienne pompe attire mon attention. Celle-ci (du moins son puits), n’est pas répertoriée comme tant d’autres par l’étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux. Seuls en ces lieux, les HLM des Jaures, sont désignés comme foyer potentiel de pollution pour la source du Toulon qui coule sous le plateau ou sous le terrier comme on dit ici et comme nous l’avons déjà lu. (photo juin 1996).

Maison Rouge vu de sous les ombrages

- Depuis le Sud, je distingue mieux les communs de cette métairie restaurée en maison de maître, puis des petits bâtiments qui s’alignent sur les deux côtés de la cour. (photo juin 96).

mare près de Maison Rouge

- Par cette belle journée d’été, je me plais à être seul dans les bois des alentours. Alors que je remonte vers le Nord de Maison Rouge, une mare presque asséchée vient réveiller les paroles d’un certain M. Aubisse. A savoir qu’en dehors des mares naturelles, les autres mares aux eaux terreuses ont été creusées, dans le but de récupérer la terre et les cailloux qui servaient à construire les murs des maisons à une époque lointaine où il n'y avait pas de ciment. (photo juin 96)

piste forestière sous la pinède près de Maison Rouge

- Dans cette pinède entre Maison Rouge et la Châtaigneraie, la lumière du soleil parvient à se frayer un passage à travers la verdure. Ce petit chemin reste un lieu de promenade privilégié pour les habitants des Jaures et de Périgueux si proche. Plus loin il débouche sur les Granges (photo juin 96) que nous visiterons plus tard. Selon la carte Belleyme (parue sous l'ancien régime), une vigne existait au dessus de Maison Rouge, mais sur le versant qui descend sur Saillantrou… Aujourd'hui le domaine des bois a pris le dessus...

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Maison Rouge en 1936.
- Longueville François, cultivateur, son épouse Catherine et leur fils soit trois personnes.

- Léon Debet, cultivateur, son épouse Léonie et leurs cinq enfants soit sept personnes.
Total : 10 personnes pour deux maisons tous agriculteurs

CHAMPCEVINEL - MAISON ROUGE - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : La Chataigneraie
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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27 janvier 2015

BALADE DANS LE VALLON DE SAILLANTROU

- Revenir sur ma 2° balade à Borie-Petit
- Nous sommes rentrés dans la commune de Champcevinel par la route de la Monzie, la côte Durand et celle des Jaures. Aujourd’hui nous poursuivons notre balade en pénétrant dans la commune par la route des Jaures, via le Maine puis Saillantrou.

balade vers Saillantrou

- Belle balade que ce vallon et son plateau que nous allons découvrir. Nous débuterons par Maison-Rouge, pour enchaîner par La Châtaigneraie, le plateau de Borie-Petit au bourg, le bourg vu des Granges, le Petit Maine, Le Maine, Saillantrou et à nouveau les Granges, pour une visite.
- Vous retrouverez d’ailleurs ci-dessus la carte de notre randonnée, avec en rouge la limite entre la ville et la commune, plus quelques repères de lieux-dits que nous avons cités.

lever de soleil à Maison Rouge

- Un matin le décor du jour naissant vient me surprendre du côté de Maison-Rouge. Au-dessus des bois, l’aube et sa lumière annoncent certainement une belle journée (octobre 1996).

le vallon de Saillantrou

- D’une hauteur de Périgueux, je remarque la route qui mène de la rue Jean Secret à Périgueux aux Jaures, puis ce vallon du Maine dont j’aperçois l’extrémité du pâturage de la ferme. D’ici le panorama me dévoile Maison-Rouge, la route qui serpente vers Borie-Petit et qui sert ici de limite entre la commune et Périgueux où je me trouve avec mon appareil photos. A droite, la naissance du vallon du Maine et noyé dans les bois le cèdre de Boisset qui cherche à dominer son territoire (octobre 1997). En somme, une vue de ma balade se dégage sous mes yeux...

Périphérie du Maine

- Près de la ferme du Maine, le vallon se divise en deux parties. A gauche, le petit chemin mène à Saillantrou, alors que devant, je remonte en direction de Barbe et de Boisset. Ici même et sur le versant gauche, les vignes descendaient depuis la ferme Graziani et jusqu’à cette lisière de bois, voilà plus de deux siècles déjà !

CHAMPCEVINEL - VALLON DE SAILLANTROU - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Maison Rouge
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20 janvier 2015

BORIE-PETIT et son château (2° partie)

- Pour lire la 1° partie de cette publication, cliquez sur ce lien.
- L'histoire_de_Borie_Petit (cliquez sur ce PDF)

porte d'accès du pavillon

- La porte d’accès du pavillon (octobre 1996). Ci-dessous le parc et son cadre verdoyant avec la ferme et son château (juin 1996).

cadre verdoyant du château

chemin d'accès à la chapelle

- Au fond de cette allée de noisetiers se trouve l’ancienne chapelle du château au milieu d’un cadre bucolique (juin 1996).

ancienne chapelle du château

 - L’ancienne chapelle de Borie-Petit qui sert de caveau de famille. On peut remarquer en gros plan les deux colonnes d’un temple romain situé jadis dans un quartier du Toulon. Ci-dessous la sépulture au cimetière communal des familles de Crémoux, des familles d’Abzac de Ladouze et des familles du Cheyron de Beaumont (ci-dessous). Toute une génération d’une famille issue de la noblesse et qui a marqué pendant près de quatre siècles l’histoire du village comme celle du château.

sépulture des de Crémoux au cimetière

puits dans le parc du château

- Ce puits (ci-dessus) situé entre la chapelle et le château a été répertorié lors d’une étude du service géologique régional sur les eaux de la ville de Périgueux. Dans la cour du château, un autre puits (ci-dessous) subsiste avec une ancienne pompe à eau, ce qui souligne bien le fait que la commune a été de tous temps à la recherche de l’eau qui manquait au pays…

puits et pompe dans la cour du château

cèdre du château

- En contournant le château, je découvre le cèdre qui cache le colombier et qui de par son âge, pourrait me raconter l’histoire de ces lieux que la noblesse a occupé. (à noter que cet arbre a résisté aux assauts de la tempête de 1999)

Etrier Périgordin

- A côté du château, le manège de l’Etrier Périgordin (ci-dessus en juin 1996) accueille les adeptes du sport équestre. En parcourant ce panneau, ma pensée va vers Jean-Marie Donard qui a été un de mes collègues sous-officier à Périgueux. Je me souviens de l’avoir revu au cadre noir à Saumur beaucoup plus tard…. Depuis, la vie et le temps ont fait leur chemin… Ci-dessous, le manège du club hippique.

l'Etrier à Borie-Petit

ferme du château

- Cette habitation (ci-dessus) était autrefois la ferme de proximité du château. Située près du manège, elle est un lieu où est stocké le fourrage des chevaux et où sont installés les box des équidés.

Vignéras au loin

- Borie-Petit occupe on l’a dit une position sur le flanc d’une colline à 175 mètres d’altitude et au fond de laquelle se situe la combe avec la route d’Agonac. A l’opposé, on aperçoit le château de Vignéras qui semble venir narguer ce vieux repaire noble.

piscine du château

- La piscine privée du château ultime trace de l’ère moderne et de l’occupation de ces lieux.

cèdre et château

- La piscine en partie cachée, le salon de jardin, le cèdre et le pigeonnier qui se marient avec la nature et qui font de cet endroit un lieu privilégié pour des vacances vertes.

parc du château

- Dans ce cadre de paix et de verdure, le cèdre, le château et les poivrières construites lors de la Restauration.

hiver à Borie-Petit

- L’hiver est arrivé avec son manteau de neige. Tout le parc grelotte sous le froid. Le pavillon est visible de la grande allée d’accès. Partout les arbres sont poudrés de frimas. Tout est calme, rien ne bouge, Borie-Petit est lugubre (photos janvier 1997).

parc sous la neige

Images_d'automne à Borie_Petit (cliquez sur ce PDF)
Précisions_de_M. Alain de Crémoux (cliquez sur le PDF)
Borie_Petit_et_sa_périphérie (tempête de 1999)
Les_dégats_autour_de_Borie_Petit (tempête de 1999)

NOTA : Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à Borie-Petit en 1866, puis en 1901 et enfin en 1936.
- 1866 : de Crémoux Pierre-Félix, vicomte, son épouse Eugénie.
- de Crémoux Marguerite, comtesse d’Abzac
- d’Abzac de Ladouze Ulrich, comte, leurs sept petits enfants et onze domestiques (institutrice, homme d’affaires, cuisiner, cocher, femme de ménage, servante, bonne, jardinier, bouvier, domestique) soit vingt et une personnes.
- En 1901 : de Chasteigner André, propriétaire, son épouse Marie, sa fille, son beau-frère, plus huit domestiques soit douze personnes.
- En 1936 : des Grottes Germaine, propriétaire, sa fille Marie de Chasteigner infirmière, plus quatre domestiques (Félix, Elisa, Eva et Claire) soit six personnes.
-  André Puypelat, cultivateur au château soit une personne.

CHAMPCEVINEL – BORIE-PETIT (2° partie) - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : 3° balade dans le vallon de Saillantrou
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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15 janvier 2015

BORIE-PETIT et son château (1° partie)

deuxième balade

- Depuis le bord de la route venant de Peyrinet, j’aperçois le château de Borie-Petit (ci-dessus) avec la masse harmonieuse de ses bâtiments coiffés de toits. La deuxième balade débute ici… Borie-Petit était autrefois une grosse ferme (appartenant à la famille Boudit) achetée par Guilhem de Petit, un bourgeois de Périgueux. (Une borie était une grosse ferme où on utilisait des bœufs, par opposition au travail à la main chez les pauvres paysans).

entrée de Borie-Petit

- On pénètre dans Borie-Petit par cette allée de platanes (photo juin 1996 ci-dessus), de chênes et de châtaigniers, qui d’une saison à l’autre prend des couleurs naturelles (photo novembre 96 ci-dessous).

entrée de Borie-Petit en automne

calvaire de Borie-Petit

- Au coin d’un carrefour subsiste un calvaire. La date partiellement effacée serait du 29 mars 1917. Je parviens à déchiffrer une sorte d’épitaphe : "A nous le souvenir, à lui l’immortalité".

pavillon de Borie-Petit

- Au fond de l’allée et sous la voute des arbres apparait le pavillon, point de passage pour rejoindre la cour intérieure du château (photo juin 1996).

entrée du château

- Borie-Petit ancienne ferme agricole est devenu château bâti sur le haut d’un versant qui surplombe la Combe qui longe la route d’Agonac. Si au cours de la guerre de Cent Ans et des guerres de religion, l’église de Champcevinel a été marquée par l’histoire, on peut dire que depuis le 16° siècle, c’est ce château de Borie-Petit qui a marqué l’histoire et la vie de la commune. L’alignement du pavillon, d’une tour, d’une poivrière avec l’entrée côté Ouest nous donne cette belle image (photo septembre 1996).

côté Sud du château

- Le côté Sud du château et une des poivrières construite sous l’impulsion du vicomte Félix de Crémoux. A gauche, on aperçoit sa majesté le cèdre qui prône dans la cour du domaine.

vu de l'ancienne grille côté sud

- Borie-petit (ci-dessus) vu de l’ancienne grille d’entrée côté Sud (juin 1996). Les girouettes avec les fleurs de lys symbole de la royauté sur le toit du pavillon sont toujours en place (septembre 1996).

girouettes de Borie-Petit à fleurs de lys

colombier de Borie-Petit

- Le gros colombier comme raconté correspond à la possession de 700 hectares de terres au 17° siècle (septembre 1996).

pavillon côté allée et côté cour

- Le pavillon vu côté allée à gauche (juin 1996) et vu côté cour à droite (octobre 1996).

pavillon et enceinte nord-est

- Le pavillon et l’enceinte côté Nord-Est (juin 1996). Ci-dessous l’angle Sud-Est de l’enceinte du château et son pavillon (juin 1996).

pavillon et enceinte sud-est

poivrières côté ouest

- Ci-dessus, les deux poivrières construites sur le côté Ouest du château par la vicomte Félix de Crémoux pendant la Restauration (septembre 1996).

cour du château

cour du château en automne

- Un jour d’automne, la vigne vierge prend toutes ses couleurs dans la cour du château (octobre 1996)

enceinte extérieure vu du club hyppique

- L’enceinte extérieure vue du club hippique (juin 1996) et ci-dessous une vue des communs dans la cour du château (octobre 1996).

communs du château

Attention, cette publication concernant Borie-Petit a une suite à lire lors d'une prochaine édition

L'histoire_de_Borie_Petit (à télécharger)

Décès_de_la_Marquise_Yolande_de_Chasteigner_de_la_Rocheposay (à télécharger) le 02.01.2017

CHAMPCEVINEL – BORIE-PETIT (1° partie) - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : le château de Borie-Petit (suite)
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la deuxième partie de la visite 

6 janvier 2015

PEYRINET et SON MONDE SECRET (Cne de Champcevinel)

 

carte des sentiers de Peyrinet

PINEDES, BOIS, SENTIERS ET DOLINES DE PEYRINET

 

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

- La Quinquérinette

- Aux Granges de Cap blanc

-
La Côte Durand

Le point de notre parcours : (cliquez sur la carte pour agrandir)
- Sur la carte en jaune, limite entre Périgueux et la commune
 Cercle rouge : dolines recencées
- Polygone rouge : ancienne prairie de Peyrinet devenue lotissement

Vignéras en novembre 1996

- Des bois de Borie-Petit je poursuis mon itinéraire pour découvrir sur la colline opposée, le château de Vignéras, véritable balcon surplombant la route d’Agonac qui séloigne au fur et à mesure de mon ascension. On reviendra sur ce domaine de Vignéras lorsqu’on se promènera dans cette contrée, ceci lors de la 3° partie de ce voyage à travers la commune. (photo de Vignéras en novembre 1996)

¨Pareynou vu de Borie-Petit

- On grimpe en remontant le vallon de Peyrinet et au loin, voilà la vieille ferme de Pareynou qui en cette période hivernale démontre une certaine tristesse sous les nuages gris de ce ciel de novembre 1996.

sentier entre Borie-Petit et Peyrinet

- Mais c’est en juin que je découvre la beauté colorée du vallon qui séparait jadis Périgueux de Champcevinel. (sentier entre Borie-Petit et Peyrinet) En cette belle journée, toutes les senteurs de la terre se répandent autour du promeneur que je suis. Seuls, quelques moustiques viennent de temps en temps perturbé cette solitude sous le chaud soleil qui annonce l’été.

conduite de gaz près de Peyrinet

- Plus haut, c’est la rencontre avec les repères et le balisage de la conduite de gaz qui emprunte ce vallon près de Peyrinet. (conduite de gaz) On continue alors à monter au milieu de l’herbe pâle et des fougères vertes qui tranchent sous le ciel bleu de juin. (près de Peyrinet ci-dessous)

Près de Peyrinet

Bruyère sauvage à Peyrinet

- La bruyère sauvage (ci-dessus) toute fleurie et parfumée se mêle à l’odeur des pins. A ma gauche, un sentier se perd à travers les bois de châtaigniers. Je me dirige sur le versant opposé qui me permet de découvrir la toiture du château de Borie-Petit et une de ses tours noyée dans un cadre luxuriant de verdure. (Borie-Petit vu du sentier ci-dessous)

Borie-Petit vu d'un sentier à Peyrinet

sentier près des Landes

- En escaladant cet abrupt je me dirige vers les Landes, un lieu-dit de Périgueux (voir carte en début de publication) limitrophe avec la commune. (sentier près des Landes) Ce sentier rocailleux emprunté par les randonneurs de VTT et de promenade à chevaux traverse une zone pauvre où seuls des petits chênes rabougris et des pins cherchent à grandir dans une zone aride et sans eau.

coupe de bois près de Peyrinet

- Près de Peyrinet, les bucherons ont (coupe de bois) coupé à la fin de l’hiver quelques stères de bois de chauffage. C’est vrai que le travail du bois occupe une grande place dans la vie économique de notre Périgord.

doline pleine à Peyrinet

- A côté de cette clairière, l’eau dormante d’une mare fait miroir avec le ciel. Mais il ne s’agit pas ici d’une mare mais d’une doline pleine dont l’eau s’infiltrera longuement dans les couches de calcaire, pour rejoindre la nappe qui alimente la source de l’Abîme au Toulon.

Près des Landes à Peyrinet

- Je parviens maintenant à rejoindre par les bois la route entre "les Landes" et "Peyrinet", véritable tonnelle où se mêlent les châtaigniers et les noisetiers. Cette route recouverte de castine et vue à la Monzie est maintenant bitumée. Elle sert ici de limite entre Champcevinel et Périgueux. Mais à partir d'ici, je suis enfin parvenu sur le plateau, voire sur le terrier comme disait les anciens de la commune...

Doline aux Landes

- A hauteur des Landes, voici une doline de plus et plus loin (doline des Landes ci-dessus et à la ferme de Valadon ci-dessous) en voici une autre près de la ferme de Valadon, soit des témoins sur l’histoire de l’eau évoqué dans un chapitre précédent. On sait que les dolines sont des creux où l’eau des pluies s’infiltre, à travers les calcaires et par des voies inconnues et compliquées pour rejoindre la nappe du réservoir de l’Abîme. Ici la rencontre de ces creux en est la preuve évidente.

doline à Valadon

PEYRINET (lieu-dit de la commune de Champcevinel)

pacage à Peyrinet

- Je sors des bois pour retrouver cette grande prairie avec un troupeau de limousines en train de paître l’herbe sauvage du plateau. Au fond du pré, j’aperçois une lisière de bois qui plonge entre Maison Rouge et les Jaures. Elle sert aussi de limite entre Périgueux et Champcevinel.

Microcosmos à Peyrinet

- Je me dois de dire que j’ai traversé ce pâturage en juin et c’est impensable le nombre d’insectes que j’ai rencontré dans les herbes, tout comme des papillons d’une certaine beauté digne du film Microcosmos, le peuple de l’herbe...

Peyrinet (1996-2002)

- Aujourd’hui il ne reste plus rien de ce pré, véritable réserve de petites bêtes. Vers l’an 2002, la main de l’homme est venue pour détruire ce monde minuscule afin de construire un lotissement. Voilà des clichés qui témoignent sur l’avant et sur l’après Peyrinet, vu du sol comme vu du ciel… Dommage que ce havre de paix n’existe plus aujourd’hui… (Peyrinet 1996 à 2002)

métairie de Peyrinet

- Sur la route, en direction de Borie-Petit, voilà la petite métairie de Peyrinet dans son style d’époque et qui nous plonge dans le passé. L’impression ici est produite par la solitude, le panorama forestier, la maison endormie dans sa chemise blanche. Près du jardin, se trouve une mare asséchée qui ne vit plus…(mare de Peyrinet ci-dessous) Peyrinet n'a jamais eu d'eau, lorsqu'elle était métairie ! Pas de puits, pas de citerne, puisqu'autrefois, le métayer venait tous les jours au village avec sa charrette et son bourricot, pour se ravitailler en eau dans la grande citerne municipale creusée derrière l'église. En 1901, c'était un certain Jean Bonnet (cultivateur) et son épouse Marguerite qui occupait ces lieux. En 1936, lors du recensement suivant, aucune mention n'est faite sur les occupants...

mare de Peyrinet en hiver

- Peyrinet a une étymologie pas très déterminée. C’est soit un ouvrier de carrières, soit le diminutif du prénom Pierre, soit un lieu où se situait une petite cour empierrée. L’histoire ne nous dit pas laquelle des trois possibilités attestent le nom de ce lieu-dit.

paysage vu de Peyrinet

- A côté de la métairie, une autre prairie me permet de jeter encore un œil sur Pareynou à droite et le Bas Vignéras en bas à gauche (carrefour de la route de Château-l’Evêque), ceci après avoir escaladé un poteau électrique, histoire de prendre un peu de hauteur. (paysage vu de Peyrinet)

route de Borie-Petit venant des Jaures

- Je rentre à nouveau dans les sous-bois de Borie-Petit en empruntant la classique route qui traverse les Jaures, venant de Périgueux. La pinède dégage encore de bonnes odeurs et c’est sur cette note et par cette route que je quitte Peyrinet.

CHAMPCEVINEL - PEYRINET - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : 2° Balade à Borie-Petit
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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29 décembre 2014

LA CÔTE DURAND (commune de Champcevinel)

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier
- la
Monzie

- La Quinquérinette

- Aux Granges de Cap blanc

- En venant du vallon du Foncrose, il existe plusieurs itinéraires pour accéder sur le plateau de la commune de Champcevinel. Il y a d’abord un chemin en castine que l’on a vu partant de La Monzie. Il y a aussi un sentier qui s’accroche au versant et qui grimpe en direction du lieu-dit"aux Landes", un autre enfin qui rejoint la métairie de Peyrinet. Mais pour les usagers motorisés, il existe cette côte Durand (ci-dessous) sur laquelle on vient butter et qui serpente sous les arbres, jusqu’au domaine du château de Borie-Petit.

côte Durand

- Le Maréchal de Champcevinel m’a toujours dit que cette côte portait le nom du Maire, Etienne Durand en l’occurrence, car c’est lui qui au cours de ses mandats (1872-1900), a fait tracer cette voie pour lui éviter de faire le détour par la Combe via le Lac pour rejoindre le bourg et sa mairie, alors qu’il demeurait à Vignéras. Voilà pour l’anecdote… !!! Aujourd’hui, cette voie sert de déviation aux habitants du Nord-Ouest de Périgueux qui travaillent sur Trélissac. Compte-tenu de son dénivelé et de sa largeur restreinte, elle est interdite dans le sens de la descente et est devenue une route à sens unique sur laquelle les cyclistes peuvent se tester.

côte Durand début et fin octobre 1996

Ci-dessus la côte Durand début octobre 1996, puis vu fin octobre 1996.

CHAMPCEVINEL - LA COTE DURAND - © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Peyrinet
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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26 décembre 2014

AUX GRANGES DE CAP BLANC (commune de Champcevinel)

Granges de Cap Blanc

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

-  La Quinquérinette

- "Aux Granges de Cap Blanc", la route d’Agonac déroule son ruban de bitume. Mais la présence toute proche de l’Etrier Périgordin (à cette époque) et du centre équestre "Péri-Cheval" de Foncrose nous permet de faire cette rencontre insolite, avec ce cavalier adepte de la randonnée.

carrefour Cap blanc

- Poursuivant ma marche dans cette combe, je marque une petite pause au carrefour de la route de Château-l’Evêque pour admirer l’immensité du massif forestier de Borie-Petit.

vallon près de la côte Durand

- Plus loin, un vallon avec un pré en longueur monte en direction du plateau de la commune. Des bornes jaunes nous signalent la présence d’une conduite souterraine de gaz sous pression.

Rando aux Granges

- Des hauteurs environnantes et déboisées, on peut apercevoir la zone d’activités économiques des "Granges de Cap blanc", composée d’une entreprise spécialisée dans l’agencement des magasins, du garage Fauconnet et de la scierie Testut vue déjà au pied de la Quinquérinette, lors d’un autre reportage.

le carrefour vers Château-l'Evêque

- En balayant notre point de vue, on découvre le "Bas Vignéras" photographié en automne avec ses couleurs et ses habitations regroupées autour du carrefour et de l’entreprise Donzeaud, spécialisée dans la fabrique des clôtures. Derrière ce petit nœud routier et cette concentration d’habitations, on aperçoit les collines boisées appartenant à la commune de Champcevinel et que nous découvrirons dans la troisième partie de notre longue randonnée.
- Près de la côte Durand, subsiste encore un cabanon avec son jardin d’ouvriers abandonné et dévoré par la végétation et la vigne. A l’intérieur, on aperçoit ce qu’il reste d’une époque où les gens avaient le courage de passer leurs congés, leur week-end ou une soirée d’été dans leur potager pour subsister ou vendre quelques légumes. Je pensais alors à cet abbé Lemire, qui le 21 octobre 1896 avait fondé avec l’accord de Louis Barthou, ministre de l’Intérieur, une ligue française du coin de terre et de foyer. Ici on venait se distraire, cultiver, se retrouver à l’air pur de la campagne. Et puis il y avait la cabane ou la baraque pour partager le casse-croûte du matin, offrir l’apéro à midi, ou manger en famille le soir. C’était tout une époque qui sous mes yeux foutait le camp avec le temps !

jardin aux Granges

CHAMPCEVINEL - AUX GRANGES DE CAP BLANC © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : la côte Durand
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18 décembre 2014

LA QUINQUERINETTE (commune de Champcevinel)

La Quinquerinette

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- la
Monzie

- Cette touffe de coprins noirs d’encre (photo ci-dessus) nous accueille et nous signale que nous sommes en automne. "La Quinquerinette", ce sont deux ou trois maisons construites en 1996 (époque de ce reportage) sur le flanc d’une colline boisée, mais sur laquelle un important vignoble s’étendait au 18° siècle du bas de la route d’Agonac et en remontant jusqu’aux Landes et Valadon. A qui cette vigne de plus de trois hectares pouvait-elle appartenir ? Au châtelain de la Monzie, à celui de Borie-Petit ou à celui de Vignéras ? Mystère ! Mais revenons à notre Quinquerinette par la quelle on pénètre en passant devant la scierie Testut (photo ci-dessous). Tout en montant, on y rencontre quelques villas installées dans un cadre de calme et de paix…

scierie Testut

- La Quinquérinette, du moins sa toponymie vient du verbe requinquer, ce qui exprime une idée de force, d’entrain ou de vigueur. En définitive, ce mot exprime une situation, une petite hauteur ou quelque chose de percher, comme cette maison par exemple dont le cliché date d’octobre 1996.

Villa à la Quinquérinette

CHAMPCEVINEL – LA QUINQUERINETTE © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : les Granges de Cap Blanc
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17 décembre 2014

LA MONZIE (commune de Champcevinel)

la Monzie

- Présentation de ma 1° balade
- Relire l’étape précédente sur le Pigeonnier

- Ici nous sommes à la limite de Périgueux et de Champcevinel. De ce chemin à la Monzie (ci-dessus), on rejoint à gauche la rue des prairies, alors que tout droit, on monte en direction de Cap Blanc, puis de Valadon avec possibilité de rattraper la commune en haut du plateau tout près de la ferme "les Landes" proche de "Peyrinet", une ancienne métairie du domaine du château de Borie-Petit.

Route de la Monzie à Cap Blanc

- Ci-dessus le chemin en castine et son virage en épingle à cheveux qui monte sur le plateau de la commune, pour passer devant le domaine de Cap-Blanc, où jouxtent des chambres d’hôtes "le Logis du Parc".
- La rue des prairies appartient à la ville de Périgueux. Elle se termine par un cul de sac qui démarque la limite des deux communes. C’est donc de cette prairie (ci-dessous) au fond du vallon du Foncrose, que débute la commune de Champcevinel, parallèlement au "Pigeonnier" que nous avons déjà visité et à la route d’Agonac. Ainsi de la ville, nous nous trouvons sans transition dans un cadre bucolique, celui de notre Champcevinel.

La Monzie, sa prairie

Nota : les registres paroissiaux de la commune (1674-1739) nous signalent qu’un sieur de la Monzie (Jean Fayolle) et une dame de la Monzie (Jacqueline Dalby) résidaient en ces lieux.

Le Foncrose à La Monzie

- J’ai rencontré l’unique ruisseau (ci-dessus) de la commune entre les jardins du Pigeonnier et cette prairie de la Monzie. Il s’agit du Foncrose. L’eau y coule claire et un propriétaire retraité me confia sa nostalgie avec une époque où gardons et ablettes s’y pêchaient. Il ajouta qu’une source sortait d’un jardin de ses voisins, ceci à une dizaine de mètres d’ici et que tous les riverains s’étaient attachés à ce ruisseau qu’ils entretenaient le mieux possible. Le bureau de recherches géologiques indique dans son rapport de 1984, que le débit du ruisseau est de 6 litre/secondes à cet endroitet que plus haut à sa source, il est d’un litre/seconde selon les mesures effectuées.
- Cette combe qui longe la route d’Agonac et qui reste une des caractéristiques du relief de la commune par sa longueur et sa profondeur, naît à 219 mètres au Nord de Cornille au lieu-dit "Rouflat". Elle pénètre dans la commune au Sud du Lac Lagraule à 140 m d’altitude et se termine sur les bords de l’Isle (au moulin du Toulon) après avoir quitté ici même Champcevinel à 88 mètres de hauteur, ce qui nous permet d’affirmer que nous nous situons bien sur le point le plus bas de la commune.

Le Foncrose à la Monzie, près de la rue des prairies
- Je poursuis le cours du ruisseau, mais très vite, celui-ci se perd dans le près, étouffé plus loin par un roncier, puis par la vase et des herbes sauvages. Sous un bois et plus loin, ma persévérance fut récompensée par cette découverte, celle de cette source située pas loin de la scierie Testut (voir carte ci-dessus). Au-dessus, subsistait un cabanon en ruine. Je me trouvais sans doute dans un ancien jardin d’ouvrier et en cette année 1996, c’était tout un symbole puisque l’on fêtait leur centenaire d’existence.

source bas Vignéras

Notre photo : La source près de la route d'Agonac, dans un bosquet au pied du plateau de Vignéras.
- Cette combe reste tout de même un sacré mystère. Sur les anciennes cartes on y lit un cours de rivière qui va jusqu’à Foncrose. La rivière a bien existé autrefois, d’autant plus qu’à "La Combe" le lit asséché du ruisseau reste visible. Je me souviens aussi du maréchal de Champcevinel qui me disait qu’autrefois les écrevisses s’y pêchaient et que les paysans y mettaient la bouteille au frais au cours de la fenaison. La remontée sur Foncrose se fera dans mon périple, mais à une autre occasion, lorsqu’on abordera la visite de ce que j’ai baptisé : l’arrière pays. J’ai vu en effet ce ruisseau en crue et il y aura des arguments supplémentaires, pour parler de ce cours d’eau. Un cours d’eau aujourd’hui asséché, certainement du fait que certains canaux du réseau souterrain ce sont sans doute bouchés.

source

En bas de page, la coupe schématique du plateau de Valadon à quelques encablures du Foncrose, démontre la complexité du réseau souterrain.
- Pour l’heure, je sais d’après l’enquête géologique de 1982, que trois autres sources ont été découvertes en aval, qu’un écoulement souterrain très puissant coule sous cette combe voire sous le plateau, que la température de l’eau du ruisseau évolue entre quatre et cinq degrés (12 et 14 degrés pour celle de l’Abîme), avec un débit du Foncrose évalué à 12 litres/secondes au Moulin du Toulon. Le réseau souterrain doit être très complexe. La réponse des sources aux précipitations fut constatée selon l’étude de 5 à 10 jours après les pluies. Il y a aussi des réponses de 12 à 14 jours comme en avril et septembre 1968. Ceci montre que l’alimentation des sources peut provenir des points éloignés de la source, soit de 5 à 10 km en amont. En hiver et lors de forts orages en été, l’infiltration se fait très rapidement puisque la source réagit entre un et deux jours aux précipitations. Pour mémoire et à titre comparatif, le débit en crue atteint au Cluzeau 70 litres/secondes et 460 litres/secondes à l’Abîme.

Coupe géologique sous Valadon

NOTA :  Les archives départementales nous font découvrir qui étaient les personnes qui résidaient à La Monzie en 1936. Nous constatons de nombreux employés de la SNCF (PO), ce qui somme toute normal, vu la proximité du Toulon, quartier à vocation cheminote.
- Thiburce Léon, journalier, son épouse Marguerite et ses trois enfants soit cinq personnes.
- Mespoulède René, employé au PO, son épouse Marie et ses deux enfants soit quatre personnes.
-
 Thémine Victor, ouvrier au PO, son épouse Angéle et ses trois filles soit cinq personnes.
- Bonnet Bertin, ouvrier au PO, son épouse Louise et ses trois enfants soit cinq personnes.
- Maury Jean, menuisier au PO, son épouse Eva soit deux personnes.
- Moutard Roger, soudeur au PO, son épouse Marie-Louise, des deux enfants et ses beaux-parents soit six personnes.
- Gay Louis, retraité et son épouse Eugénie soit deux personnes.
- Aubrun François, menuisier au PO, son épouse Léonie et sa fille soit trois personnes.
- Rebière Roger, manœuvre au PO, son épouse Denise et ses trois enfants soit trois personnes.
Total : 35 personnes pour neuf maisons pour 7 employés au Paris-Orléans

CHAMPCEVINEL – LA MONZIE © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : La Quinquérinette
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11 décembre 2014

LE PIGEONNIER

Territoire cédé en 1828 à la commune

- Relire la publication précédente
- Ce territoire de Périgueux cédé en 1828 à Champcevinel (voir ci-contre), porte comme nom de lieu-dit "le Pigeonnier". Vous ne trouverez pas cet endroit sur la carte de l’IGN, mais il figure bien sur le plan de la commune.
- A cet endroit où se termine la ville et où la campagne débute, j’ai longtemps cherché la raison de ce lieu baptisé ainsi. La toponymie dit ni plus ni moins, que c’est un lieu où se situe un pigeonnier… A force de chercher, j’ai fini par trouver cette ancienne tour sur le territoire de Périgueux, juste à quelques mètres de la limite de Champcevinel (emplacement précisé par une étoile rouge sur la carte ci-dessous).
- Je présume donc que cette ruine en pierres constitue sans doute un clin d’œil avec ce nom de lieu, à une époque où toute cette combe appartenait à la ville de Périgueux. Depuis seule la nouvelle frontière entre les deux communes, a partagé cette agglomération qui a conservé son identité et son pigeonnier.

Carte et lieu-dit du Pigeonnier


Ci-dessus : La route d’Agonac à la sortie de Périgueux et à l’entrée de Champcevinel
- A signaler que sous l’Ancien régime (avant 1789), la route d’Agonac n’existait pas. C’est par la route de Paris qu’on rejoignait Agonac d’après la carte Belleyme. Une route qui se partageait en deux à Sept Fonts, pour rejoindre Chabannes, le lac Lagraule puis Agonac, l’autre filant sur Sorges via Limoges… (ci-dessous la Tour qui domine la combe de Foncrose)

Genre de Pigeonnier

CHAMPCEVINEL – LE PIGEONNIER © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : La Monzie (cliquez ici)
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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9 décembre 2014

1° BALADE SUR UN TRESOR : L’EAU A CHAMPCEVINEL

balade n° 1
- Sur ce lien, vous trouverez la carte qui représente intégralement le territoire baptisé "les faubourgs, ses résidences et Borie-Petit". D’ailleurs on retrouve ci-dessus la photo de ce territoire installé entre le bourg et la périphérie de Périgueux, à l’exception de la partie constituée par cette grande combe qui longe la route d’Agonac et par où je vais débuter mon reportage.
- Un reportage baptisé "Une source, un ruisseau et un domaine boisé, celui de Borie-Petit". Vous découvrirez ainsi le parcours par le Pigeonnier, la Monzie, la Quinquérinette, les Granges de Cap blanc, la route d’Agonac, la côte Durand, Borie-Petit, Peyrinet et ses alentours.

le débouché du Foncrose

- Cette première balade débute par une interrogation et pas des moindres. Comme peut en témoigner la photo ci-dessus, je surplombe la route d’Agonac, juste à la sortie de Périgueux. A mes pieds, se situe un vallon, voire une combe ou encore une dépression partiellement asséchée d’après la carte de l’IGN. De l’autre côté, une colline, celle de Cap Blanc au pied de laquelle jaillit dans le quartier du Toulon à Périgueux, deux sources : celle du Cluzeau et celle de l’Abîme qui assurent la distribution en eau pour la ville et sa périphérie, soit environ pour une population de 50 000 habitants.
- Cette vallée ou ce vallon à mes pieds c’est celui au fond duquel coule le Foncrose, un petit ruisseau au modeste débit. Mais au-delà de cette réalité, une interrogation bouscule mon esprit, comme celle de la place de l’eau sur la commune de Champcevinel, qui de tous temps a constitué un grand problème pour ses habitants. Le nombre de puits et de citernes pour récupérer les eaux de pluie, sont là pour attester le bien fondé de ce sujet sensible pour les anciens agriculteurs et métayers qui travaillaient les terres et élevaient du bétail.
- De mon point de station, tout en connaissant les capacités des sources de l’Abîme et du Cluzeau capables de débiter un fort volume, je me suis posé cette question, alors que si près de moi, deux sources surgissaient sous le plateau de la commune en sortant des entrailles de la terre, ceci sous un débit important.

L’HYDROLOGIE DE LA COMMUNE

- Pour éluder le problème, je me suis penché sur deux documents : celui relatif à l’hydrologie du secteur, grâce à une thèse de M. Von Stempel qui date de 1972 et aussi grâce à une étude de la ville de Périgueux menée en 1983, sur la source du Toulon.

Hauteurs de Cap Blanc

Notre photo : Hauteurs de Cap Blanc d'où se situe sur le versant droit la source du Toulon dont la nappe souterraine passe sous le plateau de Champcevinel.
- Le plateau de notre commune se situe en moyenne bien au-dessus de 200 m du niveau de la mer. Formé de calcaires, ces hauteurs dominent la vallée de l’Isle qui elle s’écoule à 80 m d’altitude. La source du Toulon, selon les études menées jaillit de dessous la terre, soit 40 à 60 mètres au dessous du cours de l’Isle et sans doute bien plus, pour sortir sous pression après avoir traversé plus de 60 m de calcaires crayeux blancs (voir schéma ci-joint).

source de l'abîme
Schéma de la source de l’Abîme : l’eau stockée profondément sous la roche (probablement en dessous du niveau de la mer) jaillit par les six grillons où elle se fait un passage.
- La surface des plateaux de Champcevinel qui domine la source, constituent des innombrables dépressions karstiques, dolines et petits gouffres qui s’infiltrent pour rejoindre soit la nappe souterraine, soit le cours du Foncrose, soit des réservoirs annexes. Toujours est-il que les débits des sources du Toulon attestent de très grandes vitesses de circulation de l’eau souterraine, dont la superficie irait de Périgueux à Négrondes avec pour limite la rivière de la Beauronne à l’Ouest et l’axe Sorges-Sarliac à l’Est.
- Donc on est sur que cette immense nappe souterraine, d’une superficie de plus de 100 km2, coule sous la commune de Champcevinel. Nos anciens ont creusé on le sait de nombreux puits, mais jamais, ils ne sont tombés sur ce fabuleux trésor qui coulait si profondément sous leurs pieds. Car pour y parvenir, il aurait fallu creuser de là-haut sur plus de 260 mètres de profondeur, soit une performance techniquement impossible à réaliser. D’autres parts, les études menées sont catégoriques pour affirmer qu’aucun puits des communes du plateau (Champcevinel, Cornille, etc…) ne semble communiquer avec le réseau de la source du Toulon. Par contre, les neuf dolines recensées entre Cap Blanc et Borie-Petit laissent croire que l’eau coule dans une direction Nord Nord-Est et Sud Sud-Ouest et qu’à cet endroit le réseau souterrain est très actif.

schéma d'alimentation des sources du Toulon
Schéma d'alimentation de la source du Toulon : A remarquer que la nappe souterraine passe bien sous la rivière de l’Isle, ce qui atteste bien de l’importance de sa profondeur.
- Nous aurons l’occasion d’évoquer l’hydrologie de Champcevinel, au travers de notre parcours qui débute à peine par cette présentation.

emplacement des dolines

Notre photo : Carte de la zone de notre balade. A noter que quelques dolines y sont recensées (couleur rouge). En jaune, la limite Sud de la commune.

CHAMPCEVINEL - PREMIERE BALADE © BERNARD PECCABIN
Prochaine étape : Le Pigeonnier (cliquez ici)
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4 décembre 2014

PARCOURIR CHAMPCEVINEL (deuxième partie)

2° partie de Parcourir

- On dit que le nom de Champcevinel sent bon le pâturage. Et comme son nom champêtre l’indique, la commune nous offre bien une terre de paysages composés de coteaux, de près, de champs et de bois. Lorsque l’on prend de la hauteur, on découvre un panorama varié et au lointain sur cette bosse haute de ses 205 mètres, on devine le bourg planté autour du sempiternel clocher. Mon observatoire se situe ici au premier étage du pylône Télécom de Fosse Rouge, soit à près de 250 mètres d’altitude. De ce poste, on embrasse une vue remarquable sur le village et la campagne environnante. Vu de haut et bien que la commune touche sur le Sud de la ville de Périgueux, on a la divine surprise de constater que le relief vient tromper cette apparence de banlieue, puisque notre territoire semble entouré sur cette direction par une véritable couronne de bois. De ces bosquets de La Grange au premier plan, se succèdent ensuite les bois de Chante-Coucou, puis un manteau forestier sur les hauteurs de Penlèbre, Barbe, Maison-Rouge, Peyrinet, Borie-Petit, Les Moussouses, etc… Ainsi sous mes yeux se déroule une partie de ce paysage que nous allons parcourir pour en découvrir les moindres parcelles, sans oublier toutes celles nichées dans les vallons et qui sont invisibles de ce point culminant de la commune où je me trouve. Nous sommes en été de l’année 1996 et sous ce ciel bleu, les arbres, les près, les maisons ont l’apparence de se reposer dans une paix silencieuse.
- J’ai baptisé toute cette vaste zone "Les faubourgs, ses résidences et Borie-Petit". Mais avec du recul, j’aurais pu sans doute l’appeler "entre la ville et le bourg". Mais restons-en sur ma première impression et voyageons ensemble sur la toile, à la découverte de cette belle campagne…

CHAMPCEVINEL - LES FAUBOURGS, SES REDIDENCES ET BORIE-PETIT © BERNARD PECCABIN
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Prochain article :
Balade sur un trésor, l’eau à Champcevinel
 

26 août 2014

LES FAUBOURGS, SES RÉSIDENCES ET BORIE PETIT

- A l’origine, ce territoire constituait une zone de cultures pour les bourgeois de la ville de Périgueux. Limité à l’Ouest par la route d’Agonac, à l’Est par celle de Paris, au Nord par celle que j’ai baptisée route des coteaux, on y rencontre une succession de plateaux aux surfaces ondulées et des vallons descendant sur Périgueux. Les versants et certaines hauteurs sont occupés par les bois, la vigne, les pâturages et la polyculture, mais aussi et surtout par de nombreuses résidences. Ici la ville voisine est venue rompre le calme de cette campagne. Le hameau de La Grange reste le point haut (210 mètres) de cette zone dominée par l’imposant clocher du bourg, mais aussi par le château de Borie-Petit niché sur une colline boisée surplombant la dépression du fond de laquelle on trouve la route d’Agonac.

faubourgs Sud

 Notre photo : Les faubourgs à peine construits sur les plateaux ondulés au Sud de la commune. Au premier plan, le hameau de Majoulet, à droite et au fond on aperçoit le clocher du village (octobre 1996) 

Les faubourgs Sud de la commune

CHAMPCEVINEL - LES FAUBOURGS, SES RÉSIDENCES ET BORIE-PETIT © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire

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