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4 janvier 2017

L’HERBÉTIE (commune de Champcevinel)

L'HERBETIE ET SON CADRE BUCOLIQUE

-  En quittant la Séparie, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour l’avion qui en 1944, s’est crasher sur Borie-Bru. Venant des ateliers du Toulon à Périgueux, l’avion avait bombardé les ateliers. Pris par la DCA allemande, il avait décrit un arc de cercle dans le ciel de Champcevinel, se délestant de ses bombes à la Séparie avant de s’écraser sur Borie Bru.

vu de Prunier depuis le cimetière

- Cette maison qu’on aperçoit depuis le cimetière de la commune juste en lisière de bois, dépend de l’Herbétie pour certains, de Prunier pour d’autres… Elle est le point de liaison entre le bourg et l’arrière pays.

panneaux directionnels

- On peut rejoindre l’Herbétie (ici mal orthographiée) soit par la Borie, soit par la route de la Séparie.

chemin de l'Herbétie

- De toute façon, que l’on vienne d’un côté ou de l’autre, c’est par ce petit chemin qu’on parvient à la grande ferme restaurée de cet ancien fief (photo avril 1997).

l'Herbétie depuis Bureau

- Depuis un champ au Nord de Bureau, on aperçoit l’ancienne maison du docteur Chignaguet, sur le mouvement de terrain. Entre le labouré et le champ de blé, on peut voir le petit chemin herbu qui servait de raccourci pour se rendre à l’Herbétie, en venant du bourg.

entre la Borie et l'Herbétie

- La sécheresse du printemps 1997 empêche les agriculteurs de faire les semailles de la saison. Les terres de l’ex-fief de l’Herbétie attendent que la providence amène de lourds nuages chargés d’eau (photo avril 1997)

chemin d'accès à l'Herbétie

- Et voilà ce petit chemin bordé de haies et qui sent bon le terroir. C’est celui qu’on apercevait depuis Bureau. Trait d’union entre le bourg et l’Herbétie, il a été longtemps utilisé par les paysans du pays.

mare de l'Herbétie

- En arrivant en haut de l’Herbétie, je rencontre cette mare, probablement creusée lors de la construction de la grande ferme restaurée depuis… Dans sa toponymie, l’Herbétie est un endroit qui a appartenu à Herbert, peut-être le nom d’un des premiers propriétaires du coin…

vue sur l'Herbétie en octobre

- On revoit l’Herbétie l’année précédente en 1996, au milieu d’un champ de tournesol. En bas, le chemin de Prunier.

l'Herbétie maison de maître

- L’Herbétie possède aussi comme la Borie ses deux piliers d’entrée, caractéristique des grandes maisons de maître.

façade nord de l'Herbétie

- C’est vrai que les pierres sont anciennes et que cette propriété était qui sait autrefois, la résidence d’un Seigneur, pourquoi pas celui de Messire Joseph du Chassaing de Fombressein seigneur de Ratevoulps dont son nom figure sur les registre paroissiaux entre 1760 et 1792.

ancienne borne

- Sur le chemin qui descend de la Borie, je rencontre cette vieille borne à l’entrée d’une propriété en cours de rénovation, voisine de la maison des Chignaguet.

l'Herbétie Nord

Ancienne maison partie Nord de l'Herbétie. Ci-dessous la cour de l'habitation

ancienne bâtisse de l'Herbétie

- Plus loin, cette deuxième habitation se cache sous les feuillages. En 1936, ces deux fermes existaient avec Charles Fichet agriculteur, son épouse Gabrielle et leur quatre fils. Il y avait aussi Jean Gentrat également agriculteur, son épouse Henriette, sa fille Aline, son gendre François Cuménal et leur fille Suzanne, soit onze résidents.
- Aujourd’hui, ce bâtiment n’existe plus. Détruit, les maçons s’affairent à bâtir du neuf. Ce sont donc les dernières images de ce lieu calme, reposant et où la solitude trouve une place propice pour les randonneurs et les amoureux de la nature.

allée Nord de l'Herbétie

- En contournant la maison, on rencontre ce long chemin d’accès laissé à l’abandon. Cette allée a certainement une histoire, mais très curieusement, elle débouche sur les bois en direction du lac des fées que nous visiterons en allant sur Prunier. Dans le cadastre Napoléonien, cette allée est bien mentionnée et le lieu-dit est orthographié "Lerbétie" sur le cadastre.

maison en construction à l'Herbétie

- Je suis revenu voir le chantier de l’Herbétie quelques mois après la destruction des vieilles maisons. Les travaux avançaient, un nouveau bâtiment prenait naissance. Désormais, il allait appartenir à une autre époque, celle du 21° siècle naissant…

- Relire la 4° partie (présentation de mon parcours sur la commune)
- Présentation de ma 11° balade
-
La Borie, le Bost

-
Bureau, la Séparie

CHAMPCEVINEL - L’HERBÉTIE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Prunier

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15 décembre 2016

BUREAU, LA SÉPARIE (commune de Champcevinel)

RANDO  A BUREAU PUIS A LA SEPARIE (lieux-dits de Champcevinel)

vue depuis La Grange

- Le départ de ma 11° balade se situe au village de La Grange. Et aujourd’hui, je mets le cap sur Bureau, un ancien fief de la commune pour rejoindre ensuite la Séparie.

Vue sur Bureau

- De retour au carrefour entre La Grange et Couture, j’observe cette grande combe cultivée. Ci-dessus sur ma droite, l’Herbétie se fait toute discrète (photo avril 1997). Au lointain le château d’eau sur la commune de Château-l’Evêque.
- Toujours entre la Grange et Couture je découvre Bureau qui cherche à se faire une place. Dire que ces deux lieux-dits (Bureau et l’Herbétie) étaient des fiefs répertoriés sur la carte Belleyme.

lever de soleil sur Bureau

- J’ai découvert un jour d’automne Bureau, lorsque le soleil levant commence à caresser de ses rayons les bâtiments de l’ancienne propriété.

brouillard matinal à Bureau

- De Couture à Bureau, s’étendait un vaste vignoble mais on était qu’au 18° siècle. Les vignes ont disparu mais ce jour-là, j’observais le clocher (au fond à gauche) qui cherchait une fois de plus à tirer on épingle du jeu pour veiller sur son territoire dont il ne voulait perdre à aucun prix le moindre recoin, même malgré ce brouillard d’octobre 1996.

marronnier à Bureau

- Un saut dans le rythme des saisons et me voici revenu à Bureau lorsque le printemps donne à ce magnifique marronnier ses multiples fleurs. Originaire des Balkans, le marronnier peut atteindre une longévité de deux à trois siècles. L’âge de cet arbre ne me préoccupait pas plus que ça. Par contre, l’histoire de Bureau ancien fief m’interrogeait… Bureau figure sur la carte de 1750, mais ne figure pas sur le cadastre Napoléonien, d'où une certaine confusion sur ce lieu-dit.

ferme restaurée à Bureau

- C’était un fief donc une terre ayant appartenu à un Seigneur et travaillée certainement par un vassal. Quel avait été l’illustre Seigneur de ces lieux avant la révolution ? Mystère… Même l’ouvrage de Christiane Piboyeu ne m’apportait pas l’aide espérée. Je pouvais à défaut lire les noms des résidents des différents recensements dont ceux de 1936. Habitaient alors Georges Lescure cultivateur et métayer de M. Valégeas, son épouse Marguerite ses deux fils Ambroise et Fernand, soit quatre habitants.

ancien fief de Bureau

A gauche, le chemin se faufile entre  les dépendances de Bureau,
puis quitte la ferme pour filer vers la Séparie

clocher vu depuis Bureau

- Je quitte Bureau en direction de la Séparie. Curieux, le clocher me nargue ici de la même façon que lors de mon passage à Couture… Dans sa toponymie, Bureau est le nom d’un ancien propriétaire (sans doute Burot ou Burau) dont l’orthographe a été modifiée au cours des ans.

pinède de Bureau

- Plus loin le chemin de terre en direction de la Séparie traverse une pinède.

chemin de la Séparie

Chemin de la Séparie

vue sur l'herbétie et Prunier

- Le chemin ombragé coupe la route qui va du bourg de Champcevinel jusqu'à Prunier. De ce chemin j’aperçois l’Herbétie que nous visiterons. A gauche sur la ligne de crête apparaît une maison qui dépend de Prunier. (ci-dessus)

la Séparie

- Mais dans l’immédiat, je termine mon court passage à la Séparie dont le hameau s’achève par un cul de sac. Au lointain, apparaissent les arbres du château de la Roussie. La Séparie ou la Chéparie est pour sa toponymie un emplacement d’une vigne recépée ou un lieu de résidence d’un tailleur de ceps de vignes.

La Séparie lieux dit

- En 1936, c’était René Chatenet qui y demeurait en qualité d’agriculteur avec sa femme Suzanne et ses enfants Guy et Suzette, soit quatre habitants.

- Relire la 4° partie (présentation de mon parcours sur la commune)
- Présentation de ma 11° balade
-
La Borie, le Bost

-
Bureau, la Séparie

CHAMPCEVINEL – BUREAU, LA SÉPARIE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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L’Herbétie

10 novembre 2016

CLOS FOURNIER ET RÉJAILLAC (Commune de Champcevinel)

 DEUX LIEUX-DITS A VOCATION RURALE

vallon de Réjaillac et ses céréales

Le vallon de Réjaillac et ses maïs

- Lorsque l’on quitte la Borie, il n’y a pas beaucoup à faire pour rejoindre Réjaillac. Réjaillac que l’on peut apercevoir avec son vallon bien cultivé et avec des maïs bien avancés en ce mois d’août 1996. (point 1 sur la carte)

moutons dans le vallon de Réjaillac

- Sous le chaud soleil, les moutons cherchent un brin d’ombre. Si Réjaillac figure sur le cadastre Napoléonien, il n’en n’est pas de même du Clos Fournier.

Rando autour de Réjaillac

Ma rando autour de Réjaillac et mes points d'observation

clos Fournier

Maisons du Clos Fournier

maisons au Clos Fournier

- Nous voici d’ailleurs au Clos Fournier qui longe aujourd’hui cette petite route qui mène vers le Lac Lagraule, puis au Lyonnet (point 2 sur la carte). On rencontre ici de belles maisons mais aussi cette ancienne ferme dont la restauration a été menée avec une certaine réussite. Autrefois, ces lieux ont été occupés par Marie Rousseau cultivatrice avec sa fille Marie et son gendre François Aupy.

scierie Cloarec

Ancienne scierie Cloarec sur les bords de la route du Lac Lagraule

- Et plus loin encore la scierie Cloarec assure la liaison entre Michoux et le Clos Fournier. Ici on débitait le bois soit pour le chauffage, soit pour la charpente, soit pour la menuiserie (point 3 sur la carte). Champcevinel possède on le sait un vaste territoire boisé. Cette scierie trouve ici un cadre idéal pour donner à la fois une vie, un parfum et une activité en harmonie avec la nature. L’odeur du bois et de la sciure se mêlaient avec celle de la campagne environnante… Vraiment je me sentais bien parmi les planches et les billes de bois aux essences si différentes. Ne cherchez pas cette petite exploitation aujourd’hui, elle a disparu du tissu économique local.

scierie au clos Fournier

ancienne ferme Faurie

Ancienne propriété Faurie à Réjaillac

- Un léger retour en arrière et me voilà sur cette petite route qui traverse le hameau de Réjaillac (point 4 sur la carte). Réjaillac se trouve sur une ligne de crête et à cheval sur deux vallons. Cette ferme existe encore dans le bas-Réjaillac, mais son activité n’appartient plus à notre siècle (point 5 sur la carte). Autrefois, Raymond Faurie occupait ces lieux avec Marie son épouse, ses quatre filles Raymonde, Yvonne, Odette, Berthe et leur fils René.

traverse de Péjaillac

Traverse de Réjaillac

réjaillac

Maison restaurée de Réjaillac

- Réjaillac est dans sa toponymie un ancien lieu gallo-romain venant de Réjaillacum. Réjaillac c’est aussi l’histoire d’un hameau dont celle racontée par Christiane Piboyeu. Pendant la Fronde, c’est ici à Réjaillac que le Capitaine de Larivière appartenant à une compagnie d’Infanterie de Monsieur de Bourdeilles a été mis à mort.

Réjaillac et son étang

Côté Ouest de la maison restaurée et son étang

- Dans cette ancienne maison restaurée, le ciel se mire dans l’étang fréquenté de temps à autre par un héron qui cherche ici sa pitance quotidienne (point 6 sur la carte). La route bitumée se termine ici.

clocher vu de Réjaillac

Le clocher de la commune vu depuis Réjaillac

- Du point 7 sur la carte, le clocher de Champcevinel continue de m’épier. Réjaillac est un lieu-dit essentiellement agricole. Le recensement de 1936 nous apporte une certaine physionomie des lieux avec comme habitants Roger Vergonzanne cultivateur et son épouse Anna. Puis il y avait la propriété de Raymond Faurie déjà vue ci-dessus, celle de Jean Buisson un autre cultivateur qui travaillait avec Maria son épouse, Léontine sa fille, Olga sa petite fille. Il y avait aussi Louis Serre et son épouse Marie, Maria Lapeyre métayer de M. Lagarde qui vivait avec ses deux fils André et Marcel, plus un gendre soit au total vingt habitants pour cinq ménages tous liés à l’agriculture.

piste forestière à Réjaillac

Chemin forestier en direction du vallon du Foncrose

- Derrière la maison et son étang, un chemin forestier pénètre dans les sous-bois et descend vers le vallon du Foncrose pour déboucher en bas de Sourbarie, à quelques centaines de mètres de Vigier que nous visiterons ultérieurement. (point 8 sur la carte)

anciens fossés bois de Réjaillac

Ancien fossé, chemin ou ruisseau dans les bois de Réjaillac

- A part ce chemin, on retrouve les bois qui viennent de prendre place lorsque les terres cultivées sont abandonnées. Ce fossé dans ce bois est certainement témoin d’un passé, d’une histoire, d’une vie. Nul ne sait si c’était un ancien chemin ou une limite de propriété, ou le lit d’un ruisseau se jetant au Foncrose ? (point 9 sur la carte)

balbuzard sur Réjaillac

- Là-haut dans le ciel, un balbuzard plane, certainement à l’affût d’un rongeur ou d’une bestiole malade. Plus tard, il rejoindra son aire planquée je ne sais où, probablement dans les profondeurs boisées du Lac Lagraule.
- Relire la 4° partie (présentation de mon parcours sur la commune)
- Présentation de ma 11° balade
- La Borie, le Bost

CHAMPCEVINEL – LE CLOS FOURNIER, REJAILLAC - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Bureau, la Séparie

5 octobre 2016

LA BORIE, LE BOST

VISITE D'UNE ANCIENNE PROPRIETE

entrée et allée de la Borie

A gauche entrée de la Borie, à droite l'allée de la propriété

- La présentation de ma 11° balade étant terminé, me voilà sur un nouveau départ. Ici je suis dans le Champcevinel mystérieux, celui des bois et celui de sa campagne profonde, du moins dans ces années 1996-1997 période pour laquelle j’avais exploré son vaste territoire. J’ai constaté à plusieurs reprises que les grandes propriétés de la région possèdent au seuil de leur entrée deux gros piliers destinés à soutenir un grand portail en fer. Ici ce portail a disparu, certainement victime des intempéries et qui sait, des changements éventuels de propriétaires et de régisseurs. Passé les deux piliers historiques, une allée ombragée me guide jusqu’à cette fameuse ferme qui certainement cache une histoire. (photo avril 1997)

ferme de la Borie

Ferme de la Borie

- L’habitation principale ressemble étrangement à celles que j’ai vues "Aux Vignes" puis à "Barbe" chez les Grazziani Même gabarit, même style, mêmes matériaux, même orientation… Vraiment une étrange similitude existe entre ces trois maisons de maître l’une située au Sud pour veiller sur Périgueux et la grande combe des Dames jadis cultivée, l’autre bâtie en direction du Nord pour veiller sur les hauts plateaux à l’époque déboisés et occupés par la vigne et les troupeaux. Il faut bien se mettre dans la tête, que bien avant la Révolution la paroisse était dépouillée de ses bois ! Donc du haut de la Borie, on pouvait découvrir de vastes terres ensemencées et suivre les laboureurs et les métayers qui travaillaient sur ces pauvres sols.

maison de maître à la Borie

les Vignes et Barbe (corps de ferme)

En haut, ferme de la Borie. Ci-dessus celle des Vignes à gauche et celle de Barbe à droite

la borie et son cèdre

La Borie et son cèdre

- Une borie (bouverie : maison de bœufs) on le sait c’est une grosse ferme, riche, comparée au domaine où le paysan travaillait la terre de ses seules mains et de ses outils rudimentaires.

la borie (commune de Champcevinel)

Gros plan de la ferme de la Borie

- Assurément cette ferme devait autrefois jouer un rôle important. Déjà son nom comme son emplacement sont des signes extérieurs de richesse qui ne trompent pas (photo août 1996). En 1936, le recensement soulignait sa vocation agricole. On y trouvait Gabriel Renaud et son épouse Yvonne, cultivateurs. Henri Beylot maçon, son épouse Ezilda cultivatrice, sa fille et sa belle mère, puis Jean Beylot cultivateur, son épouse Jeanne et leur fille Marie. François Beylot cultivateur, son épouse Angèle et ses cinq enfants, Jean Abriat et son épouse Léontine tous deux cultivateurs, Pierre Lagarde cultivateur, son épouse Hortense et ses deux enfants, André Lagarde cultivateur, son épouse Edith et sa fille et enfin Pierre Lauseille retraité soit un total de vingt huit personnes dans ce lieu-dit, ce qui était déjà conséquent avec huit ménages.

vue depuis la Borie sur Cornille

Vue depuis la Borie en direction des plateaux de la commune de Cornille

- Vers le Nord-Est j’aperçois maintenant les plateaux cultivés de Cornille dont les terres de Rouflat qui appartenaient à un Seigneur. D’ici je domine un vaste territoire et des terres, certainement travaillées et ayant appartenu au domaine de la Borie ou aux fiefs de Bureau ou de l’Herbétie.

semailles à la Borie

Semailles entre la Borie et Réjaillac

- Plein Nord on prépare les terres pour le blé. La mécanisation est là depuis 1960 environ. C’est elle qui a succédé aux bœufs puis aux chevaux…

entre la Borie et Réjaillac

Le blé bien parti à la fin de l'hiver

- Quelque mois après, sur le penchant entre Réjaillac et la Borie, je retrouve d’ailleurs ces mêmes espaces cultivés et avec un résultat prometteur pour le blé. (photo ci-dessus)

le Bost

Entre Fosse Rouge et la Borie, au Nord de Lagrange apparait le Bost blotti en bordure d'un bois

- Vers le Sud-Est je trouve le Bost (lieu dit qui existe déjà du côté de Borie Brut) niché au milieu de la verdure. Autrefois le Bost s’appelait la Font et un filet d’eau d’après les anciennes cartes dévalait pour se perdre dans les terres jusqu’au vallon de Michoux. Le Bost existait de plus sur le cadastre Napoléonien, il faut le souligner…

le clocher vu depuis la Borie

Le clocher vu depuis la Borie

- En descendant de mon belvédère du haut duquel domine encore un cèdre symbole de puissance et de bourgeoisie, je découvre au lointain mon compagnon de route : le clocher A gauche, apparaît Bureau, à droite l’Herbétie.

Réjaillac vu depuis la Borie

Réjaillac au lointain  vu depuis la Borie

- Je jette un ultime regard sur Réjaillac qui s’étire en direction du vallon du Foncrose, mais avant, je tente de dévisager avec mon téléobjectif Sourbarie (198 m de haut), soit légèrement plus bas que mon point de station à la Borie (222 mètres) photo février 1997.

Sourbarie vu depuis la Borie

Sourbarie et le chateau d'eau sur la commune de Château-l'Evêque

- Relire la 4° partie (présentation de mon parcours sur la commune)
- Revenir sur ma 10° balade
- Présentation de ma
11° balade

CHAMPCEVINEL – LA BORIE, LE BOST - © BERNARD PECCABIN
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Prochaine étape : Clos Fournier, Réjaillac

21 septembre 2016

11° BALADE A CHAMPCEVINEL

A TRAVERS FIEFS ET BORIES

onzième balade

11° Balade

- Relire la 4° partie (présentation de mon parcours sur la commune)
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vue de la Grange

- Me voici de retour à mon poste d’observation en train de scruter l’Ouest de la commune de Champcevinel. Noyé dans les bois, le château d’eau de Chancelade surveille les rives de la Beauronne alors qu’au premier plan apparait une ferme de la Grange, puis celle de Bureau et enfin celle de la Séparie (photo août 1996)

carrefour de la Grange

- Je n’ai que l’embarras du choix pour repartir à la découverte de cette nouvelle étape, la onzième en titre, mais puisque la Borie figure en premier lieu, je me dirige vers cette propriété qui constituera mon point de départ. Elle domine d’ailleurs du haut de ses 222 mètres d’altitude la partie centrale de cette zone que j’ai baptisé l’arrière pays.

11° balade circuit

- Après la Borie, on jettera un coup d’œil sur le Bost. Ensuite ce sera la visite du Clos Fournier, puis Réjaillac, Bureau, la Séparie, l’Herbétie, l’étang des fées, Prunier et Vigier, soit un sacré rallye dans ce petit coin peu habité en 1996, l’année de cette rando.

CHAMPCEVINEL - Présentation de ma 11° balade - © BERNARD PECCABIN
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la Borie et le Bost

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7 septembre 2016

MICHOUX ET LA VOIE OUBLIÉE (Commune de Champcevinel)

MICHOUX TERME DE MA 10° BALADE

autour de la palombière

Carte de ma balade. La zone du cercle vide est l'emplacement de la palombière

- La carte ci-dessus souligne notre situation. Le cercle rouge constitue notre lieu de départ depuis la palombière que nous venons de visiter. Il est temps de poursuivre mon chemin avec cette voie oublié qui descend sur ce vallon qui lui-même naît à Cornille pour passer par Foncrose. Je descends et je prends du recul pour prendre cette clairière en photo. Nous sommes dans le vallon que je viens d’évoquer. Au fond, le rideau d’arbre est le passage de la voie qui fait limite avec la commune de Cornille.

la route oubliée

Le vallon du Foncrose et au fond de cette clairière, la voie oubliée
Position matérialisée sur la carte par une flèche rouge

- Je me rends vers ce rideau d’arbre matérialisé sur la carte par une flèche rouge. Pas de doute la carte Belleyme s’avérait exacte. Je retrouvais ici en bas du Lac Lagraule l’ancienne route d’Agonac entre ces deux haies de végétation. Le sol était surélevé pour permettre la traversée de cette clairière aux convois par ce chemin, sans doute aussi pour mieux délimiter les deux paroisses. (photo ci-dessous)

traversée du Foncrose par la route oubliée

La traversée du vallon par la voie oubliée

vers le lac lagraule

La voie oubliée est devenue une piste à l'assaut du Lac Lagraule

- En montant sur le lac Lagraule, l’ancienne voie tentait de livrer un ultime combat face à la végétation et à l’oubli (position de  flèche bleue sur la carte)

piste au lac lagraule

La piste passe derrière les sapins au Lac Lagraule

- Au Lac Lagraule et derrière cette sapinette, le chemin d’antan passait en contre bas dans une espèce de tranchée en direction d’Agonat, via le Lyonnet, comme au bon vieux temps des Seigneurs... La voie longeait ensuite le Pinier, le grand vignoble d’antan de Puy Pouzy, pour rejoindre ensuite l’église d’Agonac (fortifiée et si martyrisée au cours de la guerre de Cent Ans).

vers Michoux

Chemin entre la palombière et Michoux matérialisé par une flèche verte sur la carte

- Je revenais à la palombière pour prendre une piste en direction de Michoux. Belle à l’automne, je la retrouvais triste et dépouilléée en février.

Michoux

- J’avais repéré depuis Fosse Rouge Michoux et sa prairie juchée sur ses 175 mètres de hauteur. Maintenant, j’y étais et j’avoue que le lierre comme les vieux murs témoignaient bien que cette ferme avait été un temps abandonnée.

Michoux (lieu-dit)

Michoux lieu-dit au milieu des bois

- Michoux est un diminutif de Michel, qui pourrait être le père de Michounet ou de Missounet déjà visité près de la voie romaine. En 1936, Michoux était une métairie appartenant à M. Lagarde et occupée par Albert Fluchère, son épouse Madeleine et ses quatre enfants soit six habitants. (photo novembre 1996)

vallon de Michoux

- Je regagne le fond du vallon en laissant Michoux derrière moi et en direction des Chabannes, sous un beau soleil d’automne. (photo ci-dessus)

entre Michoux et Chabannes

Prairie entre Michoux et Chabannes

- Ici tout est calme. De temps en temps un pivert martèle avec son bec un vieux tronc pour extraire quelques larves. Je remonte le versant en direction des Chabanes. Au loin, l’angélus trouble le silence de ette campagne. J’erre encore quelques instants dans cet arrière pays si reposant. Ma randonnée se termine ici et déjà, voilà que la onzième du nom se profile dans mon esprit.
A revoir :
- Descriptif de l’Arrière pays Champcevinellois
- Parcours de ma 10° balade

- Visite de Fosse Rouge

- La table du Pouyaud

- Visite de Sept Fonts, les cailloux et le Sébrat
- Visite Prieuré de Sept Fonts et les Chabannes
- Une halte chez les paloumayres et poursuite sur la voie oubliée

CHAMPCEVINEL – MICHOUX ET LA VOIE OUBLIEÉE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Présentation de ma 11° balade

24 août 2016

LA PALOMBIERE DES CHABANNES (Cne de Champcevinel)

SUR LE TRAJET DE LA VOIE OUBLIÉE
LA PALOMBIÈRE DES CHABANNES

palombières 9

Site des palombières dans une clairière de Chabannes

 - Ce que j’ai appelé la voie oubliée pénètre dans des bois. La vieille route d’Agonac longe la limite avec la commune de Cornille. Soudain le chemin arrive dans une clairière. Ici nous sommes dans le domaine des chasseurs. L’automne est là, la migration des oiseaux bleus va débute (photo novembre 96). Dans le bois les glands tombent lourdement. Une nourriture de choix pour les palombes. Ici les paloumayres ont choisi un chêne avec vue dégagée sur les terrasses feuillues.

palombière

Palombière en haut d'un chêne

palombière 1

- Une fois l’abri conclu, le jour peut se lever. Nos chasseurs assis sur un sac de jute, le fusil chargé, guettent et scrutent les arbres au-dessus de l’horizon en direction du Lac Lagraule. De temps en temps ils gonflent leur goitre, creusent leurs joues et leur bouche, lâchent un ʺcoucoucoucouʺ inspiré. Aucune honte à avoir, il n’y a pas deux palombes qui chantent pareil... En bas, les couloirs recouverts de fougères sont prêts, pour mieux se camoufler pour pièger l’oiseau (photo octobre 96).

palombière 2

- Tchouc, tchouc ! Le récital domestique des glands continue. Puis tout se fige. ʺFiififififi ! ʺ Un cent de palombes fait siffler le brouillard. Les recoulayres redoublent, les appeaux s’agitent et se mêlent au vol. Le cœur des chasseurs s’accélère et dans un plongeon désordonné, les belles se posent.

palombière 3

- Déjà quelques unes se délectent de petits glands, d’autres s’espianguent les plumes, d’autres encore cèdent à la paresse. Dans la cabane, on retient son souffle. Des grappes de grosses palombes, des guirlandes bleues s’étirent parmi les chênes de ce site vraiment aménagé à la perfection, ici entre les Chabannes et le Lac Lagraule. (voir emplacement sur la carte en bas de publication)

palombière 4

- Les chasseurs vivent ainsi ce stress total. Ils savourent ce bonheur qui sème la panique lors de chaque automne. L’ombre de la palombière plane, le virus, la fièvre couleur d’azur de tous les paloumayres amoureux fous du ramier en transit est là. A Chabannes on le sait ! Dans ce coin, à cheval entre Champcevinel et Cornille, près de la voie oubliée, les acharnés tapis dans le vallon et coincés entre les nuages et cette terre aux épais parfums attendent des journées entières l’arrivée des oiseaux.

palombières 10

- On caresse le dos des appeaux, avec des gestes tendres et amoureux. C’est eux qu’on envoie se mêler aux vols. Quand les palombes arrivent, elles voient leurs ʺconfrèresʺ apprivoisés, elles se mettent à planer, elles ferment les ailes, elles tournent... et se posent...

palombière 5

- Chaque année de septembre à novembre, de la Saint-Michel à la Saint-Grat, pour le grand ʺpatracʺ en passant par la Saint-Luc, jour du ʺgrand trucʺ, les chasseurs vivent cette période avec une grande frénésie. Certaines palombes passent, pressées, filant comme des hirondelles. A la veille de la Saint-Luc, les paloumayres du coteau de Chabannes, peuvent parfois voir les vols passer, sans se poser, à leur grand désespoir...
- J’avais beaucoup de respect pour ces amoureux de la chasse et de la nature. Le temps des palombes, c’est une fièvre qui monte, c’est une histoire, une tradition... pour toujours. Je regardais une dernière fois la cime des arbres. Au sol, un squelette d’oiseau gisait, victime de la loi de la nature. (photo ci-dessous)

palombière 7

carte palombière

- Après cet entracte, il fallait reprendre la route, où plutôt cette voie oubliée qui passait ici, mais qui poursuivait son cheminement dans ces bois, en plongeant sur le vallon du Foncrose, pour grimper au Lac Lagraule avant de pénétrer au Lyonnet (commune d’Agonac).

A revoir :
- Descriptif de l’Arrière pays Champcevinellois
- Parcours de ma 10° balade

- Visite de Fosse Rouge

- La table du Pouyaud

- Visite de Sept Fonts, les cailloux et le Sébrat
- Visite Prieuré de Sept Fonts et les Chabannes

CHAMPCEVINEL – PALOUMAYRES DES CHABANNES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Poursuite sur la voie oubliée et visite de Michoux

 

1 août 2016

PRIEURÉ DE SEPT FONTS, LES CHABANNES (Cne de Champcevinel)

DEBUT DE RANDO SUR LA VOIE OUBLIÈE

croix de 7 fonts

Ancien calvaire à Sept Fonts (carrefour route des Chabannes)

- Au carrefour des Chabannes et de la route de Paris subsistait un calvaire en 1996. La prairie derrière, c’est la commune de Cornille. Et comme on le voit sur la carte, ce carrefour est le point de jonction de trois communes (Trélissac, Champcevinel et Cornille).

ferme Van Cappel

Ferme Van Cappel (commune de Cornille) sur la route des Chabannes

- Le Prieuré de Sept Fonts d’après la carte Belleyme se serait situé sur la commune de Cornille, pas très loin de l’actuelle ferme Van Cappel. Si on en croit la carte Belleyme, il se serait même trouvé près du carrefour de la route qui mène au bourg de Cornille. Ce prieuré a une histoire. On y fêtait la Saint-Eutrope.

7 Fonts (cartes)

Ancienne carte avec en bleu, tracé de la voie sur Agonac (cliquez pour agrandir)
A droite carte actuelle (voir emplacement du Prieuré) et carrefour (cercle)
En rouge, points présumés des fontaines de 7 Fonts

mare des Chabannes

La mare sur la route des Chabannes en 1996, presque bouchée aujourd'hui

- En descendant sur Chabannes, la route sert de limite entre les communes de Champcevinel et de Cornille. On y rencontre une série d’étangs dont celui-ci aujourd’hui en partie comblé par la végétation. Il est possible que les étangs du Priaulat, celui ci-dessus tout comme les vallons de part et d’autre de le cette route des Chabannes constituaient les points présumés des sept fontaines (7 Fonts).

vu du Priaulat

Les Chabannes, vue du Priaulat (commune de Cornille)

- Depuis le Priaulat (commune de Cornille), on aperçoit le hameau de Chabannes. Il est possible que des sources souterraines existent sous cette terre labourée… En 1750, ce hameau est répertorié sur la carte Belleyme sous le nom de ʺLa Chabanneʺ.

route des Chabannes

Route venant de 7 Fonts et conduisant aux Chabannes

- La route des Chabannes épouse le tracé de ce que j’ai appelé la voie oubliée. Une route reliant Périgueux à Agonat (en vieux français). Selon la toponymie, Chabannes est un petit hameau composé d’humbles habitations, voire de cabanes.

Les Chabannes

Les Chabannes aujourd'hui construit se termine par une belle chêneraie

- En 1936, on relevait huit habitants, tous regroupés dans une maison, celle de Louis Lafaye, métayer chez Lagarde. Il vivait aux Chabannes avec Marie son épouse, sa fille, ses trois fils, son beau père et sa belle mère.

- Retour sur cette route qui constituait jadis une voie principale de communication. Vers 1750, et en venant d’Agonat, on rentrait dans Périgueux par la rue Limogeanne. Il y a eu ensuite le cours de l’histoire qui a modifié notre réseau. Napoléon d’une part, le chemin de fer ensuite ont contribué à enterrer, puis à oublier cet axe pourtant si fréquenté pendant la monarchie (photo octobre 1996)

Chêneraie des Chabannes

Chêneraie des Chabannes. Ici la route se termine, mais un chemin prend le relais dans le bois

-  L’actuelle route s’arrête net sur une belle futaie de chênes propice à la cueillette  des cèpes.

la voie oubliée

Passage de la voie oubliée dans les bois de Chabannes

- Le chemin des diligences disparait sous les taillis mais reste visible. Il sépare notre commune de celle de Cornille. J’ai décidé de le poursuivre jusqu’au lac Lagraule, pour voir ce qu’il en reste… Mais plus loin une zone de chasse à la palombe, m’incitera à visiter cet endroit que nous verrons une prochaine fois…

A revoir :
- Descriptif de l’Arrière pays Champcevinellois
- Parcours de ma 10° balade

- Visite de Fosse Rouge

- La table du Pouyaud

- Visite de Sept Fonts, les cailloux et le Sébrat

CHAMPCEVINEL - LES CHABANNES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Les paloumayres de Chabannes

8 juillet 2016

SEPT FONTS, LES CAILLOUX, SEBRAT (Cne de Champcevinel)

RANDO AUTOUR DE FOSSE ROUGE

Château d'ean à Fosse Rouge

- Fosse Rouge n’est pas un ancien lieu-dit puisqu’il ne figure pas sur le cadastre Napoléonien. Je me trouve toujours sur le pylône télécom, en mesure de cadrer ce vaste décor avec de gauche à droite le plateau de Borie Brut, Sourbarie, Michoux, (photo ci-dessus) alors qu’au premier plan l’unique château d’eau de Fosse Rouge vient ressusciter les sempiternels problèmes de l’eau que la commune a connu au temps jadis.

le Caillou

Locaux de Radio Périgueux 103

- Je descends de Fosse Rouge pour me rendre aux Cailloux, encore un lieu dit qui ne figure pas au cadastre de 1846. Cette petite maison abritait en 1996 les studios de radio Périgueux 103 qui émettait sur 102,3 Mhz.

Périgueux 103

Les studios de la radio et son antenne en arrière plan

- De part et d’autre de l’entrée, le buis exhale son odeur pénétrante qui se mêle à celle plus légère de la nature environnante. Le buis me rappelle la senteur des églises lors des fêtes de Pâques. D’après le recensement de 1936, le Caillou était habité par Emile Boissavy et son épouse Marie, tous deux jardiniers, soit deux habitants.

001

Anciennes maisons de Sept Fonts avec un maréchal ferrant et
un débit de boisson comme commerce en 1936 et après guerre.

 - Je gagne la route des Piles et me voici à Sept Fonts. D’après la toponymie, c’est un lieu où l’on trouve sept fontaines ou sept sources. En fait il s’agirait de plusieurs résurgences de la même fontaine située près de l’ancien Prieuré aujourd’hui disparu et dont on reparlera. Il faut souligner que Sept Fonts empiète sur les communes de Champcevinel, Cornille et Trélissac.

cadastre Napoléonien

En rouge sur la carte, limites des communes (Champcevinel, Cornille, Trélissac)

- Mais le plus étonnant reste la cartographie de cette contrée qui a évolué au fil des siècles. Le cadastre Napoléonien qui a été achevé en 1846 nous donne des noms de lieux situés à d’autres endroits (voir ci-dessus). La carte de l’IGN selon les années nous livre aussi des noms de lieux qui ont été déplacés comme Fosse Rouge aujourd’hui plus au Nord que la maison des Maligne qui constituait jadis l’unique habitation.
NOTA : voir sur ce lien ma balade au Pouyaud et sur sa périphérie.

carte avant et après l'an 2000

A gauche carte IGN avant l'an 2000, à droite celle de nos jours (2013 en principe)
Le Vignaud est  devenu le Pouyaud.
La pastille rouge est l'emplaement du Pouyaud (cadastre Napoléonien).
La pastille jaune indique les Cailloux, le cercle bleu la zone de Sept Fonts.

signaux à 7 Fonts

- La signalisation m’amène aussi sur Fosse Rouge, Sept Fonts, Sebrat et La Grange. Du haut du pylône télécom pris en 1996, on peut voir les premières villas (photo ci-dessous) qui occupent cette contrée. Selon certains on se trouve à Fosse Rouge, pour d’autres à Sept Fonts... Il n'y a aucune unanimité entre carte, cadastre et signalétique.

Sept fonts

Villas de Fosse Rouge ou de Sept Fonts en 1996 ?

vallon de 7 Fonts

- En automne et comme partout les arbres prennent de la couleur. Ce vallon descend droit jusqu’à la grande dépression occupé par le Foncrose.

001

- Mais pour l’heure je suis dans le vieux Sept Fonts. Ces maisons restaurées sont celles où se situaient autrefois une forge et un café. A Sept fonts on y trouvait en 1936 six habitants. Il s’agissait des Marois avec Vincent maréchal ferrant, Jeanne son épouse débitante de boissons, ses enfants René (également maréchal ferrant), André, Yvonne et Roger.

1974

- Plus tard la forge s'est déplacée vers le Nord (carrefour route des Chabannes et des Piles) avec Michel Besse, fils du maréchal de Champcevinel. A la saison, les vendanges nous liaient au passé de la commune avec un bon repas, conçu de mains de maître par l'épouse du forgeron, qui avait été la cuisinière de Joséphine Baker aux Milandes, lors de ses années de gloire.

1974

Repas de vendanges familial chez Michel Besse, le forgeron de Sept Fonts (1974)

- J’arrive au Vieux Sébrat, un lieu rattaché à un éleveur de chèvres ou encore diminutif du mot sept bras, à rapprocher des sources de Sept Fonts toutes proches (selon la toponymie)…. Au Sébrat vivaient jadis pas mal de monde. On y comptait André Beaudry métayer, Léonie son épouse, ses cinq enfants et Maria Martial sa belle mère. S’y ajoutait le ménage de Céline Chaillat, sa fille Françoise, son petit fils Marcel Desage et son épouse Yvonne soit un total de douze habitants.

 

Sébrat

Maisons du vieux Sébrat

- Je quitte le Sébrat qui constitue un cul de sac, qui descend sur le vallon du Foncrose. Je me dirige vers le carrefour des Chabannes, près de chez l'ancienne maison du forgeron Besse, là où un Prieuré a existé et là où débute la voie oubliée (ancienne route de Périgueux à Agonac).

A revoir :
- Descriptif de l’Arrière pays Champcevinellois
- Parcours de ma 10° balade

- Visite de Fosse Rouge

- La table du Pouyaud

CHAMPCEVINEL - SEPT FONTS, LE CAILLOU, SEBRAT - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape :
Le Prieuré de Sept Fonts et les Chabannes

24 juin 2016

FOSSE ROUGE (commune de Champcevinel)

LE POINT LE PLUS HAUT DE LA COMMUNE

- Fosse Rouge constitue on le sait le point culminant de la commune avec ses 239 mètres. Dans sa toponymie on relève que Fosse Rouge serait une dépression de terrain composée de terre rougeâtre.

Fosse Rouge

Petite route menant à Fosse Rouge

Grange chez Maligne

- Il subsiste ici de vieux bâtiments agricoles. Sur celui-ci, on retrouve la colonne ayant soutenu l’auvent de l’ancienne église de Champcevinel (celle du 16° siècle) à lire sur ce lien. A côté du hangar, une maison construite avec des pierres imposantes et d’une exceptionnelle qualité (photo octobre 1996). Cette ferme constituait autrefois l'unique propriété rurale de Fosse Rouge, appartenant à la famille Maligne.

ancienne ferme de chez Maligne

-  Lors du recensement de 1936, Fosse Rouge ne comptait que trois habitants. Il y avait Guillaume Maligne, Augustine son épouse et leur fils Roger qui a été on le sait le dévoué secrétaire de mairie au cours de la deuxième partie du siècle dernier.

ruches à Fosse Rouge

Ruches de Roger Maligne photographiées en 1996 à Fosse Rouge

- De Fosse Rouge, les abeilles peuvent partir en direction d’un vaste territoire pour butiner les milliers de fleurs que la nature offre à toute saison. Les 40 000 ouvrières d’une ruche ne perdent pas une minute de leur courte vie. D’abord nettoyeuses de ruche, puis nourrices de larves, elles vont successivement fabriquer les alvéoles de cire et garder la ruche avant de pouvoir au 22° jour, butiner les fleurs jusqu’à ce que mort s’en suive…

pylône Télécom

- Le pylone télécom de Fosse Rouge constitue un excellent point de repaire autour de la commune. J’y suis monté à plusieurs reprises, mais à mon très grand regret, jamais jusqu’à son sommet (photo juin 1996).

pylône de Fosse Rouge

- Les photos prises d’ici l’ont été à partir de la première plate forme. Jamais au-delà ne voulant pas me créer de problèmes avec les services de l’Etat, même si à cette époque (août 1996), j'aurais pu tenter de le faire…

point géodésique

Point géodésique de Fosse Rouge, attenant à la base bétonnée du pylône Télécom

- Fosse Rouge on l’a dit constitue le point haut de la commune. On y trouvait le pylône télécom, une radio locale, les ruches du père Maligne, un château d’eau, une colonne de l’ancienne église, mais tout cela c’était en 1996… On y a trouvé de même des pierres du paléolithique, on y trouve enfin la borne qui signale un point géodésique tout comme on l’avait remarquée à Maison Neuve près de la voie romaine. De couleur rouge, elle est enterrée près d’un point d’encrage qui soutient le pylône télécom. On peut la découvrir à l’intérieur de l’enceinte grillagée que j’avais escaladée à plusieurs reprises.

croix de Fosse rouge

- Entre Fosse Rouge et Sept Fonts je rencontre ce calvaire qui cache à n’en pas douter une histoire… peut-être connue de nos anciens…

le vallon du Foncrose vu depuis Fosse Rouge

- Du pylône télécom, je découvre le Nord-Est de la commune avec au lointain les terres cultivées de la commune de Cornille, là où le vallon du Foncrose prend naissance pour encercler tout l’Ouest du territoire (photo août 1996).

Sourbarie depuis Fosse Rouge

- En direction de l’Ouest, Sourbarie se dévoile, puis le château d’eau entre "les Forêts et la Fouillarge", mais là déjà je suis sur la commune de Château l’Evêque, alors qu’au premier plan on distingue des villas du Clos Fournier et du Haut Réjaillac.

serrureri du Lac Lagraule depuis fosse rouge

- Derrière la première ligne de crête, on devine la dépression au fond de laquelle s’étire la Beauronne entre Preyssac et Agonac, puis au premier plan le Lac Lagraule et sa serrurerie.

Michoux depuis Fosse Rouge

- Le soleil joue avec les nuages. Michoux parait bien isolé à côté de sa prairie. Il est temps de partir vers les Cailloux, lieu de départ de ma future rando…

vue aérienne 10° balade (1960)

Vue aérienne en 1960 de Sept Fonts et de sa périphérie.
Point 1 : La Grange, point 2 : Fosse Rouge, point 3 : les Cailloux,
Point 4 : Le Sébrat, point 5 : Château de Sept Fonts (Cne de Trélissac),
Point 6 : Sept Fonts (Cne de Champcevinel), point 7 : les Chabannes

A revoir :
- Descriptif de l’Arrière pays Champcevinellois
- Parcours de ma 10° balade

CHAMPCEVINEL - FOSSE ROUGE - © BERNARD PECCABIN
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Prochaine étape : Les Cailloux, Sept Fonts

21 juin 2016

10° BALADE A CHAMPCEVINEL

SUR LES TRACES DE LA VOIE OUBLIÉE

10° balade

- Relire la 4° partie (présentation de mon parcours sur la commune)
- Revenir sur ma 9° balade

vue de Fosse Rouge

Vue de mon parcours depuis le poste télécom de Fosse Rouge

- Me voici revenu à l’Est de la commune pour un long périple qui débute par ma 10° balade. Pour cela, je partirais de Fosse Rouge, pour me diriger vers les Cailloux, Sept Fonts, le Sébrat, le Priaulat (commune de Cornille), Chabannes et retour par Michoux.

carte Belleyme

Sur cette carte de 1760, on remarque en bleu les limites Est de la commune.
Les Zones cerclées sont les lieux-dits en vieux français.

Les points rouges constituent le tracé de la voie oubliée (Périgueux-Agonac),
route qui prenait naissance à Sept Fonts, près de la maison Besse qui constituait
l'emplacement de la dernière forge du village du 20° siècle. 
Remarquez le rectangle tracé en gras et de couleur rouge qui marque le prieuré de Sept Fonts

- Dans ce secteur j’aurais à cœur de partir à la recherche de la voie oubliée, celle qui reliait Périgueux à Agonac en passant par Sept Fonts, les Chabannes et périphérie du lac Lagraule, pour déboucher au Lyonnet et rejoindre l'église de ce village. Nous visiterons aussi un poste de chasse à la palombière et de nombreux autres vestiges de ce temps passé.

CHAMPCEVINEL - MA 10° BALADE - © BERNARD PECCABIN
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Prochaine étape : Fosse Rouge

12 juin 2016

PARCOURIR CHAMPCEVINEL (quatrième partie)

L’ARRIERE PAYS (Commune de Champcevinel)

titres

Les lieux-dits de l'arrière pays (Commune de Champcevinel)

zone de l'arrière pays

L’arrière pays c’est toute la zone à l’intérieur de ce polygone rouge.

- "Lorsque je suis en bas de la côte Durand, l’arrière pays Champcevinellois c’est l’angle formé d’une part par la route d’Agonac et d’autre part par la transversale qui rejoint la route de Paris après avoir coupé le bourg et le village de la Grange. (voir carte détaillée ci-dessus). L’arrière pays c’est une succession de coteaux symétriques à ceux des faubourgs parcourus lors de la deuxième partie de ce reportage. Leur point commun, c’est de dévaler tous en direction du Foncrose dont le vallon prend naissance à Cornille près du lieu-dit "Rouflat" et qui encercle le secteur Ouest de la commune de Champcevinel.
- Curieusement on ne rencontrera pas de châteaux sur ces terres marquées pourtant par les Seigneurs qui possédaient deux fiefs dont celui de Bureau et de l’Herbétie. Forestier, rural et pastoral, l’arrière pays constitue un vaste territoire de chasse et un lieu de découverte idéal de la nature et de cette forêt, véritable station d’épuration qui joue un rôle capital dans l’assainissement de l’air. Ici la forêt est parfois épaisse. Des hommes ont commencé à faire des trouées et dès qu’un coin est défriché, une maison ou une ferme s’installe, formant le noyau autour duquel vient s’agglomérer un hameau comme celui des Moussouzes, de l’Herbétie, de Réjaillac ou de Chabannes pour ne citer que les principaux. Au-delà du vallon du Foncrose, le terrain monte en direction du Nord. Emergeant d’un océan de bois, Sourbarie se campe alors sur un plateau parsemé de villas, de fermes abandonnées, de près et de bosquets. A l’opposé, le lac Lagraule se cache sous les bois de chênes, de pins et de châtaigniers. Un monde grouillant de vie s’abrite dans les profondeurs des fourrés où les fleurs, les mousses, les lichens et les fougères font la joie des promeneurs, sans parler des champignons qui poussent ici comme ailleurs, lorsque le temps tiède succède à de larges averses ou lorsque la chaleur d’automne chasse les brouillards matinaux.
- L’arrière pays champcevinellois, véritable poumon communal constitue en définitive un patrimoine naturel où les hommes et les animaux vivent mystérieusement. Placée à l’écart des éléments perturbants, cette zone sauvage aux nombreux vallons, aux versants boisés, aux combes recouvertes de prairies permet aux chasseurs et aux promeneurs de trouver un havre de paix et cela chose étonnante, juste à quelques encablures de la bruyante agglomération périgourdine…"

arrière pays vu de fosse rouge

Lorsque je découvre cet océan de bois depuis mon observatoire de Fosse Rouge, je reste émerveillé et surpris par le fait de trouver une telle étendue si proche de Périgueux. L’arrière pays, tel que je l’ai baptisé c’est à la fois l’inconnu et un mystère à parcourir enfin, avec ses vallons, ses clairières et ses hameaux perdus dans cette verdoyante nature (photo octobre 1996)

piste près du lac Lagraule

La vie cachée de l’arrière pays avec cette piste forestière près du Lac Lagraule avec ses taillis où alternent pins, châtaigniers, chênes et fougères (photo octobre 1996).

CHAMPCEVINEL – L’ARRIERE PAYS, PRESENTATION - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Présentation de ma 10° balade

26 août 2014

L'ARRIERE PAYS

- Il tire son originalité par une grande dépression qui nait sur la commune de Cornille, pour se diriger ensuite en direction du Sud-Ouest et mourir sur le quartier du Toulon à Périgueux. L’arrière pays (tel que je l’ai baptisé) est limité à l’Ouest par la route d’Agonac, au Sud par notre route des coteaux, à l’Est par la route des Piles. Sur ces vastes territoires on y rencontre un semblant de symétrie de relief à celui de la zone des faubourgs, avec une succession de plateaux partant de la transversale des coteaux pour tomber tous sur cette grande combe, curieusement asséchée mais parsemée de prairies. A l’extrême Nord, une ligne de crête boisée sert grossièrement de limite avec les communes de Château-l’Evêque et Agonac. A noter que l’arrière pays possède le point culminant de la commune avec 239 mètres à Fosse Rouge, 200 mètres au Lac Lagraule et à Sourbarie. Peu de cultures dans ces zones, quelques pâturages, des exploitations abandonnées, mais beaucoup de bois et de taillis. En somme une région isolée, calme, essentiellement à vocation rurale et forestière, lieu privilégié de randonnées, de chasse et de découverte de la nature.

l'arrière pays Champcevinellois

Notre photo : Le lac Lagraule, noyé dans les bois de l’arrière pays (août 1996)

l'arrière pays

CHAMPCEVINEL - L’ARRIERE PAYS - © BERNARD PECCABIN

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