DE SOURBARIE AU VALLON DE VIGIER (commune de Champcevinel)
FIN DE MA VISITE A SOURBARIE
- Revenir sur ma 11° balade à Champcevinel
- Le parcours de ma 12° balade à revoir
- Visite du Lac Lagraule (commune de Champcevinel)
- Visite du Lac Lagraule et la Fouillarge (en route vers Sourbarie)
- Promenade à Sourbarie
Panorama vu depuis Sourbarie (côté la Bonnélie) sur les hauteurs de Trélissac
- Depuis la route d’Agonac (point 1 sur la carte ci-dessous) et à hauteur de la Bonnélie, on bénéficie d’une belle vue sur Réjaillac et la Borie. Sous une belle journée de novembre, les arbres ont pris une couleur de rouille.
Pour suivre mon itinéraire du jour
- Sur le coteau de Sourbarie, il n’y a plus de fermes en activité hormis celle des Nabat, famille d’origine bretonne. Nous sommes en 1996 et il subsiste quelques bâtiments témoins d’un passé agricole, qui s’effrite au fil des jours... (photo ci-dessus). Avant la révolution, le plateau était entièrement recouvert de bois, le hameau se situant plus à l’Est de son emplacement actuel, là où précisément, j’avais rencontré de nombreuses mares (creusées pour construire des habitations).
- Je quitte maintenant Sourbarie par cette voie usagée (ci-dessus) qui descend à pic vers la dépression appelée le vallon de Foncrose, voire celui de Vigier...
- Avant de disparaître sous les arbres, je lève la tête pour scruter l’horizon. Le clocher du bourg est toujours là. Au téléobjectif je distingue mieux sa position et sa place privilégiée au milieu de cette ligne de crête. Je songe aux épisodes de la guerre de Cent ans et à ces moments difficiles où les gens se réfugiaient dans cette église pour se protéger de l’envahisseur anglais et des traitres du roi de France comme Archambaud VI et le capitaine d’Auberoche qui semèrent la terreur dans tout le pays en pillant et en massacrant ce peuple paysan (photo décembre 96).
- Le chemin goudronné a retrouvé en descendant sa vocation rurale, pour devenir un sentier (ci-dessus) ou presque.... Il longe des prairies abandonnées, des terres avec des versants où les moutons ne viennent plus brouter les herbes sauvages.
- Le petit chemin quitte alors la pinède et traverse ici le grand vallon (voir carte en haut de cette publication). J’aperçois là-haut la demeure de Sourbarie juchée sur son plateau haut de ses 200 mètres.
- En prenant du recul, le grand angle me permet de faire une petite synthèse. A mes pieds le vallon de Sourbarie que je viens de quitter, derrière moi celui qui monte vers Prunier et au centre de ce carrefour : un arbre mort (noyer). C’est ainsi que j’ai baptisé ce rond point rural le carrefour de l’arbre mort.
- C’est vrai que l’emplacement de ce noyer au carrefour de ce vallon n’est peut-être pas le fruit du hasard, mais bel et bien la volonté d’un fermier ou d’un métayer qui a décidé en son temps de matérialiser ce point de rencontre par cet arbre devenu symbolique.
- Au téléobjectif, la villa de Sourbarie a fière allure de mon point de station au fond du vallon. On l’aperçoit campée dans un décor sauvage où alternent arbousiers, genévriers et ronciers (photo janvier 1997).
- Un an après, au mois de juillet je me suis trouvé de passage dans ce carrefour des quatre vallons. Ma surprise fut grande de constater que mon arbre mort donnait encore quelques signes de vie, avec un feuillage vert bien que restreint... Sur le côté gauche le chemin champêtre remontait toujours en direction de Sourbarie...
- D’ailleurs sur ce chemin le soleil avait peine à pénétrer les pins, chênes et châtaigniers, lorsque celui-ci négociait son ascension vers ce hameau perché au Nord de la Commune.
- A la fin de l’été, la grande dépression semble calme. Seuls des papillons, des abeilles et des insectes peuplent la prairie. Un balbuzard me lance un cri, comme s’il m’interdisait de pénétrer dans son territoire de chasse. Le vallon négocie ci-dessus son angle en direction de Cornille (point 2 sur la carte). Au fond et sur le versant droit, un grand sapin : c’est la Roussie. Perdu à gauche, un cèdre qui se dégage de la masse boisée : c’est Borie-Brut !
- Je suis descendu jusqu’à la lisière du bois que le vallon traverse (point 3 de la carte). A 200 mètres derrière moi se trouve la route descendant de la Borie et qui monte à l’assaut du Lac Lagraule. Devant moi s’étend un nouveau havre de paix, juste à quelques encablures du Bas Réjaillac et du Lac Lagraule. Ici c’est le fond du vallon, son extrémité découverte, mais aussi le Champcevinel caché, isolé, oublié...
- Je suis revenu en hiver dans ces lieux retirés. Pas très loin du carrefour de l’arbre mort, un cavalier faisait sa promenade. Il passait là, comme autrefois les Seigneurs de Bore-Petit, Borie-Brut passaient pour visiter leurs terres et surveiller aussi leurs métayers.
- Au téléobjectif je distingue Touvent recouvert autrefois de vignes jusqu’à la Roussie. Au sommet, le sapin et le cèdre de Borie-Brut trahissent l’emplacement de cet ancien repaire noble. Uun petit voile de fumée voile l'atmosphère, certainement un habitant qui brûle des végétaux...
- La magie de mon appareil restitue ci-dessus le décor tel que mon œil le découvrait, avec la prairie du vallon de Vigier, veillé par Borie-Brut perdu au lointain (photo janvier 1997). J’arrive au terme de cette balade, la 12° de ce long reportage.
CHAMPCEVINEL - SOURBARIE - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Présentation de ma 13° balade