PAREYNOU (commune de Champcevinel)
MA RANDO A PAREYNOU
- Revoir ma 8° balade (son parcours)
- Pour rejoindre Pareyrou, je décide de monter par le chemin des écoliers (point 1 sur la carte). En vérité il s’agit d’un chemin de terre qui montre droit à travers un bois. De 101 mètres au bord de la route d’Agonac, je vais me retrouver à la côte 164 mètres, soit un surplomb qui domine le vallon du Foncrose. En bas de Pareynou et face à la côte Durand se tient cette petite villa bâtie dans une clairière verdoyante. Aujourd’hui l’air frais de l’automne et du vallon semblent m’annoncer la fin des beaux jours (photo octobre 1996).
- Si on perce les mystères des bois qui longent cette villa, on attrape vite ce chemin de terre qui grimpe sur la ferme de Pareynou, soit un lieu dit qui se trouvait au cadastre Napoléonien (photo octobre 1996). On y rencontre même à la belle saison des cèpes que les limaces dévorent en toute quiétude (photo octobre 1996). Pas loin, une zone recouverte de petits chênes et bien exposée, semble propice à la pousse des truffes.
Ferme de Pareynou
- Pareynou dans sa toponymie était un lieu où se trouvait jadis un tailleur de pierres, ou peut être encore un diminutif de Pierre. La ferme est construite sur l’extrémité d’une crête. (photo octobre 1996) En arrivant sur la propriété, une vache et son veau blanc m’accueillent tandis que les chiens prévenus de ma visite n’arrêtent pas d’aboyer (photo octobre 1996). En 1936, le recensement m’indique quatre habitants avec Julien Pacaud un chauffeur de taxi, son épouse Jeanne et ses deux filles Paulette et Janine. En somme un hameau sans agriculteur dans l'entre deux guerres...
- Après avoir traversé la ferme, le zoom me permet de fixer Borie-Petit, son pigeonnier et son cèdre qui se confond avec les bois environnants (photo ci-dessus octobre 1996).
- Je quitte la ferme de Pareynou envahie par une multitude de reliques de pièces agricoles en empruntant le chemin en direction de Puyfaucon (photo septembre 1996). Cette piste forestière (en face du point 3 sur la carte) descend sur Foncrose. Elle a reçu cette nuit sans doute, la visite des sangliers. Ils ont retourné la terre à la recherche de petits rongeurs, de plantes à bulbes ou à la saison de glands et de châtaignes (photo ci-dessous de mars 1997).
Pareynou et son corps de ferme vu depuis la périphérie de Peyrinet (juillet 1998)
- Autour de Pareynou il y a de magnifiques bois de chênes (point n° 2 sur la carte) et de châtaigniers, favorables à la pousse des champignons. Ici tout est calme, la nature repose en paix, dans une solitude troublée par les chants des oiseaux ou par les véhicules qui passent plus bas sur la route d’Agonac (photo octobre 1998).
- Avant de quitter ce chemin de Pareynou (point 3 sur la carte), j’aperçois au lointain le clocher qui veille. En face je distingue soit le Clédier soit les Bouboux (photo mars 1997). Un coup de zoom effectué lors d’un précédant passage en septembre me permet de comparer à la fois l’écart des saisons en terme de végétation et l’échelle des distances réelles, puis réduites ensuite par la manipulation de mon téléobjectif (photo septembre 1996).
CHAMPCEVINEL - PAREYNOU - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Visite de Puyfaucon