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  • - "Parcourir Champcevinel", c’est découvrir la totalité de son territoire avec sa nature, ses monuments, ses espaces, ses châteaux, son histoire, sa géographie, sa toponymie et bien d’autres informations d'avant le 2° millénaire. (blog en construction)
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28 mai 2015

5° BALADE A CHAMPCEVINEL

5° balade

DOUCE CAMPAGNE CHAMPCEVINELLOISE

- Revenir sur ma 4° balade
- Me voilà revenu pour ainsi dire à la case départ, côté Sud de la commune. Nous sommes rentrés déjà dans la commune par la côté Durand, par Cap Blanc, puis par les Jaures et enfin par la route du clocher (avenue du 8 mai 1945).

les mazades

Le hameau des Mazades vu depuis les hauteurs de Périgueux (novembre 1996)

- Aujourd’hui nous allons découvrir la voie communale n° 4, appelée route des Mazades ou encore route de Penlèbre. Mais force est de constater que ce chemin devenu route, avait pour but de relier la ville de Périgueux au village de Lagrange, qui constitue le deuxième hameau de la commune de par sa superficie et de par sa population. D’ailleurs le cadastre Napoléonien de 1820, indique bien que cette voie s’appelait chemin de Périgueux à Lagrange.
- Nous allons partir par les Mazades pour découvrir toute sa périphérie mangée plus ou moins par la ville débordante. Puis nous passerons par Chaumézie, Puyroger, Bonneau, Penlèbre, Majoulet et Couture qui sera le terme de cette cinquième balade. D'illeurs un panneau indique biennotre itinéraire, àconditin de le lire de bas en haut...

parcours de ma 5° balade

CHAMPCEVINEL - MA 5° BALADE A CHAMPCEVINEL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
Cliquez ici pour retrouver la page accueil de "Parcourir Champcevinel"

Prochaine étape :
Les Mazades

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19 mai 2015

DE BRICARD A BEAUSOLEIL (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :
- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960)
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset
-
Barbe

- Longueville et les Jarthes

rue Majoral Fournier

La rue majoral Fournier devenu une voie périphérique du bourg

- Et voilà la dernière portion du parcours de ma quatrième balade. Celle qui me conduit de Bricard jusqu’à Beausoleil, tout en évitant le bourg. D’ailleurs sur cette photo ci-dessous, on revoit quel était l’environnement de cette contrée en 1960 (photo aérienne). Un bourg et toutes ses maisons rassemblées autour du clocher, bien éloignées de Bricard et de cette rue qui est devenue depuis celle du Majoral Fournier.

Vue aérienne de Bricard à Beausoleil

- En arrivant à ce calvaire (photo octobre 1996, ci-dessus), on peut soit rejoindre le bourg par la gauche, soit continuer sur Beausoleil par la droite.

croix de Bricard

- En montant côté gauche, on arrive alors à l’atelier du charpentier-menuisier de la commune. Ici c’était l’atelier de Charles Sudret. L’homme qui faisait les cercueils, les meubles, sans doute les roues et bien sur les charpentes de cette époque. Entre le maréchal de Champcevinel et le menuisier, il existait une collaboration pour ces deux artisans dont l’un bien sur travaillait le bois, l’autre le fer. Souvent Charles Sudret mobilisait du monde pour livrer les cercueils aux domiciles des défunts. Et quand il s’agissait de partir au Lac Lagraule ou à Cul de chien, ce n’était pas une partie de plaisir... Et pourtant, à cette époque de l’entre deux guerres où la solidarité restait le maître mot, toute expédition si l’on peut dire s’achevait par un bon casse croute et de bonnes bouteilles.

Menuiserie de Charles Sudret

- L’ancien atelier de menuiserie de Charles Sudret

- Le bourg ramassé autour du clocher nous livre aussi ses secrets. Aux archives départementales, le recensement de 1936 nous apprend qu’il y avait seize maisons, treize cultivateurs déclarés rassemblant 63 personnes au total.
Les_anciens_habitants_du_bourg_de_Champcevinel (cliquez sur ce PDF)

Touvéras

- Vu de Fosse-Rouge, on distingue une partie du lotissement qui longe la rue du Majoral Fournier et les Touvéras, jadis occupée elle aussi par la vigne et ceci depuis les Jarthes (photo août 1996).

Vieux-Bricard

La vieille ferme des Marquet, ultime vestige avec la passé agricole de la commune

- Bricard est un lieu-dit qui existait déjà sous Napoléon. Le cadastre de 1820 en témoigne. Aujourd’hui, Bricard a pris le nom de Vieux-Bricard, pour se différencier des villas environnantes. Car c’est ici que se situait le poumon de cette propriété où vivait Martial Marquet cultivateur, avec son épouse Marguerite. De cette union naîtra Théodore qui prendra la succession agricole. En se mariant avec Julienne Dutheil, ils auront deux enfants (Gilbert et Paul). La toponymie de Bricard nous indique qu’il peut s’agir d’un endroit où résidait un homme un peu fou où d’une personne ainsi surnommée.

Touvéras bas

- Du bas de cette combe à Touvéras, je distingue les maisons de Mazoulet. Ce chemin en castines, qui part du bas du chemin de Jacquou, nous amène à Penlèbre et aux Basses Mazades (photo août 1996).

clocher vu de Bas Touvéras

- Les mouvements du relief me permettent de jouer avec le clocher dans ce vallon de Bricard d’où Claude Philippon décollait en ULM (photo août 1996), de par une piste aménagée sur la prairie.

ferme de Touvéras

- Dans cette ferme des Touvéras habitaient Louis et Marie Rebière, des métayers de M. Simonet qui ont eu Claude et Claudette, . Claude restera une ancienne figure de la commune comme garde-champêtre et cantonnier de Champcevinel. Les Touveras dans sa toponymie signifient un lieu en bordure d’un champ qui n’est pas labourée. Et comme Bricard, c'est une vieille ferme qui figurait déjà sur le cadastre de la commune en 1820.

écureuil surpris à Beausoleil

- Je poursuis ma route sur Beausoleil. Cet écureuil m’a tellement surpris, que j’en ai tremblé provoquant ce flou d’image bien involontaire. L’écureuil vient ici pour décortiquer les pommes de pin en les tenant entre ses doigts et en les faisant tourner devant ses dents pour dégager les graines qu’il affectionne (photo octobre 1996).

biches à Beausoleil

- Un après-midi d’octobre, entre Couture et Beausoleil, ce sont trois biches qui attirent mon attention (photo octobre 1996).
- L’histoire de Beausoleil est courte. Ce lieu-dit n’existait pas sue le cadastre Napoléonien et pas plus sur le recensement de 1901 du village. Mais en 1936, cet endroit était habité par deux familles de cultivateurs (les Chiorozas et les Simonet). Même plus tard, un maraîcher  (M. Cambou) y cultivera des légumes pour être vendus au marché… Sur la vue aérienne en haut de page, on distingue les champs d’asperges, juste en face de la mare de Fontroubade occupée autrefois par de nombreuses lavandières. Du bourg, les femmes venaient avec une brouette pour rincer leur lessive. Parfois, même, il fallait qu’une place se libère avant d’attaquer son linge.

ancienne maison de Maxime Simonet

- Ici subsiste la maison de Maxime Simonet, ancien maire de la commune. Beausoleil dans sa toponymie n’est ni plus ni moins qu’un lieu de la commune ensoleillé du matin jusqu’au soir…

Beausoleil

- De Fosse Rouge, j’aperçois Beausoleil terme de cette étape. Je distingue même la prairie d’où les biches se sont enfuies, puis le cimetière et enfin cette route des coteaux dont je me suis servi de limite pour découper le territoire de la commune (photo août 1996)

ma 4° balade

- Un panneau de signalisation résume alors mon itinéraire, ou presque…, celui de ma 4° balade que j’achève ici.

CHAMPCEVINEL - DE BRICARD A BEAUSOLEIL - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : Ma cinquième balade à Champcevinel (Présentation)

5 mai 2015

LONGUEVILLE ET LES JARTHES (commune de Champcevinel)

Revoir les étapes de la 4° balade :
- Ma 4° balade à Champcevinel (présentation, carte et itinéraire)
- Les Vignes (avec vue aérienne en 1960)
- La Rudeille et les Petites Alpes (avec carte de 1846)
- Boisset
- Barbe

route du bourg à Longueville

- Après ma visite à Barbe, on arrive au hameau de Longueville par cette route de Périgueux qui traverse plus loin le lieu-dit de Bricard. (photo novembre 1996)

- Le nom de Longueville serait lié à un fait historique : "pendant la Fronde, la ville de Périgueux ayant refusé de recevoir la duchesse Anne de Longueville, celle-ci se retira alors dans un hameau de Champcevinel, où le propriétaire lui aurait donné asile. En souvenir de son séjour, le hameau fut baptisé du nom de la célèbre duchesse".

Longueville (traverse)

- Longueville ou du moins l’ancien hameau est situé en retrait de la route du bourg (photo novembre 96). Ce lieu-dit était occupé que par des cultivateurs qui travaillaient la vigne et la terre du plateau. Les archives nous révèlent qu’il y avait deux maisons en 1851 (famille Beau et Colombet soit six habitants). En 1901, on note toujours deux maisons (famille Veyrie et Lactien soit cinq personnes), puis en 1936 une seule famille (les Raynaud soit huit habitants). Voilà pour l’histoire et son évolution… où l’agriculture a été on le voit très présente.

anciennes maisons à Longueville

- Il reste quelques anciennes maisons (parfois restaurées), proche des bois qui mènent par un chemin jusqu’à Saillantrou (photo novembre 96).

clocher vu de Longueville

- Au lointain le clocher veille, même sur ce hameau dont Christiane Piboyeu nous a dévoilé l’origine de son nom (photo novembre 1996).

autour de Longueville

- Entre Longueville et Vieux Bricard, la nature, les cultures et la verdure nous présentent la périphérie du bourg sous un autre aspect (photo juillet 1996).

le bourg depuis Longueville

- Vue du Sud, l’église impose son architecture et rien n’est surprenant d’apprendre qu’une forteresse avait pris position en ces lieux durant la guerre de cent ans. Nos ancêtres avaient certainement bien évalué le relief, car vraiment cette place restait un véritable bastion pour surveiller l’ennemi (photo juillet 1996).

automne à Longueville

Longueville en octobre

- En quittant Longueville, les couleurs de l’automne, une fois de plus m’arrêtent pour prendre au passage deux arbres près du croisement des Jarthes (photo novembre 96 et octobre 1996).

vue aéreinne de Longueville et des Jarthes

- Cette vue aérienne permet de mesurer l’évolution de 1960 à nos jours…

allée des Jarthes

- Les Jarthes c’est d’abord cette allée de chênes qui se faufile entre deux propriétés (photo novembre 1996). Puis en arrivant, une clairière qui me permet d’apercevoir le fond du vallon et le versant de Chaumézie (photo novembre 1996, ci-dessous).

Chaumézie vu des Jarthes

- Comme on a pu le voir sur la photo aérienne, les Jarthes étaient recouvertes de vignes. Aujourd’hui, la pression immobilière et la croissance de la ville ont fait que c’est une zone bâtie. Dans la toponymie des Jarthes, on y lit que ce sont les mystères des transcriptions, les fantaisies orthographiques et les prononciations qui ont sans doute altéré le mot sarthes, qui est devenu jarthes au fil des ans. Dans ces conditions, c’est un lieu où se tenait un tailleur d’habits… ou selon le spécialiste Jean-Louis Lévêque, une maison ayant appartenu à la famille Sartre. Mais le cadastre Napoléonien, nous indique que vers 1820, aucune maison ne se trouvait ici, ce qui fait que le mystère reste entier...

CHAMPCEVINEL - LONGUEVILLE ET LES JARTHES - © BERNARD PECCABIN
Reportage photo sur une commune du Périgord Blanc quelques années avant le deuxième millénaire
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Prochaine étape : d
e Bricard à Beausoleil

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